The Cold Case -Adan et Misha

The Cold Case

Alexie regarda le cadran de sa montre, les aiguilles indiquaient deux heures trente de l'après midi et elle était encore toute seule devant le poste de police. Elle poussa un soupire. Le rendez-vous avait intérêt à aller vite. Elle n'avait pas encore pu se poser pour déjeuner et son ventre criait famine. C'était rare les fois où elle ne prenait pas le temps de s'acheter un sandwich pour reprendre des forces mais, aujourd'hui, c'était compliqué. Elle avait plaider sur une affaire criminelle quasiment toute la nuit, rentrant chez elle vers les deux heures du matin, elle avait manger la moitié d'une pomme avant de s'effondrer de sommeil. Elle s'était levée aux aurores pour aller au cabinet, s'endormant presque sur son bureau. Et voilà qu'à présent, elle devait s'occuper du dossier Kane.

C'était le premier rendez-vous de Misha à la police et Alexie, comme toute bonne avocate qui se respecte, avait accepté de venir. Au moins ,elle pourrait faire un rapport du comportement de Misha face aux forces de l'ordre. Il n'avait pas grand chose à faire, à priori, juste signer un papier et repartir. Il savait faire ça. Il l'avait fait lors de leur premier face à face. Elle serait donc vite chez elle, dans son lit, à manger un bon repas chaud. Rien que d'y penser, elle en salivait déjà d'avance.

Mais encore fallait-il que Kane soit présent et l'homme avait une fâcheuse tendance à venir en retard aux réunions importantes. Elle était irritée, la belle blonde, mais quand elle vit enfin le visage de son client, elle souffla un peu. Il était presque à l'heure, il s'améliorait! Elle le prit alors par le bras, le tirant vers le poste de police sans même lui laisser le temps de dire quoi que ce soit.

Kane. Allons-y ! avait-elle dit impatiemment. Elle espérait qu'il fasse l'impasse sur ses cernes sous ses yeux et son irritation qui se sentait rien qu'à sa poigne ferme.

Alexie était une habituée de la police, ils travaillent tous pour la justice, ainsi, elle passait de temps en temps pour des rapports ou tout autre chose pour ses dossiers. Elle salua quelques personne et emmenant l'homme directement à l'accueil. Une jeune femme tapotait sur un ordinateur. Elle s'arrêta quand elle entendit le bruit des talons d'Alexie.

Salut, Tu sais où on doit aller pour le dossier Kane?

La jeune femme lui sourit en voyant qu'il s'agissait d'Alexie. Elle hocha la tête face à Misha, rougissant un peu et remontant ses lunettes qui descendait sur son nez.

Salut Alexie, oui, c'est dans le bureau d'Adàn

Alexie se crispa un peu plus et serra davantage le bras de Misha.

Et merde... chuchota-elle entre ses dents.

Il y avait beaucoup d'agent de police à Klammath Falls mais il avait fallut qu'elle tombe sur le seul avec qui elle avait coucher...Et qui était partit juste après ! Elle se renfrogna un peu, reprenant confiance en elle. Après tout, ce n'était pas elle qui était en tort dans leur histoire éphémère. En réalité, elle lui en voulait beaucoup, mais ce n'était pas une raison pour être froide avec lui quand elle le verrait...Enfin...C'était ce que se dirait la Alexie Golbeg en pleine forme...Or, elle était tout le contraire... Elle enleva son bras de Misha et se reconcentra un peu plus.

Suivez-moi, c'est par ici.

Avait-elle dit à son client avant de partir vers le bureau de son collègue flic. Elle toqua un peu avant d'entrer. Adàn était là, debout à côté de son bureau. Elle se racla un peu la gorge avant de laisser entrer Misha.

Agent Giménez! Bonjour ! Nous venons pour Monsieur Kane! avait-elle dit d'une façon faussement polie.

609 mots. @Misha Kane et @Adán Giménez

KoalaVolant

Démarche lente mais assurée. Une main dans la poche, l’autre qui pince sa cigarette pour l’ôter de sa bouche. Cigarette qui n’a rien d’un parfum de simple tabac. De l’herbe, il a mis la main sur une barrette il y a peu, et cet imbécile n’a rien trouvé de mieux que de s’en griller une alors qu’il a rendez-vous au commissariat. Et il vérifie l’heure sur son téléphone, il est en retard. Tant mieux, c’est exactement ce qu’il voulait. Dès qu’il s’agit des rendez-vous chez la psy, l’avocate ou les poulets, toujours se pointer en retard. Même de seulement deux ou trois minutes, le tout, c’est de manquer de ponctualité, pour les faire chier. C’est qu’il aime ça, faire chier son monde.

Il a bien cinq ou dix minutes de retard, quand il arrive devant le commissariat. Elle est là Blondie, avec son air aimable, comme d’habitude. Faut toujours qu’elle soit tendue comme un string quand elle a rendez-vous avec lui. Evidemment, il sait pourquoi. Il lui plait, plus qu’il ne devrait, puisqu’elle se tape son patron. Ouai, c’est comme ça qu’il voit les choses, toujours tout ramener à sa petite personne. Il grimpe donc les marches devant le bâtiment, lentement, d’un pas lourd. Il ne cache pas l’ennuie que lui provoque cette réunion. Mais la blonde ne le salut même pas. Elle le tire par le bras, lui laissant à peine le temps de jeter son joint par terre. “ Kane. Allons-y “

_ “ Si seulement vous pouviez dire ça comme ça quand je débarque dans votre chambre. “

Rétorque-t-il d’un ton dragueur, le sourire en coin des lèvres. Si elle, elle a les yeux cernés, lui, il les a de shooté. Chacun son truc. Elle le traîne jusqu’à l’accueil, il y croise le regard de l’hôtesse, aussi flic à en juger son uniforme. Il ne peut s’empêcher de sourire, enjôleur, à l’inconnue, qui baisse le regard, les joues rougissantes. Petit sourire satisfait, il repose son regard sur Lexie. “ Salut, Tu sais où on doit aller pour le dossier Kane ? “

_ “ Vous savez que le dossier Kane est une personne ? “

Elle n’en a rien à foutre visiblement. Il repose donc le clair de ses yeux sur l’agent de l’entrée, qui rougit de plus en plus.

_ “ Si je m’en sors vivant, je peux avoir votre numéro de téléphone ? “

L’hôtesse glousse un peu, avant de répondre à Alexie, et optant probablement pour ignorer le Misha, devant Alexie. “ Salut Alexie, oui, c'est dans le bureau d'Adàn. “ Adan, comme Gimenez ? “ Et merde... “ Tiens, elle aussi elle a un problème avec lui ? Plus vite que Jim Carrey, il tourne le visage vers Alexie, plissant des yeux pour comprendre le pourquoi de cette vulgarité soudaine.

_ “ C’est à cause de lui ces cernes sous vos yeux ? “

Lui qui était persuadé qu’elle couchait avec son patron. Et après c’est à lui qu’on reproche de butiner partout. Il va jusqu'à pointer ses cernes de son index. “ Suivez-moi, c'est par ici. “ Il se laisse entraîné, sans chercher à rechigner, mais il ricane légèrement.

_ “ Vous connaissez bien le chemin de son bureau quand même. “

Les sous-entendus sont assumés. Il passe donc la porte du bureau de Gimenez, qui est là, dans son antre. Antre que Misha connait un peu trop aussi. Parce qu’Adan le flique, mais aussi parce qu’étrangement, il le couvre en cas de besoin. Ce qu’il taira de mentionner, préférer faire, devant son avocate, comme s’il n’avait jamais vu cet homme de toute sa vie. Inutile qu’elle sache qu’au bout de quelques semaines de présence ici, il a déjà débordé plus d’une fois. Ses vêtements et son haleine ayant le parfum de la weed, c’était mal barré quand même. “ Agent Giménez ! Bonjour ! Nous venons pour Monsieur Kane ! “ Il y a quand même un truc qu’il a toujours rêvé de dire devant l’agent Gimenez, et dont il n’a jamais eu l’occasion. Parce qu’à chaque fois, le poulet est sur tension. Comme s’il se retenait de lui ratatiner la tronche pour une quelconque raison. Il se penche donc légèrement vers son avocate, pour chuchoter près d’elle :

_ “ Vous croyez que sa moustache, c’est une vraie ? “

_________
ft @Alexie Golberg @Adán Giménez
codages par chaussette.

On se moque de ce qu'ils pensent. On les provoque, pour eux, c'est perdu d'avance. Ha quelle époque. Célébrons nos différences.

Misha. nom masculin.
1. Définition d'un trouble de la sociabilisation notable.
2. Polygamie refoulée, souvent notifiée sous le terme de Harem.
3. TW facile d'utilisation.
4. Attraction touristique la plus visitée de Klamath Falls.
5. Futur nom de chlamydias.
Synonymes : Casanova, Mâle alpha, El Mishou, Mattel (Créateur de Barbie depuis 2021), Sal*pard (Terme très répandu), l'infidèle.

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The cold case

Adán & Alexie & Misha

Vraiment trop impliqué avec ses plus fidèles clients, Adán avait sacrifié son après-midi patrouille pour la troquer contre un après-midi rendez-vous et paperasse. Tout ça, c’était à la lecture d’un seul nom sur le calendrier commun de la police. Misha Kane, 14h30, paperasse de remise en liberté. Il savait pas pourquoi, Adán, il savait pas pourquoi parfois il s’attachait à certains cons, certaines personnes qu’il pensait pouvoir aider. C’était toujours la même chose : il leur hurlait dessus, il les regardait dans les yeux, et d’un coup d’un seul, il se détendait. Parce qu’il pensait y voir quelque chose. Il pensait y voir de la tristesse, de l’espoir, du regret. Mais bordel, avec Misha Kane, il était plus sûr de rien. Ces lueurs qu’il avait vu, au fur et à mesure de leurs dernières rencontres, il était plus forcément sûr de les retrouver. Mais il était déjà trop engagé pour faire marche arrière, son bras cousu à l’épaule du criminel. Il en avait trop fait pour le délaisser en ayant bonne conscience. Alors il irait au bout, ou alors il aurait un déclic. Putain, il espérait tellement avoir un déclic.

C’était sûrement son arrogance, aussi, qui jouait dans l’histoire. Ouais, si on lui enlevait son arrogance, c’était une meilleure personne, déjà, Misha. Non ? Boh, il romantisait sûrement tout, en fait, Adán, comme il le faisait déjà si souvent, alors qu’il se forçait à croire qu’il était égoïste et que son coeur s’était transformé en pierre depuis… Ouais. Bref. Il savait pas pourquoi il continuait de croire au bon fond des gens. Il était juste trop naïf.

Trente. Personne. Il sortit la tête de son bureau mais personne à l’autre bout du couloir. Il allait pas se pointer. Il allait l’appeler au soir en lui demandant pourquoi, et Misha répondrait sans même tenter de mentir. Bordel, il avait niqué une patrouille entière, le seul semblant d’action qu’il pouvait avoir dans ses journées, pour cette gueule de con.
Il repartit vers son bureau, se pencha pour prendre son paquet de cigarettes dans la poche de son manteau gisant sur sa chaise, et en fila une entre ses lèvres. Prêt à sortir, il fut pourtant vite coupé par une voix féminine qui le fit lever la tête.

Alexie. Encore une surprise. Adán posa sa cigarette sur son bureau, ne faisant même pas attention à Misha qui se tenait à côté d’elle. Elle, elle était pas prévue au programme, elle était pas sur le calendrier, et Kane n’avait même pas vraiment besoin d’un avocat pour les simples papiers qu’il devait signer. « Maître Golberg. » La salua-t-il en retour. Paye ton affection. Maître ? Il pouvait même pas juste dire Madame ? Non, non non, fallait encore qu’il pose des limites, comme cette nuit qu’ils avaient eu ensemble, toute aussi surprenante que son arrivée dans son bureau.
Il pouvait pas nier son intérêt pour les jolies femmes (en témoigne sa relation avec Zola), et il comprendrait jamais comment certaines pouvaient vouloir de lui. Mais il s’était jamais privé d’une soirée de plaisir. Parfois même rien que de vingt minutes. Alors quand ils avaient travaillé ensemble sur le dossier Kane, passant parfois des heures et des heures seuls à tout mettre en ordre, forcément, les hormones avaient fait surface. Et il avait aimé. Il aimait toujours (ou quasiment). Pourtant, ça l’avait pas empêché de s’enfuir avant même que les oiseaux ne chantent la matinée. Mais Adán il fonctionnait comme ça, il voyait pas pourquoi il devrait rester. Ils n’étaient pas amoureux, n’avaient que des étincelles pleines de sous-entendus, et il voulait pas avoir droit à ces politesses, à ce petit semblant de relation, ce petit-déjeuner ou peu importe ce qu’elles avaient à lui proposer, qui l’auraient trop ramené 10 ans en arrière.
Alexie, elle, elle semblait pas sur la même longueur d’onde. Enfin, c’était ce que lui disait le ton qu’elle employait. Un poil trop exagéré.

« Kane. » Finit-il par l’accueillir à son tour, avec un hochement de tête. « J’ai failli vous attendre. » Ironie. Misha faisait jamais trop d’efforts, mais ce léger pique ne pouvait pas faire de mal.

D’un geste simple, il fit glisser le dossier sur son bureau à l’extrémité contraire à lui, signifiant aux deux de s’approcher. « Vous pouvez vous asseoir, on a de quoi nous occuper. » Signifia-t-il aux deux, alors que lui-même s’installa sur sa chaise. Puis ses yeux se relevèrent vers Alexie. Il passa sa langue sur ses lèvres, presque hésitant avant de continuer. « C’était pas la peine de vous déplacer juste pour lui, je suis sûr que ça va très bien se passer. » Son regard suivi ensuite Misha. « Sauf s’il parle mal de ma moustache. » Sans même s’en rendre compte, son ton était devenu plus autoritaire, comme s’il le défiait de le faire chier.

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The Cold Case

Vers les dix minutes de retard, Misha Kane avait daigné arrivé au point de rendez-vous. En voyant sa tête, celle-ci poussa un soupire. Pourquoi n'était-elle pas restée chez elle à dormir plutôt que de venir à un rendez-vous pour un mec qui n'en vaut pas la peine ? Elle aurait voulu y croire, croire que Misha voulait s'en sortir, mais il avait une tête encore plus déglinguée que la sienne et c'était peu dire ! Il avait une nouvelle fois exprimé sans envie d'avoir l'avocate dans son lit et une nouvelle fois, Alexie avait lever les yeux au ciel alors qu'elle tenait le bras de son client.

Premièrement, vous ne débarquerez jamais dans ma chambre sinon je vous casse le nez, deuxièmement...Qu'est ce qui vous a prit de fumer vos trucs cet après-midi alors que vous saviez pertinemment qu'on allait chez des flics ?

Niveau stabilité et sérieux, on repassera. Il avait les yeux rouges et sentait l'herbe à deux mètres à la ronde, Alexie avait toujours eu du mal avec cette odeur, contrairement à celle de la cigarette. Elle se mit à tousser un peu, le temps que son nez s'habitue à l'odeur. Contrairement aux autres adolescent, la jeune femme n'avait jamais toujours à ce type de produits. Cela ne l'avait jamais intéressée.

En arrivant dans le bâtiment, Alexie pria qu'on ne les intercepte pas à cause de l'odeur de Kane. Heureusement, tous devait se douter qu'il était là pour une bonne raison. A l'accueil, il fit une nouvelle fois sensation et Alexie en fut irrité. A combien de fille pouvait-il faire cela et surtout, combien tombait dans le panneau ? Elle souffla un peu en ne répondant pas à sa plainte sur "le dossier Kane" après tout, il devait se sentir honoré qu'on appel son dossier par son nom et non pas par un numéro.

Et puis il y eu la révélation. Celui qui s'occupait de Misha n'était autre que Adàn. C'était bien la veine d'Alexie. Elle qui n'avait pas revu ce collègue depuis cette nuit où ils s'étaient un peu trop rapprocher. Les heures au travail, cela rapprochait et même si Alexie croyait en l'amitié Homme/Femme, il n'avait pas fallut grand chose pour que lui et elle ne finisse chez la blonde à se découvrir un peu plus.

Elle s'était alors pincé les lèvres et avait même lancé un juron, ce qu'elle ne faisait pas dans son travail. Elle n'avait plus eu le contrôle de ses lèvres. Et puis, Kane avait dit la phrase de trop.

Quand on a des cernes, c'est pas seulement pour ce genre de choses.

Elle n'avait pas à se justifier de quoi que ce soit, surtout quand il s'agissait de Kane. Elle se contenta d'avancer avec lui jusqu'au bureau où celui-ci ne cessait de lui faire des sous entendus. C'était de sa faute, elle avait lâché un simple mot qui avait permit de tout comprendre. Quoi qu'on pouvait penser. Misha Kane n'était pas un imbécile.

Adàn était là, grand, séduisant, on pouvait sans doute un peu sentir la gêne dans l'atmosphère, du moins, pour Alexie parce que l'agent était impassible, comme si rien ne s'était passé entre eux. De toute façon, c'était bien ce qu'il lui avait fait comprendre, n'est ce pas ? Bien entendu, elle n'attendait pas plus que cette nuit, mais peut-être juste une matinée avec lui à parler de tout et de rien. Rien de plus. Mais elle n'avait pas eu le temps.

Puis Kane l'avait éloigné de ses pensées. Elle se mit même un sourire un peu à sa question. C'était comme si un enfant demandait si le pere noel en face de lui était réel.

-Pourquoi pensez-vous que c'est une fausse ?

Ils étaient tous les trois dans la pièce, pourtant ,elle avait l'impression qu'il ne regardait qu'elle. Mais ce n'était pas le même regard qu'un Blake, c'était plutôt comme une mauvaise surprise, elle pouvait le comprendre malgré son ton neutre. Il l'appela par son titre et elle en fut surpris. Il était loin le temps où il l'appelait par son prénom. Elle croisa les bras. Elle ne devait pas régler ses comptes devant un Kane qui ne raterait pas une miette de la conversation.

Elle hocha simplement la tête, mais dieu sait qu'elle aurait voulu lui dire le fond de sa pensée. Il approcha le dossier pour les formalités et, enfin, elle lâcha Misha pour s'installer sur la chaise en face du bureau d'Adàn.

- Je sais bien que ce n'est pas habituel que je vienne moi-même pour ce genre de formalité mais je tiens personnellement à ce que Monsieur Kane vienne ici. Au moins, j'ai toujours un oeil sur lui.

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KoalaVolant

Ils ont l’air de le surprendre, moustachu. Pourtant il devait bien les attendre non ? Misha à beau planer, il est encore conscient de ce qu’il fout ici, et du pourquoi, surtout du pourquoi. Enfin il lui semblait... Il venait à en douter là, alors qu’Alexie le lâche et qu’enfin, il peut laisser son fessier se poser dans la chaise qui fait face au bureau. Jambe lourdes, ou plutôt trop légères. L’herbe qu’il venait de dégoter était peut-être un peu plus forte qu’il ne se l’était imaginé. Ou il ne sait plus doser. “ Maître Golberg. “ Il pouffe de rire le taulard, jamais il ne serait imaginé appelé Alexie “Maître”. Peut-être parce qu’il n’a surtout aucun respect pour personne. Et que Blondie, c’est Blondie. A la limite, si ça lui fait écarter les jambes, pourquoi. Ce serait bien l’unique et seule condition. “ Kane. “ Ouai, alors là, frustration. Le brun fronce les sourcils, alors que ses yeux clairs viennent à toiser le poulet, qui le dénigre un peu trop à son gout.

_ “ Maître Kane, c’est maître Kane. “

Balance-t-il, sourire stupide aux lèvres. Il n’est pas totalement lui-même avec l’herbe, on en convient, mais cette réflexion, c’était du grand Misha. “ J’ai failli vous attendre “ Petit sourire narquois aux lèvres, le petit trafiquant se redresse légèrement dans son fauteuil, soutenant le regard du plus moustachu.

_ “ Pas moi. “

Plus il est loin des flics et mieux il se porte, faut bien le reconnaître. Depuis ce fameux soir ou ils lui ont passé les menottes aux poignets, ce n’est plus vraiment le grand amour. Et même si Gimenez n’était pas de ceux-là, il rentre dans le même bateau. Le vieux bonhomme retourne derrière son bureau, puis sort le dossier, le fameux dossier Misha Kane, de trente pages ou plus. Faut dire qu’il a un sacré casier judiciaire le gamin. Violence urbaines, bagarres dans les bars, vol à l’étalage, et trafic de drogue. Le tout pendant plus de dix ans avant d’être coffré, pas mal. Sa petite fierté. Parfois il aimerait pouvoir montrer son casier plutôt que son cv, ça lui permettrait de se trouver un job plus facilement. Heureusement que tout s’est arrangé de ce côté-là, avec mr Mahe. Un type qui étrangement, c’est justement intéressé plus à ce dit casier qu’à ses diplômes. “ Vous pouvez vous asseoir, on a de quoi nous occuper. “ Etant déjà assit, Misha baisse les yeux vers ses cuisses puis remonte le regard jusqu’à Alexie. Il tapote ses cuisses pour l’inviter à s’y assoir, se doutant évidemment qu’elle choisira la chaise voisine. Elle ne sait pas ce qu’elle rate. Petit sourire malicieux en coin des lèvres, il ne s’arrête jamais. “ C’était pas la peine de vous déplacer juste pour lui, je suis sûr que ça va très bien se passer. “ Juste pour lui. Misha roule des yeux, se sentant légèrement agressé dans de tels propos limités. Mais il n’en dit rien, se contentant d’hausser les épaules.

