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Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
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 It's a fucking joke / Jess

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InvitéInvité
Anonymous
(#) Lun 10 Jan - 16:17



✻✻✻
(( it's a fucking joke ))
w/ ›› @Jessalyn Green
Quand il se décide enfin à ouvrir les paupières c'est pour regarder l'heure sur son portable. Cet écran beaucoup trop aveuglant pour ses pupilles bien qu'il fasse jour. Un jour il se trouvera un travail classique avec des horaires classiques. Ou peut-être pas. Après tout s'il ne l'a jamais fait jusqu'à présent ça n'est pas pour rien non plus. La parfaite petite vie bien rangée ça ne l'a jamais attiré. Pourtant ça lui offrirait sûrement un certain confort. Mais ça serait se rapprocher d'une image qui ne lui plait pas. Éternel anarchiste, à préférer marcher en dehors des clous. À l'époque où il était sous la tutelle de ses grands-parents il a pu goûter un peu à ce que la plupart des gens imaginent comme la vie "de rêve". Celle des riches en fait. Il a détesté. Mais probablement n'était-ce pas qu'une question d'argent et de métro boulot dodo non. L'attitude du bourge typique a tendance à le faire fuir. Ça convenait mieux à sa sœur qui a réussi à s'adapter à ce monde tel un caméléon. Très peu pour lui. Puis au final ça ne le dérange pas plus que ça de se retrouver constamment décalé et de réveiller à des heures pas possibles. Après avoir consulté ses notifs, à savoir ses sms et instagram vu qu'il n'a rien d'autre, il se décide enfin à sortir du lit. Chaleur de la couette qui lui manque bien rapidement mais qu'il remplace par celle de la douche. Réveil silencieux, encore à moitié endormis jusqu'à ce qu'il se boive son café matinal. Posé sur un tabouret en peignoir et les cheveux en vrac, les coudes appuyés sur l'îlot central en forme de bar délimitant sa petite cuisine ouverte, il boit son café quand il entend du bruit dans le couloir. Au fond de ce couloir il n'y a que deux portes. La sienne évidemment, et celle de Jess. Déduction simple, c'est probablement elle qui rentre. Parfait ! Il va aller s'incruster chez elle. Certes, elle est la première à avoir instauré cette tradition mais il y a belle lurette qu'il l'a adopté également. En ouvrant la porte c'est bel et bien face à la blonde qu'il se retrouve et non face à un visiteur de celle ci. En revanche il n'était clairement pas prêt à voir ce qu'il avait sous les yeux. Yeux qui seraient sortis de leurs orbites s'ils avaient pu. "Putain d'merde !" il s'attarde sur ces bleus, ces ecchymoses qu'il voit sur son visage. Et si elle n'en avait pas que la. Si elle en avait sur tout le corps ? Ca y est ça monte. Il bouillonne intérieurement, sûrement plus chaud encore que son café. "C'est qui ?" qui a fait ça ? Qui a osé ? Ca le débecte qu'on ai pu lever la main sur elle, vraiment. Et il ne compte pas laisser passer comme si ça n'avait aucune importance. Peu importe qui avait fait ça il allait payer. Envolée la fatigue du réveil. Envolée cette petite joie à l'idée de la voir. Il n'y a plus que cette envie d'aller encastrer la tête du responsable dans un mur.
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InvitéInvité
Anonymous
(#) Lun 10 Jan - 17:20

It’s a fucking joke!
— ft. Jess & @Popeye O'Connell
I’m so lost /
Tout a commencé après ma soirée de boulot hier. Le problème quand vous travaillez en bar, c’est que vous avez pas le droit de consommer d’alcool avant et pendant le service. Forcément, ça vous laisse avec l’envie de consommer après avoir débauché. C’est mon cas, je veux dire. Je vois tous ces clients se bourrer la gueule pendant que je bosse, et moi j’peux pas toucher à un seul cocktail, une seule bière pression. Ca tuerait personne pourtant, que j’boive un verre, une pinte même, mais il faut s’en tenir aux règles. J’peux vous dire que j’respecte les règles seulement parce que ce job, il me le faut pour conserver mon appartement. J’pourrais toujours demander de l’aide financière à mon oncle si j’le perdais, il refuserait pas, mais je préfère être indépendante. Ouais, c’est un sacré truc quand on grandit ça, l’indépendance… surtout quand on se fait virer de son chez-soi. Bon okay, j’l’avais mérité, à l’époque, mais quelque part j’l’ai toujours en travers. Peu importe, le passé c’est l’passé. Donc après le boulot hier, ou plutôt très tôt ce matin (parce qu’on débauche vers deux heures du mat’) je suis rentrée chez moi, j’ai pris de quoi boire, de quoi fumer et je suis re-sortie. Et là… là j’ai fait le tour de la ville toute la nuit. J’avais même pas froid. C’est l’avantage de croire qu’on est censée être morte, ça : on est beaucoup plus résistante aux détails. Enfin bref. J’me suis mise dans un état pas possible, toute seule, dans la rue. Je fais ça de temps en temps, c’est pas la première fois que ça arrive. Le problème avec les substances, c’est que ça anesthésie plus qu’autre chose. Moi, je voulais ressentir. Je voulais savoir que j’étais vivante. Alors il m’est venue une idée… conne. A vrai dire ça faisait déjà un moment qu’elle me trottait dans la tête et que j’la menais pas à bien. Je sais plus dans quel quartier de la ville j’étais, peu importe. J’ai payé un groupe de gars qui passait par là (après une fête, vraisemblablement). Au début, ils ont pas compris pourquoi j’leur mettais des billets dans la main. Ils fronçaient les sourcils, ils s’interrogeaient. Ricanaient même un peu. Puis j’ai pris celui qui m’avait l’air le plus costaud entre quatre yeux, et j’lui ai dit : « Frappe-moi. » d’une voix claire et posée. Ils auraient peut-être voulu me convaincre que je délirais, mais malheureusement pour eux j’avais l’air lucide. Puis ce fut à mon tour de rigoler. « Que dis-je, frappez-moi, tous ensemble ! » Ils se sont tous regardés, comme si j’étais folle. Ils se sont concertés dans un coin, puis ces salopiauds ils m’ont demandé d’ajouter cinquante dollars à ceux que j’avais déjà donné. Heureusement que je les avais sur moi. Puis si c’est le prix à payer pour qu’on me tabasse, j’étais prête à mettre autant que nécessaire.

Les cinquante dollars ajoutés, le bal a commencé. On aurait pu appeler ça une sorte de danse macabre, clairement. A partir de là, je ne saurais vous dire qui a mis le premier coup, qui a utilisé ses mains, qui a utilisé ses jambes, qui a mis le dernier coup avant que le groupe se concerte à nouveau et décide d’arrêter et de s’éloigner, doucement mais sûrement. Je peux juste vous dire que c’est la première fois et le seul cas où la souffrance physique m’a fait sourire. Sourire avec les dents, même, à travers le sang qui coulait de ma lèvre fendue. Je sais pas combien de temps j’suis restée comme inerte sur le bitume, assez longuement pour profiter du moment, assez courtement pour que personne passe par là et me propose son aide. J’aurais refusé vivement dans tous les cas. Le corps engourdi, endolori, je suis rentrée chez moi en boitant, ne sachant pas à quoi je ressemblais. De toute façon, mon jean noir était déjà destroy. Seulement les coups ont fait que je marchais d’un pas lourd, et qu’en arrivant sur le pallier, on aurait pu me confondre avec un éléphant. Alors que je galérais à mettre la clé dans la serrure, j’ai entendu la porte derrière moi s’ouvrir, et j’ai senti mon meilleur ami sortir de son appartement. J’me suis retournée, insouciante, et il m’a vue. Moi et ma connerie. Voilà où on en est. « Putain d’merde ! » Je commence déjà à sourire alors qu’il n’y a que de l’inquiétude sur le visage de Poppy. En même temps, le mien de visage est un camaïeu de bleu violacé. J’me suis jamais trouvée très jolie mais là ça doit être une catastrophe. Mon meilleur ami voit rouge, lui, je le sens dans son attitude. « C’est qui ? » Question à laquelle je me mets à ricaner très fort. Mon rire est démoniaque, mais je trouve la situation ridiculement drôle. « Relax… c’est moi ! » m’exclamé-je avant de me mettre à rire de plus belle, tellement que je dois m’arrêter au bout d’un moment parce que ça joue sur mes côtes endolories qui doivent être bourrées d’ecchymoses elles aussi. « Poppy j’ai vécu un d’ces trucs… on va chez toi ou chez moi ? » Parce que j’imagine bien qu’il va pas me lâcher, du moins pas avant d’en savoir plus sur ce qui s’est passé.
(c) ruslowe
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InvitéInvité
Anonymous
(#) Ven 21 Jan - 15:02



✻✻✻
(( it's a fucking joke ))
w/ ›› @Jessalyn Green
C'est bien la dernière chose qu'il s'attendait à voir en ouvrant cette porte. Jess dans un état pire que piteux. Ça lui fout un coup au cœur. Parce qu'il s'est déjà retrouvé dans des états similaires et il sait que pour en arriver à là elle a dû se prendre un sacré paquet de coups et fort. Ça lui semble même impossible, maintenant qu'il y réfléchit, que ça ait été fait par une seule personne. Ça aurait duré bien longtemps pour qu'il la mette dans cet état et il est persuadé qu'elle aurait pu se défendre contre un seul mec. L'imaginer se faire défoncer par plusieurs gars ça le fait bouillir. Quelles espèces de raclures de merde peuvent faire ça ? Comment ça avait pu arriver ? Il sait que Jess peut être provocatrice et grande gueule mais de là à ce qu'on s'acharne autant sur elle... Quoi elle avait pas voulu les sucer c'était ça ? Une nouvelle peur vient naitre dans son esprit et ses yeux s'abaissent tout de suite entre ses jambes. Si son pantalon et déchiré il ne l'est pas au niveau de son sexe ce qui le rassure tout de même un peu. Sa poitrine non plus n'est pas dénudée. Putain, il a vraiment flippé sur ce coup la. Et même s'il ne pense pas qu'elle se soit faite violer il n'en est pas complètement soulagé pour autant. Parce qu'elle reste complètement abimée. Putain ces mecs il va les finir un par un. Elle sourit. Wtf ? Elle rit même. La bouche en sang. Ça l'amuse ? Il ne comprend pas. Elle est shootée ? Ou bien est ce qu'elle est trop sonnée pour réagir logiquement « Relax… c’est moi ! » quoi ? Il fronce les sourcils sans comprendre. Non c'est elle qui n'a pas dû comprendre "Non mais je sais que c'est toi je t'ai reconnu, j'demande pas qui j'ai en face de moi j'te demande qui t'as fait ça" sacrément sonnée oui ! Putain ça le rend ouf ! Le sang en ébullition. « Poppy j’ai vécu un d’ces trucs… » Non sans déconner ? « on va chez toi ou chez moi ? » il soupire et attrape sa main pour l'entrainer avec lui à l'intérieur et refermer sa porte. C'est vrai que c'est mieux que de rester dans le couloir, au risque d'être vus et entendus. Parce qu'il était hors de question qu'il s'arrête à ça sans en savoir plus. Elle allait cracher le morceau. De toute façon elle devait bien savoir qu'il ne la lâcherait pas tant qu'elle n'aurait pas accouché. "Bon assied toi et bouge pas j'arrive" parce que même s'il compte bien lui sortir les verres du nez il ne peut pas la laisser dans cet état. Il se barre dans la salle de bain pour aller chercher sa trousse de secours. A force, il commence à connaître les soins de base. Il revient avec et attrape une chaise au passage qu'il place devant le canapé, la où elle est assise. De cette façon il peut se poser face à elle "Putain t'as vraiment une sale gueule" elle qui a un si joli minois. Il soupire et attrape l'élastique à peine encore accroché à ses cheveux pour lui faire une queue de cheval et ainsi libérer son visage de toute mèche de cheveux gênante. "Bon maintenant.." il prend du coton qu'il imbibe de désinfectant "Raconte moi ce qu'il s'est passé" inutile de lui préciser que ça va piquer, elle le sait très bien. Puis de toute façon, au point où elle en est, c'est triste à dire mais elle ne va probablement pas sentir grand chose. Il commence à nettoyer son visage, désinfecter ses plaies ouvertes. Putain ils n'y sont vraiment pas allé de mains mortes.
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