Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
abcdefuck w/ @tom jenkins — outfit tu fixes le fond de ta tasse, ton assiette à laquelle tu as à peine touché. tu soupires un peu, tu remues ta cuillère dans le vide pendant quelques instants, ton geste suspendu dans les airs. tu te pinces les lèvres. y'a tout qui tourne dans ton esprit, depuis des jours déjà. tu n'en as parlé à personne, tu ne sais pas comment le faire, tu ne sais pas comment le dire à tes frères, à ta sœur, à tes parents. comment leur annoncer ça ? tu secoues la tête un instant, tu reposes la cuillère, glisses tes deux mains contre ton visage. tu ne voulais pas de tout ça, tu ne voulais de cette situation. cette grossesse, ce bébé qui grandit déjà en toi. tu ne t'imagines pas maman, tu ne t'imagines pas avec un ventre rond et un nourrisson entre les bras. c'est pas cette vie que tu voulais, c'est pas comme ça que t'imaginais la suite. tu voulais pas que ça s'effondre, comme ça, autour de toi. tout autour. soupires un peu. le monde continue de tourner autour de toi, ça te file la gerbe. tu n'as même plus envie de ton bout de gâteau, la faim t'as totalement quittée. tu as l'impression que tout le monde sait, que tout le monde peut savoir, rien qu'à te regarder. tu as l'impression qu'ils savent, ces inconnus, que t'es totalement perdue, que t'as déconnée. t'as totalement déconné. et pourtant, c'était pas censé se dérouler de cette manière.
tu souffles doucement, tu essayes de garder contenance, ne pas donner une raison supplémentaire à tous ces inconnus de te regarder. mais il y a la nausée qui glisse jusqu'à tes lèvres et tu repousses ton assiette d'un petit geste. ton estomac se tord, tu veux pas de ça, tu veux pas de toute cette situation. c'est pas pour toi, tout ça. tu voulais juste, profiter de ta nouvelle vie à l'université. tu voulais pas foutre ton avenir en l'air, comme ça. il y a les larmes qui glissent sur tes joues, ruinent ton maquillage au passage, et le sanglot que t'arrives pas à retenir face au message de maxine. elle sait, max. elle était là. et tu sais qu'elle veut t'aider, mais tu peux pas, ça te vrille l'esprit, les larmes ont bien du mal à s'arrêter et tu essayes malgré tout de te faire discrète.
abcdefuck w/ @Alma Becker journée banale. service banal. rien ne laissait présager que quelque chose d'inhabituel pourrait se passer aujourd'hui. le soleil brillait, dehors, on pouvait presque entendre les oiseaux chanter si on y prêtait un peu attention. journée de travail, pour Tom, comme d'habitude, lui qui travaillait tant, qui faisait de son mieux pour se faire un peu d'argent, pour payer le loyer de sa colocation, les factures, la nourriture. toujours de bonne volonté, pas le choix, il s'était habitué avec le temps, à ce rythme, à cette vie à Klamath Falls, ville tranquille qu'il appréciait particulièrement.
servir les clients, les accueillir d'un sourire quelque peu forcé et peu visible en nettoyant les tables, c'était là son quotidien les jours où il travaillait au Dutch Bros Coffee. il en voyait passer, des têtes, des étudiants, des jeunes employés, des passants de toutes sortes. il en reconnaissait, des fois, Tom, certains visages, certaines coupes de cheveux. parmi ceux qu'il reconnaissait le mieux, il y avait notamment un groupe de jeunes, des ados, tout ce qu'il y a de plus banal. c'était amusant de les voir traîner par là, en bande, ça lui rappelait cette adolescence qu'il avait tenté d'avoir mais qu'il avait perdue. pas de tristesse, non, seulement beaucoup de nostalgie en les voyant rire tous ensemble.
alors forcément, surpris de la voir traîner là toute seule, la petit jeune, sans son groupe d'amis, et ça c'était inhabituel, pour le coup. pas de question à se poser lorsqu'elle passe commande, qu'elle s'installe, mais inconsciemment, Tom regarde dans sa direction. pas vraiment bavard en temps normal, il aimait observer les clients et la vie du café, environnement qu'il apprenait à connaître et à apprécier. les premières larmes, il les sent arriver, sur le visage de la fille à la peau si pâle. ça se voyait, qu'elle n'était pas dans la même ambiance, dans la même humeur que d'habitude.
empathie un peu trop forte, il a bien un cœur caché, Tom. il ne pouvait pas la laisser pleurer dans son coin et rester de marbre comme toujours. alors il s'approche du comptoir, demande à l'un de ses collègues de préparer un thé, c'est lui qui paie, il récupère la tasse, et doucement s'avance vers la jeune cliente, comme si de rien n'était et que c'était normal, comme si c'était elle qui lui avait demandé de le lui apporter. la tasse se pose à côté de celle déjà vide, quelques serviettes en papier s'y ajoutent, il avait pensé à en prendre.