_ “ J’arrête pas de lui dire, mais elle est accro à ma petite personne. “

Et ça il est persuadé que c’est vrai. Elle est quand même capable de le faire dormir chez elle, alors qu’il sort de taule. Si c’est pas du crush ça. “ Pourquoi pensez-vous que c'est une fausse ? “ Il n’eut même pas le temps de répondre, ses lèvres s’ouvraient mais il fut coupé par le propriétaire des poils : “ Sauf s’il parle mal de ma moustache. “ Petit croisement de regard, soutenu. Misha le fixe, plisse des yeux. Il ne cillera pas, ho non. Ça peut durer très longtemps s’il le souhaite. “ Je sais bien que ce n'est pas habituel que je vienne moi-même pour ce genre de formalité mais je tiens personnellement à ce que Monsieur Kane vienne ici. Au moins, j'ai toujours un œil sur lui. “

_ “ Voyez, charme naturel, et pas de moustache, tout est dans la forme des poils. “

Assure-t-il sans défaire son regard du flic. Il ne peut pas perdre à ce jeu. Marre d’être rabaissé par des uniformes depuis plus de dix ans. Traité comme un moins que rien depuis plus de dix ans. Ceci-dit, faut quand même noter qu’il y a dans cette pièce, une étrange tension bizarre. Alors soit tout le monde ici, à envie de lui sauter dessus – ce qui est probablement vrai selon lui -, soit il se trame un truc entre le flic et la blonde. Elle est froide, plus que d’habitude. Elle est rancunière, ou quelque chose comme ça. Ça se sent. Ho il n’en dit rien pour le moment, il a besoin de plus de matière avant de faire des commentaires. Commentaires qu’il a déjà hâte de balancer. Mis là tout de suite, il joue à qui papillonnera des paupières le premier, avec Poppey.

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ft @Alexie Golberg @Adán Giménez
codages par chaussette.

On se moque de ce qu'ils pensent. On les provoque, pour eux, c'est perdu d'avance. Ha quelle époque. Célébrons nos différences.

Misha. nom masculin.
1. Définition d'un trouble de la sociabilisation notable.
2. Polygamie refoulée, souvent notifiée sous le terme de Harem.
3. TW facile d'utilisation.
4. Attraction touristique la plus visitée de Klamath Falls.
5. Futur nom de chlamydias.
Synonymes : Casanova, Mâle alpha, El Mishou, Mattel (Créateur de Barbie depuis 2021), Sal*pard (Terme très répandu), l'infidèle.

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Adán & @Alexie Golberg & @Misha Kane

Son regard insistait sûrement un peu trop sur Alexie, mais il ne pouvait pas s’en empêcher. Pas seulement parce qu’il la trouvait incroyablement irrésistible (il le lui avait bine prouvé une fois, ça, c’était pas nouveau), mais surtout parce qu’il commençait à se poser un peu trop de questions. Il se demandait si elle disait la vérité, si elle était là pour Misha, pour remplir ses fonctions au mieux (mais ça faisait bien longtemps qu’il avait pas vu des avocats aussi investis avec un vrai coupable), ou si elle avait juste… Envie de le voir ? Il avait pas la prétention de croire que c’était par manque, par envie d’une nouvelle ivresse, ou même juste histoire de poser ses yeux rien qu’un instant sur lui pour se rappeler. Non, il imaginait quelque chose de plus amer, vu le premier ton qu’elle avait employé, il s’imaginait qu’elle avait besoin de parler, peut-être de cracher un peu de venin, de lui dire qu’il n’était qu’un con, ou une connerie du genre.
Et elle aurait tous les droits de le faire. Il agissait mal, quand il partait sans rien dire, il brisait sûrement des egos, des espoirs. Mais il n’en était pas à son premier coup. Ouais, la seule personne chez qui il pouvait rester sans avoir à craindre de la gêne, c’était Zola. Juste Zola. Et encore, il savait pas si c’était parce qu’il se sentait réellement bien avec elle ou parce qu’il espérait qu’un jour son copain les trouvent tous les deux au lit. Ouais, il avait bien envie de ça, Adán, que son idiot de copain, qui acceptait de la partager, les retrouve ensemble. Rien que pour voir sa tête, voir s’il acceptait réellement ça, s’il n’avait pas une once de jalousie en la voyant avec un homme plus âgé.
En somme, c’était pas la première fois qu’il se barrait, et il avait l’habitude qu’on le rattrape en lui hurlant dessus. Il avait eu droit à des femmes qui avaient même fini en pleurs, sûrement déjà trop brisées. Il leur promettait jamais rien, lui, alors il savait qu’il était qu’une goutte d’eau qui faisait déborder leur vase. Du coup, il se sentait qu’un peu coupable, pas au point de se remettre en question. Et si Alexie avait envie de crier, alors il se préparait mentalement à ce qu’elle le fasse. Sûrement une autre raison pour laquelle il l’appelait Maître, et la vouvoyait. Il s’attendait pas à ce qu’il y ait encore plus après ça. Il s’imaginait déjà le pire. Puis il avait pas forcément envie non plus de se montrer trop amical avec elle face à Misha. Ouais, si elle était seule, il l’aurait sûrement appelée Alexie.

Il soupira en entendant les remarques du client. Misha était vraiment pas croyable, il faisait toujours tout pour attirer la galerie, un éternel satisfait de ses propres blagues. Tant que lui riait, alors il se fichait du reste. Un cas bien difficile, et pourtant Adán se le trimballait en toute conscience. Par débilité, sûrement, masochisme ? Non. Non, juste parce qu’il voyait son putain de comportement comme un appel à l’aide, comme un « personne ne peut me sauver alors je compte pas faire d’efforts », comme s’il se noyait et faisait genre de garder la face, juste pour continuer de croire qu’il gardait le pouvoir. Alors que si ça se trouvait, il était dans le faux. Il avait eu que très peu de preuves qui lui démontraient que Kane était doté de remords et de culpabilité, alors soit il avait pas creusé assez, le flic, soit il s’était totalement planté.
Il ne put s’empêcher de croiser son regard, fronçant ses sourcils en voyant qu’il clignait à peine des yeux. Il rigolait, là ? Il essayait pas de jouer au plus fort avec lui, d’entamer le concours de celui qui avait la plus grosse ? « Je pense que la seule personne accro à vous, Monsieur Kane, c’est notre chez juge. Il semble impatient de vous revoir. » Comme un air de menace, mais simple vérité. Misha était assez surveillé, pourtant il n’était pas un individu dangereux (du moins, il avait vu immensément pire, Adán, mais encore une fois, c’était sûrement sa vision colombienne qui parlait). Il était juste incroyablement joueur et arrogant, et ça avait tendance à titiller les nerfs de la justice américaine. Il avait tout pour se faire détester, et il semblait adorer ça. Comme si sa condition lui plaisait. Il comprendrait jamais.
Il détourna son regard, pas autant impliqué que Misha dans le petit jeu qu’il avait instauré. L’ascendant, il l’avait, pas besoin d’une baston pour le lui prouver, il avait déjà sa plaque et son flingue pour ça, il était du bon côté du bureau. Alors à la place, il tourna ses yeux vers Alexie, mais son nez se plissa directement. Moins par rapport à ce qu’il comptait dire que par l’impatience que poser ses yeux sur elle lui procurait. Un légère trace d’appréhension, alors qu’il se demandait à nouveau pourquoi était-elle réellement venue.

En somme, il savait plus sur quel pied danser. S’il regardait Alexie, il avait trop peur de lire de la colère dans ses yeux, de se prendre des réflexions inaudibles, et de finir par carrément se sentir mal à l’aise (plus parce qu’ils étaient en rendez-vous pro avec le pire emmerdeur de la Terre qu’autre chose). S’il regardait Misha, il allait encore avoir le droit à des remarques stupides faites pour se détourner du réel sujet de cette petite réunion, et à, il en était sûr, une nouvelle bataille de regard.
Il se racla la gorge, baissant finalement ses yeux vers le dossier qui n’attendait qu’à ce qu’on lui porte enfin de l’intérêt. Oui, bonne alternative. Alors il attendit pas plus, il l’ouvrit, zieuta les pages avant d’empêcher un souffle de glisser d’entre ses lèvres. Il avait trop de pages, beaucoup trop de pages, alors qu’il espérait pouvoir vite se débarrasser d’eux. S’il avait sorti une clope qu’il avait pas pu fumer avant qu’ils n’arrivent, par simple ennui face à leur retard, maintenant, il avait plus envie que jamais de la fumer, pour se calmer les nerfs qui commençaient déjà à se tendre. L’effet Kane.
Il reprit la première page, attrapa un stylo, nota la date et l’heure et la signa dans un encadré prévu à cet effet. Les hostilités allaient pouvoir commencer. Adán glissa la feuille vers Misha après avoir déposé son stylo dessus. « Bien, je vais avoir besoin de votre signature ici, Kane, c’est juste une formalité qui indique la prise en charge du dossier. » Et ses yeux durent glisser de nouveau sur Alexie. « Et vous allez devoir signer aussi, le début et la fin. C’est obligatoire, il faut une signature de chaque individu présent lors de la lecture et du remplissage. » Il savait pas pourquoi il se justifiait, elle devait sûrement déjà le savoir, mais il pouvait pas s’en empêcher. Comme s’il voulait affirmer qu’il avait besoin d’une excuse pour lui adresser la parole.

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The Cold Case

Le regard d'Adàn était un peu trop insistant, bientôt, elle rougirait sans doute un peu trop et cela se verrait. C'était bien une chose qu'elle ne voulait pas qu'on voit dans cette situation. Elle avait déjà rougit avec l'officier, et ils avaient finit dans sa chambre à coucher. Si cela arrivait avec kane et lui dans la pièce, cela ne finirait pas de la même façon, au contraire, il y aurait de la gêne et des moqueries de la part de l'ex taulard. Que cherchait-il à faire en la regardant avec autant d'intensité ? Un craquage de son côté ? Non. Elle ne ferait pas la même erreur, surtout que Blake entrait à présent dans l'équation et jamais elle ne voudrait le tromper.

Personne ne l'avait appelé par son statut d'avocate devant Misha et, d'un côté, tant mieux parce qu'au vu de sa réaction, elle l'aurait giflé plus d'une fois, bien entendu, elle se retiendrait devant Adàn, mais très clairement, elle lui dirait le fond de sa pensée une fois sortie du bâtiment. Elle ne le regarda pas pour autant, préférant fixer l'homme en face d'eux alors que Kane souhaitait qu'on le surnomme maître à son tour. Elle leva les yeux au ciel, ne préférant pas répondre. Elle avait fait presque dix ans d'étude pour avoir le droit qu'on l'appelle ainsi, lui, il avait dix ans de taule, même si c'était un miracle qu'il sorte saint et sauf, il n'avait en rien le droit à ce grade.

Plus Misha parlait et plus Alexie avait envie de le bâillonner. Avec l'herbe, il était encore plus virulent que d'habitude, elle lui mit un coup de coude pour tenter de le calmer et de le taire même si elle savait pertinemment que c'était peine perdu. Elle s'installa alors sur la chaise voisine à Misha, le regardant sévèrement tout en soufflant d'exaspération. Jamais il ne l'a lâcherait et même devant un inconnu ne l'arrêtait pas. Heureusement, Adàn vint tout de même à sa rescousse en indiquant que seul le juge était accro à lui. Elle eut un sourire satisfait et amusée tout en regardant l'agent qui commençait à entrer dans le jeu de regard de Misha.

En y réfléchissant, elle n'aurait pas dû venir. Misha était incapable de rester silencieux, préférant s'égosiller sur son charme et l'effet qu'il lui faisait, tandis qu'Adàn la fixait. Elle ne flancherait cependant pas, elle n'avait rien à se rapprocher. Elle.

-Cessez de croire que vous êtes irrésistible Kane et signez ces papiers qu'on en finisse.

Chaque regard d'Adan à son regard était un supplice, elle aurait tant voulu avoir des explications, quand il lui indiqua qu'au final, elle devait signer elle aussi des papiers, elle se redressa un peu de sa chaise.

-Vous voyez, agent Giménez, que parfois, rester, ça à du bon. Plutôt que de partir sans explications. Au moins, vous aurez une trace de mon passage.

Lui avait-elle dit en le regardant dans les yeux avant de prendre un stylo et de signer la première page une fois que Misha eu terminé de signer à son tour.

609 mots. @Misha Kane et @Adán Giménez

KoalaVolant

Le regard du policier était quand même vachement insistant sur la blonde. Et ça n’échappe pas au ténébreux. C’est son truc à lui, les histoires de fesses, éviter un coup d’un soir par la suite, pour ne pas avoir à lui faire d’explications, ni même à se souvenir de son prénom. Il est doué pour ça, faute d’avoir d’autres facultés. Alors plus ses prunelles azurées voguent du flic à l’avocate, et plus il se doute que quelque chose se trame, ou plutôt, c’est déjà tramé. Ça va de soi. Nul besoin d’aveux. Ils ont entre eux deux, l’homme de la situation, après tout.

“ Je pense que la seule personne accro à vous, Monsieur Kane, c’est notre cher juge. Il semble impatient de vous revoir. “ C’était pas vraiment le truc à dire à un type dont la seule fierté, est de faire parler de lui. Alors si le juge n’attendait que ça, le Misha aussi. Il n’a jamais eu sa langue dans sa poche, pas même le jour de son jugement. Ce qui n’avait peut-être pas joué autant en sa faveur, qu’il se l’était imaginé. Il bombe donc fièrement le torse, remerciant presque le flic d’un signe de tête.

_ “ Dites-lui que j’ai un super avocat sexy maintenant ! J’ai hâte qu’il la rencontre ! “

Il ne se retourne même pas vers Alexie, mais il se doute qu’elle va encore lever les yeux au ciel, comme si ça l’exaspérait. Pourtant il en est certain lui, elle aime quand il avoue qu’elle est sexy, irrésistible, canon, et qu’il lui ferait bien écarter les jambes à tout moment. Si seulement elle était moins coincée. C’est peut-être son seul défaut. Ça et sa passion pour les vieux, parce qu’entre le poulet et Pearson... Quoi qu’à bien y réfléchir, le moustachu n’était peut-être pas beaucoup plus vieux que lui.

_ “ Vous avez quel âge Gimenez ? “

Qu’il sort tout naturellement, juste parce que la question lui trotte dans la tête, perdu dans ses pensées. S’en suit un lourd silence. Il les passe alors ses yeux, du flic à l’avocate, sentant bien cette tension qui règne ici. Pas du genre tension sexuelle, non, ce genre de tension qui suit l'acte. Quand l’un des deux partis n’est plus vraiment en accord avec l’autre. Alors ça se fait des films dans son petit cerveau. Et son sourire en coin réapparait, alors que Gimenez s’est plongé dans le dossier, faute d’affronter la situation. “ Bien, je vais avoir besoin de votre signature ici, Kane, c’est juste une formalité qui indique la prise en charge du dossier. “ et il invite Alexie à en faire de même, avec un blabla professionnel, probablement. Misha lui, ça le fait soupirer, et pour briser l’ennuie qui commence à le gagner, il fait une croix à la place de sa signature, comme s’il ne savait pas écrire. Il n’en dit rien, il se contente de sourire bêtement à sa connerie. L’autre le prend souvent pour un idiot après tout, autant que ce soit le cas dans les deux partis. Ce n’est pas vraiment du gout d’Alexie toutes ses plaisanteries. Elle lui donne un coup de coude, à laquelle il minaude une fausse douleur, posant de petits yeux réfractaires vers elle. Il se frotte même les codes, faussement.

_ “ Vous avez vu ? Elle me frappe ! J’ai besoin d'un autre avocat. “

Il n’y avait pas que l’herbe qui le rendait aussi chiant. Il l’est toujours. Surtout en présence de la police, qu’il ne peut pas encadrer, même en peinture. Il les accuse de lui avoir volé dix ans de sa vie. “ Cessez de croire que vous êtes irrésistible Kane et signez ces papiers qu'on en finisse. “

_ “ La prochaine fois que vous la baisez, faites le mieux, elle est pas très détendue. “

Qu’il balance en baissant ses yeux vers les autres feuilles, qu’il tapisse de croix à chaque encadré signature. Des croix qu’il s’attèle à bien réussir, très géométrique, quatre barres de la même taille. S’il le faut, il les reprend. “ Vous voyez, agent Giménez, que parfois, rester, ça a du bon. Plutôt que de partir sans explications. Au moins, vous aurez une trace de mon passage. “ Et bah nous y voilà. Fièrement, bien trop fièrement, le Misha repose son stylo, il en a fini avec ses croix. Il a trouvé bien plus amusant. Il tombe dans le fond de son siège, passant ses yeux de la blonde au moustachu, ce sourire des plus béat aux lèvres.

_ “ Allez-y, je sens que ça va être épique. “

Il croise ses bras contre son torse, puis penche légèrement la tête vers son épaule alors qu’il arrête son regard sur Gimenez.

_ “ Qu’avez-vous à dire pour votre défense, espèce de vile créature ? “

La moquerie n’est même pas cachée dans son sourire. Et dire qu’il est le premier à se barrer après une partie de jambe en l’air, sans même connaître le nom de sa partenaire. Gimenez au moins, il sait qu’elle est avocate, maître et Goldberg. M’enfin là, c’est vraiment la scène parfaite. Et il est au premier rang. Son avocate et le flic de son dossier, perdent toute crédibilité devant lui. S’il avait voulu le faire intentionnellement, il n’y serait même pas parvenu, pas aussi bien, pas aussi facilement. Il a vraiment une bonne étoile.

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ft @Alexie Golberg @Adán Giménez
codages par chaussette.

On se moque de ce qu'ils pensent. On les provoque, pour eux, c'est perdu d'avance. Ha quelle époque. Célébrons nos différences.

Misha. nom masculin.
1. Définition d'un trouble de la sociabilisation notable.
2. Polygamie refoulée, souvent notifiée sous le terme de Harem.
3. TW facile d'utilisation.
4. Attraction touristique la plus visitée de Klamath Falls.
5. Futur nom de chlamydias.
Synonymes : Casanova, Mâle alpha, El Mishou, Mattel (Créateur de Barbie depuis 2021), Sal*pard (Terme très répandu), l'infidèle.

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The cold case

Adán & @Alexie Golberg & @Misha Kane

C’était sûrement le pire trio qui pouvait exister sur Terre, condamné dans ce bureau qui semblait de plus en plus petit. Le taulard un peu trop sûr de lui, l’avocate un peu trop à cran et le flic un peu trop négligent. Y’avait rien, rien qui pouvait laisser penser que la séance allait bien se passer, et chaque minute le prouvait. Parce que chaque minute était plus chaotique que la précédente.
Mais le pire des trois, pas besoin d’y réfléchir à deux fois : c’était Misha le numéro un. Pas de médaille ni de trophée à lui remettre, à la limite un coup de pied au cul pour le dégager d’entre ces quatre murs. Oh, oui, ça lui aurait plu, à Adán. Il aurait vraiment pas du reprendre cette affaire. Parce que Misha il était peut-être un peu trop plaisantin pour lui. Il profitait de la moindre opportunité pour taquiner, et Adán, lui, il était pas sûr que ce soit le meilleur moment pour ça. Parce qu’Alexie était là, juste pour ça. Il arriverait pas à être vraiment dur avec Misha, parce que merde, il lui avait déjà dit des trucs sales, mais devant l’avocate ? Non, il tenait à son professionnalisme. En somme, il était embêté. Il se mettait une limite là où Misha n’en avait pas.

« Quoi ? » Sourcils froncés, il était dans l’incompréhension la plus totale. Comment ça, quel âge avait-il ? Quel était le rapport ? Quel était l’intérêt ? Comment il en était arrivée là ? Purée, comment il fonctionnait, le cerveau Kane, au juste ?
Il prit pas la peine de répondre. Ni à ça, ni aux allusions sur le sex appeal d’Alexie. Bon, après tout, pour ça, pour une fois, il avait pas tort, Misha. Même si ça se faisait pas. Alors ce coup de coude, il l’avait bien mérité. « Ah bah fallait pas mal parler. » Qu’il répondit tout de même, comme s’il réprimait un enfant. Elle pouvait bien le gifler, Alexie, Adán, il en avait rien à foutre.

Il déglutit en entendant pourtant sa prochaine phrase, au Misha. Non, là, il allait trop loin. Et puis Alexie, Alexie, elle allait pas s’y mettre non plus, si ? Non, impossible, elle avait toujours été des plus professionnelles, et s’il pouvait encaisser son ton froid, là, là c’était trop. Ou en privé. Pas devant Kane, merde, pas devant le plus opportuniste des emmerdeurs, elle avait pas le droit.
Alors son regard fila entre les deux, alors que lui, lui le taulard, il en profitait bien, il avait vraiment tout compris depuis le début. Comme quoi, il était vraiment pas con. Très observateur, plutôt.
Il savait plus vraiment sur quel pied danser, trop embêté, trop gêné. Ils allaient pas faire une pseudo scène de ménage, là, si ? Si ?
« Quoi, c’est pour ça que t’es venue ? » Ah, y’avait plus de vouvoiement. Peut-être que c’était lui, au final, qui franchissait la limite. Il secouait légèrement la tête, le regard empli d’incompréhension. Pourquoi elle choisissait pile cet endroit, pile ce moment ? Elle aurait au moins pu débarquer sans client à ses côtés, merde. « On peut pas voir ça après ? » Y’avait sa mâchoire qui était un peu plus serrée, mais en même temps, là, il cherchait l’intérêt d’avoir cette discussion pile maintenant.
Puis il se tourna directement vers Misha, qui tarderait pas à de nouveau faire savoir qu’il était là, et qu’il appréciait tout particulièrement ce moment, l’index pointé vers lui. Lui, il devait se sentir comme devant une série. En mieux. Hors de question de lui faire ce plaisir. « Et toi, tu ferais mieux de faire comme si de rien n’était avant que je foute ton dossier en l’air. » Ah, donc il partait déjà sur des menaces ?

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The Cold Case

Habituellement, Alexie était professionnelle, même quand elle avait coucher avec un collègue de travail qui était partit sans rien lui dire, même quand Kane lui sortait par le nez, mais, aujourd'hui, tout volait en éclat parce qu'elle pouvait compter les minutes de sommeil qu'elle avait eut avant de recommencer une journée de travail. Le manque de sommeil se sentait les personnes par de multiples façons. Certains riaient pour un rien, d'autres baillait à s'en décrocher la mâchoire. Alexie, elle, perdait de sa diplomatie et Adàn en faisait les frais aujourd'hui.

