Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
crédit(s) villet-chuckie âge, lieu de naissanceVingt sept petits printemps qui se battent en duel. Les années écoulées t'ont toujours effrayée, l'impression d'avoir réduit en fumée une partie de ton existence, des minutes, des jours, des semaines et des mois que tu ne retrouveras jamais. L'envie de remonter le temps pour récupérer la décennie qui te coules entre les doigts. Les premiers cris poussés en Albanie, un certain 23 juin, t'as vite rejoins les Etats Unis. Le rêve américain, c'est beau, il paraît. origines, nationalité Si tu as vu le jour en Albanie dont tu tires tes origines - merci maman, merci papa - tu as acquis la nationalité Américaine de part tes parents biologiques, puis adoptifs. occupation$$$$$$ Barmaid, t'écoutes les âmes en peine, tu vires les éméchés à la langue bien pendue, et tu souffles sur les piliers de bar qui semblent tous ancrés dans le plancher de ton bébé. Tu l'avoueras jamais, mais t'aimes bien ça, finalement. statut civilCélibataire dans les faits, tu te complais dans cette solitude, repousse la totalité des ombres qui s'approchent de toi. L'âme meurtrie, le palpitant émietté, réparé en système D. Tu dis que t'as besoin de personne, mais t'as l'impression que personne n'a besoin de toi. T'empêches ton petit coeur de battre une nouvelle fois, le lit bien occupé, son alliance qui t'aveugles le matin quand le soleil s'y reflète. Culpabilité ? Connais pas. orientation sexuelleAmoureuse des âmes, des cœurs, pas des corps. Tu aveugles tes prunelles quand il s'agit d'amour et de passion, concentrée sur les synapses de l'autre, sur son rire, sur son regard, sur la manière dont iel a de t'apercevoir. Tu ne t'es jamais arrêtée sur une identité. à klamath falls depuis Trois petites années écoulées depuis que tu as, pour la première fois, foulée le sol de KF. Le regard toujours pétillant, secrètement, quand tu te balades dans les rues d'une ville que tu découvre un peu plus chaque jour. traits de caractère Bitch à l'état pur, petit atome complexe qui gravite sans trop de but. Faite de feu et de glace, t'es aussi piquante que douce. Désemparée quand quelqu'un pleure, mal à l'aise avec les gamins, les yeux qui se lèvent bien trop souvent vers les cieux, râler est une seconde nature pour toi. Tu prends le pop corn quand les choses s'embrasent et que ça ne te concernes pas, l'envie de frapper le premier qui te dis que t'es "mignonne", parce que "Je suis pas un chaton bordel". L'amour un peu trop présent pour un bon whisky, mais t'essayes de te tenir. Tes relations amoureuses sont toujours bien désastreuses, tu as finis par te convaincre que tu n'étais tout simplement pas faite pour ça et ça te conviens très bien. Les draps froissés par un homme marié, dernière frasques pour confirmer ta situation merdique. Tu ne sais pas dire "non" quand on te lance un défi, par contre ce mot est pendu à tes lèvres non stop en règle générale. T'aimes pas les gens, mais t'es barmaid. T'aimes pas écouter les problèmes mais t'entends que ça à longueur de journée. T'envoies balader les piliers qui exposent leurs mariages ratés sur ton comptoir, mais t'es pas beaucoup mieux. T'aimes pas parler de toi, ça te piques la gorge. Dans le fond, personne ne te connais vraiment. L'air froid et hautain, les lippes pincées, le regard tranchant et le "J'ai l'air d'en avoir quelque chose à foutre ?" plus douloureux que jamais. Un masque, une façade. Tu dis que tu n'aimes pas les gens mais t'as plutôt peur d'eux. De la bienveillance, de l'amour, de la tendresse qu'on pourrait t'apporter. Tu les connais ces marques d'affection, ces liens qui se créent avant que ton palpitant ne se brise. Tu la connais cette chute - mortelle -, cette déception qui te comprimes la poitrine. T'as perdu foi en l'humanité y'a quelques années déjà. Petit rayon de soleil s'est éteint peu à peu, gamine bien enfouie qui crie "au secours" dans sa cage, au fond de ton thorax. Brin de folie, étincelle dans le regard qui ne demande qu'à être ravivée. Le sourire qui s'efface, qui se cache, qui menace de se montrer d'un moment à l'autre. Tu t'es bâtie une vraie réputation de connasse égocentrique pour éloigner la race humaine. T'es pas aussi glacée que tu ne le laisses penser... Par contre t'as jamais su consoler les gens, ça te fais paniquer les gens qui pleurent, ça c'est un fait.
every day is a fresh starttrigger warning : Alcool, drogue, relation toxique, deuil, fugue, avortement, adultère.