- tout va bien ?
voix calme, posée. il ne voulait pas la déranger, mais ne pouvait pas non plus s'en aller comme ça, sans un mot, après avoir déposé la tasse. pour une fois envers quelqu'un qu'il ne connaissait pas, il se montrait assez avenant.
abcdefuck w/ @tom jenkins — outfit la situation est bien trop compliquée pour toi. tu ne sais pas quoi faire, tu ne sais pas quelle décision prendre. c'est trop dur. trop de responsabilités. tu ne te sens pas prête à t'occuper d'un enfant. ce n'est pas ça, que tu voulais. toi; tu voulais faire de belles études, trouver un métier qui te plaît, et être passionnée par ce dernier. tu ne voulais pas te retrouver comme ça, à te demander ce que tu vas faire de l'avenir. dix-huit ans, c'est tout. c'est pas l'âge pour avoir un enfant, n'est-ce pas ? c'est pas l'âge pour réussir à s'en occuper. mais tu ne te sens pas capable non plus d'aller voir un quelconque médecin, souffler à haute voix que tu n'en veux pas, de cet enfant. parce que c'est un peu de ta faute, au fond. c'était à toi de faire plus attention. sans doute prendre rendez-vous avez ton médecin traitant, commencer une contraception. tu ne pensais pas que les choses se dérouleraient de cette manière. soupir sur les lèvres, tu fixes ton verre vide depuis de longues minutes maintenant. tu as trouvé refuge au dutch bros coffee, comme tu le fais souvent avec cette petite bande d'amis que tu as su construire au fil des années. tu serres tes bras contre ta poitrine, tu fermes les yeux un instant. t'es toute seule, cette fois. tu as besoin de ce temps seule, de réfléchir réellement. mais même en essayant de rassembler toutes tes pensées; tu n'arrives pas à y réfléchir correctement. tu déglutis un peu, il y a ces larmes qui coulent le long de tes joues sans même que tu t'en rendes compte. et tu n'arrives plus réellement à les arrêter. tu fermes les yeux un instant, un soupir t'échappe et tu essayes tant bien que mal de reprendre contenance. tu ne peux pas rester là, dans un coin du café, à pleurer. tu te mords l'intérieur de la joue un instant, un soupir sur les lèvres, sanglotant toujours bien malgré toi.
— tout va bien ? tu relèves un peu la tête en entendant une voix, tu sursautes presque en remarquant cette nouvelle tasse de thé sur la petite table. tu attrapes une des serviettes pour essuyer les larmes sur tes joues. tu renifles un peu. — pas vraiment ... tu avoues simplement avec un petit haussement d'épaules. ça ne servirait à rien de mentir; tu ne serais pas en train de pleurer toute seule, si tout allait bien. — merci... tu murmures en glissant tes doigts autour de ta tasse. tu te mords l'intérieur de la joue un instant. — combien ... je vous dois ? tu demandes faiblement, te redressant un peu face au jeune homme, un petit souffle sur les lèvres. tu te mords l'intérieur de la joue un instant et tu l'observes. tu le vois souvent ici, mais tu ne le connais pas vraiment. — désolée je ... je voulais pas déranger. tu souffles, un soupir sur les lèvres en observant un peu autour de toi. tu ne veux pas que les autres clients du cafés soient embêtés à cause de toi. tu termines d'essuyer tes joues et tu soupires un peu. tu attrapes une nouvelle serviette apportée par le brun, pour te moucher. tu ne sais pas réellement quoi dire de plus au jeune homme.
abcdefuck w/ @Alma Becker empathie. comment rester de marbre face à une jeune fille de cet âge, plein de larmes sur les joues ? elle avait 18 ans, peut-être, âge à lequel Tom avait débarqué à Klamath Falls, où il avait tout perdu pour reconstruire. projection, sans doute, de lui à la même période de sa vie, et ça faisait un peu mal de voir une si jolie personne, si souriante en temps normal, perdre tous ses moyens. il n'aimait pas les larmes, il ne savait jamais vraiment quoi faire face à ce genre de situation, mais cette fois, il ne pouvait pas non plus passer à côté d'elle, ignorer cette tristesse qui débordait à ce point.
ces larmes là, c'était sans doute les larmes que Tom avait eu du mal à verser, à l'époque. et il savait que ça pouvait être vraiment bénéfique, faire tellement de bien, mais les voir, parmi tous ces clients qui n'y faisaient pas le moins du monde attention, ça lui faisait quelque chose. ça lui faisait de la peine, même s'il ne s'en rendait pas réellement compte. c'était pour cette raison qu'il lui avait apporté un autre thé, alors qu'elle avait terminé la tasse devant elle. regard posé sur les mains de la fille qui s'empare des serviettes en papier, pour essuyer ses joues toutes trempées, il l'observe faire, prendre son temps pour lui répondre.
