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Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
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 Illusion ft. Jace

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InvitéInvité
Anonymous
(#) Jeu 19 Mai - 11:04

Les journées sont longues, passent aussi lentement que si le temps cessait d'avancer par moment. Les opales de la londonienne observent le comptoir brillant qu'elle vient de nettoyer. Et les pensées se remettent à tourner dans tous les sens, l'envie de tout exploser et de hurler qui prend aux tripes. Elle pince les lèvres, enfant malheureuse. Skye, encore ce prénom qui revient dans sa tête quand elle ne fait plus rien. Il faut vraiment qu'elle s'occupe pleinement l'esprit pour cesser d'y penser. Et si sa sœur ne la reconnaît pas, refuse de la voir ? Et si, elle, elle ne reconnaît pas sa petite sœur. Dix longues années et elle n'a jamais été aussi proche de la retrouver. Il lui a fallu qu'elle se coupe du monde familial pour ça, qu'elle fasse front à toutes les galères qui se sont dressées devant elle. Et elle doit bien avouer qu'elle n'aime pas les États-Unis. Pays du trop, pays où tout est conséquent même les réactions des gens. Elle a du mal Lux, à se faire à cette nouvelle vie, dans un appartement où elle espère ne plus être bientôt. Peut être qu'elle devrait quitter cet endroit et simplement arrêter de croire que les choses peuvent s'arranger. Elle n'a toujours pas réussi à mettre la main sur la moindre adresse de sa sœur et ne sait pas si elle y arrivera dans cette ville qui lui paraît soudainement immense.

Lux, elle a appris à ses dépends qu'elle ne pouvait pas compter sur les autres. Ce détective privé qu'elle avait engagé avec toutes ses économies et qui avait disparu sans laisser de trace. Avec son argent bien entendu. Cet escroc qui ne se rend pas compte à quel point il a fait reculer l'avancement de la demoiselle. C'était reparti pour des mois d'économies. Et tout ce qu'elle avait pu obtenir de son père avant de partir, c'était le nom de cette ville. Ville étrangement petite mais qui lui donnait la sensation de nager dans une jungle dense et oppressante. Elle éteint les lumières de la salle, salue son collègue et ferme le pub avant de soupirer. Il est tard et pourtant, aucune envie de rentrer chez elle pour déprimer encore et encore. Elle prend place sur le banc tout près de son lieu de travail et dépose son sac à côté d'elle. Et là, assise à ronge son ongle de pouce, elle songe. Elle songe trop, trop longtemps et finit par se mettre à pleurer. De grosses larmes de tristesse, de désespoir de ne pas trouver ce qu'elle cherche. Elle est si plongée dans son malheur qu'elle ne sent pas la présence qui se poste non loin d'elle.

@Jace Astier :lovely:
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InvitéInvité
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(#) Dim 22 Mai - 0:45

Toi, Jace, tu aurais pensé que ce changement allait enfin te donner l'occasion de trouver à nous l'inspiration qui avait décidé de prendre des vacances depuis trop longtemps à ton goût. Sauf que Klamath Falls avait décidé que ce n'était pas non plus l'endroit où ton coup de crayon te ferait avoir des miracles comme tu en avais connu tout au long de ta carrière. Tu ne pouvais pas cacher que ça devenait dur d'avoir quelque chose entre tes mains, alors que tu avais tout ce que tu voulais sans aucun problème, que ce soit le matériel, la matière en question, ou même tout ce que tu voulais pour pouvoir sculpter un nouveau corset à ta manière. Tu devenais presque désespérer au téléphone avec ta mère, alors que ton beau français te manquait plus qu'autre chose et que tu ne pouvais le parler qu'avec des personnes au téléphone. Tu avais envie d'y retourner à Cannes, entendre le bruit de la mer, te faire emporter par Jade pour faire du shopping parce que son frère styliste pouvait l'aider ou juste lui faire directement une création sans même s'en rendre compte parce que ta petite sœur était parfaite pour tes robes.

C'était aussi comme ça que tu ne t'étais pas rendu compte du coup de crayon que tu avais fait dans ton carnet quand tu avais pris une table dans ce pub, toi qui n'avais pas l'habitude de le faire quand tu étais en France. Tu avais juste trouvé un endroit au hasard et tu avais pensé que c'était une bonne idée de le faire. Puis, tu avais regardé tout le monde, toutes les personnes, en espérant avoir une simple petite idée de rien du tout. Puis il y avait eu cette asiatique, celle qui avait l'air de travailler comme une acharnée, ou plus s'acharner contre la vie en travaillant ? Tu n'avais pas réfléchi non plus, surtout quand c'était ta main qui s'était activée plus rapidement que tes propres songes et que tu avais fini par faire un croquis, tes yeux perdus dans les traits que tu avais fini par dessiner avant que tu ne prennes tes affaires et que tu sortes, assez tard, mais pas trop non plus. Soupir sur tes lèvres, tu avais fini par te poser dans ta voiture non loin pour regarder ce que tu avais fait. Il était tard, tu n'y comprenais rien. Un juron en français sortit de tes lèvres avant que tu ne poses ton regard sur le rétroviseur intérieur de ta voiture, tombant ainsi sur celle qui t'avait visiblement donné un élan d'inspiration, en train de déverser toutes les larmes de son corps. « Est-ce que ça va ? », tu ne pouvais pas cacher ton accent français même si tu parlais un bon anglais, ta nationalité revenant toujours au galop. En attendant, tu regardais cette jeune femme en larme, te demandant si tu pouvais faire quelque chose pour la soulager.
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(#) Ven 17 Juin - 16:48

Le sursaut qui anime le corps de la demoiselle alors que les mots parviennent à ses oreilles. Elle se retourne presque trop brusquement, se cognant le coude contre le dossier du banc. Ignorant la douleur, elle dévisage le jeune homme qui se trouve non loin d'elle. S'il n'a rien de l'agresseur, elle en reste pas moins méfiante. Après tout, elle n'est pas aux USA depuis assez longtemps pour se rendre compte de qui est capable de la tuer ou non. Prête à courir s'il le faut, à s'échapper au plus vite, elle observe le jeune homme. Elle connaît son visage, il a traîné dans le pub jusqu'à la fermeture en écrivant ou dessinant. Elle ne sait pas, elle n'a pas eu le temps de jeter un coup d’œil à ce qu'il faisait. L'accent français, elle ne l'a pas loupé. Elle, la londonienne, elle l'a entendu plus de fois qu'elle ne pourrait le dire. Lors de ses études, elle en a fréquenté des français, elle connaît leur façon d'appuyer sur les r. Leurs expressions très étranges et leurs fromages qui sentent à des kilomètres. Elle pince les lèvres Lux, essuie ses larmes en reniflant. C'est qu'elle doit être bien pathétique à chouiner comme une gamine. Et puis lui, qu'est ce qu'il va penser d'elle ? Qu'elle fond en larmes pour une peine de cœur, comme toutes les demoiselles esseulées qu'on trouve après minuit à pleurer sur les bancs de la ville ? Rapidement, elle baisse les yeux et fouille dans son sac pour attraper un mouchoir. Le maquillage qui coule, elle s'en fiche. La morve au nez, c’est moins cool. Elle se mouche bruyamment, loin de la fille parfaite là. « Excusez moi... » Qu'elle lance avec son bel accent british. Elle sait qu'elle n'a pas fière allure mais elle se demande ce que ça peut bien faire au fond. Elle renifle un peu et observe le jeune homme. Là, sous la lueur des réverbères, elle constate qu'il a un visage magnifique. Et elle peine à comprendre pourquoi il est venu la voir. Elle soupire et baisse les yeux. « Je pense que ça ira, je devrais peut être rentrer chez moi... » Et pourtant, elle ne bouge pas, ne décolle pas de ce banc qui constate son malheur.
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(#) Ven 17 Juin - 22:24

tu étais peut-être la dernière personne à faire ce genre de choses jace. même si tu te connaissais une certaine douceur face à la douleur des uns et des autres, merci à cette magnifique belle-mère que tu avais qui avait eu l'occasion de te faire participer à diverses associations mondiales, tu n'étais pas non plus quelqu'un de connu pour cette étrangère qui n'avait pas l'air dans son assiette. est-ce que tu lui donnais l'impression d'être un danger pour elle ? d'un sens, tu étais quand même debout face à elle, alors tu avais montré un mouvement de recul pour lui prouver que tu ne lui voulais pas de mal. tu étais bien le dernier avec ce genre de pensées et tu haïssais ses personnes pour en avoir quelconque. tu passais ta main dans ta chevelure jace, parce que tu avais maintenant l'impression de la déranger, cette belle prise d'une douleur qui t'était inconnue. « Excusez moi... », tu la regardais alors faire ses quelques mouvements pour essuyer les preuves des larmes sur son visage. tu savais toujours pas pourquoi tes sens l'avaient dessiné sur ce carnet que tu avais toujours en main, mais les traits qu'elle avait te donnaient envie de les dessiner encore plus sous la lumière de la lune, mais aussi des éclairages extérieurs. « Aucunement besoin de vous excuser, c'est moi-même qui vous dérange certainement... », tu restais toujours humble, jace, tranquille, tu n'aimais pas prendre le train quand tu parlais avec quelqu'un. puis, tu avais reconnu l'accent, un bel accent bien anglais que tu avais entendu maintes et maintes fois au cours de ta vie et de ta carrière. « Je pense que ça ira, je devrais peut-être rentrer chez moi... », tu n'étais pas sûr de ses quelques paroles, parce que cette jeune femme n'avait pas l'air de te donner confiance sur son désir de rentrer chez elle seule. « Vous m'excuserez, je vais m'asseoir à vos côtés si cela ne vous gêne pas. », tu attendais un quelconque signe de refus avant de t'approcher d'elle, te mettant quand même à une bonne distance pour ne pas te montrer trop proche et donc la mettre mal à l'aise. « Je pense que si vous avez besoin de pleurer pour une quelconque histoire ou un quelconque besoin, faites-le. Je suis la dernière personne pour vous juger dans votre démarche, mais je me sens tout de même obligé de ne pas vous laisser seule dans cette situation. », tu te trouvais étonnement bavard avec cette jeune femme, alors que tu étais ce genre d'hommes terriblement calme et très peu bavard. « Je peux vous raccompagner un bout de chemin, sans venir à votre porte, pour votre sécurité notamment. », tu savais que ce n'était pas sûr pour une jeune femme d'être seule, même si elle pouvait se montrer forte ou avoir des mouvements secrets.
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InvitéInvité
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(#) Mar 5 Juil - 12:23

Alors qu'elle pensait bêtement que cette petite phrase suffirait à dissuader le jeune homme de rester, c'est tout l'inverse qui se produit. Un haussement de sourcils plus tard et le voilà qui prend place à côté d'elle. Elle reconnaît alors, la note française dans son accent. Et voilà donc, deux adultes, assis sur un banc en pleine nuit. Lux, elle serre son sac à main contre elle, un peu intimidée, un peu trouillarde sur les bords. Mais elle n'arrive pas à cesser de le regarder. Et elle ne comprend pas encore si c'est son accent ou simplement la douceur de ses traits qui le rend si attirant et charismatique. Et Lux, elle est pathétique à côté de lui, dans sa tenue de travail et son visage noyé par les larmes. Elle pince les lèvres, renifle lamentablement comme une enfant. « Quoi... ? Vous allez me dire que tout ira bien et que tout va s'arranger c'est ça ? » Ce n'est pas une demande agressive, simplement elle ne comprend pas vraiment la démarche. Ils ne se connaissent pas, ni d'Adam ni d'Eve. Et pourtant, il est là, à essayer de la réconforter et même de la protéger comme si quelque chose les liait. Peut être un fil du destin ou une autre connerie de ce genre à laquelle Lux ne croit plus depuis longtemps. Ce serait comme d'essayer de la convaincre que le Père Noël existe. Elle soupire, se détourne de lui pour essuyer ses joues et fouiller dans son sac pour sortir un mouchoir et se moucher. « C'est pas avec la tête que j'ai actuellement qu'il va m'arriver quelque chose. À la limite je ferais peur ou on me mettrait dans une poubelle parce que je ressemble à un détritus... » Et peut être aussi parce qu'elle se cherche une excuse pour refuser qu'il la raccompagne. Après tout, elle ne le connaît pas et ne sait pas ce qu'il pourrait lui faire lui aussi. Elle le regarde en coin. Le détaille. Qu'est qu'un garçon aussi élégant que lui aurait à faire avec une fille aussi pathétique qu'elle ? Elle se racle la gorge, redresse épaules et visage. Et pourtant, elle le regarde toujours en coin. « Vous faites ça souvent ? De venir parler aux femmes en larmes sur un banc, à minuit passé ? » C'est peut être un fantasme ? Comme certains qui adorent les pieds. Dans les deux cas, c'est très bizarre.
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InvitéInvité
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(#) Mar 5 Juil - 21:33

tu étais bien loin du jeune homme que tu étais vraiment, dans ton sud de la france, à ne pas te mélanger avec les autres parce que tu étais trop dans ton monde. mais voilà, le jace que tu étais prenait un autre chemin, peut-être à la recherche de quelque chose en particulier. « Quoi…? Vous allez me dire que tout ira bien et que tout va s'arranger, c'est ça ? », tu passais une main dans tes cheveux, visiblement embarrassé par la question qu'elle venait de te poser directement en plein visage. « Pas tellement, parce que je suis très mal placé pour vous faire une leçon de moral sur la vie quand je ne vous connais pas complètement. Puis je suis certainement pas la meilleure personne pour la situation. », parce que toi-même tu ne pouvais pas trouver solution à tes propres questions, comment pourrais-tu faire la même chose pour quelqu'un qui n'était pas toi ? tu avais maintenant de plus en plus l'impression de la déranger, de faire quelque chose que tu n'aurais jamais dû faire. ta petite sœur allait se moquer de toi quand tu serais en train de lui raconter ta tentative d'être quelqu'un de bien dans cette ville que tu ne connais pas tellement. « C'est pas avec la tête que j'ai actuellement qu'il va m'arriver quelque chose. À la limite, je ferais peur ou on me mettrait dans une poubelle parce que je ressemble à un détritus... », tu te mordais la lèvre inférieure parce que tu ne savais pas quoi répondre sans avoir l'air trop lourd comme homme, alors que ce n'était pas le but. puis, tu ne voulais pas l'effrayer non plus avec des histoires. « Je ne pense pas que vous devriez vous dénigrer comme ça... je trouve même que vous avez de très beaux traits du visage... », un peu pour ça que tu avais fini par la dessiner, parce qu'elle était inconsciemment ce que tu n'arrêtais pas de chercher depuis des mois. maintenant, tu avais vraiment l'air d'un homme complètement bizarre et tu t'embarrassais clairement devant une jeune femme qui n'avait rien demandé. tu avais envie de jurer, mais ce n'était pas très poli devant quelqu'un que tu essayais de convaincre, d'aider dans ce moment assez triste. « Vous faites ça souvent ? De venir parler aux femmes en larmes sur un banc, à minuit passé ? », te voilà en train de faire les gros yeux avant de te retourner devant elle pour la regarder, agitant tes mains devant elle. « Absolument pas, vous vous méprenez ! J'avais juste le sentiment que vous vous sentiez seule et que même moi, un inconnu quelque peu bizarre j'ai de plus en plus l'impression, pouvait se trouver comme un pilier ? », tu avais l'impression que ta phrase avait aucun sens, même quand tu connaissais cette langue.
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InvitéInvité
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(#) Sam 23 Juil - 13:27

Elle comprend pas Lux. Elle voulait juste pleurer sur ce banc bancal et essuyer sa peine en se disant que ça pourrait être pire. Au lieu de ça, elle se retrouve à pleurer devant un inconnu qui en vient à la complimenter pour ce qu'elle est réellement. C'est à dire une petite larve inutile et pathétique. Elle comprend pas ce qu'il veut. C'est la nouvelle approche des agresseurs ? Au fond, s'est-elle déjà posée la question de comment agissaient les agresseurs ? Un peu gênée d'être soudainement complimentée, elle remue nerveusement sur le banc, tenant son sac à main contre sa poitrine. « Merci... » Oui, c'est perturbant et elle n'arrive même pas à le cacher. Et pourtant, ça la détend un peu. Ses épaules s'affaissent légèrement et un soupir s'échappe de ses lèvres. Au final, est ce que ça ne la soulage pas de ne pas être totalement seule ? Si. Et elle doit se l'avouer à elle même. Le fait de ne pas être seule, le fait qu'il cherche à la rassurer ou la réconforter, ça l'aide pas mal. Et c'est un léger rire qui s'échappe des lèvres de la demoiselle, constatant que même lui semble au bout de sa vie à ne pas savoir ce qu'il doit dire ou faire. « Oui c'est vrai que vous avez l'air bizarre... » Qu'elle lui lance avec un léger sourire, signe qu'elle ne le pense pas forcément. Elle soupire, essuie ses joues doucement puis pince les lèvres. Elle sait qu'elle a l'air pathétique, stupide et nulle et qu'elle ferait mieux de se bouger au lieu de se plaindre de tout et de sa vie comme s'il n'y avait pas pire. Il n'y a personne dans cette rue commerçante. Elle est vide depuis un bon moment. S'il avait voulu lui faire du mal, il avait mille occasions de le faire. Ses opales brillantes se posent sur le jeune homme, le détaillent même. « Vous avez un accent. Vous êtes... français ? » Peut être l'accent le plus courant qu'elle entendait quand elle vivait encore à Londres. Elle qui ne servait que de la clientèle touristique. « En tout cas, merci de prendre du temps pour moi... C'est rare les gens comme vous... » Elle renifle légèrement et tend sa main vers lui. « Je m'appelle Lux. »
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