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Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
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 25 > Le meilleur dans un repas de famille c'est quand on l'annule

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(#) Jeu 9 Déc - 5:13



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(( Le meilleur dans un repas de famille c'est quand on l'annule ))
w/ ›› @Ezra Holstead
Tes mains dans les poches de ce pantalon un peu au dessus de tes moyens tu te diriges vers l'entrée de cette maison où tu as grandi. Rappel à toi même, ne pas s'habiller aussi bien quand tu prévoies de passer dans un jardin arrosé par la pluie peu de temps auparavant. Tu soupires alors que tes yeux roulent vers le ciel. Heureusement que tes godasses peuvent être nettoyées facilement. Mais t'as personne a impressionner derrière cette porte. Juste ton père. Enfin normalement. Et même si vous avez eu des moments plus ou moins proches il te connait depuis que t'es né. Ca aide un peu pour savoir qui tu es même derrière les artifices que tu mets en avant. Et tu sais de quoi vous allez parler. Parce que depuis qu'il est sortis du coma y'a un pan de la famille qui s'est ramené. Vous n'être plus que vous trois, Eve, son père et toi. Non, t'as croisé ton oncle durant ces deux dernières années. Tu l'as même croisé plusieurs fois. Si bien que vous avez été obligé de communiquer à un moment. T'as appris des trucs, il a une famille de son côté, ce qui veut dire que potentiellement la table de noël sera bien plus longue. Or t'as aucune envie de ça. Déjà, on va pas se mentir mais les repas de famille qui durent plusieurs heures ça n'a jamais été ta tasse de thé. Mais alors avec J.R. ça risque d'être encore plus long. Tu te demande s'ils ont parlé les deux frangins. Tu te demandes ce que ça a pu donner. Y'a-t-il eu des excuses ? Pour sa part ça ne change pas grand chose. Ce qui a été fait ne peut pas être oublié après simplement quelques mots bredouillés. Tu lui en veux et t'as pas vraiment envie de lui pardonner en fait. Pas pour l'instant en tout cas. Tu t'es découvert une rancune que tu ne te connaissais pas particulièrement. Pas à ce point en tout cas. Tu t'es souvent venger de trucs sur le moment mais ensuite tu passais à autre chose. Or là t'es pas vraiment enclin à tourner cette page pour en entamer une blanche. D'un côté t'as envie de passer plus de temps avec ton père mais d'un autre t'as pas du tout envie de cette option la. Est-ce que refuser lui donnerait l'impression qu'il s'éloigne encore malgré tout ? Aucune idée. Tout dépendra sûrement d'où il en est lui aussi avec son frère. Tu frappes rapidement contre la porte juste histoire de prévenir que t'es arrivé avant d'ouvrir toi même et de rentrer. Même si tu ne vis plus ici c'est toujours un peu chez toi. Tu retires tes godasses à l'entrée ainsi que tes chaussettes pour enfoncer tes pieds délicats dans tes pantoufles attitrées. "Heho j'suis la !" ton arrivée était prévue donc normalement tu ne dois pas l'interrompre dans quelque chose d'embarrassant. Tu pénètres dans le salon où se trouve également ton père et te mets sur la pointe des pieds pour lui coller un bisou sur la joue "Salut" tes talons rejoignent à nouveau le sol et tu files dans la cuisine pour aller fouiller les placards dans le but de combler ce petit creux dans ton estomac "Alors ?" tu te retourne, une boite de mikados en main et tu t'adosses au plan de travail, reposant ton regard sur ton père "Verdict ? T'as pu le voir ou pas ?" on sait jamais, peut-être que finalement ça ne s'est pas fait.
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(#) Ven 24 Déc - 23:34


w/@Axel Holstead
TW : souvenirs de traumatisme - Alcool (pouvant être excessif) - Possible vulgarité




Evelyne t'observe. Ton corps est tendu dans un extrême rarement atteint, la veine palpable dans ton cou et même celle sur le front est apparue. C'est toujours comme ça, ces derniers temps, lorsqu'il est question de ton fils. Un repas familial où l'issue est inconnue. Parce que, même si tu es un homme dont la patience est tout de même bien grande, il faut dire que la relation que tu tiens avec ton fils n'est guère la plus aisée. Certes, depuis ton réveil, les choses semblent changer un peu, mais il y a encore beaucoup de chemins à faire. "- Je vais aller à la supérette du coin, je dois aller acheter quelques affaires..." Sans même attendre que ta fille prononce un seul mot, tu attrapes ton manteau, tes clés et tu es déjà sorti. Pas besoin d'enfiler des bottes lorsque tu as déjà des souliers dans les pieds, étant revenu du supermarché depuis peu. Cela peut sembler idiot, mais ça avait été la seule excuse que tu avais trouvé pour t'échapper de ses questions. Et dans ta tête, malgré ce brouillard causé par l'anxiété, il y a des pensées qui dérivent vers la belle rousse que tu as rencontré depuis l'halloween et qui prend peu à peu de la place dans ton coeur. Parvenant derrière ton volant, tu prends une grande inspiration avant de la laisser sortir par les lèvres et tu démarres, quittant la maison pour te diriger - réellement - vers la supérette. En chemin, tes yeux avaient bien repérés un homme assis sur le bord du trottoir et tu as décidé de faire une bonne action aujourd'hui. Lorsque tu arrives à ta destination, tu arrêtes le moteur et tu sors. La supérette est encore ouverte à cette heure, puisqu'il y a des pompes à essence. Tout le reste est fermé ou va fermer prochainement. Tu pénètres dans la supérette et si tu achètes une grosse caisse de bières, tu ne manque pas d'acheter plusieurs sortes de barres chocolatées et protéinées différentes. Tu prends le temps d'aller chercher quelques bouteilles de coca, mais aussi des bouteilles d'eau. Tu as pris des sacs de noix, des petits sandwich préparés et tu as tout ramené à la caisse. Tu payes le montant indiqué avant de sortir et de revenir dans la bagnole. Sur le chemin sur retour, tu t'arrêtes afin de sortir de nouveau et tu t'approches du sans-abris. Doucement, tu t'assieds à ses côtés, ses grands yeux marrons qui t'observe, cherchant à comprendre pourquoi un inconnu venait s'asseoir comme ça à ses côtés après avoir quitté sa belle voiture. Tu souris, doucement et tu lui tends le sac remplit de nourriture et de brevages. "- Ce n'est peut-être pas grand chose, mais j'aimerais vous offrir ceci. Nous sommes à trois semaines de noël, après tout... Vous n'avez aucune famille?" L'étranger relève le menton pour t'observer avant d'abaisser de nouveau les yeux, ouvrant avec lenteur le sac et ses yeux s'illuminèrent en voyant les victuailles. S'il ne se retenait pas, t'es certain qu'il se serait jeté contre toi pour te prendre dans ses bras. Doucement, tu souris. "- Merci beaucoup, qui que vous soyez ! Je dois vous avouer que ça ne fait pas longtemps que je suis dans la rue... Il y a eu un incendie qui a tout ravagé et j'ai tout perdu." Tu fronces les sourcils et tu plonges la main dans la poche avant pour sortir une petite liasse de billets et tu comptes cinq billets de vingt que tu lui tends. 100 dollars américain. "- Ce n'est peut-être pas grand chose, mais c'est un cadeau des fêtes. Peut-être ça pourra vous servir pour la nourriture ou vous acheter un manteau d'hiver...?" Dans une boutique d'occasion ? Le sans-abris hocha vivement la tête et sans même y penser deux fois, tu te penche vers lui pour le prendre contre toi, lui tapotant gentiment le dos en souriant et tu te recule pour le laisser, te redressant. Tu l'entends te remercier plusieurs fois et ton coeur, serré, semble avoir retrouvé une petite paix alors que tu retrouves le siège conducteur. D'un dernier geste de la main pour lui dire au revoir, tu roules de nouveau vers chez toi et lorsque tu entres avec la caisse, tu vois bien le regard de ta fille, mais tu l'ignores en enlevant pompes, manteau et clés qui retrouvent leur place sur le petit crochet et tu vas au frigo pour y fourguer les bières, même si tu en laisse une sur le comptoir. Tu l'ouvres sans peine lorsque tout est rangé et tu t'installes sur l'une des chaises de la cuisine. Coude sur la table. Puis, au bout d'un léger moment, tu dégages ta carcasse de là pour t'installer dans le salon, sur le canapé solitaire, tandis que ta fille s'installe sur le plus grand, télécommande à la main en la pointant vers la télévision pour mettre l'un de ces films typiques et romantiques de noël qui remplit souvent le coeur d'une certaine légèreté. Tu avais prévenu Ruby que tu ne pourrais pas être disponible aujourd'hui, puisque c'est une réunion familiale. Si tu avais été un adolescent ou un jeune adulte dans la fleur de l'âge comme tes enfants, peut-être que tu serais les yeux rivés sur ton portable, mais ça n'a jamais été ton truc, sauf pour correspondre avec la Slovénienne.

Prisonnier de tes pensées, tu sursautes en entendant une voix masculine dans l'entrée de la maison et tu te redresse. Tu es un peu stressé aussi, car noël approche et tu ignores ce que tu vas faire. Si ce sera un rassemblement ou non. Mais Axel est là maintenant et peu importe, c'est comme un premier noël familial depuis plus de 3 ans (sans être la date exacte), depuis que tu es entré dans le coma et que tu en est ressorti. Tu sais, que cette soirée risque d'être difficile, mais Evelyne semble la première à accueillir son petit frère avec enthousiasme. Tu te soulève pour venir lui faire face et tu reçois son baiser à la joue avec un petit sourire. T'es pas le plus expressif en terme d'amour paternel, mais Axel sait avec pertinence que tu l'aimes. Tu as toujours fait ton possible pour tes enfants, surtout depuis la mort de Daisy, leur mère. Tu fois ta fille s'approcher pour prendre son petit frère dans ses bras quelques secondes avant de le lâcher. Evelyne a toujours été une jeune femme énergique et souriante, un électron libre et un peu hyperactive. Trop gentille, selon toi, pour ce monde de fou. Elle sait que l'aura protectrice de son père est toujours derrière elle et qu'elle peut compter sur toi peu importe ce qui arrive. Tu entends les portes d'armoires s'ouvrir et tu te retourne pour voir Axel avec une boîte déjà entre les mains et ça t'fait davantage sourire. Ce gamin est incorrigible pour la bouffe. Et il reste maigre... À croire qu'il a attrapé les gênes de sa mère ! Mais tu as toujours dit qu'Axel ressemble davantage à Daisy, physiquement, même si ton fils possède tes yeux. Sa question fit disparaître le sourire sur tes lèvres et un orage ombrageux se dessine dans le tilleul de tes iris. "- Oui " Fût la seule réponse sur le coup que tu énonces. Tu récupères ta bière et tu te rends dans la cuisine où Evelyne vous suit afin de venir vérifier la dinde, l'odeur se percutant sur tous les murs de la maison. "- Disons que j'étais à deux doigts de lui envoyer un verre en plein visage. Ton oncle ne m'avait pas manqué, si tu veux tout savoir. Il y a des choses qui se pardonne, d'autres non." Un coup d'poignard comme celui-là, ça ne se pardonne pas aussi facilement et même si tu le fais... Il y aura peut-être et sûrement toujours cette rancoeur au fond d'ton coeur contre lui. "- De qui vous parlez ?" S'éleva la voix féminine de ta fille et tu te retourne vers Evy. "- Jeremiah, ton oncle." Elle haussa les sourcils, puis les épaules avant de retourner à son occupation. Evelyne n'avait pas tellement d'avis sur le sujet, puisque la jeune femme préférait laisser cette animosité à son frère et son père. Pour elle, elle trouvait que J.R avait mal fait, certes, mais elle ne voulait pas lui en vouloir toute sa vie. "- Si tu me pose cette question c'est que j'imagine que toi tu l'as croisé ?" L'âge avance, autant pour toi que pour tous les autres, mais de savoir que ton fils a repris contact avec ton frère ne te réjouit pas tant. Tu l'sais qu'Axel est affecté par la disparition de son oncle pendant plus de dix ans, surtout que J.R n'avait pas été là pour eux, ni pour toi, lorsque ta femme s'était enlevée la vie. C'est peut-être surtout pour ça que tu ne parviens aucunement à lui pardonner. La famille... C'est tout ce qui te restait et même si J.R avait été là, quelques fois, lors de ton coma, ce n'est pas une raison suffiante pour tourner la page. Non... La rage bouille encore en toi.




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(#) Ven 21 Jan - 14:58



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(( Le meilleur dans un repas de famille c'est quand on l'annule ))
w/ ›› @Ezra Holstead
Tu fais des efforts depuis le réveil de ton père. Pendant tout ce temps dans le coma t'as largement eu le temps de flipper et de te rendre compte que tu l'aimais. Est ce que t'es plus doué qu'avant pour l'exprimer ? Non. Mais t'en es plus conscient cette fois ci alors tu y penses, tu essayes. Non pas qu'avant tu pensais pas aimer ton père, simplement que l'agacement et l'affrontement passaient plus souvent avant. Et tout ça n'a pas cessé d'exister non plus. C'est toujours un peu tendu parfois et son côté protecteur est toujours beaucoup trop lourd pour le jeune homme. C'est après lui avoir fait un bisou que ta grande sœur t'attrape et te décolle même du sol en te serrant contre elle penchée en arrière. "Aaah lâche moi non mais quelle sangsue !" bien sûr que t'aimes ta sœur aussi et elle le sait mais vous avez une manière bien à vous de vous montrer votre affection pour le coup. Elle sait pertinemment que ce câlin va te faire râler. Ta sœur est une fille adorable, objectivement. Mais entre vous, à grandir ensemble, vous avez forcément développé un lien plus particulier, plus taquin. L'amour vache un peu. Mais ça serait ne plus vous comporter comme ça qui rendrait les choses bizarres. Une fois libéré de l'écrasement affectif de ta frangine tu vas te chercher de quoi grignoter avant d'entamer le sujet qui fâche. C'est vrai que tu aurais pu attendre. Tu sais faire ça, les ronds de jambes et tout le blabla lassant de début de conversation par politesse. Aux quelques soirées un peu huppées que tu fais tu appliques ce protocole à la lettre. Mais c'est bien la dernière chose que t'as envie de faire avec ta famille. Vous n'êtes pas entre inconnus, vous savez très bien que certaines choses vont devoir sortir alors autant éviter de tourner autour du pot. Vu la tronche de ton père tu te demandes si t'aurais quand même pas dû attendre plus d'une minute ceci dit... Mais vaut mieux s'en débarrasser maintenant non ? Puis, t'as envie de savoir ce qu'il s'est passé. "- Oui " Oui ? C'est tout ? Oui ? Tu le suis du regard et garde intérieure cette remarque que tu te fais sur la bière qu'il boit. En temps normal t'es du genre à te dire que c'est qu'une bière c'est rien. Mais ça fait quelques temps maintenant que c'est loin d'être "juste" une bière. Au moins ça sent bon. Si vous n'avez plus envie d'en parler vous aurez qu'à vous occuper la bouche en vous goinfrant de dinde. "- Disons que j'étais à deux doigts de lui envoyer un verre en plein visage. " ah ouais... quand même... Heureusement qu'il ne s'est pas écouté sur ce coup la. Après avoir attendu qu'il sorte du coma t'as pas franchement envie d'attendre qu'il sorte de prison. "Ton oncle ne m'avait pas manqué, si tu veux tout savoir. Il y a des choses qui se pardonne, d'autres non." si jamais t'avais encore un doute sur la rancune de ton père via son frère au moins maintenant tu es fixé. Et tu ne l'en blâmes pas. "- De qui vous parlez ?" des fois elle est quand même longue à la comprenote ta sœur. Tu manges un autre mikado, laissant ton père répondre. Faut dire qu'elle s'est toujours sentie moins concernée par le sujet. Probablement n'est-ce pas réellement dans sa nature de haïr. Elle est probablement la plus sage d'entre eux. C'est même sûr. Elle préfère ignorer que d'alimenter cette rage et elle a raison. Autant qu'elle se préserve. Toi tu n'as pas vraiment envie de faire cet effort la. Ca te convient de le détester. Même si, d'entre eux tous, c'est ton père qui tient la palme. Faut dire que c'est lui qu'en a été la victime au final. "- Si tu me pose cette question c'est que j'imagine que toi tu l'as croisé ?" bien sûr. Si tu n'étais pas au courant qu'il était revenu tu n'aurais jamais posé cette question. "Ouais" tu ne vas pas pouvoir te contenter de ça, tu le sais bien. Tout comme tu vas vouloir en savoir un peu plus sur comment ça s'est passé entre ton père et lui "Je l'ai croisé plusieurs fois quand t'étais dans le coma. Parfois on a attendu ensemble, tu te doutes bien que ça s'est pas toujours fait dans le silence" tu l'as confronté. Puis t'as voulu l'ignorer, comme lui même l'avait fait pendant des années, mais il a fini par causer lui. Y'a bien fallu que tu répondes à un moment. Est ce que ça veut dire que tu lui as pardonné ? Que vous avez fait la paix. Ooh non, bien loin de la. "Il te l'as pas dit ?" ils ont enfin discuté et J.R n'a même pas trouvé bon de dire qu'il avait croisé ses enfants ? Ils ont parlé de quoi ? Ils n'ont fait que s'insulter ? Est ce qu'ils ont réellement parlé au moins ou bien se sont sauté à la gorge "Comment il a essayé de se justifier ?" t'es curieux de savoir. Qu'est ce qu'il a bien pu dire pour s'excuser l'oncle.
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(#) Lun 24 Jan - 4:14


w/@Axel Holstead
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L'énergie de tes deux enfants sont vraiment différentes l'une de l'autre. Axel est du genre plutôt calme, à ses affaires, plongé dans son monde virtuel que tu ne comprends pas vraiment et tu dois dire que ça te passe bien au-dessus d'la tête parce que s'il est heureux comme ça, t'as rien à redire. Ça ne semble pas dangereux et il ne semble pas vendre son corps, ce qui t'convient. Le reste ne te regarde pas. C'est un peu le côté policier qui parle, mais le côté père n'est jamais très loin. Tes yeux attentifs sont tombés sur Evelyne qui avait pris son petit frère dans ses bras pour le serrer. Elle, elle a toujours été comme ça. C'est une femme solaire, souriante et pleine de vie. Elle a l'habitude de prendre les autres dans ses bras sans demander leur permission. Elle pense qu'un câlin peut résoudre bien des ennuis. Il lui arrive d'avoir quelques insultes ou une certaine agressivité des gens, à cause de ça, mais elle s'en fichait. Son coeur trop bon est quelque chose que tu tentes de protéger plus que nécessaire. Elle a vingt-cinq ans, ce n'est plus une enfant, mais à tes yeux, tes enfants le seront toujours, un peu trop jeunes. Tu plisses un peu les yeux en les observant. Ça t'fait du bien, de voir que ton fils est à la maison. Axel n'était presque jamais passé depuis son départ de la maison. Depuis son indépendance et même s'il te manquait, tu ne l'avais jamais forcé à venir te voir. Tu préférais lui laisser sa liberté et de le laisser revenir lorsqu'il en sentirait le besoin. Mais le père sur-protecteur que tu es l'a toujours veillé de loin. Tu sais où il habite. Il peut t'arriver de passer en voiture une fois de temps à autres, comme si tu voulais veiller à ce que ce ne soit pas trop louche. Mais t'as jamais fait de recherches sur lui, non. Ça, c'est une limite que tu ne veux pas franchir.

Puis, tu te lève, pour aller prendre une bière. Tu l'sais, que tes enfants sont bien au courant de ton problème de consommation depuis la mort de Daisy, mais tu ne peux pas combattre ce problème. Parfois, tu bois sans même t'en rendre compte. C'est con, mais oui. T'avais brièvement répondu à Axel, sans plus. Puis, tu regagnes ta place au fauteuil, portant la bouteille à tes lèvres afin d'en boire une gorgée froide qui descend dans ta gorge et te faire légèrement soupirer. Tu fronces les sourcils, alors que tu déposes la bouteille sur le bois de la petite table. Axel sait que t'es pas quelqu'un d'un naturel violent. Bien au contraire, t'es l'genre à tendre la main au procain, à t'donner corps et âme afin d'aider ton voisin. Sauf qu'il y a des choses avec lesquelles il ne faut pas jouer et tes sentiments en font parti. T'es assez impulsif dans le sens de la colère. Si elle est déclenchée, il peut arriver quelques conneries. Et J.R est celui qui déclenche la majorité d'entre elles avec une facilité déconcernante. En claquant des doigts, même. La première réponse de ton fils est dans la même ordre d'idée que la tienne : une syllabe. Tu hausses un sourcil. T'as pas tellement envie d'te battre avec Axel pour lui tirer les vers du nez. Soit ton fils parle, soit il se tait, c'est aussi simple que ça ! Toutefois, tes sourcils se froncent à ses propos et tu poses l'index juste au-dessus de tes sinus. Tu soupires très lourdement. Ça t'excède déjà alors que t'es même pas en train d'en parler avec profondeur. "- Cet homme a le don de s'mettre dans la merdre avec tout le monde. Il n'y a que son nombril qui compte et ça a toujours été comme ça !" Que ta voix gronde, visiblement déjà énervé. Lorsqu'il est question de Jeremaiah, les choses tournent rarement bien. Tu tends la main pour boire ta bière et tu t'rends même pas compte des gorgées qui s'accumulent. Parce que c'est ça, qui t'arrive lorsque tes émotions prennent le dessus. La "maladie" dont tu souffles qui te fait boire excessivement. Presque déjà le fond atteint.

"- J'ai l'air de savoir qu'il me l'a dit, Axel ?" Tes yeux vert se posent sur ton fils. Tu hausses les sourcils. Ah... Il est sérieux. La question d'Axel fait passer une ombre dangereuse dans ton regard et tu te redresse vite, bière à la main. Tu plonges une main dans la poche de ton jean et tu marches. Quelques pas. Comme si tu commençais à faire les cents pas. "- Ton oncle est venu me trouver au bar. J'pensais pas l'y trouver, mais lui... Lui il m'a trouvé." Tu relèves légèrement le menton en secouant la tête. Tu aimerais tellement que Ruby soit là pour arriver à te calmer. Sa présence si calme y parvient, mais votre relation n'est pas encore officielle et tu ne veux pas imposer sa présence à tes enfants avant. "- Et cet enfoiré s'est permi de s'asseoir à ma table en me disant, ensuite, que si je ne voulais pas lui parler, je n'avais qu'à me lever pour changer de table. Bah j'peux te dire que je l'ai envoyé chié. J'étais assis là avant lui, il pouvait bien déplacer son cul de peureux et aller se terrer ailleurs." Ta voix est grave, agressive. Tu portes encore la bouteille à tes lèvres pour la terminer. Déjà? "- Et j'ai vu la bague à son doigt." Tu marches dans la cuisine et c'est machinalement que la bouteille se pose sur le comptoir pour que tu viennes en prendre une autre dans le frigo, la capsule qui saute d'une main experte. "- Figures toi que ton oncle est marié. J.R a essayé de balbutier des excuses bidons que je n'ai pas voulu entendre. S'il est heureux avec sa nouvelle femme, alors tant mieux... Mais si c'est pour elle qu'il est parti sans donner une quelconque explication il y a dix ans, je peux te jurer que le verre n'était pas tellement une menace." Tu reviens dans le salon, te calant de nouveau dans le fauteuil. "- Je ne lui pardonnerais jamais son absence. Parce qu'il ne s'agit pas seulement de moi. C'est votre oncle, et il devait être là pour vous. Surtout lorsque..." Ta voix s'éteint. Parce que tu es incapable de prononcer la suite et tu baisses les yeux sur la bouteille de verre brunâtre. "- Il n'a été là pour personne. Et il n'a même pas envoyé un mot. Même pas un texto ou un émail. Même s'il était pris dans une histoire rocambolesque où sa tête était mise à prix, il aurait pu prévenir par un quelconque moyen... Mais il ne l'a pas fait. Et pour ça, je peux te dire que pour moi, je ne crois pas que notre relation pourra un jour redevenir ce qu'elle était... Déjà qu'il me détestait pour l'attention d'père, alors qu'en fait, ça n'a jamais été d'ma faute." Ton index gratte légèrement ta joue, une moue colérique qui passe et déforme tes traits. "- Et toi Axel, tu lui a reproché d'être parti toutes ces années ou est-ce autre chose ?"


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(#) Mer 26 Jan - 19:59



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w/ ›› @Ezra Holstead
Tu ne peux t'empêcher un échange de regard avec ta sœur quand tu vois ton père boire. Cette addiction que t'as quelque part peur de voir empirer. Comment ça se passera le jour où il ne pourra vraiment plus s'en passer ? T'as du mal à t'imaginer cette situation où ton père ne serait plus jamais réellement sobre. Heureusement qu'il n'est pas quelqu'un de violent, sinon avec l'alcool ça aurait été la fin. Mais non, jamais votre père ne vous tapera dessus, même bourré. La dessus t'as aucun doute. Non c'est pas pour toi ou ta sœur que tu t'inquiètes mais bien pour lui. Le seul contre qui tu t'en fiches qu'il laisse parler sa colère, c'est bien son frère. Sujet sensible, tu le sens tendu rien qu'à l'évoquer. En même temps il faut bien en parler à un moment ou l'autre. "- Cet homme a le don de s'mettre dans la merdre avec tout le monde. Il n'y a que son nombril qui compte et ça a toujours été comme ça !" ouais, donc c'est clairement pas réglé entre eux. Pas que ça t'importe plus que ça. A vrai dire t'es même pas sûr que ça t'enchanterait vu la rancœur que toi même tu tiens encore à son égard. Mais c'est vrai que tu t'es dis que ça se trouve ça allait vraiment s'apaiser. Que ça se trouve ils allaient s'expliquer une bonne fois pour toute. Mais visiblement, ça n'est pas le cas. Il aurait pu te dire n'importe quoi que ça se serait compris au ton de sa voix. "- J'ai l'air de savoir qu'il me l'a dit, Axel ?" tu fronces les sourcils. Hey ça va, pas besoin d'être agressif. T'en sais rien toi, il aurait vraiment pu lui en parler. Après tout tu sais pas de quoi ils ont causé exactement, c'est même bien pour ça que tu l'interroges à ce sujet la. Mais à le voir se lever ainsi sur les nerfs avec sa bière t'es en train de te demander si c'était réellement une bonne idée. "- Et cet enfoiré s'est permi de s'asseoir à ma table en me disant, ensuite, que si je ne voulais pas lui parler, je n'avais qu'à me lever pour changer de table. Bah j'peux te dire que je l'ai envoyé chié. J'étais assis là avant lui, il pouvait bien déplacer son cul de peureux et aller se terrer ailleurs." t'arques un sourcil. Sérieux ? Il a rien trouvé de mieux pour l'aborder ? Après toutes ces années ? T'imagines sans grand mal la tronche de ton père quand il a vu son frère se poser face à lui comme si de rien n'était. Tu baisses les yeux sur la bières déjà vide et soupire silencieusement "- Et j'ai vu la bague à son doigt." ouais, toi aussi tu l'as remarqué cette bague. Cette bague qui n'était pas la quand il s'est barré. Et putain il prend une autre bière. De toute façon, tu te dis que peu importe le moment où tu aurais lancé le sujet il aurait eu cette même réaction. Comme un fumeur qui enchaine les clopes pour calmer ses nerfs. "- Figures toi que ton oncle est marié. J.R a essayé de balbutier des excuses bidons que je n'ai pas voulu entendre. S'il est heureux avec sa nouvelle femme, alors tant mieux... Mais si c'est pour elle qu'il est parti sans donner une quelconque explication il y a dix ans, je peux te jurer que le verre n'était pas tellement une menace." Le verre ? Hein ? T'es perdu la ? Parce qu'il lui aurait envoyé à la gueule ou parce qu'il aurait fait bien pire que ce que le verre seul aurait pu faire en terme de dégât ? "- Je ne lui pardonnerais jamais son absence. Parce qu'il ne s'agit pas seulement de moi. C'est votre oncle, et il devait être là pour vous. Surtout lorsque..." tu déglutis, baissant légèrement la tête. Il n'a pas besoin de finir sa phrase pour que tu comprennes, non... Ton ventre se noue. T'étais pas prêt à repenser à ça. T'en avais même aucune envie. Il était pas la c'est vrai et ça c'est pas quelque chose que vous pouvez lui pardonner. T'écoutes ton père continuer de parler, d'une oreille distraite. C'est vrai il aurait pu prévenir. Y'a toujours moyen de prévenir. Au lieu de ça il les a laissé sans aucune nouvelles avant de réapparaitre la bouche en cœur. "- Et toi Axel, tu lui a reproché d'être parti toutes ces années ou est-ce autre chose ?" t'es pas sûr de bien comprendre "Autre chose ?" qu'est ce que ça pouvait être d'autre ? Il y avait-il d'autres choses à lui reprocher encore qe tu ignorais ? Tu secoues la tête "Non c'est aussi pour ça que j'lui en veux" sans surprise "On s'est croisé plusieurs fois sans parler, j'avais pas envie de lui accorder mon attention" mais au bout d'un moment, quand vous étiez tous les deux autour d'Ezra, l'ambiance était beaucoup trop pesante pour qu'aucun mot ne sorte. "Enfin nan c'est faux, la toute première fois quand je l'ai reconnu j'lui ai demandé ce qu'il foutait la. Ensuite ça a été tendu, même quand on a reparlé c'est resté tendu d'ailleurs" tu te rapproches de ton père et, n'ayant pas envie de finir cette discussion avec un papa bourré sur les nerfs, tu poses ta main sur sa bière "Tu partages ?" bien sûr que t'aurais pu aller t'en chercher une mais ce que tu bois dans la bière de ton père sera toujours en moins dans ce qu'il boira lui. "Il a sa petite vie maintenant, sa famille etc alors pourquoi il veut se réincruster dans celle ci alors qu'il l'a volontairement quitté" et il a l'air déterminé en plus "Tu crois que c'est sa culpabilité qui le ronge ?" un petit rire te secoue le buste et tu t'assoies sur l'accoudoir du fauteuil "En tout cas j'ai l'impression qu'il va pas te lâcher la grappe. " et tu ne sais pas pourquoi d'ailleurs. Pourquoi persister ? Le message est assez clair non ? Surtout qu'il en est le déclencheur.
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