sa voix est faible lorsqu'elle résonne, facilement noyée dans les bruits du cafés, les rires des autres clients, le son des machines qui fonctionnent pour satisfaire leurs commandes. mais il l'entend, Tom, il ouvre grand les oreilles pour capter la moindre vibration, le moindre éclat de sa voix affaiblie par les pleurs silencieux. il l'entend le remercier, et pour toute réponse, il se contente de hocher la tête, alors que déjà elle lui demande combien elle doit le payer. haussement d'épaules nonchalant, avant de reprendre la parole à son tour, pour lui expliquer.
- rien du tout. c'est... cadeau de la maison. et tu ne déranges pas du tout.
mains posées sur la table, debout à côté d'elle, il y prend appui. un léger sourire qui s'esquisse sur son visage, mais qui disparaît tout aussi rapidement, pour la rassurer, la mettre à l'aise, en confiance. pas du genre à rassurer les gens, d'habitude, pas qu'il ne veuille pas, mais plutôt qu'il n'y arrivait pas, il ne trouvait pas toujours les mots corrects et restait silencieux. mais comment rester silencieux à tant de peine, devant ses yeux ? il pouvait la laisser là, boire le thé apporté, mais il ne savait pas trop comment s'en aller, et voulait aussi en savoir plus sur cette jeune cliente qu'il voyait régulièrement.
- je te vois souvent ici avec tes amis. je peux te demander comment tu t'appelles ?
mettre un nom sur ce visage, sur cette personne pour le moment encore inconnue, pour mettre un peu de proximité entre eux, pour qu'elle se sente mieux, soutenue, qu'elle ne se sente pas seule, dans cet endroit plein de monde. il pouvait l'imaginer, Tom, la solitude qu'elle ressentait sûrement, dans ce lieu si chaleureux, et elle dans sa bulle maussade. yeux posés sur elle, il ne la dévisage pas. une certaine douceur se dégage de cet échange, et elle semblait en avoir terriblement besoin.
abcdefuck w/ @tom jenkins — outfit voix faible quand tu réponds au serveur. un peu étonnée de le voir poser devant toi une tasse de thé; alors que les larmes glissent sur tes joues. mais face à cette situation, tu es totalement perdue. tu ne sais pas quoi penser de tout ça. tu as peur, peur de ce qui pourrait arriver. peur de prendre une décision, peur de la réaction de tes frères et sœurs; de celle de tes parents. tu n'arrives pas à reprendre tes esprits, t'es totalement perdue dans cette vie que tu as l'impression, n'être plus la tienne. tout a dérapé en si peu de temps. et pourtant, tu as pris toute tes précautions. rapports protégés, mais certainement pas assez. un léger souffle s'échappe de tes lèvres, tu laisses une moue se dessine sur le bord de tes lèvres. tu es un peu gênée, face au jeune homme. tu as de quoi payé ce thé, bien sûr. mais tu ne sais pas réellement comment tourner tout ça. — rien du tout. c'est... cadeau de la maison. et tu ne déranges pas du tout. tu te pinces les lèvres brièvement, tu retiens un reniflement tandis que tu attrapes quelques serviettes pour pouvoir essuyer les larmes sur tes joues. situation qui dénote de l'ambiance cosy et chaleureuse du petit café. tu hoches un peu la tête, totalement paumée. — d'accord. tu souffles, relevant un peu la tête vers le brun. — merci... tu ajoutes une nouvelle fois. tes doigts s'enroulent autour de la tasse de thé, et tu viens la porter doucement à tes lèvres, profitant de la chaleur de la boisson sur tes lèvres. tu fermes les yeux brièvement, avant de reposer la tasse. tu es un peu intriguée, au fond, de pourquoi il a fait ça pour toi. tu ne le connais pas réellement, le brun. — je te vois souvent ici avec tes amis. je peux te demander comment tu t'appelles ? il a raison. tu viens souvent avec tes amis, avant ou après les cours. pendant une pause bien méritée, quand vous décidez de sortir. tu te pinces les lèvres brièvement. — alma. tu réponds, voix un peu plus stable à présent. tu laisses tes épaules s'affaisser un peu, las à présent. tu fixes la boisson un bref instant. — c'est vrai qu'on vient souvent. tu souffles avec un petit sourire pensif. tu ne sais pas réellement quoi ajouter de plus face au jeune homme. tu penches la tête sur le côté. — mais ... j'ai besoin d'être seule en ce moment. je les adore, mais c'est un peu compliqué ces derniers temps. ça, il l'avait sans doute deviner. tu te pinces brièvement les lèvres. tu ne serais pas en train de pleurer au milieu du café, si ta vie roulait comme elle est censée le faire. mais ce n'est pas le cas.
