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Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
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 le vent se lève. (leilani)

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InvitéInvité
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(#) Dim 29 Mai - 17:56

Tu n’as jamais aussi peu dormi depuis que tu bosses à la brigade criminelle, à croire que le mal ne connaît pas de repos et prend un malin plaisir à te faire courir dans tous les sens. Il va sûrement falloir demander une nouvelle cafetière, celle-ci risque de rendre l’âme rapidement à cause de la quantité de caféine que tu ingurgites chaque nuit pour ne pas t’endormir devant ton ordinateur. Impossible de savoir la dernière fois que tu as dormi plus de cinq heures à en voir les cernes se dessinant sous tes paupières depuis quelques jours. Il fallait terminer la paperasse concernant la dernière affaire, un compte rendu plutôt satisfaisant qui allait te permettre de pouvoir te reposer un peu avant la suite des hostilités. Alors que tu quittes le bureau en saluant une dernière fois les collègues présents sans prendre le temps de mettre la main devant la bouche pour bailler, une vieille habitude qu’il faudrait commencer à perdre. Une main dans les cheveux pour essayer de venir te recoiffer et être un minimum présentable en ville, toujours un peu mal à l’aise quand il est question de retourner dans le monde normal pour se fondre dans le reste de la population. Non loin l’idée de te traiter d’asocial, c’est seulement que tu aimes la solitude au point d’en oublier qu’il y’a beaucoup de personnes qui potentiellement pourraient t’apporter de belles choses. Comme du temps et de l’affection. C’est simple de s’enfermer dans son monde et de n’être qu’un pion sur l’échiquier, un homme capable d’être au minimum un cavalier, mais qui se contente de sa situation sans jamais broncher. Echec et mat. Voilà qui tu es, Anton. Un homme qui chaque semaine après une longue journée de boulot se rend calmement dans une salle pour préparer la venue d’ancien combattants ayant vendu leur âme pour leur pays. Pour écouter et pour soutenir, comme s’ils ne pouvaient plus se passer de ta main chaleureuse sur leurs épaules une seule seconde. Tu n’avais heureusement rien de prévu pour aujourd’hui, si ce n’est rentrer pour dormir quelques heures avant d’aller voir le commissaire pour recevoir la prochaine affaire. Si on ne t’appelle pas avant pour une urgence, ce qui ne serait pas surprenant alors que le bipeur ne quitte jamais ta ceinture, tout comme ton badge et l’arme de service.

Les mains dans les poches une envie vient s’inviter à la fête dans ton esprit alors qu’il est l’occasion parfaite de s’offrir une petite récompense pour cette belle semaine. Il faut savoir se faire plaisir quand on fait de bonnes choses, c’est avec cette idée en tête que tu prends la route de Pelican City. Sur le chemin, tu profites du soleil qui vient caresser ton visage, encore une journée sans pluie qui ne peut que te rendre heureux de façon éphémère, comme toujours. Tu voudrais pouvoir téléphoner à ta sœur, mais sûrement qu’elle n’est pas disponible, la laisser souffler un peu est aussi une résolution que tu avais prise en début d’année. Ne pas être tout le temps derrière son dos pour un oui ou pour un non, une promesse que tu as fait et que tu comptes bien tenir. C’est fatiguant d’être à la hauteur des attentes, de ne pas pouvoir simplement être toi. Le souffle qui vient naturellement fusionner avec l’air pour donner une sensation d’apaisement avant la prochaine mauvaise nouvelle qui ne devrait pas tarder. La journée c’est beaucoup trop bien passé pour qu’elle se termine sur une touche aussi positive, tu le sais par expérience. Ce n’est pas que tu es un homme pessimiste, simplement tu es réaliste. Rien de plus, rien de moins.

Une fois sur place tu prends le temps d’observer les alentours pour apercevoir enfin le camion de glace, sûrement l’un des meilleurs rituels que tu as depuis quelques temps. Quelques minutes dans ce parc d’une tranquillité incroyable, pour prendre le temps d’apprécier une glace alors que le soleil n’attendra pas pour commencer à se coucher. L’occasion d’assister à un spectacle magnifique. Une main qui vient chercher quelques pièces dans tes poches de pantalon pour payer un cornet vanille / chocolat. Tout ce qu’il y’a de plus basique, mais aussi de plus délicieux. En remerciant l’homme qui n’avait pas terminé son service, tu prends le temps de te rendre à la lisière du parc pour trouver un banc tranquille. Sûrement le meilleur moment de la journée, d’une simplicité déconcertante et pourtant essentiel à ton quotidien. Regarder toutes ces personnes avec comme simple idée que tu participes chaque jour à ce calme, que tu limites au mieux les pertes. Cette simple idée arrive à réchauffer ton cœur et à rassurer ton âme. « Je ne dois pas m’endormir ici. » Que tu souffles en essayant de ne pas faire tomber ce qu’il reste de ta glace, un léger sourire sur le coin des lèvres.
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(#) Dim 29 Mai - 22:09


i run away when things are good and never really understood the way you laid your eyes on me in ways that no one ever could. and so it seems I broke your heart. my ignorance has struck again. i failed to see it from the start and tore you open 'til the end. @Anton Winchester depuis que t'es devenue maman, beaucoup de choses ont changer. maintenant t'es obliger de vivre pour deux personnes et surtout de la faire passer avant tout, avant toi et tes besoins et envies personnelles. en soit, c'est pas quelque chose qui te gêne, au contraire, tu as voulu ta fille et tu savais très bien comment ça se passerait une fois qu'elle serait là. t'es plutôt fière de toi même parce que tu t'en sors plutôt bien et t'es quand même entourée de bonnes questions qui sont toujours présents pour te donner un coup de mains quand tu en as le plus besoin, même si t'es pas de celles qui refourgue sa gamine à tout le monde pour s'en débarrasser. au contraire, t'aimes pas vraiment avoir meryl loin de toi, t'es peut-être un peu trop mère poule et t'assumes. c'est ton premier enfant, et peut-être bien le seul, alors t'as peur de faire n'importe quoi. tu sais que vivre dans une colocation de sept personne n'est pas quelque chose d'anodin et que c'est pas vraiment le lieu pour qu'elle grandisse tranquillement, mais actuellement tu n'as rien d'autre et te trouver un appartement c'est assez compliqué... d'autant plus quand un de tes colocataires veut venir avec vous deux. ce colocataire dont tu n'arrives pas à te passer et pourtant tu sais très bien que c'est impossible au fond de toi, tu le sais. pourtant t'as l'impression qu'au plus les jours passent, au plus tu t'attaches à lui. mais il y a aussi cet autre homme avec qui tu as eu des dates, le cousin de l'un de tes meilleurs amis. mais aussi lui. l'ami d'enfance tout comme brayden... tu ne sais pas où donner de la tête..

c'est pour ça que tu décides de prendre l'air, t'as besoin de réfléchir et de t'éloigner de tout ce qui puisse te faire penser à l'un d'entre deux. parce que tu sais que tout ça c'est un jeu perdant. tu ne peux pas aimer plusieurs hommes à la fois et pourtant ton coeur balance et tu n'arrives pas à te remettre dans le droit chemin. de toute façon, le plus important pour toi dans ta vie c'est l'avenir de meryl. les hommes ça passe au dernier plan. tu habilles meryl et l'installe dans sa poussette pour finalement quitter la maison et partir dans le parc le plus proche, il fait beau alors tu profites de prendre l'air et faire voir autre chose que les quatre murs de ta chambre à meryl. tu parcours doucement le parc, profitant du calme, des rires des enfants qui jouent au loin puis ton regard est attirer par une silhouette sur un banc, silhouette que tu es certaine de reconnaitre entre milles. anton. tu t'approches doucement et tu lâches un petit rire en l'entendant parler tout seul. « en effet, ce serait dommage de s'endormir là et te renverser ta glace sur ton pantalon ! » lâches-tu en prenant place à côté de lui. ça faisait un petit moment que tu ne l'avais pas vu, il t'avait manqué parce que vous aviez l'habitude de ne jamais être l'un sans l'autre pendant une grande époque de vos vies. parce que leilani sans anton c'était impossible. « bah alors, ça s'fait un plaisir de gosse avec sa petite glace ? » tu te moques gentiment, mais ça il le sait que c'est pas méchant. il a l'habitude avec toi.
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(#) Lun 30 Mai - 13:14

Une voix familière viens se mêler à l’ambiance alors qu’elle semble venir de ton esprit pendant un moment, avant qu’elle ne se pointe devant ton champ de vision pour te saluer. Il faut croire que Klamath Falls est bien plus petit qu’on pourrait le penser, ce n’est pas la première fois que tu tombes sur une connaissance sans même prendre de rendez-vous. Et ce n’est sûrement pas la dernière fois, à en croire le destin qui prend plaisir à jouer avec toi depuis quelques années maintenant. Un léger sourire à la vue de Leilani qui ne peut s’empêcher comme toujours de te taquiner, tout comme dans votre enfance. C’est comme si elle avait toujours été là, qu’elle n’avait jamais perdue ce même regard qui encore aujourd’hui t’empêche de penser convenablement. « Je vais commencer à croire que tu aimes me suivre, je dois appeler la police ? » C’est toi la police. Tu t’autorises à sourire, même à rire. Une chose que Leilani ne sait sûrement pas, mais qui n’arrive pas souvent et avec très peu de personnes. Elle ne sait sûrement pas qu’elle est la seule capable de t’apaiser même quand tout part en vrille. Elle prend place à tes côtés alors que tu penches légèrement le visage pour l’observer, comme si tu avais déjà vu cette scène. Ce n’est pas la première fois que vous êtes tous les deux dans ce parc, pas la première fois qu’elle te fait sourire de cette façon et que tu focalises ton regard sur le ciel au-dessus de vous. « Maintenant que tu sais pour la glace, je ne peux pas te laisser partir. Je vais devoir te séquestrer dans mon deux pièces. » Que tu lâches en lui plaçant un gentil coup d’épaule sans te détacher pour autant, comme si votre complicité n’avait pas de limite. Comme si à nouveau, vous aviez cinq ans. C’est alors que tu laisses ton attention se porter sur la poussette et sur son habitante qui te regarde de ses petits yeux angéliques. Une main se lève pour la saluer en douceur, alors qu’un sourire vient ponctuer ton geste pour être le plus amical possible. « Bonjour, petit monstre. C’est que tu deviens de plus en plus grande, bientôt tu vas dépasser ta mère. » Tout en décollant ton épaule de ta meilleure amie pour te retrouver sur tes jambes, balançant le reste de glace dans la poubelle du coin avant de t’accroupir vers la petite. Un pincement au cœur à l’idée d’accepter que son existence ne soit pas en lien avec ta propre personne. Une chose qui ne sera jamais le cas. Un sourire amer et le regard vague, tu attrapes du bout des doigts sa petite main pour essayer de la faire sourire. Sûrement qu’elle n’a pas la moindre idée de qui tu es, ce n’est pas comme si elle avait eu l’occasion de beaucoup te voir durant les premiers mois de sa vie.

« Bonjour petite Meryl » Elle ne met pas plus de quelques secondes avant de se mettre à pleurer alors que tu lèves les mains comme pour te rendre en te retrouvant sur tes jambes. « J’ai compris, je m’en vais. » Que tu lances en souriant, c’est normal pour un enfant de ne pas être à l’aise devant une personne qu’elle ne voit pratiquement pas. C’est alors que tu prends place à nouveau et plonge ton regard mélancolique dans celui de Leilani, comme si elle pouvait voir ce qu’il se passe au plus profond de ton âme. Personne ne le peut, personne ne le pourra jamais. C’est le monde réel, il ne sera jamais question de quelqu’un apparaissant au dernier moment pour t’apporter toutes les réponses, pour faire qu’elle te remarque enfin. Pas de cette façon. « Qu’est-ce que tu racontes ? Les amis, les amours ? » Alors que tu lèves les yeux au ciel comme pour lui faire comprendre que vous n’avez vraiment pas le temps d’échanger depuis un moment. En ce qui te concerne, du matin au soir tu n’as pas une seconde pour toi alors que le crime ne dort pas dans cette ville. Comme dans aucune autre d’ailleurs. « Y’a enfin quelqu’un pour te supporter sur cette terre ? » Toi. Alors que tu secoues la tête, elle n’a sûrement pas oublié que vous aviez l’habitude de vous envoyer des piques pour un rien. Preuve de votre belle complicité. Tu croises les bras et ferme les yeux en calant ton dos contre la surface pour prendre une bonne bouffée d’oxygène. Combien d’années encore tu devras lui mentir ?

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InvitéInvité
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(#) Ven 3 Juin - 1:40


i run away when things are good and never really understood the way you laid your eyes on me in ways that no one ever could. and so it seems I broke your heart. my ignorance has struck again. i failed to see it from the start and tore you open 'til the end. @Anton Winchester en décidant de faire une balade près de la maison, tu ne pensais pas que tu croiserais quelqu’un que tu connais et pourtant peu après être entrée dans ce parc avec ta fille dans sa poussette, tu reconnais bien vite une silhouette assise sur un banc, cette personne que tu reconnaîtrais entre mille. un sourire qui ne peut s’empêcher d'apparaître sur tes lèvres et tu rejoins cette ombre que tu te permets de taquiner en arrivant à sa hauteur. « aïe.. je suis démasquée ! tu vas devoir porter plainte contre moi à force » tu ricanes avant de prendre place à ses côtés. tu ne sais pas le pourquoi du comment mais quand t’es à ses côtés tu te sens bien, comme si tu n’avais aucun soucis, tu ne sais pas ce que c’est, mais tu as cette sensation et ton coeur manque un battement alors qu’il te donne un coup d’épaule restant coller à toi après sa taquinerie « mon dieu, au secours quelle affreuse torture ça serait ! » une touche sarcastique dans la voix parce que clairement c’est certainement la dernière chose qui te dérangerait. parce qu’avec anton, vous avez toujours eu ce feeling entre vous, cette complicité que tu ne partage avec personne d’autre, même si tu as toujours été proche de brayden, mais ça n’a jamais été la même chose qu’avec anton. depuis le début de l’adolescence, tu as ses petits papillons dans le ventre quand t’es avec lui, tes joues qui rougissent quand il te parle ou qu’il pose juste ses yeux sur toi… et ça depuis bien des années… mais tu préfères éviter de penser à ces possibles sentiments qui se sont installés au fil des années, essayant de les faire passer en flirtant avec d’autres hommes.

tu avais posé un instant ta tête sur son épaule encore accrochée à la tienne avant qu’il ne se redresse et se lève pour jeter le reste de sa glace tout en s’attardant sur ta petite princesse qui est bien sage allongée dans son cosy. « eh oh ! on ne critique pas les nains de jardin ! » tu fronces les sourcils avant de rire, il faut dire que c’est pas bien difficile d’être plus grand que toi du haut de ton mètre soixante. tu regardes anton qui tente une approche avec ta fille qui lui lance un regard pas très sereine avant de te chercher du regard. finalement elle se met à pleurer, il faut dire qu’à part tes colocataires ainsi que son parrain et sa marraine, elle ne voit pas énormément de monde puis elle a ce petit côté un peu peureuse, tu ris un peu en voyant anton levé les mains en l’air innocemment alors que tu te met à faire des va-et-vient avec la poussette pour la bercer et la calmer au passage alors qu’il reprend place à tes côtés plongeant son regard dans le tien. ses yeux bleus qui transpercent ton âme et qui te déstabilisent. tu finis par détourner le regard, allant prendre meryl dans tes bras pour qu’elle puisse voir un peu le monde extérieur. « les amis, ça va toujours. les amours ? c’est quoi ça ? » tu le regardes comme si tu ne comprenais pas ce qu’il te racontait puis tu ris un peu avant de reprendre. « j’ai oublié cet aspect depuis bien longtemps. » et surtout que tu ne sais pas où tu es dans ta vie sentimentale, le coeur qui bat bien trop vite en présence de différents hommes.  « et toi alors ? si quelqu’un arrive à te supporter je félicite cette personne » tu souris et pourtant au fond de toi, tu ne sais pas ce que c’est mais tu as cette sensation, le coeur qui se serre, une boule au ventre à l’imaginer avec quelqu’un d’autre…
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(#) Sam 4 Juin - 14:33

Même si elle veut rigoler, la première idée qui te vient à l’esprit quand elle parle du fait que tu vas devoir porter plainte est une vive douleur dans la poitrine. Ce n’est pas le syndrome de Stockholm, mais bien une passion douce présente depuis bien plus longtemps qu’il ne le faut pour devenir dingue d’une personne. Tu as toujours eu cette facilité pour ne pas prendre personnellement tout ce qu’il se dit, car ce que l’on dit sur toi, sont les rumeurs, alors que ton mental, c’est réellement toi. Cette vérité fonctionne en toute situation, que se soit au boulot devant des témoins désagréables ou en présence d’une proche qui pense que tu es en retard ou que tu ne dis pas les bonnes choses quand il faudrait le faire. Ça n’a pas d’importance pour toi. Pourtant, le regard de Leilani, sa façon de bouger, de vivre. Son visage que tu n’arrives pas à oublier, son odeur qui s’empare de toi au milieu de la nuit et t’oblige à aller te passer de l’eau sur le visage. Comme un poison n’ayant aucun remède capable de te sauver de tes maux. L’amour. Tu n’arrives pas à passer à autre chose, quand elle ne veut pas te voir tu souffres, quand elle fait la tête, tu souffres. Quand elle ne te regarde pas, tu meurs doucement. Comme une rose à qui on enlèverait les pétales, les unes après les autres. Et sûrement que tu ne possèdes pas les réponses, mais si on te demandait d’arrêter de ressentir ces choses-là pour elle, tu dirais non. C’est le genre d’homme que tu es, malgré toutes les femmes que tu peux rencontrer, que tu peux embrasser et mettre dans ton lit. Rien ne changera jamais.

« Tu ne devrais pas rigoler, j’ai de quoi te faire trembler. Il sera question de manger ma cuisine. » Vu les talents de cuisinier que tu montres à tout le monde, il est normal de penser que tu ne sais pas tenir une spatule. C’est plus simple comme ça. Alors que les images arrivent jusqu’à toi à cette évocation d’une séquestration, de véritables images. L’humour devient amer quand il se mêle aux expériences de l’existence, sans perdre l’occasion de respirer un bon coup pour faire disparaitre ceci de ta tête. Alors que vos épaules prennent des chemins différents, tu essaies avec le temps qu’il te reste de faire un peu connaissance avec sa fille. Ce n’est pas nouveau, les enfants n’aiment pas être en ta présence, ils ressentent sûrement toute la tristesse que tu ressens et arrivent à voir dans tes yeux toutes les horreurs que tu as dû supporter. Ce n’est pas grave, elle t’appréciera avec le temps, sûrement. Le cœur qui se comprime encore dans ta poitrine à la simple idée que la tête de Leilani se trouvait sur ton épaule l’instant d’avant. On pouvait comparer ce comportement à celui d’un gosse qui trouve une sucette au supermarché du coin.

Tu reprends place en l’écoutant rire alors qu’elle berce doucement la petite, le vent qui s’invite en même temps que le silence s’installe pendant quelques secondes. Le temps de laisser un ange passer, le temps de faire le point. Tu détournes les yeux quand la question arrive, que la réponse se met à soulager ton âme légèrement. Alors, elle n’a toujours personne. Tu souffles doucement en levant les yeux au ciel, sa révélation comme pour venir soulager ta peine. Si Phoebe avait l’occasion de voir ça, elle serait morte de rire, incapable de se contrôler et de s’arrêter même devant Leilani. Cette histoire est beaucoup trop étrange, pour que se ne soit pas le cas, quand on la regarde de l’extérieur. Elle renvoie alors ta question, tu pinces légèrement les lèvres et ne prend même pas la peine de croiser son regard, beaucoup trop absorber par le néant. « Je n’ai personne, seulement quelques aventures. Rien de sérieux. » Le regard qui se veut absent, alors que tu ne contrôles pas la phrase qui arrive juste après, plus basse que la première, mais tout à fait audible pour qui est à l’écoute. « Quelle importance, de toute façon… » Une légère touche de fatigue dans la voix, comme si pendant une seconde tu avais laissé le vrai Anton prendre le dessus, celui qui n’arrive pas dernier à la course, celui qui obtient toutes les meilleures notes au concours d’admission. C’est ce genre de seconde, qui te permet de n’avoir peur de rien et de faire preuve d’une franchisse dont tu n’es pas capable le reste du temps. Alors que ton visage se tourne dans sa direction, le regard dur et sincère à la fois, sans la moindre hésitation. « Celui qui arrivera à te rendre amoureuse et à t’avoir, il a intérêt à prendre soin de toi. » Sinon il est mort. Le temps s’arrête, tu ne rigoles pas. Puis, tout naturellement, ton sourire reprend sa place au coin des lippes alors que tu penches le visage, pour redevenir celui que tu as toujours été.

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(#) Mar 14 Juin - 16:05


i run away when things are good and never really understood the way you laid your eyes on me in ways that no one ever could. and so it seems I broke your heart. my ignorance has struck again. i failed to see it from the start and tore you open 'til the end. @Anton Winchester a chaque fois que tu poses ton regard sur lui, ton cœur loupe un battement, depuis de nombreuses années et pourtant t’as jamais rien tenté parce que ton amitié avec lui est plus importante que tout à tes yeux. tu ne veux pas le perdre alors s’il fallait garder tes sentiments pour lui enfermé dans une boite tu le ferais pour conserver votre amitié. tu ferais le sacrifice, c’est ce que tu fais déjà en réalité et pourtant t’aurais envie de le prendre dans tes bras, lui dire à quel point tu l’aimes, mais tu t’en empêche parce que rien n’est en ordre dans ta tête, ni dans ton cœur. ce coeur chamallow que t’aimerais rendre comme pierre, être insensible à leurs charmes et leurs belles paroles. t’aimerais être forte mais comment être forte quand tu as peur de tomber ? mais tu te dis que si tu n’arrives pas à savoir ce que tu veux en ce qui concerne l’amour c’est parce que tu ne le mérites pas. ce serait une bonne raison.

« dois-je te rappeler que je vis avec six personnes et question bouffer crois moi c’est pas fou ! je risque l’intoxication alimentaire très souvent ! » tu ris un peu, tu les aimes tes colocataires mais il faut admettre que certains d’entre eux ne sont pas de grands cuisiniers comme gordon ramsay alors la cuisine d’anton ne te fait absolument pas peur. tu ressens rapidement un manque lorsqu’il se détache de toi pour aller voir meryl qui se met à pleurer quelques instants ensuite. tu la prends finalement dans tes bras pour la bercer et anton revient s’asseoir à tes côtés. la conversation dérive sur quelques choses que t’es pas certaine de vouloir savoir de sa vie et pourtant… alors qu’il te dit n’avoir que quelques aventures ici et là, t’as le regard posé sur ta fille et tu fais une petite moue. savoir que d’autres femmes partagent son lit parfois te rend malade mais tu fais comme si de rien n’était. comme tu as toujours dû faire depuis de trop nombreuses années. cependant tu tiltes un peu à la phrase suivant  « ouais simplement des morues avec qui tu couches. » tu hausses les épaules, phrase qui t’a échapper des lèvres, phrase qui t’écorche la bouche au passage. tu as la rage au fond de toi, tu sens ton coeur qui brûle et ça te fait mal mais que faire ? « coirs moi, il est pas encore né celui ci puis j’ai assez compris la leçon avec son père.. » tu lances un regard en direction de meryl, en effet avec son père tu as complètement manquer de jugement, t’as eu le ticket gagnant. « sinon à part ça, le boulot ? » tu sais que son travail n’est jamais une partie de plaisir mais tu te risques à lui demander et surtout pour changer de conversation.
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(#) Mar 21 Juin - 13:23

Cette impression parfois d’être dans une comédie romantique assez prévisible, comme celles que tu peux trouver à la télévision sur pas mal de chaînes, dans l’ambiance comme dans la prestation. Le fait de la retrouver dans un parc alors que tu as justement besoin de respirer et de la sortir un peu de ta tête, c’est quand même ironique quand on y pense. Cette passion qui te dévore de l’intérieur alors que tu n’as même pas la force d’y mettre des mots, pour qu’elle puisse savoir que tu serais capable de n’importe quoi pour elle. Imagine simplement ce qu’elle pourrait ressentir, ce qu’elle pourrait répondre si tu arrivais à dire ces quelques mots. Si tu prenais l’initiative de l’embrasser, maintenant devant tout le monde, qu’est ce qu’elle pourrait bien faire. Tu aimerais tellement le savoir, mais ne trouve pas le courage, pas aujourd’hui. Alors tu gardes le sourire et continue à jouer un jeu qui t’empoisonne la vie de plus en plus, qui ne pourra pas continuer encore pendant des années, ce n’est même pas certains que tu puisses tenir plusieurs semaines. La vérité trouve toujours un chemin et apparemment elle est sur le point d’arriver à destination, alors que tu prends une bouffée d’air, pour affronter le monde encore une fois. Ton rire semble être sincère dans un premier temps, mais avec un peu d’attention on peut y retrouver un sarcasme évident, celui de l’homme qui ne supporte pas de la savoir dans la même maison que d’autres. Surtout si se sont des hommes. Tu pourrais devenir violent, tu pourrais laisser le vrai Anton prendre le contrôle, celui qui ne rate rien, qui est meilleur dans tous les domaines et qui prend ce qu’il veut, quand il veut. Mais cet Anton-là n’est plus, plus depuis qu’il sait que ça attire beaucoup trop l’attention alors qu’il faut savoir obtenir les choses avec patience et savoir-faire. Une vérité qui concernant Leilani devient tout de suite plus compliqué, quand on sait que réfléchir convenablement en sa présence est à la limite de l’impossible.

Tu penches le visage et fronce légèrement les sourcils dans sa direction alors qu’elle insulte carrément les femmes avec qui tu passes certaines de tes nuits, une réaction que tu n’as pas l’habitude de voir de sa part. Ce qui ressemble à de la jalousie, mais tu secoues la tête, dans le déni complet à l’idée qu’elle puisse être jalouse de ces femmes-là. Quoi que ? L’envie de lui demander est grande, mais tu contournes quand même un maximum le sujet tout en essayant de gratter des informations. « Elles ont fait quoi ces femmes, pour que tu sois aussi salée ? » Que tu balances en rigolant, un léger coup de coude contre la jeune femme en l’observant du coin de l’œil pour observer chacune de ses réactions. Si y’a la moindre chance qu’elle soit jalouse, tu veux le savoir absolument. Pourtant, c’est un autre sujet qui arrive sur la table, un sujet que tu n’aimes vraiment pas. Il vient te rassurer un moment, confirmant qu’elle n’a personne pour le moment, mais ça te fait beaucoup de mal aussi, car si elle n’est pas amoureuse, ça veut dire qu’elle ne t’aime pas. Le vide qui se creuse un peu plus dans ta poitrine, comme si on venait de poser une barre de fer encore chaude sur ta peau. La cicatrise ne peut se refermer ainsi, seulement la douleur qui restera quoi qu’il arrive, c’est ce qui t’attends. « Le boulot ? » Tu regardes les alentours en croisant les bras, ce n’est pas quelque chose que tu aimes mettre sur la table, déjà parce que tu n’as pas le droit d’en dire plus, mais disons que tu peux au moins faire ça. « Ça va très bien, même si ce n’est pas simple. On ne peut pas dire que j’arrive à beaucoup dormir, en ce moment. » Parce que tu ne fais que bosser, parce que tu ne fais que penser à elle. Une main qui approche de son oreille et vient enlever quelque chose dans ses cheveux alors que tu la regardes, toujours plus belle. « Tu avais quelque chose… »

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