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Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
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 (mackai) On a oublié qu'au final le feu ça brûle.

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(#) Mer 27 Oct - 0:45


w/@Kai Reed


« Ça crépite, ça illumine, ça brille, ça réchauffe, ça pique les yeux. Ça envoie des centaines de lucioles tout là-haut, au firmament. Ça s'allume d'un coup et ça éclaire le monde et la ville différemment. Nous on a craqué l'allumette pour l'étincelle de nos débuts. On a alimenté ce foyer de tous nos excès, de nos abus »
mais je t'aime, Camille Lellouche ft Grand Corps Malade

Il fallait vraiment qu’elle ralentisse sur les soirées. Mais depuis qu’il y avait cette affaire d’enlèvement sur laquelle était la plupart des journalistes, Mackie avait deux fois plus de boulot. Donc après cette histoire sordide de politicien véreux en train de se taper des putes dans l’hotel où elle logeait, elle était sur autre chose. un riche fils à papa qui semblait trop apprécier la poudre blanche. Non qu’elle soit prompte à juger mais il fallait bien remplir le frigo. Et se trouver un appartement aussi. Car maintenant qu’elle fréquentait Kai, elle ne pouvait plus crécher chez les Damon. L’ambiance était tendue depuis sa tentative, il fallait donc qu’elle prenne son envol. Et puis, il y avait trop de photos d’Alex dans toutes les pièces. On aurait dit un véritable mausolée. Elle avait beau les ranger dans sa table de chevet, rien n’y faisait, la mère les remettait en place. Comme pour lui rappeler que vue qu’elle a été mariée, plus personne ne foulera sa Terre sacrée.
Si elle savait.
Si elle savait que Mackenzie avait un… un quoi ?

Parce que bon soyons honnête, Kai n’était pas son mec. Mais il ne tolérait pas qu’on touche Mackie. Donc il agissait comme tel mais n’avait pas le statut car ça impliquerait trop de stress. Elle se contentera donc de l’appellation d’amant. Histoire de ne pas coller la pression. Et c’était ce qu’elle évitait de faire en passant sous silence le fait qu’elle sortait et qu’elle allait donc écumer les bars pour un scoop. La rouquine avait cru comprendre qu’au travers des stories du brun, il y avait un concert. Mais il ne l’avait pas invité et donc elle se contenterait de sortir avec ses copines. Dans une boîte qui est dans Foothills Village et un peu miteuse. Dans une robe courte, la veste de Kai sur les épaules, la rouquine était aux aguets. Ses copines étaient parties à droite et à gauche pour s’amuser alors qu’elle furetait. Le mec ne fut pas difficile à trouver. Alors, elle pourrait toujours aller le draguer mais à la place, elle se contente de s’asseoir et d’attendre. « Très belle robe mademoiselle. » Une main se pose sur sa jambe et elle se tourne avec virulence. Clac. Putain, il valait mieux qu’elle dégaine sa main plutôt que Kai en ait vent. Car ce coin de la ville, c’est son quartier et il risquait de faire disparaitre l’effronté de la planète. Le gars se barre en l’insultant alors qu’elle retourne à sa cible. S’il lui a fait louper la transaction, elle le fume. Mais non. La jeune femme passe son téléphone sous sa manche alors que le sachet est presque mis en évidence. « Imbécile. » Avant de retourner à son verre.

Comme elle se fait violence de ne pas rejoindre Kai, elle adhère aux demandes de ses copines. Faire des défis stories. L’une d’elles poste un sticker et les idées pleuvent de la part de ses abonnés. L’une d’entre elle doit réussir à se faire payer un verre, une autre faire de la pole dance sur une plateforme et Macki boire de la bière immonde dans un ascenseur. Sachant qu’elle a déjà descendu trois ou quatre cocktails, elle commence à ne plus voir droit. Alors qu’elle s’apprêtait à relayer la story, voilà qu’elle tombe la photo de Kai. Et elle a chaud, très chaud. Donc quoi de mieux que de lui dire ? Sauf que ça s’échaude et qu’il mord. « mais quel casse-couille. » Effectivement, c’est à se demander pourquoi elle s’est entichée de lui ? « C’est un bon coup au pieu, ton Kai ? » La question la fait froncer les sourcils alors qu’elle en tombe de sa chaise. Ouais, faut qu’elle se casse. Donc elle remet la veste trop grande pour leur faire un doigt d’honneur et retourner à sa conversation. Qui se calme.
Alors qu’elle marche en titubant dans les rues et manque de tomber vingt-cinq fois, il l’invite.
Mais elle est où bordel ?

La tête lui tourne et elle a toujours aussi chaud. Il fait chier ce mec. Il fait vraiment chier. Donc elle rebrousse chemin et les messages continuent de pleuvoir. Elle le connait l’endroit où il est puisqu’elle était juste à côté. Le monde est trop petit. Ils continuent leurs échanges de messages et elle manque toujours de perdre l’équilibre. Lorsqu’elle arrive devant le bar, elle décide de le faire patienter et s’allume une clope. Trop accro à la nicotine. Véritable droguée qu’elle était. La jeune femme prend son temps avant d’entrer. Et oh putain, c’est bondé comme endroit. Le groupe doit avoir vraiment du succès. Elle ne voit rien et pourtant, elle est grande. Bon, pas difficile. Faut repérer un mec torse nu avec de l’eyeliner. Doit pas y avoir cent. Mais non, la foule est trop dense. Elle commence donc à jouer des coudes pour passer, pour se frayer un chemin en baissant la tête pour esquiver de grands gestes avant de les trouver. Elle a failli y laisser le peu de tissu qu’elle a sur elle. Mettant un index sur ses lèvres à l’intention des autres membres qu’elle ne connait pas encore avant d’arriver derrière Kai. S’agenouillant et faisant attention à ce que sa robe ne remonte pas, elle vient murmurer. « Bonsoir, je suis une grande fan. Je pourrais avoir un autographe sur l’un de mes seins s’il vous plait. » La voilà qui fouille dans son décolleté pour en sortir un stylo qu'elle lui tend.  Elle a un sourire immense avant de se relever. Elle aurait pu être dû préciser qu’elle ne portait pas de soutien-gorge non plus mais la robe est si moulante que c’est largement sous-entendu. « Bon lequel d’entre vous me fait une petite place que je puisse m’asseoir ? lance-t-elle en passant une main dans ses cheveux pour dégager une partie de son cou. »




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(#) Mer 27 Oct - 1:43


w/@Mackenzie MacDougall
TW : alcool - drogue (cocaïne) - allusions sexuelles et passages chauds sous hide.  

T'avais attaché tes cheveux dans un chignon tout à fait à la va-vite. T'es pas là pour t'faire tout beau en prenant ton temps. Le concert, il t'avais donné le feu dans tout ton corps. T'avais tout donné. T'en avais presque mal à la gorge, lorsqu'il s'est terminé. T'es assis dans la loge lorsque ton portable s'était mit à vibrer, peu de temps après avoir posté une photo sur instagram, prise par un photographe durant le spectacle. T'avais affiché un certain sourire en voyant le commentaire de Mackenzie, mais celui-ci n'avait pas duré bien longtemps lorsque votre échange s'était échauffé pour devenir quelque peu malsain. Des vulgarités qui s'échangent encore, tu ressens cette colère qui pointe son nez et tout s'que tu trouves à faire, c'est de te foutre le nez dans la poudre blanche qui s'trouve devant toi. T'es comme ça, Kai, quand ça ne va pas. Déjà drogué, pire lorsque les choses font que ton monde s'écroule. T'es pas capable d'affronter la réalité. Tu veux la fuir, comme tu peux. Tu fais quelques lignes, avant de remarquer que la conversation tourne sur quelque chose de plus... Chaud. Plus sensuel. Et tu décides de lui envoyer l'adresse du bar dans lequel tu te trouve toujours. Là où ton corps refuse de bouger pour plusieurs minutes. Tes pupilles qui sont devenues si petites, laissant place à tout le bleu que tes iris peuvent donner. Parce que c'est ça qu'elle fait, la cocaïne. Elle te rend plus euphorique, plus énergique, moins fatigué, mais surtout, elle enlève le mal. Temporairement, pour le faire revenir en force lorsque ses effets se dissipent. Déjà que t'a une libido plutôt féroce, elle n'aide en rien. Même que c'est pire. Tu l'sais, que la belle arrive et qui plus est, dans une tenue plutôt indécente. Une robe noire, courte et... Pas de petite culotte ! Ton esprit n'avait fait qu'un tour, pendant que tu bougeais avec les autres membres du groupe pour arriver dans la salle principale du bar. Tu commandes une bouteille de bière, t'asseyant confortablement à une banquette. T'as l'esprit beaucoup plus légé, même si une partie d'ombre subsiste toujours. T'es là, à parler et à rire avec les membres du groupe, surtout le guitariste avec qui t'es l'plus proche. Que des potes, jamais plus et c'est très bien comme ça. Y'a pas d'emmerdes dans le groupe, si chacun garde sa queue dans son pantalon envers chacun. T'as été clair, dès l'début, que tu voulais pas d'histoire, parce que ça détruirait tout autour.

La première bière est rentrée trop vite que t'en commande une deuxième. Tu remarques même pas les yeux de tes potes et c'est le bout d'la bière au bout d'tes lèvres que tu entends une voix féminine dans le creux de ton oreille. Cela te fit sourire. Le genre de sourire qui cache une malice et tu tournes un peu la tête pour apercevoir une chevelure rousse. Il ne faut guère longtemps à la demoiselle pour sortir un vrai feutre qui t'fait marrer, parce que tu pensais qu'elle rigolait. Ne se laissant guère démontée par les membres du groupe, Mack prend les devants en parlant et les membres du groupe posent les yeux sur toi. Une question silencieuse qui demeure et d'un geste de la main, tu leur indique qu'ils peuvent s'éloigner. Ou partir. À comment cela s'entend bien pour eux. Ils savent comment tu es, et donc, ils ne risquent pas tellement de rester longtemps dans les environs. Lorsqu'ils se poussent un peu, t'attrapes la rouquine par les hanches pour la faire tomber sur tes genoux et tu la tourne pour qu'elle fasse dos aux gens. Dos à tout ce monde que tu ne voulais pas qu'ils voient ce que tu fais. Le crayon s'était glissé entre tes dents et lorsqu'elle est placée, tu le récupère et le débouche. D'ta main droite, tu signes ton nom d'famille, parce que le reste, elle le connaît et t'as pas très envie que tout le monde sache qui tu es. Tu le balance sur la table plus loin avant de plonger ton visage dans son cou, dévorant sa chair avec avidité. "- S'que t'as été vilaine avec tes messages, j'te jure.." Tu t'retiens plus trop. Tu la relâche au niveau de sa zone personnelle avant de lever la main pour attraper ta bière et t'en bois une gorgée, puis une deuxième avant de garder le liquide entre tes lèvres. Joueur, tu plaques tes lèvres sur celles de cette beauté. Tes doigts sur sa mâchoire pour lui indiquer par tes gestes qu'elle doit ouvrir la bouche, dans laquelle tu fais lentement couler le liquide alcoolisé afin de partager. Dès qu'elle l'a avalé, le baiser s'enflamme sur un autre niveau et tu te retiens de ne pas l'allonger sur la barquette. Parce que t'es brûlant d'envie et c'est tout de sa faute. Tout. Et la poudre blanche... "- Et tu portes ma veste, en plus. Hmm..."


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(#) Mer 27 Oct - 2:22


w/@Kai Reed


« Ça crépite, ça illumine, ça brille, ça réchauffe, ça pique les yeux. Ça envoie des centaines de lucioles tout là-haut, au firmament. Ça s'allume d'un coup et ça éclaire le monde et la ville différemment. Nous on a craqué l'allumette pour l'étincelle de nos débuts. On a alimenté ce foyer de tous nos excès, de nos abus »
mais je t'aime, Camille Lellouche ft Grand Corps Malade

Mackenzie, elle se surprend. Alors qu’elle titube dans la rue, elle se surprend à envoyer des messages chauds. Pour cause, qu’elle ne le fait jamais ou plutôt qu’elle ne l’a jamais fait. Pas avant de rencontrer Kai en tout cas. Il a cette façon de faire ressortir le phénix qui se terre au fond d’elle. L’oiseau de feu près à tout enflammer sur son passage. Alors, elle continue. Elle n’est pas à jeun, pas du tout et elle a un peu trop abusé de l’alcool. Étant très fine, il lui en faut peu. Et elle a toujours eu l’esprit un peu plus échaudé par les bulles. Seulement, ce n’était pas trop du goût d’Alex. Il la préférait sage, docile. Ce qui n’est pas le cas de la rouquine qui au fond n’est qu’un brasier ardent. Kai, il a réveillé ça en elle. Alors qu’elle était sagement endormie, qu’elle ne pensait être que cendre, leurs ébats dans cette chambre d’hôtel ont eu don de faire surgir quelque chose de nouveau en elle. Accro au corbeau, elle se veut taquine. Elle se veut sensuelle. Et un peu trop. S’il avait été en boite de nuit, c’est elle qui l’aurait rempli ce putain de défi de danser autour de la barre. Mais elle n’avait pas envie qu’il massacre tout le monde. Il en serait bien capable. Mais comme elle n’a pas envie de rejoindre son amant -mec serait le terme le plus adéquat mais il va se barrer trop vite- elle se contente de marcher lentement. La brise est fraiche et elle resserre les pans du manteau du chanteur autour de son corps si frêle avant d’arriver dans le lieu bondé.

Il ne lui faut pas longtemps pour le rejoindre et susurrer des mots à son oreille. Elle reste là un moment debout, une main sur sa hanche alors que tous les mecs du groupe font la navette entre Kai et elle. Elle le voit son coup de tête. Elle voit autre chose aussi. Le souvenir de leur première rencontre était encore assez vif dans son esprit. Et il avait avoué avoir été dopé. Elle ne sait pas ce qu’il prend et pour être honnête, elle en a rien à foutre. Mack fait un pas vers lui alors que tout le monde se pousse, se barre même. Et même quand elle marche, elle se veut féline. Sa jambe s’allonge doucement, faisant ressortir ses chaussures à talons alors qu’elle se retrouve en face de lui. et le regard qu’il lui adresse est brûlant. Définitivement pas dans son état normal. Une question passe furtivement dans son esprit : est-il comme ça avec tout le monde ou elle a droit à un traitement de faveur parce qu’elle est super sexy ? Elle posera la question plus tard car le voilà qui pose ses mains sur ses hanches. La robe de velours constitue une très bonne barrière entre eux et elle a un sourire en coin. Il la tire vers lui et elle atterrit directement sur ses genoux en amazone. Le feutre glisse sur sa peau et elle le regarde faire. « Comme ça, je suis officiellement ta propriété. Ecrit noir sur blanc. » Son ton n’est qu’un murmure pour eux deux alors qu’elle passe une main dans sa nuque. Lorsqu’il lance le feutre, elle s’apprête à se pencher pour le ramasser mais voilà qu’il plonge la tête dans son cou et murmure des mots qui l’électrisent. « Sérieusement ? j’avais plutôt l’impression de faire dans la dentelle. » Il la mord et elle retient sa respiration.



Alors qu’il partage le liquide avec elle, la jeune femme vient à plonger un peu plus profondément les doigts dans ses cheveux. Son autre main contre sa hanche alors qu’elle lui rend son baiser. Qu’elle ne sait pas trop ce qui se passe et qu’elle en a rien à foutre. Ses serres se plantant dans la peau du jeune homme alors qu’elle recule son visage. « Et tu portes ma veste, en plus. Hmm... » Elle lui sourit, de toutes ses dents bien blanches. « A défaut d’être ta nana, tu m’as bien fait comprendre que plus personne n’a le droit de me toucher en dehors de toi. Donc, elle me sert de preuve. » La jeune femme décide de se redresser pour le fixer. Ses longues jambes complètement découvertes, cette robe cachant très peu de parties de son corps. Son pied se pose entre les jambes de Kai alors qu’elle se penche. L’autographe bien mis en évidence. « J’ai bien envie de jouer avant de te laisser faire ce que tu veux. sinon c’est trop facile. Je me déplace, je fais vingt minutes de marche en talons et tu profites tout de suite du paquet. » Elle agite l’index. Puis, elle lui souffle un clin d’œil avant de disparaitre dans la foule pour lui échapper. Après tout, il fallait bien être un peu méritant même si tout son corps se remémorait chacune de ses caresses. La demoiselle trouve refuge au bar et vient s’asseoir sur le comptoir -oui, oui sur le comptoir- croisant ses trop longues jambes pour commander un verre. Elle pouvait quasiment décompter de dix pour savoir qu’il allait débouler comme une furie sur elle. Surtout qu’elle n’a rien fait pour se cacher ouvertement.
Elle voulait juste un verre.
Histoire d’être deux à s’amuser un peu.





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(#) Mer 27 Oct - 3:25


w/@Mackenzie MacDougall
TW : alcool - drogue (cocaïne) - allusions sexuelles et passages chauds sous hide.  

Tes yeux ne se détachent jamais d'elle. Ô grand jamais, si ce n'est pour surveiller les alentours qu'aucune autre paire de regard ne s'impose pour vous observer. Et t'es attentif, comme si tes yeux pouvaient tous les repérés, comme si tes sens étaient décuplés. Cela n'était dû qu'à l'effet de la cocaïne dans tes veines. Ce sentiment de puissance qui s'développe à chaque fois. Qui t'fait respirer comme s'il n'y avait aucun lendemain. La belle sur tes jambes, tes yeux qui plongent parfois dans ce décoleté si gentiment offert, alors que son parfum te remplit les narines, mais aussi l'alcool. Parce qu'il faut être con pour ne pas avoir senti son haleine. Elle est quelque peu éméchée, mais tu l'as déjà vue pire que ça. Ses paroles te font hausser les sourcils. "- J'te savais pas être l'synonyme d'une maison... J'veux pas avoir la main sur toi comme ça." Tes paroles sont quelque peu froides, mais ce n'est qu'une phrase. Parce que Mackenzie n'est pas un objet. Elle n'est pas une propriété privée. Toutefois, tu refusais que d'autres posent la main sur elle. Possessif serait peut-être le termine plus précis. Jaloux, aussi. Hypocrite, parce que toi, y'a des meufs qui te touchent lors de tes prestations ou soirées de concert. T'as encore des clients, même s'ils s'espacent.

T'absorbes la première gorgée, mais la deuxième tu viens la partager avec elle, contre ses douces lèvres. Si tu devais énoncer l'une des choses préférées que Mackenzie semblait faire, ce serait de planter ses ongles dans ta peau. Dès que la demoiselle ressent une quelconque envie, désir, elle y plante ceux-ci dans ta chair. Au point que, parfois, ça t'laisse des marques pour quelques jours. Heureusement que t'as des tatouages pour camoufler la majorité d'entre elles. ! Tu fronces les sourcils à ses propos, comme si c'était un reproche de ne pas être un couple. T'as pourtant été clair sur le sujet, non ? T'as pas envie d'ça. Pas maintenant. Et c'est trop l'foutoir pour y penser ! "- J'ai pas dis que plus personnes ne pouvait te toucher..." C'est vrai, tu l'as pas dit. Mais tu l'sais que t'as réagi avec violence lorsque cet homme l'avait touché, mais Mack ignorait qui il était. Cet harceleur n'avait pas le droit de poser un seul de ses doigts crasseux sur la jeune femme. Non. Puis, elle se redresse. Se lève et t'observes chacun de ses jambes. Sa jambe sur le banquette te laisse apercevoir un petit spectacle, avant que tes yeux se redressent pour voir le nom Reed mit en évidence sur sa poitrine. Tes yeux la suivent, sans que tu dises quoi que ce soit. Tu l'as vois plus un petit moment dans la foule, jusqu'à ce qu'elle... Grimpe sur le bar !? Assise. Les jambes croisées. Ton sang ne fait qu'un tour et tu te lève rapidement. Tu attrapes l'un des membres du groupe "- Paie la facture pour moi, j'règlerai la prochaine fois." Puis, tu t'avances parmi les nombreuses têtes, jouant du coude. Bousculant des gens jusqu'à ce que tu sois à sa hauteur. "- Descend." Ta voix est autoritaire. Ferme. Et tu l'sais, que la jolie rouquine ne fera pas ce que tu lui demande. Parce qu'elle est pompette. Et qu'elle aime te défier. Certains hommes se sont même mit à la siffler, ce qui t'insupporte directement. "- C'est ça, que tu voulais !?" Ta voix est maintenant teintée d'une colère et tu serres les poings. Parce que t'es pas capable de trop te retenir. Et avant qu'il arrive encore un malheur et que ton poing s'écrase sur la gueule du prochain venu, tes mains se posent sur les hanches de la gamine adulte, puisque c'est ce qu'elle t'envoie comme image. Comme si te mettre en colère était la seule chose qui l'amuse. Tu la hisse sur ton épaule, non sans tirer sur le derrière de sa robe pour la cacher aux yeux des indiscrets. Tu pivotes et tu quittes rapidement le bar. T'es pas loin d'chez toi. Pas du tout, même. Même si Mack se débat sur ton épaule, la seule chose que tu fais, c'est de venir frapper l'une de ses fesses d'une main ferme Ta poigne est solide et tu la dépose sur ses pieds que lorsque vous arrivez devant un immeuble des bas quartiers. Tu cherches tes clés quelques secondes avant de les trouver et tu l'ouvres, cette porte, la laissant passer. Coup d'oeil autour, avant de la suivre et tu la fais monter les premiers escaliers. Première porte. Arrivés au nombre 13, tu t'arrêtes et tu déverrouille celle-ci pour la maintenir ouverte le temps qu'elle y pénètre avant de la suivre et de verrouiller derrière.

"- Ton dernier verre, tu peux l'prendre ici. J'ai du whisky, de la vodka, de la tequila, du gin.. Choisi." Tu fais craquer ton cou alors que tu t'penches pour retirer tes chassures. Toutefois, après avoir retiré ta deuxième chaussure, tu plis les genoux une troisième fois et ta main s'accroche à sa cheville, laquelle remonte lentement sur sa peau. Jusqu'à ce que ton dos soit complètement droit. "- T'es pas à moi, Mack, parce que t'es pas un putain d'objet, mais j'refuse que tu te pavane comme t'a fait, parce que c'est là que les hommes n'ont plus de retenue, surtout où nous étions." Tu plonges la main dans ta poche pour en sortir ton portable, puis le sachet de poudre blanche. Tu vas vers le canapé avec la table basse et sans même avoir une once de pudeur pour ce que t'es, tu t'enfiles une nouvelle ligne avant que l'effet des premières disparaissent. "- J'peux pas rester trempé d'sueur comme ça. Tu peux t'servir dans les bouteilles qui sont dans la porte de gauche au-dessus du lavabo." Tu l'invites pas dans la douche, parce que ça fait aussi partie de cette frustration que tu veux lui faire ressentir. Lui faire payer ce qu'elle avait fait. Lorsque tu te lève, tu retires ton haut, puis tu défait ta ceinture. Jusqu'à ces fameux pantalons noirs trop serrés qui descendent le long de tes longues jambes, avec les chaussures. Tu gardes seulement ton sous-vêtement et tu pars en direction d'la douche qui serait juste en terme de grosseur pour deux. Tu ouvres l'eau et t'enlèves ton dernier rempart de vêtements, puis l'élastique dans tes cheveux jusqu'à t'laisser fondre sous la chaleur de l'eau. T'aimes pas quand tu reviens d'un concert et que t'es plein d'sueur. C'est un peu comme quand t'as des clients. Tu te lave avant, et surtout après. T'as toujours eu une excellente hygiène.


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(#) Mer 27 Oct - 4:13


w/@Kai Reed


« Ça crépite, ça illumine, ça brille, ça réchauffe, ça pique les yeux. Ça envoie des centaines de lucioles tout là-haut, au firmament. Ça s'allume d'un coup et ça éclaire le monde et la ville différemment. Nous on a craqué l'allumette pour l'étincelle de nos débuts. On a alimenté ce foyer de tous nos excès, de nos abus »
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tw: nudité, scènes sexuelles sous hide

Mackenzie, elle a le sang chaud. Elle est impulsive. Il suffit de la voir lorsqu’elle a trop bu. Son vice, c’était l’alcool. Car le sexe ne l’intéressait guère. Que la drogue, ce n’était pas son truc. Elle voyait ses copines en prendre pendant qu’elle faisait le guet. Fumant beaucoup trop. Mais elle avait de sombres et noirs secrets, elle aussi. Des choses douloureuses dont elle ne pouvait pas parler. sauf à Ezra qui avait appris à la connaître. Comme le fait qu’Alex n’était rien qu’un mariage blanc, que lui aussi il prenait des substances et que lui aussi il allait voir d’autres personnes. Elle ne s’est jamais sentie importante ou même unique. Et la chose n’était pas différente avec Kai. Elle était une sorte de poupée entre ses bras mais bientôt il se délaisserait d’elle. Elle les connaissait les mecs dans son genre. Il avait de l’intérêt pour quelqu’un pendant des semaines puis plus rien. C’était pour cette raison que malgré ses douloureuses confidences, elle avait gardé sous secret la plus importante. Que c’était le mec qu’ils avaient vu à l’hôtel qui l’avait agressé récemment. Que le souvenir était encore vivace dans son esprit et que lorsqu’elle était seule, elle faisait des conneries.
Comme ce soir.

Elle a trop bu, elle le sait. Son regard est voilé et elle n’a pas les idées claires alors que la demoiselle se retrouve sur les genoux de Kai. Il était peut-être sous substances mais lui était la sienne. Il agissait sur elle comme une drogue dure et elle ne parvenait pas à s’en passer. Raison pour laquelle son regard avait toutes les peines du monde à quitter le sien. Et que malgré les rejets ou leurs prises de becs.  Elle se sentait vivante entre ses bras. Amusée à l’idée de voir sa signature sur sa poitrine, elle ricane. Mais encore une fois, cette impression ne la quitte pas. Elle lui répétait sans cesse mais parce qu’elle le pensait. Pendant huit ans, elle a été cette jolie poupée qu’on sortait pour l’exhiber. Mais entre les Damon, il n’y avait point de passion, il n’y avait même pas de l’affection. C’est pour ça qu’elle s’en voulait de sa mort. parce qu’il ne l’aimait pas et était mort en allant lui chercher un présent pour se faire pardonner. Et qu’elle trainait cette blessure sous-jacente sans jamais la mettre en évidence. Alors oui, Kai représentait une bonne échappatoire. Tout comme la drogue devait l’être pour lui. « J'te savais pas être l'synonyme d'une maison... J'veux pas avoir la main sur toi comme ça. » Il ne le remarquera pas que sa mâchoire se contracte pendant quelques secondes. Que son regard se tinte d’une tristesse qui ne fait que passer. Et la question qui vient à son esprit est alors : que suis-je ? Qu’est-ce que je représente pour ce mec sur qui je suis ? Mais elle fait taire ses interrogations et il s’en occupe surtout. Trop excitée pour se rendre compte que la belle entre ses bras est quelque peu préoccupée et perdue.



« J'ai pas dis que plus personnes ne pouvait te toucher... » Elle pourrait presque retenir un petit rire tant il est de mauvaise foi. « Peut-être que je me sers de ça comme d’une barrière et que j’veux pas qu’on me touche. » Elle a un petit air de défi avant de glisser un clin d’œil et de partir dans la foule non sans saluer les membres de son groupe. Si elle jouait bien ce soir, elle risquait de les recroiser. Mais Mackenzie n’a jamais aimé les chaises. Non. Elle prend place sur le comptoir entre deux hommes qui semblaient en pleine discussion. Elle n’a pas le temps de saisir le verre que Kai fond sur elle. Le corbeau sort ses serres et elle plisse le regard sans répondre. Elle n’a pas le temps de répondre qu’il la soulève pour la balancer sur son épaule. Comme un sac de pommes de terre. Elle pourrait protester mais à la place, elle griffe. Chatte aux ongles affutés. Lorsqu’il frappe une de ses fesses, elle ricane. « Repose-moi à terre, homme des cavernes. » Surtout qu’elle aurait fini par descendre. « Putain heureusement que tu m’as jamais vu danser sur… » Ferme-la Mack, c’est mieux. De nouveau ses pieds touchent le sol et elle a le tournis. Elle passe devant mais fait pas gaffe à l’immeuble. Non, elle essaie de tenir sur ses deux jambes.

Lorsqu’elle entre dans l’appartement, son cœur se serre un peu en voyant l’état du logement mais elle n’en laisse rien paraître. Elle se stoppe alors qu’il lui attrape la cheville. Qu’il remonte le long de sa jambe lui arrachant un gémissement. Elle ferme un peu les yeux. « T'es pas à moi, Mack, parce que t'es pas un putain d'objet, mais j'refuse que tu te pavane comme t'a fait (...) » Elle a envie de lui rappeler qu’elle sait. Elle a déjà été agressée là-bas mais à place, elle fouille dans son décolleté pour en sortir son paquet de cigarettes et un briquet. « Tu serais bien le seul à ne pas me traiter comme un objet, mon ange. » Elle confie ceci sans réellement penser aux conséquences de ses paroles. Et elle détourne le regard lorsqu’il prend sa drogue. Chacun la sienne. La rouquine s’approche de la fenêtre pour l’ouvrir et fumer librement là. Elle le suit du regard quand il part à la douche. Elle tire sur sa cigarette alors qu’il retire son haut et qu’elle regarde le tout. Une fois qu’il a disparu, elle écrase son mégot. « Fais chier. » La jeune femme se déleste de sa robe qu’elle balance dans un coin avant de remettre la veste de Kai sur son dos. Ses talons ont également quitté ses pieds alors qu’elle pénètre dans la salle de bain. Elle reste en dehors de la douche mais le regarde un moment avant que leurs regards ne se croisent. Elle a un petit sourire en coin. Nue sous son manteau, son corps si pâle mis en avant par le vêtement sombre. Elle a conscience qu’il l’a vu.








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(#) Mer 27 Oct - 5:30


w/@Mackenzie MacDougall
TW : alcool - vulgarité - drogue (cocaïne) - allusions sexuelles et passages chauds sous hide. - nudité  

Tu n'avais rien dit, à sa confession. Ce secret qui t'a fait marqué un temps d'arrêt. Tu réalises, un peu, que son fantasme était là, depuis un moment, mais qu'elle n'avait jamais osé parler. Et il faut dire que tu ne l'aurais jamais soupçonné, vu la façon dont vous vous êtes rencontrés. Tu lui dis, qu'elle n'est pas une propriété privée. Parce que tu ne veux pas la posséder comme ça. Tu ne veux pas qu'elle se sente comme une maison, un objet, entre tes doigts. T'as envie qu'elle soit femme. Puissante. Salvatrice. Une force de la nature, comme les femmes doivent l'être. Ne pas se rabaisser au niveau inférieur. Parce que les femmes qui s'assument sont délicieuses à tes yeux. Elles sont intéressantes, séductrices. Cette flamme qui les caractérise. Tu l'sais qu'elle a ça en effet, Mackenzie, mais elle est bloquée par quelque chose que tu ne comprends pas. Que tu saisis pas. Elle est dingue sous boisson, cette meuf ! Sans pudeur, elle s'installe sur le bar et toi, tu vrilles tout de suite. Surtout aux sifflements de ces messieurs de sales bâtards en chaleur, t'hésites pas à la glisser sur ton épaule comme un sac de patates. Même si la donzelle s'agite, frappe ton dos et t'insulte, tu ne bronche pas et tu quittes le bar. Jusqu'à chez toi, où tu la laisse glisser sur le sol, la retenant pour éviter qu'elle tombe. Lorsque vous arrivez toi, ta voix s'élève à nouveau. Qu'elle prenne ce dernier verre, si elle en était tentée. Tu t'en fiche, mais elle n'était plus sous les yeux de ces hommes qui ne cessaient de la dévorer de leurs regards salaces. Pervers. Tu l'sais, ce que c'est, parce que t'as le même. Mais ça, tu préfères le taire.

Sa phrase met le feu au poudre et un éclair de colère passe dans tes yeux bleutés, comme un orage au-dessus de l'océan, obscur. Oh, c'était pas une phrase à dire ça. Tu te tais, parce que tu l'sais pas, ce qui pourrait sortir de ta bouche. Et tu ne fait que gronder en signe que t'as bien entendu. Comme ça, les gens la prennent pour un objet ? Mack devrait revoir ses priorités et surtout ses fréquentations, si c'est l'cas. T'as aucun contrôle sur sa vie. Elle est assez vieille pour prendre ses propres décisions, non ? T'es pas là pour faire le chaperon. La meuf ne se rend pas compte du danger dans lequel elle s'était mise dans ce bar. Ligne blanche enfilée qui revigore les sensations dans ton corps, tu secoues la tête en soupirant. Puis, tu lui dis que tu vas prendre ta douche, parce que tu peux pas rester comme ça. Non. Pas plein d'sueur. Limite bien crasseux. T'as bien commencé à te laver, prenant le shampoing que tu verses dans ta main pour faire mousser tes cheveux, puis tu t'occupes du bas de ton corps. Alors que l'eau te rince, et que tu allais en profiter pour laver le reste, t'entends la porte s'ouvrir. Cet appartement est vieux. Donc tu l'entends, le grincement et tu te passe les mains sur le visage pour chasser un peu l'eau, avant d'ouvrir les yeux pour la savoir. Dans ta veste fétiche en cuir. Lentement, qu'elle s'en délaisse et elle ouvre la porte. Tes yeux la suit. Et ils ne s'abaissent pas sur son corps. Pas tout de suite. Tu ne fais que la regarder avec intensité.



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(#) Mer 27 Oct - 6:06

[quote="Mackenzie MacDougall"]

w/@Kai Reed


« Ça crépite, ça illumine, ça brille, ça réchauffe, ça pique les yeux. Ça envoie des centaines de lucioles tout là-haut, au firmament. Ça s'allume d'un coup et ça éclaire le monde et la ville différemment. Nous on a craqué l'allumette pour l'étincelle de nos débuts. On a alimenté ce foyer de tous nos excès, de nos abus »
mais je t'aime, Camille Lellouche ft Grand Corps Malade

tw: (mackai) On a oublié qu'au final le feu ça brûle. 1f51e (sous hide)











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(#) Mer 27 Oct - 7:14


w/@Mackenzie MacDougall
TW :   drogue (cocaïne) - allusions sexuelles et passages chauds sous hide. - nudité  - Crise (panique) - Malaise




T'ouvres la porte et la laisse sortir avant de la suivre. Puis, tu attrapes ta serviette et tu te penches pour en sortir une autre. Y en a pas beaucoup, parce que t'es normalement seul. Mais cette fois est une exception. Hum. Tu vas dans ta chambre et tu fouilles dans la commode. T'en sors un t-shirt noir long, même pour toi il l'est et tu le lui tend, tout comme une paire de boxer. T'as pas d'petites culottes ici, donc la demoiselle allait devoir faire avec ce que tu as sous la main. Tu récupères un boxer toi aussi et un t-shirt. Tu les enfile et tu passes les mains dans tes cheveux. Ton expression avait changé. Quelque chose. De sombre. Pas de froid, non, mais juste... Sombre. T'attrapes le paquet de clopes qui traîne sur le bureau pour en sortir deux. L'une que tu tends à la demoiselle avant de coincer la tienne entre tes lèvres et tu te dirige vers la porte du balcon que t'ouvres. Tu sors pas, non. Tu t'allumes, avant de lever les yeux pour regarder au loin. "- Tu sais... Je sais ce que ça fait, d'être considéré comme un objet dans les mains des gens. De se sentir comme une poupée humaine, d'être utilisé." Tes yeux affichent une tempête silencieuse, alors que tu as tourné ceux-ci vers elle. "- Je n'aimerais être le seul dans ta vie qui te considère comme l'être humain que tu es. Mais il t'en faut un." Tu redescends de ton nuage. La cocaïne avait pour effet de durer près de trente minutes en moyenne, parfois moins, dépendant de la quantité que t'avais pris. Et elle n'était pas si énorme, celle-là. Les contrecoups, tu les gère seul, en général. Y'a personne, autour. Y'a personne pour te voir comme ça, non. Mais Mackenzie est là, cette fois et ça chamboule tout. T'as cette frayeur dans ton bas ventre, qu'on remarque enfin qui tu es vraiment. Que le masque se craquèle pour de bon. Et bon dieu que t'es pas prêt à ça, non. Il est plus aisé de se cacher derrière son portable pour écrire des messages, de se montrer lâche au lieu d'affronter les yeux de la rouquine, le tempérament de l'Écossaise ou juste ses mots. Parce que t'as pas envie de ça, non. La clope se fûme et tu l'écrase avant de la jeter par-dessus la rambarde. T'es fatigué. Épuisé. Par beaucoup d'choses et t'as abusé, encore ce soir. Si la cocaïne avait fait en sorte que ton corps te supporte encore, il flanche. "- J'crois qu'il doit rester des pêches dans le frigo... Elles devraient êtres bonnes." T'emploies cet excuse bidon pour qu'elle se détourne. Pour qu'elle fasse autre chose, alors que tu sens la nausée qui monte. Tu sens cet étourdissement et t'es toujours au pieu pour t'endormir. Cette fois, c'est pas ça. Tu marches vers ta chambre, mais la seule chose qui s'passe, c'est que y'a un moment noir. Et tu t'étends de tout ton long, à demi sur ton lit, avant de basculer sur le sol, étouffant un juron de douleur. T'es sonné. Le vacarme que t'as causé doit l'avoir alerté et tu jures encore. Ton coeur bat si vite que t'as de sacrés vertiges. Ce n'est pas une overdose. C'est quoi...? T'es pas familier au terme de crise d'angoisse. Celle qui fait mal. Qui fait presque perdre la connexion avec la réalité, en plus des hallucinations ou même de la déconnexion que peut provoquer la cocaïne. Ça t'prends aux tripes. Ça fait mal. C'est le ras-de-maré de tes pensées qui te frappe. Ton corps venait d'émettre un avertissement et comme d'habitude, tu vas être trop con pour l'écouter. Tu l'sais, ça.

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(#) Mer 27 Oct - 7:57


w/@Kai Reed


« Ça crépite, ça illumine, ça brille, ça réchauffe, ça pique les yeux. Ça envoie des centaines de lucioles tout là-haut, au firmament. Ça s'allume d'un coup et ça éclaire le monde et la ville différemment. Nous on a craqué l'allumette pour l'étincelle de nos débuts. On a alimenté ce foyer de tous nos excès, de nos abus »
mais je t'aime, Camille Lellouche ft Grand Corps Malade

tw: nudité, tabagisme, mention de suicide, crise d'angoisse

Mackenzie ne sait plus où elle est pour le coup. Ses jambes flanchent et elle s’accroche à Kai pour se rattraper. Alors qu’il lui indique qu’il va s’occuper d’elle, elle ferme les yeux et hoche la tête. Sa respiration est courte, son cœur qui bat à cent mille à l’heure. Elle ferme de nouveau les yeux et se laisse aller à ses caresses. Ça ne la gênera pas de sentir l’homme. Bien au contraire. Elle aime l’odeur de Kai et la jeune femme le laisse donc la savonner. Elle n’est pas coutumière de ce genre d’affection encore une fois. Elle ronronnerait presque et le moment est doux. Lorsqu’il lui lave les cheveux, elle se raidit un peu car elle n’est pas comme lui. La rouquine n’aime pas trop qu’on touche à sa masse capillaire. Mais pour lui, elle fait un effort. Elle sent ses doigts habiles dans toutes ses longueurs qu’elle ne coupe jamais. La jeune femme lève le regard vers lui avant de hocher de nouveau la tête. ses gestes sont lents, doux. Elle prend son temps pour lui donner une tendresse et elle lit la surprise dans le regard du corbeau. Comme si c’était la première fois pour lui aussi. « Baisse un peu la tête, murmure-t-elle de sa voix cassée. » Ainsi, elle peut lui laver les cheveux. Elle laisse ses doigts faire leur affaire, essayant de ne pas lui faire de mal avant de prendre le jet pour le rincer. Le moment est intime et il leur appartient.

Lorsqu’elle sort de la douche, elle est prise d’un frisson qui parcoure tout son corps. Elle le regarde s’affairer, courir partout. Lui tendre un tee-shirt qu’elle passe par-dessus sa tête alors qu’elle refait la même natte dans ses cheveux. « Kai, calme-toi, l’intime-t-elle d’une voix douce. » Elle sait très bien ce qu’il se passe. Mackenzie l’a vu avec Alex. La descente sans aucun doute. Il avait été sur son nuage lorsque son nez était poudré mais la douche enlevait tout. Elle permettait d’avoir les idées claires. Preuve en est, Mack avait dessaoulée. Elle enfile second vêtement beaucoup trop grand pour elle avant d’accepter la cigarette. Elle fume trop et le pire, c’est qu’elle ne devrait pas. Elle en a conscience. La jeune femme reste derrière lui et elle l’écoute. « Tu sais... Je sais ce que ça fait, d'être considéré comme un objet dans les mains des gens. De se sentir comme une poupée humaine, d'être utilisé » Elle en a conscience. Son métier. Doucement, elle s’approche et passe ses mains autour de sa taille dans un geste tendre. Elle prend une inspiration, elle a les larmes aux yeux. « Je te l’ai dit pourquoi mes parents ont eu un enfant. Ce que je ne t’ai pas dit c’est pourquoi Alex m’a épousé. » Sa voix se brise dans le creux de sa gorge alors qu’elle baisse la tête. Qu’elle le lâche et qu’elle se détourne. « Il ne m’aimait pas. J’étais juste belle. Il allait voir ses maitresses, faisait… bref. C’est pour ça que je m’en suis voulue quand il est mort. Il cherchait à se faire pardonner une énième infidélité. » Et comment dire. Etre mariée avec elle ? Mackenzie n’était pas docile, non. Elle ne souriait pas sur commande. « C’est pour ça que j’ai fait ce que j’ai fait, confie-t-elle. Pas à cause des échanges mais parce que je me suis rendue compte que toute ma vie on m’a utilisé. Et je sais que tu comprends. » Alors qu’une larme brille au coin de ses yeux. « Je te prends pas pour un objet. T’es ce que t’es et je t’accepte comme ça. » La rouquine ne prend pas compte de ce qu’elle lui dit. Mais par ses paroles, elle essaie de lui faire comprendre qu’elle le comprenait plus qu’il ne pouvait le soupçonner. « Je n'aimerais être le seul dans ta vie qui te considère comme l'être humain que tu es. Mais il t'en faut un. » Ce n’était pas son rôle mais elle ne le contredira pas là-dessus. La redescente d’alcool est violente et elle tire sur sa cigarette pour chasser ses pensées. Machinalement, l’une de ses mains passe sur les cicatrices de son poignet qui ne sont pas totalement refermées et elle déglutit.

Prise dans ses tourments, elle n’entend pas ce qu’il dit et elle entend juste un bruit sourd. Alors elle jette la cigarette par la fenêtre avant de courir dans la chambre. Il ne faut pas plus de deux secondes pour savoir à quoi elle a affaire. Pour cause qu’avoir été marié cinq ans avec un mec qui carburait à diverses substances, ça permet de faire la différence. Elle se baisse donc pour prendre une de ses mains. « Hé, mon ange. Je suis là. » Elle voit ses yeux grands ouverts, elle y lit la panique. Alors elle passe derrière pour venir se coller contre le mur. « Laisse-toi faire, je vais t’amener contre moi. » Sa voix est tendre, elle passe une main dans ses cheveux. Et d’un geste, elle le soulève par les épaules pour le mettre en position assise. Ele a toujours eu de la force. A la maison, c’était elle qui ouvrait les pots de cornichon. Une main sur son torse, elle l’empêche de basculer en avant. Puis, elle colle son dos contre sa poitrine avant de le maintenir en étau. Baissant la tête, elle vient murmurer. « Ferme les yeux et concentre-toi sur ma voix. » Le maintenant d’une main, elle écarte une mèche de cheveux avant de se mettre à chanter. Sa voix est tremblante au début mais elle fait de son mieux. « Are you, are you comin' to the tree? Where they strung up a man, they say who murdered three. Strange things did happen here, no stranger would it be. If we met at midnight in the hanging tree. » D’une main elle caresse ses cheveux alors que la seconde qui le maintient, monte jusqu’à son cœur. Et qu’elle la pose à plat pour tapoter le rythme alors qu’elle continue à chanter. « Are you, are you comin' to the tree ? Where dead man called out for his love to flee? Strange things did happen here, no stranger would it be. If we met at midnight in the hanging tree. » Elle ne perd pas le rythme. Pas alors que les minutes s’allongent. Pas alors que la chanson se poursuit. Que sa voix se veut plus forte, plus assurée. « Are you, are you comin' to the tree? Where they strung up a man, they say who murdered three. Strange things did happen here, no stranger would it be. If we met at midnight in the hanging tree. » Elle continue, murmure. Elle ne s’arrête pas, pas avant d’être sûr qu’il se calme. Alors elle le berce doucement. Espère le calmer de son chant du phénix. Et ne sait pas combien de temps, il reste ainsi. Mais Mackenzie ne flanche pas, elle continue de chanter, d’alterner avec des caresses dans ses cheveux, elle continue de le bercer. Assise à même le sol, le dos de Kai contre sa poitrine. Pour lui faire comprendre qu’elle était là et qu’elle n’irait nulle part.




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(#) Jeu 28 Oct - 23:34


w/@Mackenzie MacDougall
TW :   Crise (panique) - Malaise


Ce sont dans ces moments où tu n'as personne pour te venir en aide, que ton corps se retrouve en proie à les effets néfastes des retombées. De la descente aux enfers. Et t'es là, allongé sur ce sol froid à attendre que ton esprit se ferme, que la douleur s'en aille, même si tu sais qu'elle risque de durer un moment. Que ce souffle t'est court. Que t'as le vertige. Les nausées. T'entends pas les pas qui se rapprochent. Tu sens le corps de Mackenzie qui cueille le tien que lorsque ses mains se déposent sur toi. T'as les cils qui battent rapidement. Ça devient flou, mais tu peux encore la voir. T'entends pas très bien tout ce qu'elle te dit. Non. La panique. La peur. L'angoisse. Et tout ça, ça t'prends sur une descente de drogue, ce qui est encore pire. Et toi, tu restes là, lorsqu'elle te ramène contre sa poitrine. Le dos contre elle, la tête qui s'appuie sur son épaule. T'es ailleurs, Kai. Perdu. Dans un état second. La musique qu'elle chante, tu réussis à l'entendre. De plus en plus clairement. Plus le temps file, plus tu réussis. Plus la crise commence à disparaître. Tu verses une larme, avant de finir par retrouver l'usage de tes mains, de tes jambes. Tu te mets à genoux pour ramper jusqu'au lit et tu grimpes dessus, t'accrochant aux couvertures. Heureusement qu'il n'était pas haut ! Tu fais signe à la rouquine de te rejoindre et tout ce que tu trouves à faire, c'est de venir poser la tête sur sa poitrine pour écouter le rythme de son coeur. Cette mélodie du mycoarde qui te berce. Dont ta respiration se calque, pour lentement finir par se calmer. T'es incapable de dire quoi que ce soit. Tous les mots de ce monde sont bloqués au fond de ta gorge et tu fermes les yeux. Tu la serre contre toi, comme si t'avais peur qu'elle disparaisse, et c'est comme ça que tu t'endors. Sans aucune mémoire pour ce qui venait de se passer. Ni aucune volonté pour le savoir, non plus. T'avais juste besoin de repos. Que tout cesse. Que tout ne soit que silence. Qu'enfin, tu puisses être envahi par le calme.

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