tu soupires tout doucement, un peu gênée de ce cadeau de la part d'un inconnu. — vous pouvez ... vous asseoir, si vous voulez. tu ajoutes. siège libre face à toi, autour de la petite table. mais il a certainement du travail, le jeune homme. tu n'en sais trop rien, au fond. le café semble calme depuis quelques minutes déjà. milieu de l'après-midi, les cours sont commencés, le travail n'est pas terminé. tu viens éloigner un peu les cheveux qui tombent sur ton front, et tu viens boire une autre gorgée de thé. tu te pinces les lèvres quelques secondes, soupir sur les lèvres. — enfin ... si vous avez le temps ... je voudrais pas vous déranger. tu murmures doucement, te grattant la joue du bout des doigts, un peu gênée malgré tout. il est déjà très gentil, avec toi. et tu ne voudrais pas trop l'embêter, au fond. tu observes un peu l'entrée du café, sans rien dire. et quand ton téléphone sonne, tu te contentes de couper le son de l'appareil. tu te pinces les lèvres un instant, rangeant l'appareil dans ton sac. doigts toujours enroulés autour de ta tasse de thé. tu esquisses un petit sourire sur le bord de tes lèvres et tu observes le brun. tu prends une petite inspiration. — vous étiez ... pas obligés, pour le thé. tu souffles simplement. il ne l'était pas du tout. et pourtant, tu observes la tasse de thé face à toi. pourquoi est-ce qu'il a fait ça ? sans doute qu'il a eu pitié de toi, à te voir comme ça, au milieu du café, en train de pleurer silencieusement pour une situation qui te dépasse. tu croises tes chevilles sous la table, tu penches la tête sur le côté. tu es curieuse, au fond, de savoir pourquoi il a fait ça. après tout, vous ne vous connaissez pas; tu le croises de temps en temps quand tu viens avec tes amis. mais rien de plus, au fond.
abcdefuck w/ @Alma Becker regard sur la jeune fille assise. lui était debout, mais il ne la regardait pas de haut, loin de là. douceur indéchiffrable dans ses yeux. il sonde toutes ses réactions, Tom. il voit son malaise grandissant, mais aussi sans doute le soulagement de ne plus se retrouver seule. et c'est dans ce genre de moment que le jeune homme se rend compte que de petits gestes peuvent changer beaucoup de choses, réchauffer beaucoup de cœurs. son sourire pensif, il le relève, il tente de le comprendre, si ses pleurs sont causés par quelqu'un, par ses amis.
mais de toute façon, il ne peut pas la comprendre. pas dans sa tête, il ne peut que lui poser des questions, et enfin elle lui répond, Alma donc, qu'elle s'appelait. elle écarte la piste qu'il avait imaginé, celle d'une dispute avec ses amis. il se contente de hocher la tête, compréhensif, rien à ajouter. pas envie de la brusquer, de lui tirer les vers du nez, elle ne lui doit rien et lui non plus après tout, inconnus qui se croisent de temps à autre, rien de plus. la vie peut-être compliquée pour tout le monde, c'est vrai, mais à quel point elle pouvait bien l'être pour Alma, si elle en venait à craquer de cette façon en publique, alors ?
empathie bien trop forte, petit cœur qui se cache sous cette carapace. elle lui propose bien de s'assoir, la jeune fille, mais il doit travailler, Tom. il voit qu'elle n'a pas envie de rester seule, il peut le sentir dans sa voix, dans la proposition qu'elle lui fait, et lui, plutôt que de répondre immédiatement, il regarde aux alentours, jauge la fréquentation du café, s'il y a beaucoup de monde. mais c'était calme, à cette heure de la journée, en pleine semaine. haussement d'épaules face à ce qu'elle ajoute, ce n'était pas tellement qu'il n'avait pas envie, au fond.
- tu ne déranges pas, tu sais.
il se répétait mais peu importe. elle avait besoin qu'on la rassure, apparemment, jeune fille fragile, presque apeurée aux yeux de Tom, par ce monde bien trop dur à supporter. réflexion rapide dans son esprit, il avait simplement prendre sa pause maintenant. bon employé, il n'en prenait pas tant que ça même s'il en avait le droit, et il savait que personne ne lui ferait de remarque.
- attends. je vais récupérer quelque chose derrière et j'arrive, je suis à toi.
léger sourire de la part du brun, l'un de ses rares sourires, et petit hochement de tête. pas empressés pour aller derrière le comptoir, prévenir de sa pause, se servir un verre d'eau pour accompagner le thé de la demoiselle. toujours aussi rapide pour faire le chemin inverse, pour retrouver Alma, si jeune, si fragile. geste lent pour prendre la chaise, lui montrer du doigt pour demander une approbation, si elle était sûre que c'était ce qu'elle voulait, avant de s'assoir, face à elle, verre posé face à lui.
- j'étais pas obligé, je sais. mais tu ne pleures plus maintenant, non ? c'est ce qui compte.
signe de la tête en sa direction, pour la désigner. non, elle ne pleurait plus, et c'était ce qu'il avait voulu. ses larmes le long de ses jolies joues, ça le peinait, ce spectacle. gorgée d'eau fraîche pour s'hydrater un peu, avant de remarquer qu'il ne s'était pas lui-même présenté. signe vers le badge accroché à sa poitrine, du côté de son cœur, il souligne le prénom écrit.
- Tom, du coup. t'as peut-être jamais vraiment fait attention. mais c'est pas important.
épaules qui se haussent, encore, et nouvelle gorgée d'eau. pas le plus doué pour faire la conversation, peut-être pas le meilleur pour tenir compagnie. mais au moins il était là, prêt à l'écouter si elle en avait envie, si elle avait envie de dire quelque chose. il pouvait être silencieux comme une tombe si elle le voulait, mais si il la mettait mal à l'aise par sa présence, par son silence, il s'en irait dans peu de temps, s'il le remarquait. pas du genre à s'imposer, Tom, à fixer les gens dans le blanc des yeux jusqu'à ce qu'ils leur parlent.
abcdefuck w/ @tom jenkins — outfit — tu ne déranges pas, tu sais. ça, tu n'en es pas totalement certaine, au fond. tu déranges les gens autour de toi, avec ces larmes stupides. mais tout te semble plus compliqué depuis quelques jours déjà. incapable de prendre le dessus sur tes émotions. hormones qui dictent tes pensées. tu secoues un peu la tête, et il y a cette invitation lancée là, sans même réfléchir. il n'a sans doute pas le temps de venir s'asseoir avec toi. et puis, il ne veut sans doute pas passer son temps avec une gamine pleurnicharde comme toi. — attends, je vais récupérer quelque chose derrière et j'arrive, je suis à toi. tu déglutis un peu, soupir sur les lèvres, et tu viens boire une gorgée dans la tasse de thé offerte pas le jeune homme. tu fermes les yeux quelques secondes. tu observes le brun s'éloigner, quelques minutes, avant qu'il ne te rejoigne de l'autre côté de la table. tu glisses une main dans ta nuque, la frottant doucement. un petit soupir s'échappe de tes lèvres, et tu ne sais même pas quoi dire de plus. tu hoches un peu la tête, quand il pointe la chaise. — j'étais pas obligé, je sais. mais tu ne pleures plus maintenant, non ? c'est ce qui compte. tu renifles tout doucement à ses mots, tu ne sais même pas quoi dire à ses mots. — oui ... tu avoues simplement. larmes qui sèchent disgracieusement sur tes joues. tu viens les essuyer doucement. tu soupires faiblement. tu ne pleures plus. mais ton problème est toujours présent, un peu trop présent sans doute.
— tom, du coup. t'as peut-être jamais vraiment fait attention. mais c'est pas important. tu déglutis faiblement à ses mots, non, tu n'as jamais vraiment fait attention. et tu t'en veux un peu, au fond. tu viens souvent, et tu n'es même pas capable de retenir le prénom sur son badge. — désolée. tu avoues avec une petite moue sur les lèvres. nouvelle gorgée de thé. tu te grattes la joue du bout des doigts, un soupir s'échappe de tes lèvres. — c'est juste que ... d'habitude, j'suis avec des amis, et ... on fait pas trop attention. tu soupires un peu, tu hausses les épaules. tu serres la tasse entre tes doigts et tu bois lentement, savourant ta boisson. et tu le regretteras sans doute, dans quelques minutes, quand tu te précipiteras aux toilettes. — c'est bizarre d'être là toute seule ... tu avoues avec une petite moue sur les lèvres. tu avais pourtant besoin de cette solitude. — j'ai l'impression que tout m'échappe, ces derniers temps. un soupir s'échappe de tes lèvres. vie que tu ne contrôles plus, en réalité. tu te mords l'intérieur de la joue quelques secondes. tu secoues distraitement la tête. — mais ... en même temps j'ai que 18 ans, j'ai pas vraiment l'droit de me plaindre, si ? tu demandes avec une petite moue, pensive plus qu'autre chose.
abcdefuck w/ @Alma Becker une certaine douceur, dans les mots de Tom. il n'avait jamais aimé voir les gens pleurer, encore moins les personnes comme Alma, qui paraissent si fragile qu'un coup de vent pourrait les briser. il ne voulait pas la voir dans cet état, même s'il ne la connaissait que de loin. au moins, sa tentative de la faire sourire, elle avait marché, elle avait séché ses larmes et voilà maintenant qu'ils se trouvaient en face à face, un face à face assez insolite, mais qui ne dérangeait absolument pas Tom.
