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Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
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 Mosaïque solitaire ;; Cameron

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InvitéInvité
Anonymous
(#) Mar 4 Oct - 2:42

mosaïque solitaire
EXORDIUM.
Il ne le connaît pas très bien, car il n'aurait pas hésité sur son prénom. Il ne se souviendrait pas juste de la première lettre... Mais son visage singulier flotte dans son subconscient. Il le connaît surtout pour l'avoir remarqué plus d'une fois... Mais il n'arrive pas à l'identifier. Ni même d'où il le connaît. Se rapprochant de lui, il lui a touché le visage dans une douce caresse, n'appuyant pas beaucoup. Le frôlant, plus qu'il ne le caressait. Au final, il se contente de poser son nez au bout du sien, fermant les paupières où le froid gagne du terrain sur son corps et où à un moment il deviendra glace s'il y reste. Un peu..? Il confirme, mais Cameron ne dit rien de plus, maintenant. Parce qu'il ne sait pas ce qu'il doit lui dire. Qu'aucun autre mot n'est nécessaire à cet échange entre eux. Il se laisse bercer par la présence d'Armando, oubliant un peu le reste... Jusqu'au moment où il le sent bouger.

Il ouvre à demi les paupières.
Il sent son coeur s'emballer, alors que les doigts de celui qu'il surnommait et surnomme toujours Orphée à défaut de reconnaître son prénom, viennent se poser sur le dessus de sa main. Il la manipule un peu pour parvenir à la paume sur laquelle il vient y poser la sienne. Ne résistant pas, il sent sa chaleur, son contact humain.
Les doigts s'entremêlent et il aurait chancelé s'il avait été debout.
Il ouvre davantage les yeux, maintenant. Éveillé, même s'il est engourdit. Même si on esprit est encore embrouillé.
Il plonge son océan dans les iris d'un brun cendré.
Avait-il bien entendu ?

À cet instant, depuis ce qui lui semble une éternité, ses lèvres s'étirent un peu. Doucement. Lentement, formant un petit sourire. Elles pourraient encore s'étirer, mais l'émotion y est.
« ─ Tu pourrais me murmurer les basses excuses qui existent pour me convaincre de ne pas te revoir... Et je ne t'écouterais pas. Tu ne m'as pas donné l'envie que tu ne sois qu'un fantôme éphémère. »
Il répond avec honnêteté. D'un geste lent, il serre les doigts avec gentillesse contre la paume d'Armando. Sa peau y est fraîche, mais il est content de trouver une chaleur humaine.
« ─ Tu permets que je te renvoie la question...? Car ce n'est pas parce que tu la pose que tu en a envie. » Il ne veut pas supposer, Cam. Il ne veut pas se sentir de trop en sa présence, aussi. Il ne veut pas être un poids pour Orphée. Non. Dans son fort intérieur, il lui a trouvé le surnom qui le couvrira telle une deuxième peau aussi longtemps qu'il vivra. Aussi longtemps qu'il sera encore possible pour lui de le reconnaître. Ses yeux glissent peu à peu sur son visage, passant sur leurs nez si près, sur ses lèvres jusqu'à leurs mains qui s'entrelancent toujours. Lentement, ils remontent pour retrouver leur homologues. Plus sombres, mais pas plus froides.


« ─ J'ai envie de te revoir. »
« ─ J'ai envie que cette nuit ne s'arrête pas maintenant... Mais il fait si froid... »
« ─ La Faucheuse sera là si nous ne bougeons pas d'ici quelques heures... »

Mais ces mots... Il ne les prononce pas. Ils restent dans le fond de sa gorge.

Doucement, il ramène leurs mains qui s'entrelacent toujours vers lui, les plaçant contre son poitrail. Il regarde toujours Orphée.
« ─ Embrasse moi comme si nous étions seuls au monde... » qu'il pense, mais n'avoue toujours pas. Pour lui, Cameron est muet... Mais son esprit est en ébullition.

Peut-être qu'il ne fera rien. Il ne le sait pas.
Il a peur de bouger. De le faire fuir.
De ne plus jamais le revoir...


@Armando Lugo-Guerra Mosaïque solitaire ;; Cameron - Page 2 2111669308

L'italique fait référence aux pensées

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InvitéInvité
Anonymous
(#) Mar 4 Oct - 3:03


Mais qu'est-ce qu'Armando lui a offert, à part quelques larmes ? Son regard qui revient s'accrocher à l'autre, qui se laisse perdre dans les billes bleutées qui ne connaissent plus d'orage ; et même qu'il sourit, Cameron, et que ça réveille le sien ; plus timidement. Il prend un souffle, rien qu'un rail d'air ; se sent étrangement revigoré, étrangement bien ; le froid, il préfère l'ignorer ; pourrait tout aussi bien lui dire qu'ils pourraient aller se réfugier ailleurs, mais y'a trop de pensées qui le parasitent déjà. "J'en ai envie aussi." Et dans le fond, il parle de beaucoup de choses en même temps.

De tellement de choses, en fait.

Et lui aussi avait eu envie à un moment de poser la pogne de Cameron tout contre son poitrail, pour tenter de lui faire sentir ce coeur qui bat tout en dedans, pour lui rappeler qu'il était encore vivant ; mais c'est l'autre qui prend l'initiative ; et tout dans un silence qui ne semble pas peser ; juste qu'est lourd de tout autre chose ; des envies qui se frappent entre elles et qui paralysent sur place ; de ce regard dans le sien qui semble tout lui dire.

Armando se rappelle d'un regard échangé entre eux, quand il était allé chercher Sona.
C'était pas le même qu'ici ; au milieu des pénombres.

Son pouce se mouve légèrement, tout contre la peau de Cameron ; vient à caresser le rond de la pogne. Et c'était peut-être l'impulsion qui lui manquait ; l'électrochoc dont il avait besoin ; parce qu'il vient enfin à se mouvoir, Armando ; à tendre le cou pour rompre le peu de distance qu'il pouvait bien rester, depuis le rapprochement de Cameron.

Pourtant, y'a une promesse qui a été faite ; mais tant pis ; peut-être se retrouvera-t-elle par la pression de ses lèvres contre les autres ; et même que peut-être il ne la verra plus, à fermer ainsi les yeux pour profiter de ce baiser-là ; puis en fait, s'il y regardait mieux, il remarquerait qu'elle se trouve dans leurs mains liées, la promesse.

Mais il regarde plus, Armando, Morphée ; il l'embrasse en souhaitant chasser le dernier millimètre qui pouvait bien rester entre eux ; et tant pis si on se souvient pas de lui, de son prénom ; il en demande jamais autant.

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InvitéInvité
Anonymous
(#) Mar 4 Oct - 3:34

mosaïque solitaire
EXORDIUM.
« ─ Demain existe encore... Peut-être... » Il ne se défait jamais de son emprise. De cette main qui enserre la sienne et cette fragilité qu'il a ramené contre lui pour la poser contre son poitrail, son coeur battant son plein à chaque coup contre ces mots silencieux. Armando n'a pas un mot à dire pour qu'il comprenne. Pour qu'il ressente quelque chose qui arrive à le faire sourire. Même mince, même si petit, il est là. Le complet opposé aux larmes qui avaient coulées sur ces jours peu de temps avant. À ce changement radical qui le caractérise, parfois. La réponse positive d'Orphée l'avait étiré un peu plus, ce sourire timide. Dans son regard, Cameron ignore qu'il parle d'un désir enfouit qu'il n'exprime pas à voix haute. Il avait peur de faire le premier pas vers lui. De prendre les devants, de franchir les derniers milimètres qui les sépare pour ne faire qu'un. Il sent de la chaleur qui s'infiltre sur ses joues lorsqu'il sent le pouce d'Armando sur sa main, mais son souffle se coupe lorsqu'il le voit s'avancer.

Comme s'il avait entendu ses pensées.
Comme s'il en avait eu le pouvoir.
Son coeur se serre et comme si le rose n'était pas suffisant, la couleur pivoine se peint sur ses pommettes.
Il l'embrasse.

Les lèvres d'Armando se sont posées contre celles du jeune homme sans qu'il ne lui demande explicitement. Sans qu'aucun mot ne franchisse sa bouche.. Alors, il n'a aucun doute que c'est vraiment voulu, Cam. Que ce n'est pas une technique pour lui ravir un rougissement. Que ce n'est pas pour se moquer. Ses paupières se sentent faibles et s'abaissent avec lenteur pour le replonger dans le noir. L'ironie de la chose lorsqu'on sait qu'il en a la phobie au point de pouvoir en faire un cauchemar comme un gamin. Ses doigts exercent une force un peu plus grande sur cette main contre lui. L'autre, qui n'était pas si loin malgré sa position sur le flanc, trouve le moyen de se frayer un chemin jusqu'à lui. Jusqu'à Orphée et sa peau plus chaude.
Il lui demande pardon d'avance, silencieusement, pour la froideur du derme, mais il ne peut pas s'empêcher d'ouvrir la paume pour la poser sur sa joue.
Où ce baiser, ce soir, possède autant de mots dans un silence.
Où aucun son n'est nécessaire pour comprendre.
Une envie. Un besoin. Un désir. Une chance qui a été saisie.
Et il y répond, Cam. Doucement. Un peu timidement au départ. Elles se mouvoient, avec délicatesse. Celle qui le caractérise, même s'il peut se montrer... Plus brute, mais ce côté de lui reste caché. Enfouit. Ne sortant qu'en de rares occasions. Heureusement.

Il frissonne contre lui. Autant par la morsure du froid, mais ce baiser aux cents mots qui ne se prononcent pas.
Lorsqu'il se termine, que les lippes se séparent, elles ne s'éloignent pas trop. Elles restent proches.
Cameron n'a pas rouvert les paupières. Elles restent figées dans leur état. Parce qu'il n'a pas encore renoncé à ce contact. L'oxygène se faisant plus rare, il avait eu besoin de la retrouver pour gonfler ses poumons. Il a toujours son autre main contre sa joue et sans parler, il tend le menton. Un peu moins timidement. Il ose. Il prend les rennes l'espace d'un moment où ses lèvres reviennent aux siennes pour un nouveau baiser. Une réponse au sien. Un apaisement s'il se posait la question : avais-je commis une erreur ? Aucune n'avait été posée. Bien au contraire...

Et lorsque le deuxième se termine, il les rouvre, ses paupières pour l'observer.
Son pouce, si près, prend le risque de venir s'y glisser, retraçant le relief où ses propres lèvres se sont posées il y a quelque secondes.
Il le regarde dans les yeux.

Ce genre de rencontre ne se produit jamais.
Où on a l'impression que le temps s'arrête.
Non.
Cameron n'en a qu'un prémice de souvenir. Lointain. Trop lointain...

Mais ce petit sourire s'affiche toujours sur ses lèvres.

« ─ Peut-être que le souvenir de ton prénom ne me revient pas... Mais ton parfum et la sensation de ta peau me resteront jamais à mémoire. De la douceur et la chaleur de tes lèvres seront elles aussi de doux souvenirs. Que nous nous revoyons demain, dans quelques jours, ou dans longtemps. » Il ne dit pas jamais, car Cameron ne le désire pas. Il ne veut pas que jamais en fasse partie... Parce qu'il veut le revoir.



@Armando Lugo-Guerra Mosaïque solitaire ;; Cameron - Page 2 2111669308

L'italique fait référence aux pensées

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InvitéInvité
Anonymous
(#) Mar 4 Oct - 4:06


Il cède à la pulsion ; à cette voix muette qui s'est finalement fait entendre ; et contre les lèvres de l'autre, il dépose un bout de lui-même sans même le savoir. Comme si c'était finalement le thème, l'oubli de soi-même ; et c'est quelques secondes qui n'en paraissent pas, qui pourraient s'égrainer plus encore qu'il n'en dirait rien, que ça lui irait. Elles s'installent ; se placent aussi dans ce second baiser qui s'en vient, qui remplace le premier et qui lui vole encore les quelques grammes d'air qu'il avait réussi à subtiliser.

Et ça lui vient, après ; l'envie d'enfouir son visage dans le creux du cou de Cameron.

Mais y'a d'abord des mots.

Un souvenir ; et peut-être que cette fois, c'est Armando qui comprend mal ; qui saisit pas bien. Mais lui semble que c'est à cet instant précis qu'il ressent la morsure du froid, cette seconde même qui ressemble cette fois à une heure complète, à des milliers d'autres qui remplissent le sablier et le font éclater, font répondre tout le contenu à même le bois du ponton ; et qui lui font garder le silence. Alors il se contente d'acquiescer ; et de revêtir à nouveau le masque dont il s'arme, tous les jours, pour sourire à Cameron ; pour se saisir doucement, d'avec les dents, du pouce qui était à contempler le souvenir ; pour pas qu'il laisse trop ses empreintes par-dessus, sans doute.

Déjà plus qu'un souvenir.

Finalement il le relâche, ce pouce qui se faisait cartographe, pour mieux se détacher de Cameron, pour se redresser en tirant sur leurs mains liées ensuite pour l'aider à se relever aussi ; parce que vrai que fait froid ; parce qu'il commence à être engourdi en fait, à bien y faire attention. Mais il le garde près de lui quand même, une fois debout ; vient à glisser sa pogne libre dans son dos, juste pour que leur torse se touche de nouveau ; et le front contre le sien, il vient à murmurer. "Tu veux de ma veste ?" Et peut-être même qu'il lui laissera même après, qu'il lui dira dans un sourire qu'il lui rendra le jour où il se souviendra de son prénom ; un truc du genre, pour laisser que le souvenir de ses lèvres à Cameron ; enfin, il pense.

Sans se dire que ça pourrait donner l'allure d'un jeu de piste ; pour se revoir au bout ; et lui demander comment il s'appelle.

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InvitéInvité
Anonymous
(#) Mar 4 Oct - 4:34

mosaïque solitaire
EXORDIUM.
Maladresse. Orphée se rendra bien vite compte qu'il rime avec ce mot, qu'il en est empreint. De ses mots, de ses gestes... De tout. Il en incarne le Mot. Il n'aurait pas dû lui dire "souvenir", mais il était trop tard. À ses yeux, le terme qu'il avait employé n'avait pas la même signification. La vie est tellement imprévisible que Cameron pourrait mourir demain matin sur le bout du trottoir où son coeur lâche suite à une défaillance qu'on ne saurait trouver la provenance, où il était "impossible" qu'un coeur en bonne santé puisse s'arrêter, se fissurer. Ou un chauffard trop distrait qui brûle le prochain feu rouge. Une balle perdue... Tellement de scénarios, de possibilités qu'on ne pourrait pas s'arrêter d'en écrire. C'est pour ça, avec sa douleur, que Cam a commencé à sortir et à devenir une ombre, à devenir quelqu'un qu'il n'est plus. Mais... Orphée a commencé à percevoir son véritable visage. Celui qu'il tente de cacher aux yeux d'autrui, aux inconnus... Mais quelque chose chez lui l'empêche d'accomplir sa mascarade, d'enfiler ce masque qui réussit à flouer la plupart des gens. Il avait senti ses dents se refermer sur sa peau. Son souffle se coupe, encore, avant de revenir. Cette douce brûlure dans le bas de son dos. Il sourit, Armando. Il le croit sincère, naïf comme il est, Cam. Il ignore que ce n'est là qu'un masque. S'il le savait, peut-être qu'il se serait enfuit. Peut-être qu'il aurait été blessé après un tel moment. Sensible, il n'aurait pas su comment réagir.

La fin de ce moment arrive et Orphée se redresse. S'il pensait que sa main se retrouverait seule, il la garde entre ses doigts et il suit le mouvement imposé sans opposer de résistance. Il le surprend, à glisser une main dans son dos, le rapprochant de lui. Leur chaleur qui s'échange encore. Son coeur... Qui le martèle, lui fait mal. Cette proposition qui le fait un peu hausser les sourcils. Une gentillesse dont peu font preuve avec une température comme celle-ci. Doit-il accepter ? Cameron dénote un sérieux déconcertant dans cette question et il hoche doucement de la tête, approuvant. Quel autre choix avait-il ? Il avait cette sensation qu'en refusant, Orphée aurait insisté. Peut-être même l'aurait-il laissé entre ses mains sans dire un seul mot. Lorsque le morceau de vêtement atterrit sur ses épaules, il sourit. Encore. Un peu plus qu'avant. Les effluves caressent plus intensément ses narines. Il glisse son bras au sien.

Il est temps de partir, maintenant.
Que la nuit se termine.
Leur moment, aussi.

Il marche calmement dans le sens inverse d'où ils sont venus. Dans les ruelles qu'ils reconnaîtront peu à peu. Un monde qu'ils connaissent.
Il n'a pas besoin de parler.
Lorsqu'ils arrivent près de l'endroit d'où ils sont parti, il s'arrête.

Cameron plonge la main dans son propre pantalon afin d'en sortir un petit crayon d'encre. Il en cache souvent un. Une habitude qu'il avait commencé à prendre. Qui s'avère utile... Surtout à ce moment précis. Il délaisse la poigne d'Orphée, attrapant son poignet afin de retourner sa main et dans sa paume, il inscrit quelque chose. Des chiffres. Un numéro. Le sien. Il y écrit aussi : « ─ Find me. » Refermant les doigts de l'homme sans qu'il ne puisse voir ce qu'il y avait d'inscrit, secret jusqu'à son départ, Cam posa sa paume contre sa joue. Avec douceur, il en vient à poser un baiser à la promesse silencieuse avant de lui lancer un dernier sourire et où sa présence s'efface. Où il n'avait pas envie de laisser Orphée seul, mais qu'il savait qu'il ne pouvait pas rester. Qu'il devait maintenant partir. Et avec lui il amène ce souvenir matériel en tissu glissé sur ses épaules qui le réchauffera jusqu'à ce qu'il arrive chez lui.

Le temps lui est inconnu lors de son retour.
Il franchit le seuil du studio plongé dans une semi pénombre, puisqu'il n'est jamais dans les ténèbres les plus totales. Jamais.
Cette veste glisse de ses épaules. Ses mains la froisse un peu, alors qu'il se laisse tomber sur son lit, sa tête venant s'enfouir dans le tissu.
C'est comme ça qu'il trouve le sommeil. L'odeur le plongeant dans un souvenir... Qu'il aurait préféré revivre en personne qu'en rêves.
Et d'espérer que ce ne soit pas le dernier.


@Armando Lugo-Guerra Mosaïque solitaire ;; Cameron - Page 2 2111669308

L'italique fait référence aux pensées

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InvitéInvité
Anonymous
(#) Mar 4 Oct - 11:24


La veste est acceptée ; alors il récupère juste son portefeuille dedans auparavant ; et ça semble sceller définitivement la fin de ce moment. Alors ils ont plus qu'à se pouvoir, à prendre la route inverse sans même avoir eu le loisir de caresser la tête d'un matou qu'aurait été à portée et peu farouche ; qu'aurait même miaulé d'avec flemmardise pour réclamer quelques attentions supplémentaires. Mais il n'en est rien et ne reste qu'eux qui rentre, Armando et son poil hérissé sous le frais qui le lui lèche mais contre lequel il semble tenir pourtant, tenu par un souvenir étrange.

Y'aurait eu mille trucs qu'il aurait pu lui dire, sur la route ; mais rien ne lui était venu, finalement ; ou rien d'assez pour passer la frontière de ses lèvres, pour venir se perdre dans les airs ; et alors, forcément, le moment trouve trop vite sa fin au goût d'Armando ; qui sent une pointe de frustration se pointer dès lors mais qui l'exprimera pas.

Se contente d'observer Cameron lui attraper la main pour y écrire dedans ; et y apprécier la chatouille du stylo tout contre sa paume ; et même que ça lui arrache un petit sourire, alors qu'il regarde son visage concentré sur sa tâche, d'avant que ça aussi, ça trouve sa fin.

Qu'il est dur à retenir, ce soupir.

Il reste planté là, d'abord, à le regarder partir. Puis quand il disparu de son champ de vision, il vient à regarder la paume de sa main et y voir l'invitation ; et à sourire encore devant. Finalement il rentre jusqu'à sa piaule, bienheureux de ne croiser aucun colocataire pour se poser dans son lit et observer encore longtemps l'écriture de Cameron, avant de sortir son portable pour y noter le numéro, sans rien en faire encore.

Parce qu'il sait, Armando ; il sait que dès l'instant où il lui écrira, il crèvera d'envie de le revoir ; plus fortement encore que là.

Alors ça attendra, un jour ou deux ; au moins ça, juste le temps de remettre en ordre le boxon que cette soirée a mis tout en lui ; voilà, c'est ça la chose à faire.

Dommage que ça n'ait pas marché.

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