Elle qui avait toujours le sourire aux lèvres et tentait de toujours canaliser ses mots, elle était tout le contraire durant ce rendez-vous et qu'importe ce que pouvait dire Kane, après tout, il était complètement stone et se souviendrait sans doute plus de ce moment gênant entre Adàn et elle - enfin, elle espérait car il avait le chic de toujours garder en mémoire ce qui l'intéressait le plus et il avait une curieuse obsession pour ses histoires de fesses ou d'amour.

D'ailleurs, il n'hésita pas une seule seconde à indiquer à Adàn, qu'elle était sexy. Si elle se souvenait bien, c'était la doute la première fois qu'il le disait vraiment. Il avait bien fait des sous-entendu un bon nombre de fois, mais le dire clairement, c'était autre chose et...Alexie en était presque fière. C'était stupide car Kane sautait sur tout ce qui bougeait, il devait bien trouver toutes les filles sexy après dix ans de taule. Elle croisa les bras et leva les yeux au ciel, tentant de ne pas rougir aux paroles du ténébreux. Et puis, quand il demande l'âge d'Adàn, elle ne peut s'empêcher de le regarder!

-Kane, ça suffit!

Lui avait-elle dit en haussant le ton. Oh, elle avait bien comprit le petit manège du taulard, nul doute qu'il se faisait une idée du style d'homme qui intéressait Alexie : les plus vieux qu'elle. Adàn ne comprenait pas et c'était temps mieux. Elle regarda l'agent.

-Ne faites pas attention à ce qu'il dit, moi je sais exactement de quoi il parle.

Adàn n'avait pas à en savoir plus sur ses histoires du moment. Et puis la paperasse arriva où seul le bruit des stylos contre les feuilles du dossier, se faisaient entendre.

Misha exaspérait Alexie, si bien qu'elle ne pu s'empêcher de lui faire un coup de coude, tant elle n'en pouvait plus. Il s'en plaignit mais un sourire mauvais afficha ses lèvres. Elle avait bien essayer de redonner le dossier à Emilie mais même elle, qui lui en avait voulu de lui voler, ne voulait plus entendre parler de Misha Kane.

-J'ai essayé de me débarrasser de vous, mais plus personne ne vous veut.

Mais l'ex taulard à la réplique facile, si bien qu'il ose même demander à l'agent des choses biens trop crus pour Alexie. Elle est énervée, fatiguée et se serait bien cacher dans un trou de souris. Elle se lève alors de sa chaise, prête à partir du bureau tant tout lui est insupportable. L'agent demanda alors si elle était venue pour avoir des explications, elle hocha la tête.

-Oh non, à la base, je ne savais même pas que c'était toi qui avait le dossier. Je ne voulais même pas en parler mais la fatigue est tellement présente que je parle avant même de réfléchir aux conséquences.

Elle poussa un soupire.

-Cela ne sert à rien qu'on en parle, tu es partis et c'est tout. Je m'en fou que cela ne fut qu'une nuit, j'en voulais pas plus. Je voulais juste que tu restes au petit matin pour profiter un peu du petit dej' et qu'on évite ce type de moment gênant.

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_ “ C’est le “âge”, ou le “quel” que vous comprenez pas ? “

Qu’il réplique Misha, en voyant Adan buguer sur sa question. S’il veut jouer aux idiots, il avait le bon joueur en face de lui. Il a bien compris que le plus vieux veut juste éviter la question, peut-être que comme la plupart des femmes, ça fait sept ou huit ans qu’il a 25 ans dans sa tête. Et puis ça enchaîne entre Alexie et Adan. Le flic ne veut visiblement pas en parler, pas ici, pas maintenant. Ça attise un peu plus sa curiosité au taulard, bien que finalement, il commence à comprendre ce qui a dû se passer entre eux. Le puzzle se remplit dans sa tête. Et alors que le flic lui demande de se la fermer, il s’enfonce dans le fond de son siège, s’accoude aux accoudoirs du fauteuil, puis joint ses mains devant lui, pour suivre la discussion. Position de psychiatre qu’il pense. Il est là pour analyser après tout. Et se moquer, aussi. Comme quoi ce rendez-vous barbant prenait finalement une tournure des plus intéressante. “ Ne faites pas attention à ce qu'il dit, moi je sais exactement de quoi il parle. “ Sourire en coin, regard qui passe d’Alexie à Adan.

_ “ Elle aime les rides. “

Qu’il rajoute comme un cheveu sur la soupe. Sans bouger. “ J'ai essayé de me débarrasser de vous, mais plus personne ne vous veut. “ qu’elle ajoute, croyant certainement que ça lui fermerait son clapet. Au lieu de ça, il affiche une moue plutôt satisfaite, et fier de lui. Et puis l’explication, la vraie, la bonne, elle arrive. De la bouche d’Alexie. La jeune femme semble même en avoir gros sur le cœur, alors qu’elle débite des explications, ou plutôt des reproches, face au flic. Et tout est clair dans la tête du Misha. Le poulet a fait avec Alexie, ce que lui fait au reste des filles de Klamath Falls. Et probablement ce qu’il aurait fait à Alexie, si depuis le début, elle avait accepté d’écarter ls jambes. La conclusion établie, il arrête son regard de fouine sur Adan, fronçant les sourcils avec mépris. Moue surjouée, encore.

_ “ Et dire que c’est à ce genre d’individu qu’on confit la sécurité de nos rues ! “

Qu’il balance en hochant la tête, doucement, de droite à gauche.

_ “ On devrait lui retirer son insigne. “

Qu’il ajoute, avant de se retourner vers Alexie, sourire innocent et faussement compatissant aux lèvres.

_ “ En plus que vos pancakes sont les meilleurs de tout Klamath Falls. “

Lui à l’évidence, il serait resté au moins pour ça. Réalisant qu’il pourrait profiter de l’instant, pour s’enfuir d’ici, il se relève doucement, puis se penche vers le bureau, pour pincer la cigarette d’Adan entre ses doigts. Il a posé des croix partout où il devait signer, le flic n’en n’a rien dit, alors il en conclue que pour lui, c’est bon. En plus, il s’en va avec un scoop.

_ “ Si vous avez besoin de maître Misha pour délibérer un jugement, je serais de l’autre côté de la porte. “

Et il sort rapidement, la clope entre les mains. Il ferme la porte du bureau derrière lui, puis il s’adosse au mur, pour quand même, écouter aux portes. Telle une fouine. C’est qu’il a besoin de ragot, pour Gossip.Misha.and.Emily.com. Puis ne se préoccupant pas d’être en intérieur, il sort son briquet pour allumer la clope qu’il a coincé entre ses lèvres. Coup de grâce. L’alarme incendie se d'éclanche, les arroseurs du plafond aussi. Dans tous les bureaux, et la pièce principale...

_ “ Ho... Merde. “

Qu’il ricane tout seul, évitant les arroseurs pour sortir du commissariat en sautillant, l’air de rien. Il s’empresse de se poster un peu plus loin sur les marches, dehors, innocemment. C’est pas moi. La clope ayant pris l’eau, elle en devient inintéressante, alors il la jette au sol, puis ressort son papier à clope pour se faire un petit mélange tabac et herbe, alors que le commissariat est lentement évacué. Ou pas, parce qu’il devine qu’Adan et Alexie profiteront certainement du bruit pour s’entre tuer et se hurler dessus sans retenu. Et sous l'eau, est plus tragique. Et le voilà qui fume son herbe, devant le commissariat, l’air de rien. De toute façon, plus c’est gros et plus ça passe.

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ft @Alexie Golberg @Adán Giménez
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On se moque de ce qu'ils pensent. On les provoque, pour eux, c'est perdu d'avance. Ha quelle époque. Célébrons nos différences.

Misha. nom masculin.
1. Définition d'un trouble de la sociabilisation notable.
2. Polygamie refoulée, souvent notifiée sous le terme de Harem.
3. TW facile d'utilisation.
4. Attraction touristique la plus visitée de Klamath Falls.
5. Futur nom de chlamydias.
Synonymes : Casanova, Mâle alpha, El Mishou, Mattel (Créateur de Barbie depuis 2021), Sal*pard (Terme très répandu), l'infidèle.

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Adán & @Alexie Golberg & @Misha Kane

C’était chaotique. Adán était vraiment pas sûr d’avoir déjà eu droit à un rendez-vous aussi chaotique que celui-là, et pourtant, il en avait vécu des belles, en Colombie. Mais personne, personne ne s’était jamais montré aussi joueur et confiant comme Kane le faisait là. Sûrement parce qu’ils avaient plus à perdre, les autres. Misha, lui, le flic était pas sûr qu’il ait des choses en jeu. Après toutes ces années en taule, ça se pouvait que les dernières personnes présentes pour lui aient déguerpies. C’était un procédé fréquent, pourquoi continuer d’alimenter des relation avec un mec derrière les barreaux, surtout un mec aussi… Non. Si Misha n’avait rien à perdre, c’était sûrement parce qu’il avait pas d’amis, et ce depuis le début. Des contacts tout au plus, mais des amis ? Qui pourrait faire confiance à ce mec ?
Pensée hypocrite. Adán, il avait pas dit non à ce dossier, et il s’y était parfois un peu trop impliqué. Lui, il était là pour Kane d’une manière qu’il pouvait ni décrire ni expliquer. Parce qu’il avait quand même un quelque chose en plus, ce criminel, un quelque chose qui pouvait pas empêcher le monde de se tourner vers lui, et d’accepter.

Y’avait des remarques qui fusaient de partout dans la pièce. Ca passait du coq à l’âne, et Adán soufflait à chaque nouvelle phrase, de plus en plus désemparé. Il était pas sûr de la raison de tout ça : Misha, qui n’était qu’un enfoiré fini, Alexie, qui posait des limites au policier de par sa présence et parlait de choses personnelles, ou Adán, qui avait comme un con accepté ce rendez-vous qui allait lui niquer sa journée ?
« Oh, ça suffit Kane. » Qu’il grogna entre ses dents. Sa vie personnelle, et d’autant plus sexuelle, n’avait absolument rien à voir avec sa vie professionnelle. Enfin, jusque là… Adán, il avait beau être un amant qui disparaissait avant le lever du jour, il n’en était pas pour autant un mauvais policier. Au contraire, ce qu’il n’arrivait pas à dépenser dans sa vie sentimentale, il le dépensait au taf. Ah, c’était peut-être pour ça, qu’il se laissait encore et toujours avoir par Kane ?
Il le regarda s’en aller, une clope volée entre les doigts. Ok, il avait signé ce qu’il fallait, mais Adán n’avait pas eu le temps de lui expliquer quoi que ce soit. Il souffla, encore, une énième fois qu’il savait plus compter : Misha devrait revenir. Quoi que, ne serait-ce pas encore mieux de devoir le pourchasser dans les rues parce qu’il avait manqué à une clause de ces papiers signés non lus ? Oh, si, ce serait bien. Alors il chercha pas à lui courir après, se contenta de laisser son regard se porter sur Alexie, enfin dans une certaine intimité. Il aurait aimé pouvoir faire ça ailleurs que dans son bureau, voire nulle part en fait, jamais, mais maintenant, il allait bien devoir passer à la trappe.

Il ferma les yeux une seconde avant de les ouvrir, prenant une grande inspiration pour se lancer. Sauf qu’il eut pas l’opportunité. L’alarme incendie se déclencha à lui en faire péter les tympans, et bientôt une pluie se laissa tomber des extincteurs automatiques. Même pas besoin d’y réfléchir, même pas besoin d’aller dans le couloir pour vérifier : c’était Kane, c’était obligatoirement lui. Y’avait que lui, que cette drama queen pour désirer faire une sortie aussi théâtral. « Puta cabron. ¹ » Marmonna le flic sous sa moustache, les dents serrées. Alors que ses cheveux prenaient déjà l’eau, il se dépêcha d’attraper tous ces documents qui traînaient sur son bureau pour aller les ranger dans un placard. Misha Kane avait déjà ruiné sa journée, hors de question qu’il ruine son travail depuis des mois.
Il hésita à demander de l’aide à Alexie pour tout déplacer, mais se retint quand il se dit que c’était très certainement mal venu. Pourquoi ferait-elle quoi que ce soit pour lui alors que lui-même n’avait pas été capable de faire de-même pour elle ? Alors, dans sa course, il se permit une dernière chose. « Est-ce qu’on peut en reparler plus tard ? J’t’enverrai un message. » Parce qu’il allait sûrement devoir s’excuser, enfin. Si seulement elle avait envie de l’entendre.

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¹ Putain de sale con.

The Cold Case

La situation ne pouvait pas être pire que celle actuellement. Alexie s'en voulait terriblement d'avoir attisé les braises, elle n'aurait jamais dû être aussi expressive et plutôt attendre d'être en tête à tête avec Adàn pour parler de ce qu'il s'était passer entre eux. Mais non, mademoiselle avait voulu prendre le taureau par les cornes et elle s'en mordait les doigts à présent. Elle était coincée entre un Adàn qui restait fermé et un Misha qui voulait tout savoir. De plus, le fait que Kane supposait sa relation avec Blake, il avait de quoi tergiverser. Elle avait tant envie de partir, de tout laisser et de ne plus jamais voir Adàn tant elle était honteuse.

Le malaise bien existant, c'est à ce moment précis que l'ex taulard décida de les laisser. Elle aurait dû le suivre pour le surveiller, histoire qu'il ne fasse pas de conneries, mais à la place, elle posa ses coudes sur ses cuisses et sa tête entre ses mains. Elle avait de quoi avoir une sacrée migraine en sortant de ce rendez-vous. Le silence d'Adàn lui faisait un bien fou après la tornade Kane. Mais cela fut de courte duré car elle sentit bientôt des gouttes sur sa peau. Elle se redressa et comprit rapidement ce qu'il venait de se passer. L'agent insulta le coupable et Alexie poussa un soupire en se levant. Elle n'avait que son blazer pour cacher sa chemise blanche qui serait bientôt trempé et montrerait son sous-vêtement.

-Je vais le tuer!

Qu'elle indiqua pour elle en fermant du mieux possible sa veste alors que son coup d'une nuit lui indiquait son intention de parler de cette histoire plus tard.

-Non laisse tombé, j'aurais pas dû dire tout ce que j'ai dis. On ferait mieux de sortir d'ici avant de mourir de froid

Ses cheveux gouttaient au sol, elle avait juste envie de prendre un bon bain bien chaud après tout ça. Elle prit ses affaires et sortit du bureau. Dehors, il y avait déjà pas mal de monde du commissariat, elle vit au loin Misha et le foudroya du regard. Il fumait à nouveau, elle s'avança à lui, prit sa "cigarette" qu'il avait dans la bouche et l'écrasa au sol avant de tordre ses cheveux pour qu'ils arrêtent de goutter avant de repartir vers sa voiture.

609 mots. @Misha Kane et @Adán Giménez

KoalaVolant

C'est tout bon pour moi les gars !