instinct de protection sans doute, envie de jouer au héros, de façon inconsciente. beaucoup de défauts mais pas méchant, Tom, il cachait un grand cœur au fond et c'est pour ça qu'il avait voulu lui venir en aide. une nouvelle fois, elle s'excuse, et lui ne répond pas, juste la tête qu'il secoue légèrement, négativement pour lui signifier que ce n'était pas grave, encore. elle s'inquiétait trop, alors que Tom le faisait de son plein gré. s'il n'avait pas envie d'être là, il aurait trouvé une excuse, et dans un premier temps, il n'aurait pas apporté cette tasse de thé quelques instants plus tôt.
il l'écoute parler, il écoute ce qu'elle a à lui dire, si elle a besoin de vider son sac. il était d'une bonne oreille, mine de rien, et il était attentif au moindre de ses besoins. elle était jeune, cette fille là, malgré les airs plus âgés qu'elle semblait vouloir se donner. il se souvenait de lui-même, à peu près son âge, il se rappelait qu'à cette époque de sa vie, il avait dû partir de chez lui, habiter seul, trouver du travail. il n'y avait aucune jalousie dans son regard, il savait que la vie ne lui avait pas souri, mais il était content de voir que ce n'était pas le cas pour tout le monde.
- c'est normal, d'avoir cette impression, des fois.
parce que lui-même, il l'avait eu, de sentir tout d'échapper, de tomber d'entre ses mains. mais il avait compris qu'il n'était pas seul, il avait compris que beaucoup de gens, et les jeunes encore plus, pouvaient se sentir comme ça. pour Tom, ça n'avait rien d'alarmant, et elle avait le droit de le dire. des fois, dans la vie, il arrive de se perdre : rien de choquant à ça, rien de honteux non plus.
nouvelle gorgée d'eau dans son verre aux parois glacées. ça faisait du bien, une petite pause au milieu de sa journée, comme ça. ça faisait longtemps qu'il n'avait pas pris un petit temps de ce genre, toujours trop préoccupé à travailler, ou même ne prenant que la peine d'aller fumer avant de se remettre au travail. un peu de douceur, dans son monde, ça ne lui ferait pas de mal.
- tu as le droit de te plaindre, ça veut rien dire, l'âge.
il en prend note, qu'elle n'a que 18 ans. et encore une fois, il fait le rapprochement entre son lui du passé, qui avait fui sa vie natale à cet âge là précisément. pas envie de lui faire la morale, il ne pensait pas comme ça de toute façon. il voulait trouver les mots justes pour la rassurer, pour qu'elle ne soit pas si dure avec elle-même. nouvelle gorgée dans son verre d'eau, pour prendre le temps d'y réfléchir.
- c'est pas réservé à certaines personnes. peu importe si t'as 18 ou 56, ça change pas vraiment ce que tu vis.
voix douce, assez posée, plutôt calme. il lui exposait son point de vue en contradiction totale avec ce qu'il faisait pourtant lui-même dans sa propre vie : jamais il ne se permettait de se plaindre, préférant garder les choses pour lui.
- alors t'as le droit, ok ?
léger sourire pour la mettre plus à l'aise, plus en confiance. si elle voulait se plaindre devant lui, il lui en donnait tous les droits, il était là pour écouter et ça ne le dérangeait absolument pas
abcdefuck w/ @tom jenkins — outfit tu te sens un peu perdue, en réalité, ces derniers temps. perdue dans ta propre vie, ne pas savoir quoi faire ou comment le faire. un soupir s'échappe de tes lèvres, et tu t'excuses face à tom. tu dois lui prendre du temps, et l'ennuyer plus qu'autre chose. — c'est normal, d'avoir cette impression, des fois. tu l'observes quelques secondes, un léger soupir s'échappe de tes lèvres. petite moue sur les lèvres, tu hausses les épaules et tu observes lee fond de ta tasse de thé. tu te grattes la joue du bout des doigts.
— tu as le droit de te plaindre, ça veut rien dire, l'âge. tu secoues la tête de gauche à droite. tu n'en es pas certaine, mais tu ne dis rien de particuliers, te contentant d'un léger sourire face au jeune homme. — si tu le dis ... tu hausses un peu les épaules. c'est particuliers pourtant. tu n'as que dix-huit ans, tu n'as jamais vraiment manqué de rien. et te voilà te plaindre de ta vie toute entière. alors que tu es en partie responsable de tout ça. tu frottes tes doigts contre la tasse. — c'est pas réservé à certaines personnes. peu importe si t'as 18 ou 56, ça change pas vraiment ce que tu vis. l'observes un instant et tu te relèves un peu la tête vers le jeune homme. — j'espère que quand tu dis 56, tu parles pas de toi ... tu souffles avec un rire. — quoi que tu ferais vachement pas ton âge si c'était le cas. tu ajoutes innocemment, portant ta tasse à tes lèvres pour une petite gorgée. tu essayes de relativiser, d'arrêter de trop l'embêter avec tout ça. il sans doute autre chose à faire, autre chose à penser. tu n'es qu'une gamine, et il prends de son temps pour essayer de te réconforter, ce qui est déjà adorable de sa part.
