Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
you think it's easy, you think I don't want to run to you but there are mountains and there are doors that we can't walk through. @Stefan Kingsnorthsamedi 11 juin - chez les colocs de l'enfer.
t'es allongée dans ton lit, meryl endormie dans son lit plus loin et tu relis le message de stefan. ni l'un ni l'autre n'a su voir que vous vouliez la même chose. vous êtes que deux idiots finis. pourtant c'était pas faute d'essayer de lui faire comprendre des choses. ce date que tu lui a proposer, ces nuits dans ses bras et tous ces moments que vous passez ensemble... non ce n'était pas juste de l'amitié, absolument pas. mais tu pensais que c'était à sens unique, tu ne pensais pas ce que ça voulait dire quelque chose pour lui alors t'as pas chercher et t'as vu d'autres personnes pour refouler ce que tu ressens pour ton coloc et puis cette règle stupide... tu soupires fortement, il n'y a personne à la maison à part ta fille et toi, tu sais pas ce que font les autres, ni même quand stefan reviendra parce que vous avez besoin de parler.
t'as un léger sursaut quand t'entends la porte de l'entrée se claquer, tu te demandes lequel est rentré... tu finis alors par te lever et descendre parce que tu commences à crever de soif. t'arrives en bas des escaliers et tes yeux se pose sur ...stefan. tu ne sais pas pourquoi mais tu restes bloquer comme ça un instant, l'estomac qui se serre et le coeur qui commence à battre la chamade. « salut. » lâches-tu avant de fuir à la cuisineImages by Tumblr | Code by EXORDIUM.
Y a des mots, des paroles qui ne s'effacent pas complètement. Elles restent gravées, peu importe combien on tente de les effacer. Un message ne s'efface pas de la mémoire au moment où on l'efface du téléphone ... Alors on se contente de les relire parfois, juste pour se rappeler un peu mieux des bons moments ou de ceux qu'on aimerait vivre réellement. On relit jusqu'à avoir l'intonation la plus parfaite de ce qu'on aimerait se dire. Mais y a ces règles qu'on se pose, qu'on s'impose et qu'on aimerait enfreindre. Les caresses ont alors d'autres sens, les souffles se mêleraient différemment dans l'obscurité d'une nuit passée entrecroisés. Je m'y résigne. Prêt à faire face au châtiment d'une règle brisée. Alors je rentre chez moi -chez nous- avec la hâte de te retrouver en espérant que ce soit le cas. Espérant que tu sois là, sur le canapé ou dans ta chambre, que ta présence embaume la maison. Et c'est quand je tombe nez à nez avec ton museau. Les yeux qui plongent dans tes opales comme on peut plonger dans un océan frais lors d'une journée trop chaude. On s'rend pas compte qu'on se fixe, on se rend pas compte parce que y a que nous dans cette instant, Meryl dormant n'interrompant pas notre échange. Jusqu'à ce qu'on se réveille, que les rêves fassent place à la réalité. Un salut qui sort de tes lippes et qui me pétrifie déjà. Tu fuis. Pourquoi tu fuis Leilani ? Le sac qui s'échoue de mon épaule jusqu'au sol, l'impression d'avoir besoin de ton contact pour respirer. Je te suis, attrappe ton poignet. "Lei' ! Attends ..." Souffle qui s'accélère sans que les mots ne puissent sortir. On doit faire quoi ? On est censé faire quoi ?
- code by moore -
Dernière édition par Stefan Kingsnorth le Mer 15 Juin - 20:13, édité 1 fois
you think it's easy, you think I don't want to run to you but there are mountains and there are doors that we can't walk through. @Stefan Kingsnorth
en bas des escaliers, tu le fixes un instant. il te fixe aussi. vous avez l’air de deux abrutis à rester là, sans un seul bruit, pas un seul mot qui sort de vos bouches et pourtant dieu sait à quel point vous avez des choses à dire, mais par où commencer ? parce que ce jeu dure depuis trop longtemps maintenant, ce jeu pas si innocent auquel vous vous donnez depuis plusieurs semaines. toi qui pensait que ce que tu ressentais à son égard n’était pas réciproque. t’as l’impression de le faire fuir et pourtant actuellement c’est toi qui te met à fuir en direction de votre cuisine après avoir simplement lâcher un ‘salut’ aussi froid que le pôle nord. t’es en train de t'éclipser tandis que lui laisse tomber son sac au sol pour te suivre et finalement attraper ton poignet. t’es encore dos à lui, tu fermes les yeux un instant, le contact de sa peau sur la tienne te brûle, t’as un frisson qui te parcourt de la tête aux pieds. « stef… s’il te plait…. » soupires-tu en te retournant vers lui. tu n’oses même pas le regarder dans les yeux, t’aimerais simplement qu’il te prenne dans ses bras et qu’il te dise que tout ira bien puisque dans ses draps, il t’accueilles mais il ne se passe rien… pourtant de ce que tu as compris c’est pas l’envie qui lui manque… tout comme à toi. il y a pleins de choses que t’as envie de lui dire, mais rien n’arrive à passer la barrière que sont tes lèvresImages by Tumblr | Code by EXORDIUM.
Gosse qui ne comprend pas tout, trop simplet sur les bords. Pourtant les phalanges s'écrasent contre ta peau, elles marquent ton épiderme de mon odeur, celui de mon cou que je n'ai pas cessé de frotter sous l'appréhension, elles te marquent de mes réticence à tout t'avouer, de mes freins que je me suis mis pour ne pas tout brûler. C'est dur Leila ... Si tu savais comme c'est dur de tout garder, d'en faire un secret presque inavouable que de ressentir ces piques à chaque fois que tu me touches, à chaque fois que tes mains s'agrippe à mon corps dans des nuits plaisantes et pourtant trop sages. Vouloir plus et pourtant n'avoir que le minimum quand chacun garde le secret. Peut-être que tu l'aimes lui ... Peut-être qu'il est déjà trop tard. Suis-je prêt à affronter cette réalité ? La peur qui envahi les trippes et qui pourtant me pousse vers l'inconnu. "Lei ... Qu'est-ce qu'il y a ?" On est seul dans l'encadrement de la porte. Alors j'avance jusqu'à presque entendre ton souffle, jusqu'à presque le sentir dans mon cou. L'envie irrésistible d'un baiser. Juste un. Juste pour savoir ce que ça fait de céder à ses pulsions. Mais le gamin est devenu homme alors je me dois de rester un peu loin, te laisser prendre le pas. Le consentement dans mes yeux et pourtant les tiens me fuis. La paume libre vient se nicher sur ta nuque et le pouce en caresse ta mâchoire. Sourcils froncés et l'incompréhension fait désormais place. "Lei ... QU'est-ce qu'il y a ? Ca va pas ? Tu sais que tu peux tout me dire hein ?" Tout ... Ou presque. La mâchoire qui se sert en pensant à Anton, la jalousie qui fait s'accélérer le battant, les pulsations du coeur qui s'affolent jusqu'à en faire exploser les tympans. "Dis moi ..."
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ses doigts sur ta peau qui se met à te brûler intérieurement et tu te demandes même si c’est pas aussi à l’extérieur. ton coeur qui s’accélère au son de sa voix, ta respiration qui a du mal à se stabiliser. ces messages qui te tournent en boucles dans la tête et tu n’arrives pas à le regarder parce que tout est plus simple derrière l’écran de ton téléphone, mais maintenant qu’il se trouve devant toi, qu’il s’approche de toi, t’es limite prise de panique intérieur. tu ne contrôles plus rien de toi, son odeur qui enivre tes narines et là seule chose que tu veux actuellement c’est lui. chaque nuit passé dans ses bras, t’as juste envie de l’enlacer et surtout goûter à ses lèvres. t’en meurs d’envie. mais il y a cette règle dans votre colocation, cette règle qui te retient et pourtant tu ne peux t’empêcher de le dévorer du regard à chaque fois que tu le croises dans la maison. ton cœur s’emballe encore plus lorsqu’il te parle, mais actuellement rien ne veut sortir d’entre tes lèvres puis t’as un frisson quand sa main se glisse sur ta nuque et que son pouce se perd sur ta joue. dieu sait que tu as essayé mais tu n’arrives pas à renoncer à lui. t’es en train de perdre la tête..« qu’est ce qu’il y a ? t’oses me demander ce qu’il y a, stefan ?! » t’énerves-tu sur lui et d’un geste, tu t’éloignes, le faisant te lâcher le poignet au passage. tu veux t’enfuir mais tu n’y arrives pas. de toute façon t’es coincée dans la cuisine, il te bloque le passage et tu pars perdante si t’essaie de passer. « tu sais parfaitement ce qu’il y a, bordel de merde ! » tu râles et tu te passes les mains sur le visage te tournant sur le côté fixant ensuite le mur un instant, le coeur qui tambourine de plus en plus dans ta cage thoracique. « et puis merde. » lâches-tu en t’approchant rapidement de ton colocataire attrapant son visage entre tes mains et écrasant tes lèvres contre les siennes.Images by Tumblr | Code by EXORDIUM.
Y a de la colère dans ta voix gémissante, au bord d'une agonie certaine. Mes joues se font mordre pour réprimer la honte. Honte de t'avoir blessée peut-être même sans le vouloir, sans le désirer. Honte et colère de soi se mélangeant dans un coeur sincère. Je ne peux que baisser la tête quand tu rejettes mes paumes de ton épiderme brûlant. Accepter là que c'est fini et que je n'ai pas ma place dans un coin de ton coeur. Se résigner sous ton courroux dangereux, la peur au ventre de me faire brûler les ailes si je tente de voler trop haut, comme un Icare moderne. "Ecoute lei, on aurait peut-être pas dû, 'fin je sais pas, j'en avais envie mais ... Je suis désolé si ça t'a mis mal, je suis désolé de ..." Tout ? De cette jalousie maladive qui ressert un peu trop fort la cage sanglante. L'envie pourtant est là, tapis au fond de mon être. Une envie d'attraper tes joues et d'embrasser tes lippes un peu trop furieusement. Mais t'es la première à mettre à mal ce plan. C'est toi qui apporte mon visage à tes pulpeuses, toi qui fait voler en éclat ce qu'il reste de mon palpitant. Rythme qui s'accélère et la pensée s'échappe, il n'y donc plus rien de raisonnable ?
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tu t’énerves sur lui, qu’est ce qu’il ne comprends pas ? il sait bien ce qu’il se passe. ce qu’il se passe entre vous deux depuis plusieurs semaines. ces sous-entendus et ses nuits ensemble à rester des heures dans les bras l’un de l’autre sans qu’il ne se passe rien de plus alors que vos colocataires soupçonnent des choses et sont presque à vous faire la morale parce qu’il y a ce règlement à la con, ce même règlement qui te retient de lui dire ce que tu veux, bien que tu as tenté de lui faire comprendre maintes et maintes fois, mais l’impression qu’il n’en a rien à faire, qu’il ne te voit que comme sa colocataire avec qu’il tue simplement le temps, pour tuer l’ennuie lorsqu’il n’a pas envie de dormir. mais les messages sont sortis, l’envie est présente autant chez l’un que chez l’autre. mais ça crée un froid ou quelque chose du genre. tu l’écoutes s’excuser. enfin tu l’écoutes presque avant de littéralement te jeter à ses lèvres parce que tu ne te retiens plus, parce que t’as pas envie de te retenir parce que personne n’est présent dans cette maison et que t’en as assez de cette pression.
Pulsions incontrôlables, pourtant dieu sait qu'on aimerait soit oublier soit se lâcher, les enfants toujours dans les parages qui nous empêchent de voir ces rêves s'exaucer, pourtant l'envie, elle, ne disparaît jamais. Que va tu faire de ça Leila' ?
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