01.
Petits cris poussés tard dans la nuit. Des minutes éprouvantes, des heures épuisantes. Dès la naissance, Mia, t'as fais chier tout le monde. Destinée à être une calamitée, t'as donné du fil à retordre aux médecins qui t'ont mise au monde. Faillis tuer ta mère dans l'aventure, qui aurait peut être mieux fait de se poser la question deux fois avant de décider de t'élever. Mirettes ouvertes en Albanie, tu n'as pourtant pas passé énormément de temps sur ces terres. T'en as aucun souvenir, tu sais juste que tes grands parents sont encore là bas, qu'ils n'ont pas approuvés la décision de tes géniteurs. Le pied posé aux Etats Unis à peine un an après ton premier cri, les étoiles plein les yeux, des ambitions plein la tête, l'âme qui pétille à la perspective d'un avenir meilleur. Pour eux. Pour toi. Pour vous trois.
02.
Gamine solaire, t'as le sourire aux lèvres. bébé facile, on en oublierait presque tes première péripéties. Famille clichée à qui tout semble sourire. Appartement presque miteux, mais il est tellement remplis d'amour que ça floute les bords. Tu t'amuses d'un rien, t'offres des fleurs aux autres gamins dans le parc pour te faire des amis. T'es sociable, t'es joyeuse, t'es vibrante. Tu danses pour un rien, amoureuse de la musique, la sensation d'être transportée dans un autre monde quand la mélodie pénètre ton âme. Pas beaucoup d'argent, alors papa et maman mettent des thunes dans un bocal pour - un jour - te payer des cours de danse. Ton rêve. En attendant tu fais des spectacle dans le salon, le soir après manger, en allumant la vieille radio de ton paternelle, celle qui grésille. T'en perds le souffle, tu transpires, mais - lippes étirées - tu finis toujours sous les applaudissement de tes géniteurs, affalée sur le canapé après ta représentation quotidienne. Enfant facile, t'es polie, t'es gentille, et tu reprends les autres quand ils disent des gros mots. "Swear jar !" Ca t'en feras plus pour les cours de danse, tu perds pas le nord.
03.
Les hormones en folie, petit bébé à bien grandit. T'es plus une gamine, tu sais plus trop qui tu es finalement. Perdu entre deux feux, plus une enfant, pas tout à fait une adulte. T'as envie d'être une grande mais les parents te brident. Too young for this. Mais t'es trop grande pour garder ton doudou et avoir peur du noir. Le cœur qui tambourine pour ce gars, au collège, quand tu le croises dans les couloirs, et qui ne sait même pas qui tu es. Tête baissée, tu rases les murs, bouquins entre les mains, écouteurs dans les oreilles. Petite bande d'amis fidèles sur lesquels tu peux compter, qui ravivent ta petite flamme et te font sourire quand dans ton crâne c'est la fin du monde. Parce que t'es ado et que tout semble être exagéré pour toi. Tu ressens tout puissance mille et tu détestes ça. Tu te détestes toi. Le regard faussé quand il se pose sur ton miroir, les soupires qui se font de plus en plus présent, les yeux levés vers le ciel quand maman ouvre la bouche. When will you let me have dance lessons ?Tu perds patience, mais le bocal s'est soudainement vidé y'a deux ans, parce que la voiture à lâché. Fallait bien aller bosser, Mia, mais toi tu ne l'as pas vu comme ça.
04.
Are you okay ? Nan ça ne va pas. Y'a rien qui va. Un claquement de doigts, un clignement d'œil, et tu deviens orpheline. Papa ne rentrera pas, maman s'est effondrée sur le carrelage de la cuisine, téléphone entre les doigts. Et toi, t'as crié si fort que t'aurais pu faire s'effondrer l'immeuble. Allongée sur ton lit depuis des jours, t'as pas prononcé un seul mot. Doudou tout contre toi - t'avais bien dis à maman que t'en avais besoin - le regard vers le mur. Tu manges pas. Tu bois pas. Tu parles pas. Tu vis pas. So sorry for you loss T'as envie de tuer tous ces hypocrites qui se sont pointés à l'enterrement sans le connaître vraiment. La mâchoire contractée, t'as l'impression que Dieu t'as abandonnée. Puis s'il existait, il te ferais pas tant souffrir, si ? T'as pas envie de revenir à l'école, mais maman t'y pousses. C'est important pour ton avenir, il parait, alors tu arpentes les couloirs de nouveau, casque sur les oreilles, les cheveux qui cachent la moitié de ton visage, les yeux brillants et rouges tant tu as pleuré. T'as même plus envie de danser, et tu manges seule au déjeuner.
05.
Goodbye my lovers, goodbye my friends wave en série à travers la vitre de la voiture. T'as jamais dis oui pour déménager, mais t'as seize ans, on ne t'as pas vraiment posé la question. Adieu la Californie, bonjour l'Utah. That's not so far Nan, juste 13h en voiture, pas si loin. T'as rien dis du voyage, elle a parlé dans le vide. Parait qu'elle a trouvé un nouveau boulot, maman, que c'est le moment de prendre un nouveau départ. Un an que papa est parti, t'avais pas envie de quitter l'appartement, t'étais pas prête à tourner la page, toi. Petite maisonnette dans l'Utah que tu détestes déjà, à peine les valises posées sur le plancher de ta nouvelle chambre. Too small même si elle fait trois fois la taille de l'ancienne. Fourchette qui triture la bouffe dans l'assiette sans jamais l'ingérer, la voix de la génitrice en fond sonore que t'écoutes à demi mot, télévision qui te niques les tympans et tête trop lourde pour ne pas être calée contre ta main. C'est chiant l'adolescence.
06.
Communica-quoi ? Connais pas. Les portes claquent, la vaisselle se brise, les cris fusent dans tous les sens. Vous savez pas vous parler sans vous gueuler dessus, jamais d'accord sur rien, trop de fierté pour revenir sur ses décisions ou sur ses mots. Jamais un Sorry, même les je t'aime se sont envolés. Ca fait plus parti de ton vocabulaire, mais y'a encore une gamine de cinq ans au fond de toi qui rêve de se jeter dans les bras de sa mère et de lui dire qu'elle est la plus belle. T'es injuste, elle souffre tout autant que toi, t'y mets pas du tiens, tu le sais mais tu fais rien pour arranger les choses. Tu t'enfonces, tu te brises, tu te détestes. Sorties nocturnes avec les nouveaux copains, ceux qui font chier maman, qu'elle trouve d'une mauvaise influence et que - du coup - t'aimes encore plus. Fumées au skate-park, les prunelles vers les étoiles, le joint qui se passe de main en main. Tu flottes, tu souris. Tant pis si ça emmerde maman, toi t'es bien avec eux. Les cheveux teints en blonds sur un coup de tête, t'as niqué ta crinière et fait criser la génitrice, mais toi t'aimes bien. T'es plus féminine, exit les pulls à capuches et les baggys, t'as tout troqué pour des croc-tops et des petites jupes. Robes à paillettes quand tu sors par la fenêtre pour l'anniversaire d'Alisson, première cuite qui te fais vomir tes trippes. Tu testes tout ce que tu vois, tout ce qu'on te proposes. You only live once, huh ?
07.
Le palpitant qui s'agite, Allie qui claque des doigts devant tes mirettes et te fais redescendre sur terre. Who the fuck is that ? Trop beau pour être réel, toi t'es rivée dessus, lui il te vois même pas. I'm used to it. T'as pas l'âge d'être dans ce bar, t'as fake ta carte d'identité. Tu fais la grande sur tes talons aiguilles, mais ici t'es censée avoir vingt et un an, pas dix huit. L'avenir incertain, tu sais pas comment dire à maman que tu veux pas aller à l'université, finalement. Et le bar, t'y retournes tous les soirs, juste pour l'apercevoir. Si bien qu'on te demandes même plus ce que tu veux, on te sers dès que tu pousses la porte de l'établissement. Les prunelles qui se croisent, un soir. Robe si courte que t'as l'impression de payer dix mille dollars le centimètre carré de tissus, que t'avais juste pas assez de thune pour qu'elle soit plus longue. Tu fais la détachée, t'es froide, t'es glaciale et le pire, c'est qu'il adore ça. Trop âgé pour toi, il te crois majeure et toi tu joues le jeu. Tu sautes pieds devant, tu plonges tête la première. Just one night. It won't kill anyone, right ? Draps froissés, première fois envolée, dérobée par un trentenaire qui se calera bientôt dans la décennie suivante. T'as toujours eu un problème avec les gars plus âgés que toi, de toute manière. Sexy as fuck, t'as l'impression que ceux de ton âge sont justes des gamins sans intérêt.
08.
RIP les cheveux blonds, ça t'as vite soûlée finalement. Rien ne vaut une petite robe noire, t'as l'air d'un corbeau, reine des glaces quand tu lances ton regard de Bad Bitch. Réputation de congélateur social, le palpitant inatteignable et pourtant. Just one night t'as dis. Mais t'as laissé ton numéro au rouge à lèvre sur le miroir de sa salle de bain avant de te barrer au petit matin. Geste impulsif. Agir puis réfléchir. T'aurais bien dû te douter qu'il te rappellerais. Textos qui fusent de part et d'autres pendant des jours, des semaines, tu refuses tout rencard, tu te fais désirer et t'oses pas lui dire que t'es pas majeure aux Etats Unis. Techniquement, t'es albanaise de naissance, t'es adulte là bas, alors tu contournes le sujet comme ça. Appels interminables, un verre ou deux au bar. Une nuit ou deux chez lui. Il s'accroche, tu t'attaches. I want you, I want us et tu paniques. I am eighteen. Téléphone balancé sur le lit, bras croisés, cent pas dans la chambre, ongles rongés jusqu'au sang. Tant pis pour la manucure. Fuck, answer me... Le portable qui vibre, le myocarde qui tremble. Worst conversation E.V.E.R. T'as les oreilles qui saignent, mais tu comprends sa colère. Trois ans ça te sembles pas grand chose à toi, mais pour lui c'est un gouffre. Les perles qui coulent le long de ta joue, qui ruines ton mascara et s'écoulent noircies sur l'épiderme. "I love you !" balancé sur le ton d'une insulte, tu te surprends toi même. Tu l'as pas vue venir, celle là Mia. I love you too... Et puis tout s'apaise. Silence total, pause, y'a que le bruit de bubulle dans son aquarium qui vient de se prendre une vitre de plus.
09.
Go find a fucking job ! Maman perd patience et tu peux pas lui en vouloir. Fumer, sortir, mentir sur tes amours et chiller sur le canapé. Tu fais pas grand chose pour l'aider, Mia. Et puisque tu ne veux pas aller à la fac, il serait peut être temps de te bouger le fion. Cv envoyés un peu partout, pourvu qu'il acceptent une gamine paumée. Tu finis par décrocher un boulot dans un resto. Clientèle dégueulasse, pourboire à chier mais bonne ambiance. Et puis y'a le chéri qui vient te chercher à la fin de tes services. Monsieur qui s'approche doucement de la quarantaine, qui a finit par céder, par plonger. Secret bien gardé, parce que la génitrice pèterait une durite. Prince charmant qu'à l'air bien sous tout rapport, qui dit t'aimer, qui te traites comme une reine. Jaloux au possible mais tu trouvais ça mignon, jusqu'à ce qu'il pète le nez d'un client parce qu'il voulait t'offrir un verre après le boulot. K, you're crazy ! T'as le poignet qui brûle quand il l'empoigne. Impossible de partir, il veut pas te laisser tourner le dos. Les cris qui fusent dans la ruelle, tu rages, tu t'énerves. C'est violent, cette dispute, ça t'arraches le coeur, la gorge et les trippes. T'en chiales en rentrant chez ta mère, la tête enfouie dans l'oreiller, bubule qui se cogne comme s'il voulait venir contre toi pour te rassurer. I'm sorry. I love you. I need you. T'effaces tout et tu recommences. Tu retrouves ses bras, ses draps, le petit dej au lit, les promesses qu'il ne tiendra pas, et tu retournes au boulot comme si hier n'avait pas existé.
10.
La crise de nerfs, fallait la prévoir. Elle t'as vu avec lui, maman, et elle a pas aimé la vision. Elle a menacé d'appeler les flics, t'as réussis à la convaincre de pas le faire. You won't see him anymore. Seule condition pour te foutre la paix. Watch me. Comme si t'allais la laisser faire. C'est qu'une fenêtre, tu fais ça depuis des années et elle t'as jamais cramée. Tu mens, elle vient te chercher après le service. Tu t'enfuis, tu reviens au petit matin. Trop tôt pour toi, mais ça en vaut la peine. Un an, deux ans. Vingt ans fêtés avec un cupcake d'anniversaire, petit bougie sur le dessus parce qu'il sait pas faire de gâteau. Disputes qui fusent encore et encore. Love you. Sorry. Trois petits mots, ça te suffis pour revenir, encore et encore. She was right. Et puis finalement t'oublies, entre deux larmes, qu'il abuse parfois. Que les mots dépassent sa pensée, que ça fait mal quand il s'énerve. T'oublies même les trous dans le mur de son salon sous la colère. Ceux qui te font sursauter, qui te figent, avant que tu ne prennes la porte. I'm a mess. Tu te persuades que c'est de ta faute, que t'es pas si facile à vivre. Et quand tu rentres tu rases les murs. Déjà vu. Ca va de moins en moins bien à la maison, tu te plains auprès de ton mec. Leave with me... La perspective d'un avenir meilleur, la promesse d'un monde à bâtir, ensemble, rien que tous les deux. La fenêtre que t'enjambes pour la dernière fois, sac à dos dans une main, bubule dans l'autre. Tu prends la route dans sa voiture, tes affaires dans le coffre, l'aquarium sur les genoux. Un post it dans ta chambre qui dit Sorry mom. Love you. Comme si ça suffisait pour apaiser son coeur meurtrit au réveil.
11.
Tu pensais que ce serait beau vous deux. Que ce serait pur vous deux. Qu'en partant, qu'en effaçant tout, qu'en prenant un nouveau départ, vous seriez heureux. Mais tu peux plus rien faire. Quand tu passes la porte il te penses avec un autre. C'est beau l'Iowa, c'est grand aussi. T'es perdue, tu peines à te faire des amis et ceux que tu te fais n'aime pas beaucoup ton mec. Tu les jugent pas là dessus, plus le temps passe et moins tu l'aimes toi aussi. Les crises de nerfs à répétition, la colère qu'il ne sait pas gérer. Fuck ! I love You ! Et tu ne sais plus quoi faire pour le rassurer. T'es pas ce genre de nana, quand t'aimes c'est intensément. Tu regardes pas ailleurs, c'est pas toi ça. T'as vendu ton âme pour lui, t'as tout donné, il t'as tout prit. Vase qui se brise, pardon chérie, un câlin et c'est reparti. Mais t'as fais ça tellement de fois que tu sais plus comment tu t'appelles, ni si tout ça en vaut la peine. Et puis un matin, t'as un petit bâtonnet entre les doigts, entre les cuisses. Deux petits pics roses qui te font paniquer, mais t'oses pas lui en parler. T'es plus toute seule et tu sais pas le gérer. T'es trop jeune pour avoir un gamin, t'es même pas sûre d'en vouloir, t'es mal à l'aise avec un bébé dans les bras. Tu les tiens comme dans le Roi Lion et tu pries pour que quelqu'un t'en débarrasses au plus vite. Et puis ta vie, elle est chaotique chérie. Petit appart, cocon d'amour, mais pas assez grand pour y être à trois. Déjà toute seule t'y serais à l'étroit. Puis vous deux, c'est n'importe quoi. Pire que Ross et Rachel, au moins eux c'est mignon. Il t'aime, tu l'aimes, mais c'est pas suffisant. Tu dis rien, tu le gardes pas, tu pleures dans la salle de bain, t'es silencieuse pendant des jours. Il le voit que ça va pas, mais tu te la fermes. T'arrives plus à le regarder dans les yeux, tu sais que vous deux c'est un échec mais tu mets des semaines avant de prendre la porte. Pleins milieu de la nuit avec ta valises, sans l'aquarium. Bubulle est mort. Ton coeur aussi.
12.
Coup de fil à maman, la queue entre les jambes. Elle est juste contente de te savoir encore en vie après deux ans sans nouvelles, et ça te soulages. Tu rentres pas pour autant, tu lui sors le fameux You were right 'bout him. qui t'arraches la glotte, et tu poses tes affaires dans un petit appart en Arizona. Petite ville qui t'as tapé dans l'oeil quand t'es passé par là. Tu te poses jamais de question, toi, de toute manière. T'as pas l'intention de rester, y'a ton ex chéri qui te harcèles de coup de fil. Where are you ? Babe I'm sorry. I miss you. Ca démarre bien, puis ça finit par des Fuck, I'll find you ! You're mine ! parce qu'il se contrôle pas. Mais il a pas tord, t'es à lui, ça te brûles l'échine de l'admettre, mais tu galères à l'oublier celui là. Tu l'as dans la peau, dans les veines comme un poison qui te consumes peu à peu, le myocarde figé, brisé, calciné, compressé, qui attend son retour quand t'essayes de lui expliquer que, cette fois, y'a pas de demi tour. Tu trouves un job, t'apprends à tenir un bar parce que t'avais que ça sous la main. Verres brisés, mousse qui coule hors du verre, plateau qui tombe. T'as dis plus souvent le mot Oops que bonjour. Mais on te gardes, aussi surprenant que ça puisse être. Petit chien à qui tu donnes à manger en sortant du bar, qui t'attends à la fin de chacun de tes services. Go find your home buddy. Il est là le matin, le midi, le soir, la nuit. Il finit par te suivre, et toi, sur toute la route, tu le repousses. Sit ! Stay there. I'm not your mom. Il s'en fou, tu lui donnes à bouffer. T'es une gamelle sur pattes, et t'es pas certaine qu'il en ait une de maison finalement. Alors tu succombes, tu baisses les bras, tu le laisses rentrer avec toi dans l'appartement. T'évites le proprio, parce que les animaux sont refusés dans l'immeuble. Tu peux pas l'appeler bubulle c'lui là, alors tu trouves le premier nom qui te passes par la tête. Loki. Passionnée de comics, de Marvel, de DC, mais shhhh. C'est encore un truc que tu va enterrer avec toi.
13.
Tu te lasses, tu t'abimes, tu soupires et tu te casses. Pas très stable la petite, tu sais pas te contenter de ce que t'as, t'as jamais su. Ciao, goodbye et merci pour tout pour ton petit patron, t'as promis de donner des nouvelles mais tu le feras pas. T'embarques Loki dans la voiture, et tu cherches un nouvel endroit où te poser. Des heures de routes jusque l'Oregon, petite ville qui à fait pétiller tes mirettes la première fois que tu t'y es posée. Tu sais pas l'expliquer, elle te parles, elle t'enchantes. Cette fois on a dit oui pour Loki dans ton immeuble, et de toute façon tu leur donnais pas vraiment le choix. T'as bossé un peu partout, dans des magasins, des restos. Tous ceux qui voulaient bien de toi. Tu changes de prénom tous les jours sur les étiquettes de ton uniforme, parce que tu veux pas que les gens sachent comment tu t'appelles. C'est devenu une tradition et ça te fais bien rire quand il demandent Lola ou Violet à l'accueil, et que tu débarques avec Christina sur ta poitrine. Chewing gum mâché quand ils parlent, clignement d'oeil le plus lent du monde, et hum hum pour seule réponse. T'en as rien à foutre, t'aimes pas les gens. A l'exception de ce gars, là, qui fait des courses inutiles tous les jours que Dieu fait et que tu croises bien trop souvent dans les allées. Qui a le sourire ravageur et l'alliance qui te brûles les pupilles. Too bad. Toi t'as lâché l'affaire quand tu l'as vue, la bague. Lui il est revenu, encore et encore. Panier entre les mains, questions plus stupides les unes que les autres. We could... Share a drink. T'as cligné des yeux si vite que t'aurais pu t'envoler avec tes cils. T'as fixé sa main, ses yeux, son alliance, ses lèvres. As friends... Prends moi pour un jambon. Ok. Ta gamine intérieure t'as insulté si fort que t'as cru que tout le magasin l'entendrais. Verre partagé, rires échangés, draps froissés, culpabilité qui te prends au cœur. Just. One. Night. Ou peut être deux. Ou trois. Ou douze. T'as arrêté de compter. Pacte scellé, c'est pas de l'amour, c'est de la passion. Un mariage dans lequel il se sent coincé, manque d'amour, manque de tendresse. Manque de sex, aussi, surtout. T'es un loisir, une pause. You can go home now. She's waiting for you. Les épaules haussées, t'enfiles déjà tes fringues, t'indiques la sortie, cigarette entre les lippes, prête à s'allumer. Tu lui permets pas de rester, jamais. T'as pas envie de dormir dans ses bras, tu les sais déjà addictifs sans y avoir goûtés. La culpabilité jetée par la fenêtre, t'es là quand il veut de toi. Il vient quand tu l'appelles. Now. Shh. Don't care, I want you. That wasn't a question. T'as l'air de tenir la baraque, cette fois c'est toi qui décide. Les nuits perdues avec des âmes sans importances, tu te laisses aller à de nouvelles expériences, sans t'arrêter sur les corps qui passent sous tes doigts. Mais tu reviens toujours vers lui. Comme un repère, une bouée, un phare dans la nuit. Shut up heart. You've done too much. Puis finalement, le magasin ça te soûles, les fiches envoyées un peu partout. C'est finalement le Pikey qui veut bien de toi.
rps terminés nom du rp ›w/ @"nom prénom" nom du rp ›w/ @"nom prénom" liens recherchés (m/f/nb) prénom nom › tranche d'âge(lire/pris) Décrivez ici brièvement le lien recherché.
(m/f/nb) prénom nom › tranche d'âge(lire/pris) Décrivez ici brièvement le lien recherché.
Je n'ai pas eu le temps de passer sur ta fiche mais je veux absolument un lien avec un de mes trois loulous (ou plusieurs) parce que j'adore Mia Son caractère, son histoire, ta plume fin bref tout
Je vois potentiellement quelque chose avec Orion et Galatée
Pour @Galatée Walls (gamine de 18ans), y a des similitudes, elles ont toutes les deux des relations tendues avec leurs mères mais pour différentes raisons. Pour Galatée, elle en veut à sa mère pour lui avoir caché l'identité de son père + comme sa mère travaille beaucoup elle a l'impression d'avoir été livrée à elle-même pendant son enfance/adolescence... Je me dis qu'elle pourrait se retrouver un peu dans Mia Pour attirer l'attention, elle fait quelques conneries (petits délits type vol), elle aurait pu rencontrer Mia au Pikey parce qu'elle aurait essayé de rentrer alors qu'elle n'a pas l'âge ? Galatée a à la fois des personnes qui tentent de la ramener sur le droit chemin et d'autres qui au contraire, qui sont plutôt de mauvaises fréquentations et qui l'entraînent dans les mauvais plans... Mia serait plutôt de quel côté ? Est-ce qu'elle aurait plutôt tendance à l'entraîner dans les bars et les soirées pour lui montrer le monde de la nuit ou lui ferait la moral parce qu'elle n'a pas l'âge ? Enfin voilà je pense qu'il y a pas mal de possibilité !!
Et ensuite j'ai Orion, ancien taulard qui a été enfermé pendant 5 ans pour trafic de stupéfiants (sa soeur était malade et il devait réunir l'argent pour qu'elle puisse accéder aux soins), il est sorti il y a deux ans Il a pas mal de colère en lui, contre le système et depuis quelques temps contre le maire actuel qui occupe plus son temps à attirer les riches plutôt que les pauvres... Beaucoup de colère qui a parfois tendance à exploser Encore une fois, je me dis qu'il y a plusieurs possibilités avec Mia :
- Je ne sais pas si elle a eu quelques conquêtes depuis son arrivée à KF et sa rupture avec son ancienne relation, mais Orion en a quelques-unes après son séjour en prison. Pas beaucoup mais il a tout de même expérimenté (il a été arrêté lorsqu'il avait 18 ans, donc il avait tout à apprendre). Bon maintenant il a plus qu'un gars en tête, mais ils auraient pu passer quelques nuits ensemble puis finalement se dire que leur relation n'évoluerait pas plus entre eux mais rester en bon terme ? Aussi Orion s'est détourné de son ancienne bande de pote (il reprend peu à peu contact mais c'est très récent), Mia aurait pu être l'un de ses repères à KF ?
- Ou alors, quelque chose de totalement différent et plutôt négatif. Si Mia a tendance à bitcher, elle aurait pu le faire sur Orion en raison de son séjour en prison soit au bar soit dans une soirée Bon après Misha, le patron de Mia est lui-même taulard, mais ça pourrait même partir d'une simple blague sur ça qu'Orion aurait mal pris. Il supporte très mal l'idée qu'il gardera l'étiquette de taulard toute sa vie et c'est quelque chose qu'il provoque pas mal d'anxiété chez lui... Alors si quelqu'un appuie dessus, automatiquement il le prendra mal
Voilà voilà, c'est quelques idées que j'ai eu en lisant la fiche de présentation, si jamais tu en as d'autres, je suis ouverte à toutes les propositions !
Alooooooooors : Pour @Galatée Walls (Ces prénoms je suis amoureuses btw), je pense qu'elle sera un peu le cul entre deux chaises D'un côté du genre à lui dire "fais pas de connerie, gâches pas ta vie", mais à l'entraîner pourtant dans la plupart de ses soirées. Une vraie grande soeur en puissance quoi Si elle s'enfonce dans ses bêtises, c'est bien le genre à se porter garant pour elle et la sortir de mauvais pas.
Et pour @Orion Rosenberg; (Aron, tu me tues, voilà. L'homme de ma vie.) Elle a clairement eu quelques conquêtes depuis son arrivée à KF. Elle se fait plaisir la petite depuis qu'elle n'a plus son ex dans les pattes. (En espérant qu'il ne la retrouve pas.) Et avant lui elle n'a eu personne. Orion peut très bien avoir été cette première personne après "l'amour de sa vie", qu'ils apprennent ensemble.
Puis finalement entre eux c'était plus de la tendresse et de l'amitié qu'autre chose ? Aventure sympa et très bons potes aujourd'hui ?
Si un petit lien un peu cute te tentes, qu'on part aujourd'hui sur une jolie amitié. Ma petite Mia aurait bien besoin de quelqu'un à qui elle peut se confier pleinement. Et c'est un honneur, elle aime pas les gens
C'est parfait pour Galatée, j'adore le mix des deux Y aura des situations beaucoup trop drôles, elle peut être très relou Galatée quand elle s'y met et quand on est trop sur son dos
Et pour Orion (et toi tu me tues pas avec Dua Lipa peut-être ? ) Je suis trop partante pour ça aussi !! Passer du bon temps ensemble, d'un côté Orion qui découvre tout ça et de l'autre Mia qui découvre quelque chose de plus léger après son ex Et maintenant une belle amitié où chacun est là pour l'autre Orion serait très honoré que Mia le supporte alors qu'elle aime pas les gens D'ailleurs c'est un peu pareil pour lui
@Orion Rosenberg Ca peut être drôle et cute à la fois cette relations un peu de "frangines" :bril:
Idem, ça lui aura fait beaucoup de bien un peu de douceur après tout ce qu'elle a vécu, et puis ça lui aura permis ( même si clairement elle a encore son ex dans la peau ) de plus ou moins tourner la page. Ou du moins de ne pas revenir sur sa décision et repartir le retrouver
"J'aime pas les gens. Mais toi t'es pas un gens." Ca c'est clairement l'excuse de Mia pour dire qu'elle aime Orion
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Son caractère, son histoire, ta plume fin bref tout 
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D'un côté du genre à lui dire "fais pas de connerie, gâches pas ta vie", mais à l'entraîner pourtant dans la plupart de ses soirées. Une vraie grande soeur en puissance quoi 
Y aura des situations beaucoup trop drôles, elle peut être très relou Galatée quand elle s'y met et quand on est trop sur son dos 
Passer du bon temps ensemble, d'un côté Orion qui découvre tout ça et de l'autre Mia qui découvre quelque chose de plus léger après son ex 