— alors tu as le droit, ok ? tu souris un peu, faiblement, et tu hoches doucement la tête à ses mots. tu termines ta tasse d'une gorgée, soupirant un peu d'aise à la sensation du liquide chaud sur tes lèvres. — ok. tu murmures simplement, haussant les épaules. tu te grattes la joue du bout des doigts. — tu ferais quoi si ... t'avais le choix ? tu souffles. — entre ... gâcher le reste de ta vie avec un enfant ou ... t'en débarrasser ? tu soupires tout bas, tu hausses un peu les épaules, fuyant son regard inconsciemment.
abcdefuck w/ @Alma Becker sa remarque remplie d'humour, alors qu'il la rassurait, lui montrait qu'il y parvenait. il y croyait, en ses paroles, et c'est sans doute ça qui rendait la choses plus sincère. réelle envie de lui venir en aide, petit cœur caché sous sa carapace de dur à cuir. faible, sans doute, face à cette jeune fille, de presque 10 ans sa cadette, en pleure sur son lieu de travail. n'importe qui ne pouvait pas prétendre faire cet effet là sur Tom, mais comme il l'avait déjà vue, normalement accompagnée de ses amis, il sentait qu'il fallait qu'il fasse quelque chose.
il l'écoute, attentivement, il écoute sa question sans être sûr de bien la comprendre, sans être sûr qu'elle parlait d'elle ou de quelqu'un d'autre. de toute évidence, si elle se sentait si triste au point d'en pleurer dans un lieu public, c'était sans doute parce qu'il s'agissait d'elle dont elle parlait. et Tom, qui, déjà, était un homme et qui n'avait jamais eu ce genre de problème à se soucier, il était un peu pris au dépourvu. que dire, dans cette situation, que faire pour la rassurer ? dernière gorgée de son verre d'eau, les yeux qui se perdent dedans alors qu'il penche la tête en arrière pour attraper les dernières gouttes du liquide.
- je vais pas te mentir, j'en sais rien.
air sérieux sur le visage, sans pour autant être grave. peut-être même un peu pensif, il s'interrogeait lui-même sur ce qu'elle venait de lui dire. à sa place, qu'est-ce qu'il ferait, honnêtement ? il savait qu'il ne voulait pas de gosse, lui. il se savait incapable de s'en occuper, s'il en avait un. mais elle, il ne savait rien d'elle, il ne pouvait pas parler à sa place, en réalité.
- j'imagine que ça dépend... de ta façon de penser.
main qui se balade sur le verre qu'il a reposé sur la table, yeux qui suivent ses doigts qui jouent avec lui. pour le coup, il se sentait démuni, pas de réel conseil à lui donner, mais il voulait pouvoir l'aider, ou en tout cas faire de son mieux pour la rassurer. alors il inspire, le silence qui les envahit, les entoure le temps d'une seconde de réflexion.
- tu dois rien à personne. suffit de savoir ce que toi tu te sens capable de faire.
pensées pour sa propre mère à lui, à son enfance qu'il revoyait presque dans ses pires cauchemars. elle ne l'avait pas abandonné, elle non plus, mais elle avait eu du mal à s'en occuper, les moyens manquant, l'amour aussi. mais cette Alma, elle ne semblait pas mauvaise. elle semblait se préoccuper du sort de cet enfant, et elle semblait bien être entourée. il s'imaginait, Tom, qu'elle ne pouvait qu'être bien accompagnée, vu les amis qu'elle avait, et elle ne paraissait pas non plus manquer de moyens financier. mais la décision de le garder ou pas, cet enfant, elle n'appartenait qu'à elle, si on mettait les questions religieuses de côtés. lui, en Dieu, il ne croyait pas, mais il ne savait pas, Tom, de quel milieu la jeune fille venait.
on aurait dit qu'elle fuyait son regard. enfin, peut-être qu'elle le faisait réellement, mais Tom la regardait à présent, et il voyait qu'elle avait terminé sa tasse de thé. bon professionnel qu'il était, il se demandait si elle avait besoin d'autre chose. signe du menton pour désigner sa tasse, changeant le sujet qui semblait un peu grave, pour elle qui était si perdue.
- quelque chose d'autre ? je peux pas vraiment t'offrir autre chose, mais si tu veux un truc, je peux aller te le chercher.
il aurait bien voulu, Tom, mais il ne devait pas oublier qu'il travaillait à cet endroit, et il était bien obligé de faire payer les clients, aussi sympathiques étaient-ils. il ne voulait pas qu'elle hésite à lui demander quoique ce soit, ni aujourd'hui ni dans le futur, mais il ne savait pas vraiment comment le lui dire.
abcdefuck w/ @tom jenkins — outfit — je vais pas te mentir, j'en sais rien. tu hoches doucement la tête face à tom. tu te doutes bien, qu'il ne sait pas. qu'il n'a pas la réponse à cette question que tu te poses depuis plusieurs jours déjà. il ne peut pas avoir de réponse après tout. il n'a sans doute aucune idée des répercussions réelles de tout ça. mais tu ne peux pas lui en vouloir. — j'imagine que ça dépend... de ta façon de penser. un soupir s'échappe de tes lèvres et tu serres un peu tes doigts autour de ta tasse de thé. tu n'en as aucune idée, malheureusement. — sans doute, ouais... tu murmures simplement en glissant une main dans ta nuque, que tu frottes doucement. tu n'arrives pas ,à prendre de décision. trop jeune sans doute. trop seule face à tout ça. tu t'enfonces un peu plus dans ta chaise, un souffle lourd sur les lèvres.
— tu dois rien à personne. suffit de savoir ce que toi tu te sens capable de faire. tu relèves un peu la tête vers tom, une petite moue sur les lèvres. tu n'as pas non plus de réponse à ces mots. tu ne sais pas si tu es capable de t'occuper d'un enfant, alors que tu n'es pas encore majeure. c'est trop dur à prendre, comme décision. tu déglutis un peu, tu écoutes pourtant les mots du jeune homme. il ne te connaît pas vraiment et pourtant, tu n'as pas l'impression de sentir du jugement dans son regard, ou dans ses mots. tu penches la tête sur le côté. — j'ai pas la réponse à tout ça ... tu murmures simplement, une petite moue sur les lèvres. tasse de thé vide à présent. tu te sens fatiguée, épuisée par toutes ces questions qui restent sans réponses. quoi faire ? quoi faire réellement ? — quelque chose d'autre ? je peux pas vraiment t'offrir autre chose, mais si tu veux un truc, je peux aller te le chercher. tu secoues doucement la tête, de gauche à droite. ce ne serait pas raisonnable, en réalité. tu esquisses un petit sourire, presque triste. — ça ira. mais merci. tu murmures doucement en l'observant. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant et un soupir s'échappe de tes lèvres. — je ferais mieux de rentrer après tout ça. tu ajoutes faiblement. — j'ai pris assez de ton temps. tu souffles. douce vérité que tu ne glisses pas comme un reproche. tu penches un peu la tête de gauche à droite. — merci ... pour tout. tu murmures, ton regard se tournant vers ton aîné.
abcdefuck w/ @Alma Becker petit sourire discret, de tout évidence, la jeune fille ne savait pas quoi dire à Tom. il ne lui en voulait pas, loin de là, il comprenait sa gêne , et lui non plus n'avait pas tellement su quoi lui répondre, lorsqu'elle lui avait posé la question. pas tellement d'une grande aide, le jeune homme, même s'il faisait de son mieux, comme toujours. elle était humble, tout de même, cette Alma. elle était polie et bien élevée, et ça faisait plaisir à Tom de voir ce genre de personnes. douceur dans son regard, envie de la protéger, un petit peu.
ailleurs dans ses pensées, elle le ramène sur terre, et c'est vrai qu'il devait travailler, Tom, il était simplement en pause après tout. sans ajouter un mot à ce qu'elle avait dit, il se relève avec lenteur, gestes calculés en même temps qu'il jette un œil sur son portable, pour regarder l'heure. ce n'était pas du temps perdu, qu'il avait passé près de la jeune fille, et il était content d'avoir pu remonter son moral.
- pas de soucis. je vais retourner bosser de toute façon.
il réajuste son tablier autour de sa taille et la regarde, l'observe encore une seconde, sentant qu'elle semblait peut-être coupable de lui avoir pris de son temps. envie de la rassurer, parce que s'il n'avait pas voulu faire ça, il ne l'aurait tout simplement pas fait.
- t'inquiète, c'est normal.
regard approbateur, il soutient le sien alors qu'elle l'observe. tasse et verre vides dont il s'empare d'un geste habitué, il reste un instant debout à côté d'elle Tom.
- hésite pas la prochaine fois, si t'as besoin d'un truc.
rien de plus à ajouter, alors qu'il la laisse là, Alma, et qu'il s'éloigne pour aller déposer la vaisselle un peu plus loin.
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