› stand 5 : sapins

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{ Marché de Noël }
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Le marché de Noël. C’était pas le genre d’endroit ou Misha Kane avait l’habitude de traîner. On y trouve pas assez de bière, et encore moins du Whiskey. C’est pas avec le vin chaud qu’il va assurer la survie de son alcoolisme. Mais Darcy l’avait chargé de trouver un cadeau pour ses parents, qu’il n’a pas revu depuis quoi ? Vingt ans au moins. Mickey a eu la bonne idée de vouloir faire un rassemblement des Kane à Noël, pour la naissance de Barbie. Aussi gentil que ce soit, Misha lui, ne songeait qu’à une seule chose : Trouver comment ruiner la soirée de ses vieux. Ils l’ont quand même mis à la porte, alors qu’il n’avait même pas vingt ans. Ils l’ont déshérité quand ils ont eu vent de son incarcération. Et ils ne se sont même pas déplacés pour venir le voir à sa libération. Question parent, on a connu mieux. (comme lui, qui prénomme sa progéniture, Barbie.)

Le voilà donc là, de bonne heure, à déambuler entre les stands, les yeux explosés par la fatigue, et ce qu’il a reniflé pour tenir debout. Faut dire que depuis trois jours – depuis l’accouchement -, il n’a pas beaucoup dormi. Darcy elle lui demande de faire des allers retours en ville pour des broutilles, il faut qu’il passe le reste de son temps avec elle – alors qu’il ne sert à rien, il ne va quand même pas changer une couche pleine de caca. Il n’a pas même eu le temps d’aller voir si le furet, chez eux, était encore en vie. Ni même où il est parti hiberner, puisque la dernière fois qu’il l’a aperçu, le truc se promenait librement dans l’appart. Darcy sera sûrement ravi en rentrant, de devoir nettoyer ses crottes, en plus de changer les couches de Barbie.  

Il divague le ténébreux, mains dans les poches de son éternelle veste en cuir, sans trop savoir quoi acheter. Ça fait bien trop longtemps qu’il ne les a pas vu ses parents. Les bougies qui puent, les jouets en bois, les bijoux... Ce serait plus simple si tout le monde aimait le saucisson, se disait-il, alors qu’il était penché sur le stand d’un artisan, venu vendre sa charcuterie. Mais son attention est très vite attirée par une ombre, passant derrière lui. Il se retourne, et ses yeux clairs suivent ce pull moche de Noël, qui lui tourne le dos. Et enfin, le propriétaire du pull se retourne, installant des chaises aux stand de sapin. Giménez. Son flic favori. Qui n’est même pas venu le voir pendant ses deux semaines d’incarcération en toute injustice.  

Les lèvres du taulard s’étirent en coin de sa bouche, alors qu’il s’avance doucement vers les sapins. Il fait mine de rien, comme s’il s’intéressait à l’un des arbres. Il les regarde de haut en bas, touche même quelques branches, tel un papa à la recherche du sapin parfait, pour ses gosses. Le tout en jetant quelques petits regards vers le flic. Quiconque le verrait là, penserait qu'il espionne le bucheron, ou qu'il n'a d'yeux que pour lui. Et pour être honnête, c'était peut-être un peu des deux. Ca fait bien trop longtemps...

_ “ Sympas et branché... Le pull. “

Qu’il marmonne à l’attention d’Adàn, alors qu’il tire légèrement sur la branche d’un sapin. Le sourire moqueur de pendu aux lèvres.

_  “ Il me faut un sapin, un grand sapin, du genre, 1m90. Bien touffu. Et faudra m’aider à le mettre sur la voiture. “

Innocemment dit, les lèvres en avant sur la fin de sa phrase, prouvant bien qu’il se fiche ouvertement de l’agent Giménez. Surtout qu’un sapin aussi grand ne rentrerait même pas dans son appart, encore moins dans sa caisse, sportive.

_ “ Ca faisait longtemps, cette moustache me manquait presque ! “

Qu’il ajoute, s’arrêtant devant Adàn, et grattant faussement, de son index, le dessous de son propre nez, pour se moquer de la légendaire moustache du policier.   

Des cartons, toujours des cartons. La jeune mère en avait marre. Des cartons en veux-tu en voilà. Mais c’était de sa faute, elle avait trop d’affaires. Alors qu’ils venaient tout juste d’arriver dans la maison, la rouquine ne cessait de courir partout. Entre réceptionner les meubles, déballer les affaires avec l’aide de Melody qui balançait tout, prendre le temps de s’occuper de son enfant et enfin dealer avec les grossesses. Non, il y avait vraiment de quoi devenir chèvre. Donc aujourd’hui, alors que Kai bossait avec le groupe, elle avait attrapé la petite et avait décidé de se rendre au marché de noël. Elle ne savait pas encore ce qu’elle allait y faire mais il fallait qu’elle sorte. La grossesse commençait enfin à se voir et donc elle avait opté pour un pantalon qui laissait entrevoir son baby bump alors que pour une fois, sa fille était dans une poussette. D’habitude, elle détestait ce genre d’outils car elle ne parvenait pas à les replier. A coups sûrs, il s’agit avant tout d’une invention purement masculine puisque c’était impossible à replier. Bonnet de noël sur la tête, écharpe autour du cou, on ne voyait limite que ses yeux quand elle pénétra dans le marché. Il n’y avait pas trop de monde donc on pouvait circuler. Ses yeux parcoururent les stands et elle dut se stopper à l’un d’eux pour acheter une poussette à sa fille qui s’égosillait sur le besoin de manger quelque chose. Faites des gosses qu’ils disaient. Et dire qu’elle en avait un second dans le four. Alors, elle déambula dans les allées avant de stopper devant le stand de sapins. Il n’y avait pas grand monde. A part deux mecs en train de discuter et l’un d’eux qui désirait plus que tout disparaitre parmi les branchages. La rouquine fouilla dans sa mémoire et il lui ne semblait pas qu’elle avait de sapins chez elle. Enfin chez eux se répéta-t-elle mentalement. Noël arrivant à grands pas, elle se devait d’avoir un arbre de noël à décorer en famille. Le dernier mot lui fit bizarre car elle n’était pas habituée à ce concept de famille en lui-même. Ses parents étaient des gens très froids, hautains que l’on pourrait qualifier de connards alors qu’Ezra devait fêter avec ses enfants. Il fallait d’ailleurs qu’elle reprenne des nouvelles d’Axel pour savoir comment il gérait le retour du paternel. Ainsi, elle s’avança vers le stand pour voir de plus près les deux mecs en pleine discussion. Et putain, elle connaissait l’un d’eux. Il s’agissait du rencard Tinder avorté. Enfin, le sauveur qui était venu la tirer d’un mauvais pas dans le but de voir sa petite culotte (@Misha Kane ). Quant au second inconnu au bataillon (@Adán Giménez ) Elle ne voulait pas se mêler de ce qui ne la regardait pas. Quoique c’est un odieux mensonge, elle adorait laisser trainer ses oreilles là où il ne fallait pas. « Je confirme, c’est une superbe moustache que vous avez là » lança-t-elle à celui qui devait être autant dans l’esprit des fêtes qu’elle. Si Mackenzie avait été une femme normale, elle aurait rougi jusqu’aux oreilles mais à la place, elle haussa les épaules avant de se diriger vers le gamin (@Jagger Becker) qui semblait s’être transformé en sapin. « Salut, je cherche un sapin pour ma maison. On vient d’emménager avec mon copain et ça sera notre premier noël ensembles. Donc il me faut un truc gigantesque. » Qu’elle ne pourra pas porter puisqu’elle était enceinte mais bon, il devait bien y avoir un service de livraison non. Ou alors elle irait voir monsieur Rencard Tinder raté pour lui faire ses plus beaux yeux de biche. Les hommes ne résistent pas aux femmes en détresse, c’est un fait avéré.

résumé:

@Jagger Becker @Mackenzie MacDougall
@Misha Kane

trigger warnings : drogue, deal

Il ne resta pas bien longtemps seul, Adán, et fallait avouer qu’il fut ravi de voir le fameux Jagger arriver. Il avait eu peur, l’espace d’un instant, de se retrouver seul toute la soirée, et de soit devoir gérer le carnage sans aide, soit se faire chier jusqu’à pas d’heure. Parce qu’il avait pas vraiment grande idée de comment ça fonctionnait, un stand de sapins, Adán, malgré les quelques règles et instructions qu’on lui avait laissé. Il savait pas non plus si ça marchait bien, ou si les gens avaient plus confiance aux supermarchés. Etre à deux, même s’il était pas le plus grand des bavards, c’était toujours un sacré soutien auquel il ne pouvait pas dire non. « Y’a pas d’mal, chico¹, l’essentiel c’est qu’tu sois là. » Sincèrement, il n’avait pas fait grand-chose non plus, Adán, pour ouvrir le stand. C’était pas comme s’il avait passé la journée à y installer tous les sapins, ou à délimiter la zone par les barrières en bois qui permettaient de protéger les arbres. Il avait juste replacé une table et des chaises et vérifié le fond de caisse. Et ça, sincèrement, si al tâche avait été confiée à Jagger, il aurait vérifié par-dessus son épaule. Alors au final, il avait rien manqué, le gosse.

Et voilà qu’ils se font vite interrompre, alors que les présentations s’entamaient à peine. Il eut même pas le temps de dire son nom, le gamin, et Adán ne put même pas confirmer son identité, que Misha, foutu Misha, s’occupait déjà à le tourmenter. Merde, qu’est-ce qu’il faisait là, celui-là ? Non, mais sérieusement, il le suivait ou quoi ? Semblait qu’il était toujours dans les parages, comme attiré par le flic. Une foutue plaie dont il n’arriverait jamais à se défaire. Ca faisait des mois qu’il n’avait plus croisé sa route, Adán, mais la présence du criminel ne put que tendre ses nerfs comme toujours.
Il souffla même à sa remarque. Il avait besoin d’un sapin ? Qu’il se débrouille ailleurs, sincèrement. Le flic avait pas vraiment envie de servir son plus fidèle client dans la plus grosse des hypocrisies. « Kane... » Souffla-t-il en secouant sa tête, prouvant qu’il lui tapait déjà sur le système. Rien de bien neuf jusque là. « Je te pensais pas du genre à acheter des plantes, seulement à les vendre. » Petit pic sympathique pour bien commencer les fêtes, mais la tension présente ne put que faire fuir le collègue d’Adán. Il plissa son nez en voyant le gosse partir, honteux de rentrer, encore une fois, dans le jeu que le dealer instaurait. Au moins, ça prouvait une chose, selon le flic : il devait être un bon gamin, qui tenait à rester loin des embrouilles qui ne le concernaient pas. Alors, ouais, il avait hâte d’apprendre à le connaître. Enfin, si Misha lui en laissait la chance.
Il se contenta d’hocher la tête pour assurer qu’il avait bien entendu les dires de Jagger, et se reporta sur Misha qui continuait d’en faire qu’à sa tête.

Sauf qu’une nouvelle personne les interrompit, et le Colombien, tournant son regard vers la source, fronça ses sourcils en découvrant une femme qu’il ne connaissait clairement pas. Une amie de Misha ? Non, sûrement pas, elle ne s’attarda pas et s’en alla directement. Alors… Juste une à qui sa moustache plaisait. « Euh… Merci ? » Dit-il très peu sûr de lui, sans même savoir si elle l’avait entendu, alors que par réflexe le bout de ses doigts étaient venus caresser ses poils. Il l’aimait bien, sa moustache, mais elle était clairement loin d’être exceptionnelle. Pourtant, tout le monde semblait s’arrêter dessus. Bon… Il avait au moins ça pour lui.
Il secoua sa tête, reprenant ses esprits avant de reporter son attention sur le grand enfant. « Ecoute, je... » Ah, il perdait ses moyens. Déjà troublé par sa soirée, la flicaille. « Tu devrais t’en aller, Misha. Hors de question de te laisser venir me causer des problèmes encore une fois. Tiens toi tranquille deux minutes, laisse les gens apprécier Noël et au pire reviens faire chier début janvier si le coeur t’en dit encore. Mais là, c’est ni le lieu ni le moment, et tu l’sais. » Il laissait tomber ses barrières, jouait avec la franchise en espérant un peu d’empathie de la part de Kane. Mais il n’y croyait que très peu.

résumé a écrit:

Adán salut Jagger qui arrive au stand mais se fait vite couper par Misha qui semble encore ne vouloir en faire que des siennes. Déstabilisé par un compliment fait par Mackenzie, elle le laisse vite avec Misha et Adán essaie de lui faire comprendre qu'il vaudrait mieux rester tranquille en cette période de Noël

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{ Marché de Noël }
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Misha, c’est pas vraiment un mec des plus polis. Ce serait même l’inverse. Narcissique, égoïste, hautain, chieur, on lui compte bien des défauts, et trop peu de qualités. Ce que le pauvre Jagger, comprend un peu trop rapidement, s’éloignant avant même que Misha ne calcule sa présence. Il ne le réalise qu’en voyant le petit jeune s’éloigner, alors qu’il lève les yeux vers lui. Il attend que le môme soit assez loin, pour le pointer du doigt.

_ “ Lui il peut t’aider, si t’as peur pour ton dos de vieillard. “

Petit sourire en coin, et yeux bleus qui retombent sur le visage poilu du flic paumé. “ Je confirme, c’est une superbe moustache que vous avez là. “ Coupé, dérangé, il relève les yeux pour croiser ceux de la jolie rousse du Pikey. Celle qui avait un rencart avorté. Il ne se souvenait plus de son nom d’ailleurs, Ginger fera l’affaire.

_ “ Hey, comment vont les affaires sur les applis de rencontre, Ginger ? “

Il s’est tourné vers elle, petit sourire enjôleur aux lèvres, comme à chaque fois qu’il croise une jolie fille. Il n’a même pas pu terminer son affaire avec elle, elle s’est tirée avant qu’il ne l’entraîne dans un coin sombre. Ce qui rend le challenge plus intéressant, faut le reconnaitre. Double vent pourtant, elle est déjà partie vers le petit jeunot, derrière eux. Il la suit du regard, son corps tourne aussi dans sa direction, alors qu’il fronce légèrement les sourcils.

_ “ Encore raté. “

Qu’il marmonne, avant de laisser le bleu de ses yeux se reposer sur le flic, qui a enfin décidé de se servir de sa langue. “ Je te pensais pas du genre à acheter des plantes, seulement à les vendre. “ Bien envoyé, ça ravive le sourire du ténébreux. Il l’aime leur petit jeu du chat et de la souris. Tellement, qu’il en est très déçu que ce soit la fliquette qui ait eu la chance de le taser, et pas Adàn.

_ “ Je savais bien que les flics revendaient la cam suspendue. “

Il relève les yeux vers les sapins, faussement songeur. Se demandant s’il va réellement repartir avec un arbre de Noël, juste pour emmerder son acolyte préféré. “ Ecoute, je... “ Son attention retombe sur le policier. “ Tu devrais t’en aller, Misha. Hors de question de te laisser venir me causer des problèmes encore une fois. Tiens toi tranquille deux minutes, laisse les gens apprécier Noël et au pire reviens faire chier début janvier si le cœur t’en dit encore. Mais là, c’est ni le lieu ni le moment, et tu l’sais. “ Wow, il hausse les épaules, il balance ses bras innocemment. C’était quoi cette accusation, alors qu’il n’a rien fait encore ?

_ “ J’viens prendre un arbre, pas dévaliser la caisse. “

Qu’il assure, avant de laisser ses mains replonger dans le font de ses poches.

_ “ Mais j’pourrais. “

Il le fera pas, il sort de deux semaines de taule avec Yaya et son fouet. Tant que ce ne sera pas Adàn le gardien des clés, il n’y retournera pour rien au monde.

_ “ Tu joues plus les passe partout à la cellule, faut bien que je te retrouve quelque part. “

Sourire bien trop joueur aux lèvres, il se permet de s’assoir sur le “bureau” de Gimenez, juste au moment ou un client se pointe. Il se permet alors de pointer son index vers Jagger et la rousse.

_ “ Pour les achats sapins faut voir avec eux, nous on est le service après-vente. “

La petite famille en face d’eux, ne cherche même pas à comprendre, et ils partent faire la queue derrière la rousse. Peu fier, Misha repose ses mirettes sur son flic préféré, levant la main pour lui en taper cinq. Mais sa main reste évidemment, seule en l’air.

_ “ J’ai sauvé notre rencard, allez ! “

@Mackenzie MacDougall @Misha Kane

« Même si t’es venu que pour acheter un sapin, on sait tous les deux que le fait que j’sois là t’incite à faire de la merde. » Et pourtant, il ne faisait rien pour, Adán, du moins pas qu’il s’en aperçoive. C’était juste Misha, Misha l’emmerdeur, Misha qui s’ennuyait h24 et voulait toujours trouver une raison de s’amuser. Misha qui faisait chier. Mais le flic n’avait clairement pas la tête à se remettre dans leurs vieilles histoires. Et il avait espéré que son minuscule speech fasse l’affaire pour le calmer, mais après tout, c’était Misha, et Misha ne pouvait certainement pas se calmer. Il ne l’avait jamais prouvé, en tout cas. Même si Adán espérait encore que ça puisse se faire. Mais si le criminel n’arrivait toujours pas à s’assagir malgré l’arrivée d’un gosse dans sa vie, alors rien ne pourrait le faire. Ca lui foutait même la haine, de se rendre compte que le dealer ne changeait pas malgré son nouveau statut de père. Parce qu’Adán, lui, il ferait tout pour être à sa place, pour avoir un gosse à porter dans ses bras et à chérir, à qui offrir sa vie au moindre de ses besoins. Pourquoi la vie lui en voulait tellement, alors que Misha, lui, s’en sortait toujours ?

Il le regarda rediriger les clients fraîchement arrivés vers son binôme, impuissant. Même s’il n’y connaissait rien en sapins, Adán, il aurait largement préféré leur parler, rencontrer ces nouvelles personnes, au lieu de tourner en rond avec son prisonnier. Le problème, c’était que Misha ne le laisserait jamais faire. Aujourd’hui ou tout autre jour, d’ailleurs. Il trouverait toujours le moyen de les faire se rencontrer, et de ruiner ses journées. Même s’il démissionnait un jour, Adán était sûr que son nemesis continuerait de lui rendre la vie dure, alors même que plus aucun lien officiel ne les lierait.

Une fois les clients partis, le flic souffla, secoua sa tête face à l’impertinence de son benjamin. « Rentre voir ta femme et ton gosse, Kane. Ils ont bien plus besoin de toi que moi. On aura tout le temps de se revoir à ta prochaine connerie, quand je viendrai te passer les menottes. » Il avait l’impression de se répéter, de juste tourner en rond. Misha n’écouterait jamais rien de toute manière, aucun mot ne pouvait lui faire prendre conscience. Son comportement ne changerait sûrement jamais, là où Adán, lui, avait commencé à tout faire pour devenir une meilleure personne. L’un resterait bloqué dans sa médiocrité, et le flic ne comptait pas être cette personne. « J’rigole vraiment pas. C’est Noël, y’a des enfants partout, évite de faire un scandale ici. J’suis sûr que même toi, t’as besoin d’une pause, parfois. »

résumé a écrit:

Adán prie Misha de bien vouloir dégager d'ici car franchement il commence à le saouler graaaaave

Mackenzie était venue chercher un sapin. Et elle n’avait pas le temps pour des conneries. Alors qu’elle entendit la conversation, elle crut reconnaître le sauveteur de la dernière fois. Mais cela lui semblait être une autre vie. Elle avisa sur lui, un regard courroucé avant de battre des cils. « Mackenzie, lui rappela-t-elle, comment ça va Luke ? » Elle avait écarquillé ses grands yeux pour le regarder. Puis, elle soupira. « Je les ai désinstallés. Pas besoin de Tinder. » Elle tapota son ventre pour lui montrer qu’elle portait en son sein un enfant. Et donc qu’il pourrait aisément passer son chemin. Sinon, elle se chargerait elle-même de lui faire comprendre un genou se posant sans délicatesse aucune sur ses parties. Puis, elle revint vers le teneur du stand. Avec une impressionnante moustache. Un hispanique à n’en point douter. Mackenzie plissa le regard, se demandant si elle l’avait déjà vu quelque part. la jeune femme lui servit un sourire avant de s’éloigner pour aller trouver la troisième personne présente sur les lieux. Mais à peine fut-elle arrivée à sa hauteur, que le garçon s’évapora.

Le restant, elle ne fut que spectatrice de ce qui semblait être une scène de ménages. L’hispanique lança un prénom dans les airs. Misha. Il ne fallut pas plus de trois secondes à la jeune femme pour fixer, éberluée le porteur dudit prénom. « Misha donc. » Elle n’avait pas élevé la voix suffisamment forte pour que les deux protagonistes l’entendent. Étant trop occupés à se chercher des bestioles sur la tête. Elle leva les yeux en l’air, avant de soupirer. Menottes ? Un flic donc. Un flic qui tient un stand de sapins. C’est assez intéressant pour le coup. Rapidement alors que le policier un énième avertissement, elle vint se poster aux côtés de Misha pour le fixer avec son sourire de peste. « T’as du bol que je sois enceinte, Misha. Sinon je t’aurai botté le cul jusqu’en Chine pour avoir brisé le cœur de ma meilleure amie. » Même si c’était Juliet qui avait effectivement dit non. C’était légitime. « Espèce de connard. Dégage de là. » Puis, elle se tourna de nouveau vers le flic avant de soupirer. « Excusez-moi mais votre collègue a déserté. Je vous laisserai lui botter le cul à loisir quand je serai partie. » Elle se mit à jouer avec ses mains, étant peu confortable. « Je me demandai s’il est possible de se faire livrer. Comme je l’ai dit au pénis ambulant à mes côtés, je suis enceinte et donc je peux pas porter de trucs lourds. Donc si je vous donne le double, vous pourrez venir le livrer chez moi. » La demoiselle leva la main pour faire taire l’impétueux camarade qui risquait de la ramener. « Couchez Médor, je demande ça à ton pote. Pas à toi. » Si elle se fiait à la réputation du brun, c’était plus un chien qu’un être humain. Toujours la langue pendue et prêt à agiter la queue.

résumé: