night
vision
AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  FAQFAQ  
Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 

 take those fragile years and put them on me w/ drew

Aller en bas 
InvitéInvité
Anonymous
(#) Mer 20 Avr - 21:42


( take those fragile years, all your worries
and tears and put them on me )
« I blamed it on heartache. I blamed it on you. I blamed it on mistakes and your empty truth. Now I can't even wade in the water. I'm in too deep to move. I blamed it on secrets and words left unsaid. I blamed it on weakness and the voice in my head. Scared to be left in the shadows.  » (song) april 2022, in front of drew's building @Drew Abernathy



Le soleil ne s’est pas encore levé sur la ville du fin fond de l’Oregon mais la sonnerie discrète bien que perceptible du réveil d’Oliver retentit déjà pour l’extirper de son sommeil. C’est sans prendre le temps de trainer dans son lit qu’il se lève pour se déplacer sur la pointe des pieds jusqu’à la salle de bain. Se préparer en faisant le moins de bruit possible, entrouvrir la chambre de Addison pour vérifier que tout va bien, descendre dans la cuisine pour manger quelques céréales tout en se délectant de son café, c’est devenu la routine matinale de Maverick depuis qu’il est revenu en ville. Quand sa mère l’a vu se garer dans l’allée, elle a tenté de le convaincre de revenir à la maison –sa chambre ayant presque baignée dans son jus depuis la fin de son adolescence– et dieu sait combien ça lui aurait fait plaisir d’avoir son ainé auprès d’elle, mais il est revenu pour une raison évidente qui nécessite sa présence ailleurs. C’est auprès de Jamie et de sa fille qu’il doit être, parce que les horaires de la mère ne lui permettent pas de gérer à elle seule une enfant de six ans dont l’agenda est plus rempli d’activités que celui du grand garçon, et puis parce qu’il sait qu’il leur faut du temps, du temps pour assimiler les derniers évènements, du temps pour traverser les épreuves les plus difficiles. Elle avait trouvé son équilibre avec Adam, Jamie, mais il est parti sans prévenir. Même Oliver lui en veut, même lui aurait voulu pouvoir lui dire au-revoir, alors il n’ose imaginer à quel point cela doit impacter les deux femmes que ce grand homme a laissé derrière lui. C’est après avoir préparé la table pour le petit-déjeuner des filles qu’il quitte la maison familiale pour se rendre au bureau de poste, dans le centre de Klamath Falls. Habitudes qui sont vites entrées dans ses gestes, Oliver trie le courrier avec ses collègues avant d’embarquer avec lui le bac des quartiers qu’il dessert pour le ranger par rues et numéros. Il est à peu près sept heures lorsqu’il quitte le bureau pour s’occuper à pied du quartier le plus proche : le centre-ville. Dans ses pensées, un brin rêveur et de manière enjouée, le brun parcourt les rues une à une et entre dans les immeubles pour remettre à chacun son courrier. Il adore commencer à l’heure où se réveille la ville, alors que lui a déjà deux-trois heures de travail derrière lui, il observe avec bienveillance les habitudes de chacun et voit les pièces s’éclairer ci et là dans les foyers de chacun. Il lance un ‘Bonjour’ à tous ceux qu’il croise parce qu’il trouve que c’est une habitude qui s’est perdue et que c’est bien plus chaleureux de se montrer courtois, encore plus avec des inconnus. Et les gens le lui rendent bien. C’est une grande différence qu’il observe avec Seattle où lui-même fonçait d’un point A à un point B sans se soucier de qui il croisait sur son chemin, ayant croisé son facteur bien plus souvent qu’il ne le pense. Sourire aux lèvres, Oliver ressort de l’un des derniers immeubles de ce quartier figurant sur sa tournée et s’arrête pour trier entre ses doigts les quelques lettres de la rue à venir. C’est sans prévenir que les pas d’une personne s’approchent vivement jusqu’à venir l’accrocher dans ce qu’il y a de plus proche d’un câlin. Surpris au premier abord, l’esprit du Maverick se fait plus doux à mesure que le parfum de cette personne parcourt ses narines. Cette odeur, elle le ramène une dizaine d’années en arrière, dans un lieu où il se sentait serein, en sécurité, tout simplement bien. Il écarte légèrement son visage pour prononcer dans un souffle « Andie ? », son myocarde effectuant des ratés. Il n’est pas sûr de lui, pourtant les signes ne trompent pas. Son corps tout entier le sait, alors il la presse légèrement contre lui avant qu’elle ne se détache de lui. Le visage de la femme se dessine devant lui, vraiment, cette fois, pas sous la forme d’un songe ou d’un souvenir. Elle se tient réellement là, devant lui, celle qu’il n’est pas encore parvenu à aller trouver. « Drew, je… je suis content de te voir ! Est-ce que tu vas bien ? » demande-t-il dans un sourire, bien qu’il doute de ses repères. Elle et lui ont changé depuis ces années, ce serait prétentieux de sa part de penser qu’il peut lire en elle, d’ailleurs, il n’a jamais eu accès à la totalité de son âme. Cependant, il s’attendait à tout sauf à ce qu’elle le prenne dans ses bras lorsqu’ils se reverraient.
Revenir en haut Aller en bas
Drew Abernathyadmin  too many secrets
Drew Abernathy
messages : 5766
rps : 175
pseudo : Mayhem
pronom irl : Elle/She/Her
id card : Sophia Bush (crédit à hidden happiness)
multicomptes : Maxim (Duff) & Papy (JDM)
gif : take those fragile years and put them on me w/ drew Screenshot-2024-04-07-133842
âge : Les cloches de ses quarante et un ans ont sonné le 11 Octobre dernier, et même si elle n'est pas prête a l'accepter, elle n'a plus vraiment le choix; vraiment, elle n'aime pas vieillir, Drew.
statut civil : Il n'y a personne dans sa vie, et c'est mieux comme ça. Continuellement flouée par les hommes, elle reprends le peu de dignité qu'il lui reste, et elle repars à zéro, encore. Cette fois, elle se priorisera, toujours.
occupation : Pompier depuis les vingt dernières années, elle est maintenant Capitaine de la Caserne 132, qui est sa véritable maison. La partie de son identité dont elle est le plus fière.
habitation : Nouvellement propriétaire d'une maison au bord du lac; son nouveau havre de paix, malgré la construction dans laquelle elle sera plongée pour les prochaines années.
nbre de mots : Ça peut varier de 200 à 2000 dépendant de l'inspiration. (Utilisation de l'anglais dans les paroles ou les textes à l'occasion.)
disponibilités : Complètement débordée, mais si vous arrivez avec quelque chose de bien... go!
pronom ig : She/Her
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : Peuvent se trouver dans mes RPs : Mort. Alcoolisme. Sexe. Dépression. Maladies Mentales. PTSD. Drogues.
Je ne joue pas : Viol, Inceste, Cruauté Animale.

(#) Mar 26 Avr - 18:16


all your worries and tears
take those fragile years and put them on me


Il était difficile pour Drew de naviguer les eaux de sa vie, récemment. Rien n'allait, depuis trop longtemps. Déjà, elle avait du s'accomoder à la nouvelle réalité que Noah ne voudrait plus jamais rien savoir d'elle; et surtout, qu'elle ne pourrait probablement jamais être plus bas dans l'estime de l'ancien militaire qu'elle l'était maintenant. La possibilité de cet avenir si prometteur qu'elle avait déjà eu avec lui ne serait plus jamais une option. Après ça, il ne lui restait que Misha, qui avait soudaienement décidé de devenir une bonne personne et de se ranger dans l'équipe de Noah, refusant de toucher Drew parce qu'elle méritait mieux que lui. Puis, tout avait été débalancé quand le divorce de Misha et Darcy avait été prononcé, et qu'il avait fait séjour chez elle, en compagnie de Barbie une semaine sur deux. Juste au moment ou elle s'était habituée à cette nouvelle réalité, tout avait encore changé. Whiplash émotionel, encore. Quand Misha s'était retrouvé en prison à nouveau, le pompier avait perdu tout ses repères. Au début, le plus clair de son temps avait été passé à être assise sur le sofa, à regarder le landeau et les couvertures de la petite Barbie, vidée de tout, le coeur en peine. Ce petit être auquel elle s'était attachée, et le père de celle-ci, dont, même si elle n'était pas encore prête à l'avouer, elle était tombée complètement amoureuse.

Même si la plus grande majorité de ses jours étaient vécus sur le mode autopilote, par moments, Drew, elle avait l'impression d'avoir enfin un semblant de vie normale à nouveau. Sans les drames, sans la douleur vive. Comme si l'espace de quelques heures, ses problèmes disparaissaient, et la vie ne semblait pas aussi triste, aussi difficile. Aujourd'hui, c'était pas une de ces journées. Le mode autopilote était activé, mais elle ressentait encore la douleur de ses émotions récentes. Elle aurait bien aimé pouvoir prendre un verre en arrivant à la maison, ou un antidouleur, n'importe quoi pour engourdir ce qui se passe dans sa tête, mais il était encore trop tôt.

Elle stationne sa voiture sur la rue devant son immeuble, trouvant un espace libre pas trop loin.  Par chance, parce qu'après près de 48 heures à la caserne, elle n'avait pas la force de marcher trop longtemps; elle entendait déjà l'appel de son lit. Ses clés en main, elle se dirige vers l'édifice en vieille brique rouge usée, et c'est à ce moment que son regard se pose sur l'homme qui en sortait. Le facteur. Elle sourit, Drew. Croiser quelqu'un à cette heure ne lui arrivait pas trop souvent. Elle continue de s'avancer vers son immeuble avant de s'arrêter d'un coup quand les traits du facteur se dessinaient un peu plus clairement devant elle.

Elle inspire un petit coup, surprise. Est-ce qu'elle était plus fatiguée qu'elle le croyait et qu,elle commençait à perdre la tête? Est-ce que ses yeux la trahissaient? Plus elle le regardait, plus elle en était convaincue.

- Oliver... qu'elle murmure pour elle même.

Ses pieds se mettent à avancer, malgré elle. Des pas lents au début, mais plus elle approchait, plus elle prenait de la vitesse. Avant qu'elle puisse réaliser ce qu'elle faisait, elle s'était lancée dans ses bras. Elle le sent surpris, sur le coup. Ça ne prend qu'un instant avant qu'il comprenne.  « Andie ? » Elle aurait pu pleurer, simplement à entendre ce surnom; y'avait que lui qui l'appelait comme ça. Le corps d'Oliver se détends contre le sien, et il la resserre juste un peu plus fort. Et elle, elle se rattache à lui juste un peu plus longtemps. Il sentait encore aussi bon qu'avant, et tout de suite, elle avait l'impression d'être à la maison.

Elle finit par se détacher de lui, la belle pompier; mais elle ne le relâche jamais. Une main encore accrochée au veston bleu d'Oliver, elle pose son regard dans le sien. Regard qu'il soutiens malgré son évidente surprise. « Drew, je… je suis content de te voir! Est-ce que tu vas bien? » Déjà, il était revenu à son nom habituel. Bien qu'elle n'ait pas vraiment réfléchi avant de se lancer dans ses bras, elle ne regrettait rien. Et il ne semblait pas trop frustré de la situation lui non plus. C'est simplement qu'Oliver, il était une source de quelque chose de bon dans la vie de Drew. Même si les circonstances de leur rupture était plutôt dramatique, elle n'avait jamais eu rien de mal à dire sur Oliver. Il était l'une des meilleures personnes qu'elle avait connu dans sa vie. Trop bon pour elle, définitivement.

- Moi aussi, j'suis vraiment contente de te voir, Oliver, qu'elle souffle, incapable de contenir ce sourire doux qu'elle avait au coin des lèvres.

Elle espérait qu'il ne soit plus capable de lire en elle comme il le faisait dans le passé; elle n'avait pas besoin de lui déballer son sac maintenant, quand même.

- Je... ouais, qu'elle ment. Ça va!

Dans tout ça, en plus, c'était elle qui avait le plus de questions. Qu'est-ce qu'il faisait à Klamath? Depuis quand il était revenu? C'est quoi cette histoire de travailler pour USPS? Il est arrivé quoi de la Charles Schwab? Beaucoup de questions, mais à peine capable de formuler des phrases, la pauvre.

- C'est à toi que les questions se posent, Oliver! qu'elle lui dit, incapable de se départir de son sourire. Qu'est-ce que tu fais à Klamath? Depuis quand t'es revenu?

C'est en le regardant, beau et fier dans son uniforme, qu'elle réalise qu'en échange, elle n'avait pas l'air de grand chose, le pompier. Après son deux jours de travail et les montagnes russes d'émotions qu'elle avait vécu dans les derniers mois, elle ne devait pas avoir fière allure. Mais elle reviens rapidement à Oliver.

- On dirait que j'en crois toujours pas mes yeux, qu'elle dit avec une pointe de douceur. Oliver Maverick, devant moi. En chair et en os.

Elle retiens son envie de se lancer à nouveau dans ses bras, parce qu'instantanément, la brune, elle se sentait mieux. Sa présence à elle seule avait su calmer la tempête dans son esprit.

- Je suis vraiment contente de te voir, Goose qu'elle souffle, utilisant ce petit surnom qu'elle n'avait que pour lui.



REMEMBER THIS FEELING


I said, "remember this feeling". I pass the pictures around, of all the years that we stood there on the sidelines wishing for right now. Long live. | ©️ FRIMELDA

Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
Anonymous
(#) Jeu 5 Mai - 20:37


( take those fragile years, all your worries
and tears and put them on me )
« I blamed it on heartache. I blamed it on you. I blamed it on mistakes and your empty truth. Now I can't even wade in the water. I'm in too deep to move. I blamed it on secrets and words left unsaid. I blamed it on weakness and the voice in my head. Scared to be left in the shadows.  » (song) april 2022, in front of drew's building @Drew Abernathy


Il se doutait bien, le grand brun, qu’en revenant à titre définitif dans la ville qui l’a vue grandir, il aurait à revoir tous ses habitants. Oui, tous, parce que Klamath Falls est une petite ville et tout le monde finit par se croiser tôt ou tard. Parmi eux, sa famille et ses amis avec qui il est ravi de pouvoir passer plus de temps, chez qui passer à l’improviste ou prévoir de passer un moment ensemble sans avoir à le caser dans son agenda des mois à l’avance. Mais il y a aussi parmi ces personnes ceux qu’il a laissé derrière lui sans que ça ne lui fasse de mal, ceux à propos de qui ça lui a même fait du bien de prendre ses distances. C’est très contradictoire dans son esprit, à en juger par l’effet rassurant que ça a à présent de l’avoir contre lui, mais Drew fait partie de cette dernière catégorie. Il n’est pas parti parce que c’était la fin de leur histoire, mais après deux années de séparation, lorsque l’offre s’est présentée à lui, il n’a pas hésité une seconde, ne voyant rien qui pouvait le retenir dans l’Oregon. Les choses auraient été différentes s’ils avaient encore été ensemble. Peut-être se seraient-ils mariés ? Peut-être élèveraient-ils l’enfant qu’ils devaient avoir ? Peut-être auraient-ils fini par trouver leur équilibre au sein de leur couple ? Dans ces cas-là, l’avis de la jeune femme aurait été pris en compte, et peut-être même qu’il ne se serait pas montré aussi ambitieux, l’analyste. Mais le fait est que ça lui a fait du bien de prendre ses distances avec Klamath Falls et cette relation qui s’est soldée par un échec. Il avait fait le tour à l’époque, Oliver, de ce qu’il pouvait construire dans cette ville du fin fond de l’Oregon. « Moi aussi, j'suis vraiment contente de te voir, Oliver. » lui répond-t-elle, lui renvoyant la sincérité qu’il porte dans la voix. Il n’y a jamais eu aucune raison sur terre pour qu’il la déteste, c’est plus la tristesse et la déception qu’autre chose qui les ont séparés, leur faisant prendre leurs propres chemins. « Je... ouais, ça va! » poursuit-elle en se voulant convainquante. Mais le Maverick, il peut déceler l’effort qu’elle met afin de mettre ces mots bout à bout pour former cette phrase. Le facteur décide de ne pas relever, pas pour l’instant, alors qu’il sait certaines choses. Quand elle a su qu’il ne faisait pas que passer, sa petite sœur lui a fait lire quelques articles de Scandale dans lesquels il a vu le nom de l’Abernaty apparaitre quelques fois. Il sait que la vie sentimentale du pompier a été mise sur des montagnes russes ces dernières années, dans un tumulte de mauvais goût qui s’est joué d’elle, le pied pris dans un engrenage qu’elle aurait certainement préféré éviter. Il sait aussi qu’elle a été forcée à l’arrêt dans ses fonctions pour se remettre d’une blessure et se demande depuis comment elle s’en sort. « C'est à toi que les questions se posent, Oliver ! Qu'est-ce que tu fais à Klamath ? Depuis quand t'es revenu ? » en revient-elle à lui alors qu’il baisse le regard, se grattant les cheveux derrière la tête, gêné, pris sur le fait de l’avoir évitée plus longtemps qu’il ne l’aurait lui-même cru possible. « On dirait que j'en crois toujours pas mes yeux. Oliver Maverick, devant moi. En chair et en os. » lui livre-t-elle alors que lui-même n’y aurait pas cru si on le lui avait dit trois mois plus tôt. Il était bien, dans sa petite vie à Seattle. Du moins, c’est ce dont il s’était persuadé. « Je suis vraiment contente de te voir, Goose. » Il relève le regard vers elle, souffle coupé à l’évocation de ce surnom qu’il n’a plus entendu sortir de la bouche de quiconque depuis dix ans, le ramenant avec nostalgie dans les beaux jours de leur relation. « Au risque de me répéter, ça me fait vraiment plaisir… ta réaction, surtout. Je suis désolé de ne pas être venu te trouver plus tôt, Andie, je veux dire… je ne savais pas trop si tu allais m’accueillir à bras ouverts ou non. Et... waw, j'ai l'impression que ça fait des siècles qu'on ne m'a plus appelé comme ça ! » s’explique-t-il maladroitement. Il n’a jamais pensé qu’il y avait de l’animosité entre eux, mais quand ils se sont séparés, il a simplement été plus facile de s’éviter, pour ne pas replonger. Il sourit mais pose son regard sur les lettres qu’il tient dans sa main avant de répondre à ses questions. « Ça fait un bon mois. Je suis revenu pour aider Jamie, elle a perdu son mari subitement, un anévrisme… enfin… peu importe. J’ai laissé Seattle derrière moi. » et ce n’est pas une mauvaise chose, laissant derrière lui le fantôme qu’il devenait peu à peu. Car il n’a jamais rien construit de semblable à ce qui pouvait l’animer autrefois, Oliver. Il range le sujet Kingsnorth rapidement, car il n’est pas le messager de ce qui lui arrive et qu’il doute que cela puisse intéresser Drew. Il revient à la jeune femme et à son regard qu’il trouve beau et éclairé. « Je… j’ai appris que tu avais été blessée lors d’une intervention. » Il hésite encore à aborder le sujet. Peut-être n’a-t-elle pas envie de discuter de cela avec elle, et il le comprendrait. Il n’a pas été capable de prendre de ses nouvelles lorsque c’est arrivé jusqu’à ses oreilles, et là encore, il ne sait pas comment ça aurait été reçu s’il avait osé franchir le pas. « Tout va bien maintenant ? Tu as pu reprendre à cent pour cent ? » s’enquit-il, soucieux de l’état de santé de ce bout de femme qu’il a toujours admiré pour ce qu’elle faisait quotidiennement, de la force qui s’en est toujours dégagé et de sa poigne dans le domaine.

Revenir en haut Aller en bas
Drew Abernathyadmin  too many secrets
Drew Abernathy
messages : 5766
rps : 175
pseudo : Mayhem
pronom irl : Elle/She/Her
id card : Sophia Bush (crédit à hidden happiness)
multicomptes : Maxim (Duff) & Papy (JDM)
gif : take those fragile years and put them on me w/ drew Screenshot-2024-04-07-133842
âge : Les cloches de ses quarante et un ans ont sonné le 11 Octobre dernier, et même si elle n'est pas prête a l'accepter, elle n'a plus vraiment le choix; vraiment, elle n'aime pas vieillir, Drew.
statut civil : Il n'y a personne dans sa vie, et c'est mieux comme ça. Continuellement flouée par les hommes, elle reprends le peu de dignité qu'il lui reste, et elle repars à zéro, encore. Cette fois, elle se priorisera, toujours.
occupation : Pompier depuis les vingt dernières années, elle est maintenant Capitaine de la Caserne 132, qui est sa véritable maison. La partie de son identité dont elle est le plus fière.
habitation : Nouvellement propriétaire d'une maison au bord du lac; son nouveau havre de paix, malgré la construction dans laquelle elle sera plongée pour les prochaines années.
nbre de mots : Ça peut varier de 200 à 2000 dépendant de l'inspiration. (Utilisation de l'anglais dans les paroles ou les textes à l'occasion.)
disponibilités : Complètement débordée, mais si vous arrivez avec quelque chose de bien... go!
pronom ig : She/Her
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : Peuvent se trouver dans mes RPs : Mort. Alcoolisme. Sexe. Dépression. Maladies Mentales. PTSD. Drogues.
Je ne joue pas : Viol, Inceste, Cruauté Animale.

(#) Mer 1 Juin - 19:27


all your worries and tears
take those fragile years and put them on me


Elle allait pas se leurrer, ça ouvrait une drôle de boite de Pandore, de se retrouver en face d'Oliver. Des questions sans réponses, des hypothèses de ce qu'ils auraient pu être. Beaucoup de "what if..." qui faisaient soudainement surface. Mais la joie de le revoir, ça passait par dessus tous ces questionnements. « Au risque de me répéter, ça me fait vraiment plaisir… ta réaction, surtout. Je suis désolé de ne pas être venu te trouver plus tôt, Andie, je veux dire... » Ce surnom, encore. Elle avait l'impression de faire un bon dans le temps à chaque fois qu'elle l'entendait. Et en retour, elle utilise son surnom à lui. « ...je ne savais pas trop si tu allais m’accueillir à bras ouverts ou non. » Comment faire autrement, de toute façon; c'est pas comme si ils s'étaient quittés en mauvais terme. C'est juste le temps qui a fait son travail. « Et... waw, j'ai l'impression que ça fait des siècles qu'on ne m'a plus appelé comme ça! » Peut-être pas un siècle, mais presqu'une décénie. Personne d'autre que Drew l'appellait Goose, parce que c'était elle qui lui avait trouvé. Au début de leur relation, Drew ne comprenait pas la fixation que les gens avaient avec le nom d'Oliver. Quand il avait expliqué d'où ça venait, le pompier avait rapidement avoué qu'elle n'avait jamais vu le film Top Gun, ce qu'Oliver avait trouvé innaceptable. Et depuis ce jour, elle l'appelle Goose, comme dans le film.

- J'serais offusquée si quelqu'un d'autre que moi t'appelait Goose.

Il joue un peu avec les lettres dans ses mains. « Ça fait un bon mois. Je suis revenu pour aider Jamie, elle a perdu son mari subitement, un anévrisme… enfin… peu importe. J’ai laissé Seattle derrière moi. » Elle hoche la tête, Drew. Elle savait. Jamie et elles n'avaient jmais perdu contact, et elles prenaient des nouvelles de l'autre plutôt régulièrement. Drew avait même assisté aux funérailles, mais elle était restée en retrait. Elle avait aussi habilement évité de croiser Oliver, parce que c'était plus simple comme ça, et qu'elle était dans un état lamentable. Elle ne savait surtout pas qu'il allait rester. Ça, Jamie s'était bien gardée de lui dire, à Drew. En même temps, elle pouvait comprendre, la brune, parce que la loyauté de Jamie était avec Oliver, c'était tout à fait normal.

- Ouais, j'en ai eu connaissance, qu'elle dit doucement. Et puis, j'suis certaine que Klamath est bien heureux de te retrouver.

Il n'était pas obligé de savoir qu'elle l'avait évité, quelques mois plus tôt; surtout que là, aujourd'hui, elle ne pourrait pas être plus contente de le voir. Il avait fini par poser ses yeux sur elle, et elle lui avait retourné son regard. « Je… j’ai appris que tu avais été blessée lors d’une intervention. » Elle fronce les sourcils à ce souvenir, qui était loin d'être heureux. Elle avait été K.O pendant plusieurs semaines, et n'avait pas pu travailler pendant des mois. « Tout va bien maintenant? Tu as pu reprendre à cent pour cent? » Elle avait hoché la tête, se voulant rassurante. Elle voyait bien l'inquétude dans les yeux d'Oliver.

- Oh, oui, oui, qu'elle lui réponds, un sourire doux au coin des lèvres. J'ai été six mois en arrêt de travail complet, ensuite j'ai du me requalifier... c'était pas un très beau moment à vivre.

Elle ne parlera même pas de tout les soucis émotionels qu'elle avait vécu; avec Misha, avec Noah, avec l'alcool, surtout. La dépression qui s'en était suivie, le fond du baril qu'elle avait cru atteindre. Une fausse impression, parce que le fond du baril, il était venu beaucoup plus tard.

- Mais là, ça va, qu'elle complète. Je sens encore un peu de douleur dans mes côtes quand il va avoir un orage, mais sinon, je suis au top.

Elle se met les épaules bien droites, comme pour prouver ses dires, et elle lui fait un sourire, un vrai. Puis, la brune fouille dans son sac, sorant son téléphone cellulaire, qu'elle tends à Oliver.

- Tiens, qu'elle dit avec un petit sourire. Ajoute ton numéro. Comme ça on pourra aller prendre un café, un verre, un repas... pour rattrapper le temps perdu.

Elle relève les yeux vers lui, toujours souriante.

- J'veux tout savoir. Ta vie, tes joies, tes peines, tes amours, le nouveau job...



REMEMBER THIS FEELING


I said, "remember this feeling". I pass the pictures around, of all the years that we stood there on the sidelines wishing for right now. Long live. | ©️ FRIMELDA

Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
Anonymous
(#) Sam 16 Juil - 14:24


( take those fragile years, all your worries
and tears and put them on me )
« I blamed it on heartache. I blamed it on you. I blamed it on mistakes and your empty truth. Now I can't even wade in the water. I'm in too deep to move. I blamed it on secrets and words left unsaid. I blamed it on weakness and the voice in my head. Scared to be left in the shadows.  » (song) april 2022, in front of drew's building @Drew Abernathy



Il y a des surprises qui sont plus heureuses que d’autres et les retrouvailles avec l’Abernaty en font partie. Il ne se rendait pas compte qu’elle lui avait manqué avant de croiser son sourire et de rester accroché à celui-ci. La présence de la brune remplit sa cage thoracique d’un air frais qui lui rappelle avec nostalgie une époque qu’il a adoré vivre. Il n’est pas de ceux qui vivent dans le passé, Maverick, plutôt de ceux qui avancent, se (re)construisent et poursuivent leur route, quitte à emprunter de nouveaux chemins. Les souvenirs qui lui reviennent à l’esprit sont cependant un doux mélange des jours heureux qu’ils ont traversés et des épreuves qu’ils ont affrontées. Il lui sourit, le grand brun, à celle avec qui il a partagé un morceau de sa vie, à celle qui, à cette époque, était le centre de son univers. Et il la remercie silencieusement, à travers un regard, pour tout ce qu’elle lui a laissé. « J'serais offusquée si quelqu'un d'autre que moi t'appelait Goose. » se défend-t-elle comme si elle défendait un certain territoire, ce qui arrache le rire du jeune homme. Après une brève hésitation, il lui explique les raisons de son retour. Des raisons indéniablement liées à Jamie, sa plus grande amie. S’il pouvait expliquer en long et en large le pourquoi du comment, il juge cependant que ce n’est ni le lieu ni le moment pour exposer la situation. Très attaché à la Kingsnorth, il ne pouvait tout simplement pas la laisser affronter des instants tels que ceux-ci sans une aide. « Ouais, j'en ai eu connaissance » ça ne l’étonne pas, tout se sait toujours dans cette ville. « Et puis, j'suis certaine que Klamath est bien heureux de te retrouver. » ajoute-t-elle, venant alimenter l’égo du facteur. De son côté, il ne sait pas trop quoi en penser. Que peut-il bien apporter à cette ville si ce n’est un facteur de plus pour le moment ? Ce n’est pas comme s’il avait été et allait être à nouveau l’une de ces personnes les plus impliquées dans les affaires de la ville, bien qu’il ne soit jamais contre l’idée de mettre la main à la pâte pour les préparatifs de l’un ou l’autre évènement. Cette pensée le ramena instantanément vers ce barbecue où il a fait la rencontre de Drew. Un évènement pensé pour que les habitants puissent rencontrer et sympathiser avec les servies de la ville tels que les pompiers et les policiers. Il n’y est pas allé par quatre chemins, le Maverick, abordant la jeune femme pour faire connaissance avec elle. De son point de vue, ils ont aussitôt accroché l’un à l’autre, et c’est sans détour qu’à la fin de la journée, il lui a proposé d’aller boire un verre. De la plus simple des manières possibles, leur histoire s’est poursuivie, et s’il était persuadé ce jour-là qu’il tomberait amoureux d’elle, le jour où c’est réellement arrivé lui est encore vif à l’esprit. Il sort de ses pensées pour se concentrer sur les derniers évènements arrivés au pompier et lit chacun de ses mots. « Oh, oui, oui. J'ai été six mois en arrêt de travail complet, ensuite j'ai dû me requalifier... c'était pas un très beau moment à vivre. Mais là, ça va. Je sens encore un peu de douleur dans mes côtes quand il va avoir un orage, mais sinon, je suis au top. » Il sourit avec légèreté à cette dernière phrase, croyant entendre l’une de ces vieilles femmes de la maison de repos. Il se retient d’en rire plus et se concentre sur Drew. « Tu as toujours été une femme forte, Andie. » répond-t-il simplement, plein d’admiration. À l’instar de Jamie, Andrea aussi a dû passer par des épreuves éprouvantes et difficile. Intérieurement, il espère que quelqu’un ait pu être à ses côtés pour l’épauler à ce moment-là. Alors que son cœur se pince à l’idée que ça ait pu ne pas être le cas, la jeune femme le surprend en lui tendant son téléphone. « Tiens, ajoute ton numéro. Comme ça on pourra aller prendre un café, un verre, un repas... pour rattraper le temps perdu.  » Il retient son souffle, Oliver, face à la spontanéité de son ex alors que ses doigts s’emparent de l’appareil. « J'veux tout savoir. Ta vie, tes joies, tes peines, tes amours, le nouveau job... » Il redresse son regard vers elle, y lisant la plus grande des sincérités. Alors il s’exécute et pianote son numéro tout en clôturant par un bref appel pour faire sonner le sien, ce qui lui permet d’avoir le numéro de Drew en retour. « Je … d’accord, une prochaine fois alors, parce que là je dois finir ma tournée. » répond-t-il en réalisant la deuxième partie de la phrase du pompier. Elle souhaite qu’ils se revoient autour d’un moment propice à la discussion pour se raconter leurs vies. Il ne s’attendait pas à ça, Oliver, ce qui le désarçonne et le rend à nouveau maladroit et tremblant dans la voix. Il craint d’avoir à lui envoyer le premier message ou simplement de devoir lui répondre. « Merci, de rendre les choses aussi faciles, Andie. » reconnait-il avant de revenir aux lettres qui pèsent dans sa main. « Il faut que je m’y remette. » s’échappe-t-il en les montant à hauteur de son visage. Excuse toute faite pour ne pas s’éterniser dans un élan de l’Abernaty qui l’a bien trop surpris. « Essayons de ne pas laisser passer dix ans, cette fois. » souffle-t-il tout de même à son oreille, alors qu’il vient déposer un baiser sur sa joue pour lui dire au-revoir. Il réalise, Oliver, que toutes ces années, ils les ont passées chacun de leur côté. Qu’il est triste de ne pas avoir pu les partager avec elle, qu’il ne l’a pas vu évoluer, n’a pas pu être là pour l’aider à traverser ses peines ni à célébrer ses victoires. Il s’éloigne en direction de la rue pour reprendre sa tournée et se tourne une dernière fois vers Andrea, le sourire aux lèvres à l’idée de partager un nouvel instant avec elle.

- fin -
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
(#)

Revenir en haut Aller en bas
 
take those fragile years and put them on me w/ drew
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
WICKED LITTLE TOWN. :: take a walk on the wild side :: some old memories :: rps terminés-
Sauter vers: