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Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
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 (TW multiples) Let it burn // Rudy \\

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(#) Ven 24 Sep - 3:36





Let it burn


TW : Violence / Vulgarité / Alcool / Drogues / Mentions (allusions) sexuelles

Comment tu t'es rendu jusqu'ici ? Ah ouais... Un client un peu trop riche et maintenant t'es dans s'trou jusqu'à ce que tu puisses t'en défaire. Mais c'est au tournant d'une intersection que tu tombes sur quelqu'un qui n'a pas l'air bien. Blême. La bave sèche sur le bord des lèvres. Un truc vachement pas beau à voir."- Hého, t'entends s'que j'te dis ou pas ?" Le gars a les pupilles aussi grosses qu'un chevreuil devant deux phares lumineux sur l'autoroute. Tu penches la tête sur le côté avant de lui en foutre une droite, carrément sonore, qui fait tourner sa tête dans le sens de la gifle, mais y'a qu'un rictus léger de douleur qui te répond. Il n'est plus vraiment là, lui. Clairement pas. Tu plisses les yeux en soupirant lourdement. "- Tu sais qu'un jour, j'vais te retrouver au fond du ravin, ou un de tes potes et il sera trop tard pour faire quoi que ce soit avec toi. Parce que t'es trop con pour te réveiller de cette ignoble vie." T'es un peu hypocrite, parce que toi aussi, tu ne fais pas vraiment mieux... Mais tu n'es pas allé juqu'aux portes de l'overdose. L'index et le majeur pointés dans une direction, tu frappes légèrement en-dessous du menton de l'autre, son compatriote que tu connais pas. T'as pas besoin de savoir qui c'est, ce moche, parce que c'est pas de tes affaires. "- Si tu veux pas que ton pote crève, appelle les urgences, tu captes ?" Il fait un simple oui de la tête et tu te barres. Parce que t'as plus rien à faire ici. Clope entre les lèvres, tu t'arrêtes seulement lorsqu'elle est terminée et qu'elle meurt sous la semelle de ta chaussure. Hm. Tes yeux céruléens scrutent autour de toi et tu vois bien l'enseigne d'un bar. Ça tombe bien. Un petit coup, ça ne te ferait pas de mal ! Si, en fait, mais tu t'en fou. Mains qui glissent dans ton veston, tu regardes de chaque côté de la rue pour pas t'faire frapper par une voiture et tu pénètres dans le bar en question. T'es pas sûr de cet endroit. Tu deviens limite parano lorsqu'il est question des nouveaux lieux. Tous les endroits qui servent de l'alcool ont leurs habitués. Main qui se lève, t'attires l'attention de la belle derrière le comptoir. Grande, avec ses cheveux d'un blond platine, le genre plantureuse. Ouais, c'est bien pour un coup d'un soir, mais c'est clairement pas ton genre de femme en général. Trop... Plastique. Tu affiches un sourire, montrant un bout de tes dents blanches. "- Serres-moi un verre de whisky, steplaît. Sans glace." Et c'est en quelques secondes qu'il apparaît sous tes yeux médusés, le billet vert qui claque avec la paume de ta main sur le bois. Elle le prend, p'tit clin d'oeil que vous vous échangez tous les deux, sans que personne d'autre ne soit témoin de cet échange. Tu portes le verre à tes lèvres.

La vie, elle n'est pas facile pour personne. Même ceux qui naissent avec toute la richesse du monde, tu te dis qu'ils ont eu des difficultés quelque part dans leur vie, parce que ce n'est pas possible d'avoir une vie parfaite. Sauf que la tienne, y'a trop de trucs mauvais pour que tu puisses y respirer sans bombonnes d'oxygène et les vices, c'est l'air dont tu as besoin pour te sentir vivant. Tu pourrais clairement cesser d'acheter de la drogue et arrêter de boire comme un trou, ton argent s'en porterait bien mieux et tu vivrais pas aussi mal, mais t'es pas capable. Ça te les prend. Ça te bouffe l'intérieur sans eux. L'anxiété. L'envie de tout foutre en l'air, de frapper le premier venu. T'as même pensé à baiser la première personne que tu vas trouver ce soir qui serait disponible, parce que le sexe aussi, ça fait parti des moyens toxiques pour anesthésier cette partie sombre en toi. Celle qui veut t'envaler, t'anéantir. Tes ongles font une légère mélodie sur le bois, jusqu'à ce que tu vois le liquide ambré se remplir de nouveau, la barbie blonde qui te ressert. Tu l'as pas demandé, ce verre, mais tu opines du chef, lui faisant comprendre qu'elle avait bien fait. Nouvau billet qui file entre tes doigts. T'aimerais ça, pouvoir le garder, mais c'est pas possible. Si, mais te faire enfermer de nouveau pour un simple "drink and run" dans un bar, ce n'est pas trop ton style. Regard fugace. Tu soupires et tu bois encore. Ton esprit commence à s'embrumer au cours du quatrième, parce que t'es habitué que l'elixir coule à flot. T'es capable d'être endurant et tu quittes la barmaid une fois que le quatrième verre est terminé. T'avais bien vu dans son regard cette sorte de colère sourde, puis, t'a seulement soufflé du bout des lèvres "- Une autre fois chérie. " Tu rigoles en détournant le visage et balançant les bras vers l'avant pour ouvrir un peu trop fort les portes.

Une clope trouve de nouveau refuge entre tes lèvres et tu l'allumes d'un mouvement rapide des doigts, même si t'as bu. C'est pas ça qui va affecter cette action que tu fais trop souvent au cours de la même journée. Tes poumons doivent être noircis à force de trop fûmer comme une cheminée. Tison allumé, tu ranges le briquet dans ta poche avant de bifurquer sur une autre rue. T'es habitué dans ces quartiers. Ce sont tes recoins. Ta vie. Ton monde. Puis, c'est sans surprise que tu tombes sur un visage que t'as déjà croisé. Tu lui a pas trop parlé, à lui, mais tu es sûr d'une chose à son propos. Tu pourrais même mettre ta main au feu. Toi, t'es encore qu'une ombre pour lui, mais ça risque de changer. Y'a que cet éclairage médiocre qui dévoile à moitié ton visage, un oeil d'un bleu glacial. Tu croises les bras sur ton torse, l'épaule qui glisse pour se poser sur le mur de brisques rouges foncées. "- Alors, c'est quoi ton poison à toi ?" Tu lances ça comme ça, un sourcil relevé, amusé. Parce que personne ne traîne aux heures de la nuit dans une ruelle sombre sans être un camé. Ou être carrément dingue au risque de se faire voler ou même poignardé. Hm.

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Dernière édition par Kai Reed le Jeu 30 Sep - 23:35, édité 1 fois
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(#) Dim 26 Sep - 16:22

 
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{ let it burn.}
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Il tue le temps Rudy. S’il pouvait ne pas rentrer chez lui, et éviter sa solitude. Bien sûr qu’il pourrait pour rendre visite à sa mère, mais pour ça, il faudrait encore en supporter les brimades et les critiques de son père. L’insatisfait. Qui ne sait pas se contenter de ce qu’est vraiment Rudy. Qui préférerais le façonner, d’une autre manière. Il a bien compris le brun, que son paternel aurait préféré voir son fils aîné à la tête de son entreprise. L’intelligence même, la carrure, la droiture aussi. Au lieu de ça, il doit se contenter de son puîné, l’irresponsable, le trop original. Il n’est pas à sa place dans leur société, Rudy. Trop extravagant. Trop fêtard. Il refuse de grandir quelque part. Il préfère l’insouciance. Ça lui plait de fuir tout ça. Et cette entreprise, il n’en veut pas. Peut-être qu’un jour il le regrettera ? C’est souvent ce qui lui trotte dans la tête. Il entend trop les plus vieux, se plaindre des conneries qu’ils ont pu faire quand ils étaient jeunes. Que s’ils avaient su, ils auraient pris d’autres directions. Est-ce que lui, un jour, il ne penserait pas comme ça ?  

Alors il divague, dans la pénombre, prenant la direction d’une villa qu’il ne connait que trop bien. Un ami, de longue date, qui organise une soirée. Des soirées qui pourraient aisément rivaliser avec celles des étudiants, trop murgés ou innocents pour se rendre compte de tout ce qu’ils font. Comme toujours, il se réveillera demain matin, sans une bride de souvenir, le blackout total. Il aime ça, Rudy. L’espace d’une soirée, il n’est plus le gosse des Flanagan, en qui on croit beaucoup trop, ou pas assez. Il se perd dans la foule, il n’est qu’une belle gueule le temps d’une soirée.  

Il en sort tardivement, de cette villa. L’esprit embrumé par trop d’alcool, et de fumées qu’il vaudrait mieux pour lui, que son père en ignore sa consommation. Ses yeux ne peuvent que trahir sa fatigue, et son ivresse. Il titube presque, alors qu’il tente d’allumer une cigarette, coincée entre ses lèvres. Il ne regarde même pas ou il va, le chemin du retour, il le connait, c’est mécanique. Alors quand le bout de sa clope prend une teinte rougeâtre, il range son briquet dans le fond de sa veste. Veste trop printanière pour la fraicheur de la nuit, mais l’alcool ingurgitée toute la soirée l’empêche d’en ressentir le moindre frisson.  

Alors, c'est quoi ton poison à toi ? “ Une voix qui l’arrête, là, sur le trottoir, le long de ce grand et vieux bâtiment de briques rouges. Deux de ses doigts entourent et tire sur sa cigarette, pour libérer ses lèvres. Une fine fumée blanche s’en échappe, alors que l’azure de ses yeux passe en revue la silhouette qui lui bloque la route. Ce gars-là, il l’a déjà vu. Plusieurs fois, lors de soirées. Il n’est pas du même monde, ça se sent, mais il est toujours là. Ils n’ont certainement pas assez échangé pour qu’il puisse le juger tout à son honneur, mais Rudy, il ne s’est pas gêné pour le faire quand même. Alors un léger sourire se dessine en coin de ses lèvres, tandis que son regard croise celui du brun, en face de lui.  

_ “ Si t’as des problèmes à noyer, c’est pas le cas de tout le monde.

Qu’il rétorque, un peu trop malicieusement, comme s’il cherchait à agacer l’autre garçon. Il n’aime pas qu’on se mêle de sa vie Rudy, encore moins qu’on sache qu’il a des soucis. Il n’en parle jamais, c’est son jardin secret. Il se les garde pour lui. Jusqu’au jour où tout éclate.  

_ “ T’es perdu, Tom Sawyer ?

Il n’est pas dans ses quartiers le petit brun, dont il a oublié le nom. Il le sait, et il en joue, cherchant peut-être à le faire sortir de ses gongs. Il s’approche légèrement, il s’arrête près de lui, enfonçant avec insistance, ce regard bien trop joueur qu’il affiche, dans le sien.  

_ “ Pousse-toi de mon chemin.

Toujours dans la tolérance, Rudy.  

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(#) Lun 27 Sep - 7:48





Let it burn


TW : Violence / Vulgarité / Alcool / Drogues / Mentions (allusions) sexuelles

Tu l'as déjà vu, mais tu connais pas son prénom. Ni son nom. Oh et puis merde quoi les noms ! Tu t'en balance de ça. Mais ce beau phénomène, non, tu t'en souviens encore. Il est assez inoubliable pour être entré dans ta mémoire et y être resté. Parce que tu repères les gens de son espèce. Ceux qui te ressemblent, même si vous venez pas du même monde. Lui, il a du fric, ça peut se sentir à des kilomètres. Tu affiches un rire franc à ses paroles, la taffe s'étirant sur une longue inspiration, te faisant presque manquer de t'étouffer, tellement rire et la fumée n'était pas une bonne idée. Franchement, si tu t'attendais à te faire parler comme ça ! Ah, ça faisait longtemps, un peu d'répartie. Tu t'contentes de rester contre le mur. La simple réaction de l'homme te satisfait, fait monter le frisson du danger le long de ta colonne vertébrale. Hmm. Délicieux ! Et puis... C'est un adonis lui, y'a pas à dire. C'est deux pour le prix d'un ! Franchement, t'es intoxiqué, mais pas au point de tout manquer. Tu peux tituber, mais t'as encore un minimum les idées claires. "- Chaton, sort pas les griffes tout de suite " Que tu lances en levant le doigt dans sa direction, l'agitant légèrement de gauche à droite, montrant la blancheur de tes dents. T'es au moin dix centimètres de plus que lui, t'as d'la marge. Mais il semble un peu plus musclé, même si tu caches bien ton jeu sous un silhouette plus fine, mais ça t'empêche pas d'être fort, ni agile, parce que t'es habitué aux combats d'la rue, de devoir faire face aux coups et à la douleur. De te faire rué à tabac. Ouais, les clients aussi, ils le font. " - T'es dans mon monde, petit chat. C'est moi qui mène la danse ici, pas toi. Et puis... Si tu veux faire des griffes sur moi, j'ai absolument rien contre." Tu lèves les sourcils, complètement hillare de cette situation. L'alcool qui ouvre les pores à cette euphorie.

Tu le vois s'approcher et ton regard céruléen s'abaisse lentement pour pénétrer le sien. Oh. Ce qu'on est joueur. T'adores ça. Petit balancement de droite à gauche, ce sourire narquois qui le nargue au visage. "- Chéri, la route t'appartient pas... Mai j'attends que ça. Balance-moi contre le mur, si tu veux... Ou tu préfères peut-être que ce soit moi ? J'peux jouer le dominateur, y'a rien là." Ta main attrape soudain son col avec brutalité, ton sourire s'effaçant de tes lèvres. Si vite, manquant presque de trébucher parce que l'alcool a embrouillé ton esprit, tu réussis quand même à plaquer durement le dos de ton opposant contre le mur. Tu lui fais pas mal, à ce bellâtre, parce que t'as pas envie d'abîmer sa belle gueule, ce serait trop dommage. Même si ça te démange au niveau des phallanges. Ton visage est proche du sien. Soudain, ton nez passe tout près de ses lèvres et alors là, t'hallucines pas. Tu hausses les sourcils avec intérêt. "- Mais, c'est qu'on se serait noyé dans l'alcool..." Tu penches légèrement la tête, tic que tu as à tout moment, quand ton corps décide de le faire. Puis, y'a cette moue qui se provoque sur ton visage. Tes lèvres se retroussent, tu relâches la pression au niveau de son collet, posant tes mains sur son haut, faisant comme si tu le repassais. "- Ouais, fringué comme t'es, tu viens des grands quartiers. T'es pas dans l'bon. Ici, s'pas l'même monde. Sauf si t'es trop bourré pour t'en rendre compte..T'fais pas ta puterelle dans l'quartier, par hasard ? " Nouveau rire. Parce que toi-même t'es sous l'effet de l'alcool, ça coule plus fort dans tes veines. T'as pas fait gaffe au contrecoup d'attendre un peu après les verres. Non. Mais t'es pas ivre. Il t'en faut plus que ça, mais c'est la sensation où tu ressens plus trop ton corps. Comme si t'étais sur un petit nuage de coton.

Puis, tu recules, parce que t'en a assez d'être près de lui et son haleine d'alcool, même si la tienne doit pas être mieux. "- Mais laissons donc ce cher faraud retourner dans ses beaux quartiers " que tu lances, fanfaronnant, te moquant ouvertement du monde auquel il appartient, parce que c'est pas l'tien. Ça l'sera jamais. "- Et avant qu'monsieur ouvre sa bouche trop friquée, j'suis pas intéressée par la grosseur de ton portefeuille. J'm'en fou en fait." Ton ton est redevenu condescendant, même limite hautain et froid. Le menton relevé dans sa direction. Un moment, t'as envie de rire, l'autre de le frapper, ou même de l'embrasser... Mais ça, c'est un secret bien gardé, parce que tu résistes peu aux beaux hommes. Surtout pas après quelques verres. T'avais eu envie de lancer une vulgarité, mais seul un autre petit rire traverse tes lèvres rosées. Tu sais pas pouquoi tu ris autant, peut-être parce que le mec il a osé te tenir tête plus que quiconque depuis un bon moment ? Parce que ça t'amuses. Ça t'plaît bien. C'est pas comme t'as l'habitude. Un peu de tenacité, voilà qui est intéressant. T'es habitué aux petits couillons de service qui passent dans la ruelle, les camés comme toi. Mais tu sais pas d'où il vient, lui, ni qui il est. Et même si c'est quelqu'un avec de l'influence, t'es pas du genre à regarder ce genre de chose. Parce que ça change très vite. Tu pourrais lui écraser la tête contre la brique, ici et maintenant, mais tu l'fais pas, parce qu'il t'a pas donné suffisamment envie d'le faire. Mais c'est proche. Comme le concept de désir et de haine. Tes pupilles sont légèrements trop rondes, mais t'as encore rien pris au niveau de la drogue. Simplement l'adrénaline qui coule dans tes veines, parce qu'à vous regarder, comme deux chiens de faïence, y va y avoir de l'action. Tu sais pas encore si ce sont les poings qui vont partir en premier, mais y'a d'la tension entre vous deux.


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(#) Mar 28 Sep - 18:33

 
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Il ne s’en souvient pas de son nom, lui non plus. Mais pour être honnête, il ne s’en soucie même pas. Il a comme l’impression que le grand brun ne cherche que la merde, et ça dégaine le conforte dans ses idées. Il est comme ça Rudy, il juge un peu trop hâtivement les gens, mais il n’a pas l’impression de souvent se tromper. Il n’y a qu’à le regarder ce type-là, avec ses tatouages partout, et son visage androgyne. Il a une tête de fouine, vous savez, ce genre de mec qui persistent jusqu’à ce que tu sortes de tes gongs, juste parce qu’ils ont besoin de violence pour vivre. C’était sûrement un peu de ça. Bien qu’ici, ce soit quelque peu suicidaire. Certes, il avait bien dix centimètres de plus que lui, mais il ne semblait pas très bâti non plus. Tout est dans les mots. Ça l’agace un peu le plus jeune, mais il garde son calme, plus qu’il n’y paraît. Il toise l’autre de haut en bas, c’est tout. “ Chaton, sors pas les griffes tout de suite. “ Chaton ? Il n’y a pas grand-chose pour lesquelles Rudy pourrait prendre la mouche. Sauf peut-être qu’on l’assimile à ce qu’il ne voulait pas. Alors le chaton passait un peu plus difficilement que le reste. Parce qu’il est piqué dans son estime, parce que ça frôle son plus gros secret. Le truc qui le brule de l’intérieur depuis trop longtemps. C’était pourtant et sûrement, dit dans le vide, sans arrière pensé. Comment ce type, sorti de nulle part, qu’il ne connait pas, pouvait savoir ?  

_ “ Pourquoi, t’as peur que j’abîme ta sale trogne ?

Il siffle comme un serpent, mais dans le fond, il était pas si sale ce minois. Au contraire. Enfin, c’était surtout son regard, sur lequel s’attardait Rudy. Il avait quelque chose dans les yeux, le trublion. Ça brille d’espièglerie, de malice, et de quelque chose qu’il ne sait déterminer. Il sait qu’il pourrait facilement se perdre dans ce genre de regard, alors il serre les dents, il se concentre sur cette boule, cet agacement qui naît dans son ventre et sa gorge. “ T'es dans mon monde, petit chat. C'est moi qui mène la danse ici, pas toi. Et puis... Si tu veux faire des griffes sur moi, j'ai absolument rien contre. “  

_ “ Donc, la tapineuse du coin, c’est toi ?

Qu’il continue. Ils se cherchent, l’un comme l’autre, sans se connaître ni d’Adam, ni d’Eve. Pour sa défense, Rudy ne faisait qu’entrer dans le jeu de la domination, lancé par le plus âgé. Il n’avait rien demandé, il rentrait tranquillement chez lui, rien de plus. Il n’avait certainement pas prévu que sa nuit prenne une telle tournure. Et s’il fait le malin, dans le fond, sa tambourine dans son myocarde. Parce qu’on ne sait jamais vraiment de quoi sont capables les idiots dans le genre du brun. Il veut la merde, la bagarre, et Rudy, il a d’autres chats à fouetter. Comme décuver avant que son père ne se rende compte de son état, au petit matin.  

Il s’approche, mais l’autre zigoto, il s’impose devant lui, fièrement, comme ces motards en Harley dans les séries télés. Le problème là, c’est qu’il lui manque bien 90 kilos pour se la jouer comme ça. “ Chéri, la route t'appartient pas... Mai j'attends que ça. Balance-moi contre le mur, si tu veux... Ou tu préfères peut-être que ce soit moi ? J'peux jouer le dominateur, y'a rien là. “ Il fronce les sourcils Rudy, pas certain d’avoir compris le double-sens de tout ça. Est-ce que ce type lisait en lui comme dans un livre ouvert, ou était-il juste trop ivre pour savoir ce qu’il disait réellement ? Il n’a pas le temps de répliquer, ni même d’y songer plus longtemps. Les grands doigts de ce type s’emparent de son col, et sans qu’il n’ait le temps de comprendre ce qui lui arrivait, le voilà violement plaqué contre le mur de briques, derrière lui. Une légère complainte lui échappe, alors qu’il grimace. Plus de peur que de mal, mais quand ses paupières s’ouvrent, et qu’il se retrouve nez à nez, trop nez à nez, avec l’autre, il sent tout son corps tressaillir. Qu’est-ce qu’il lui veut, ce taré ? Son petit cœur s’affole, un peu trop. Et y’a pas que de la peur là-dedans, c’est ça qui le dérange encore plus, que le comportement déplacé de l’autre. Il sent comme un truc en lui, comme si sa position pouvait presque... L’exciter ? C’était aussi dérangeant que déroutant, si bien qu’il transforme rapidement ça en double colère, serrant sa mâchoire. Ses mains viennent se plaquer su les poignets de l’autre animal, alors qu’il tente de se débattre. Mais il rapproche un peu plus son visage, assez pour que Rudy puisse comprendre qu’il n’était plus à jeun que lui. Il tourne la tête, il plaque sa joue contre la brique, pour éviter le visage bien trop proche de lui. “ Mais, c'est qu'on se serait noyé dans l'alcool...

_ “ Lâche moi, pauvre con.

Qu’il crache, tirant un peu plus pour se défaire des mains de son agresseur. Qui s’exécute d’ailleurs, allant finalement repasser le teeshirt de Rudy, qui se redresse, et finit par frapper les mains de l’autre, pour les extirper de son teeshirt. “ Ouais, fringué comme t'es, tu viens des grands quartiers. T'es pas dans l'bon. Ici, s'pas l'même monde. Sauf si t'es trop bourré pour t'en rendre compte..T'fais pas ta puterelle dans l'quartier, par hasard ?

_ “ J’ai pas besoin de ça. J’te ferais pas de concurrence, sois tranquille.

S’il y en a bien un des deux qui peut se faire payer pour ça, c’est certainement pas le Rudy. L’autre par contre, il est sûrement du métier, pour s’inquiéter qu’on empiète sur son territoire. Et ça attise ce sourire, ce mauvais sourire sur les lèvres de l’héritier, qui lève la tête, un peu trop fièrement, maintenant qu’il est libre de ses mouvements. “ Mais laissons donc ce cher faraud retourner dans ses beaux quartiers “ Quel talent, il en lève les yeux vers le ciel, puis tirant sur les rebords de sa sa veste pour la remettre en place, il reprend sa route, poussant le grand dadet de son épaule au passage. “ Et avant qu'monsieur ouvre sa bouche trop friquée, j'suis pas intéressée par la grosseur de ton portefeuille. J'm'en fou en fait. “ Il s’arrête, se retourne, alors qu’un rire des plus ironiques, traverse ses lèvres. Ses yeux clairs se reposent sur la silhouette de l’autre, tandis qu’il lui refait face, tentant tant bien que mal de le prendre de haut, avec ses dix centimètres de moins. Plutôt inhabituel d’ailleurs, avec ses 1 mètres 83, il est souvent le plus grand de sa tribu. C’est bien la première fois qu’il se sent si petit. Point désarmée pour autant. Il ne sait même pas pourquoi il prend le temps de le rembarrer, plutôt que de tailler sa route. Ce serait plus simple, plus sûr. Mais non, il est revenu à la charge, sa silhouette à seulement quelques centimètres de l’autre.  

_ “ Si j’veux m’envoyer en l’air avec une donzelle, j’irais en chercher une vraie. J’paye pas pour les pâles copies.

Il ne lui est surtout jamais venu à l’esprit, de payer une nana (ou qui que ce soit d’autre), pour des plaisirs charnels. Il trouve toujours une jolie blonde sur la même longueur d’onde que lui, quand le besoin s’en fait sentir. Mais ce qui l’agace vraiment là, c’est que ce gars joue avec sa faiblesse, sans même le savoir. Alors, il a comme le besoin inébranlable de se sentir lus viril, en soulignant qu’il ne lui faut pour ça, qu’une femelle et rien d’autre.  

_ “ T'as finis faire ta drama queen maintenant ?

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(#) Jeu 30 Sep - 23:33





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T'as envie de rire, encore et de t'amuser avec lui, même si tu risques un bon poing sur la gueule. Petit geste de ta lèvre inférieure alors qu'elle se retrousse vers l'intérieur, tes dents l'emprisonnant sans merci, faisant disparaître ton piercing par la même occasion. T'aimes tester les limites d'autrui, parce que t'es con, mais aussi parce que c'est amuant. Certaines situations deviennent vraiment uniques, quand on pousse les humains dans leurs retranchements. À son commentaire, tu soulèves un sourcil. L'une de tes mains tapote légèrement ta propre joue. "- Mais vas-y, chaton, tu seras pas l'premier ni l'dernier à l'abîmer ma sale trogne. Tu crois que j'ai peur de recevoir un coup d'ta part ? Certainement pas ! " Même que ça peut t'allumer s'il sait bien s'y prendre. Y'a une différence entre la colère, la rage et le refoulement. Tu l'vois, qu'il est dérangé par quelque chose, parce que ses yeux sont pas clairs. Il est tendu, mais pas comment certains que t'as pu rencontré, non. Tu affiches toutes tes dents blanches à sa répartie, sifflant légèrement d'appréciation. "- Et si je l'étais, qu'est-ce que ça peut te foutre ? C'est pas d'tes affaires, à ce que je sache ?" Après tout, qu'est-ce qu'il en fou vraiment que tu sois un prostitué ?Il ne le sait pas, que c'est la vérité, mais tu joues son jeu pour le dissimuler, ce que tu fais plutôt bien. Tu le brusque, verbalement et phyiquement, son dos venant rencontrer le mur de briques derrière lui. T'entends la plainte qui sort d'entre ses lèvres et t'affiches un sourire satisfait. Un peu de mal, sans que ce soit exagéré, même si ta main pourrait caresser sa joue jusqu'à ce qu'elle devienne écarlate, douloureuse, chaude. Tu l'sens, cette vibration sous des doigts, sous ton contact. La chaleur du corps de l'inconnu. Son tressaillement. Ça s'ressent, quand on y est sensible. Tu soulèves un sourcil lorsqu'il ose détourner la tête. T'avais peut-être l'intention de l'embrasser pour le mettre encore plus mal, mais tu changes d'avis. Tu finis par le lâcher, sur son col, comme si tu repassais ses vêtements. "- T'as fini de dire des grossièretés ouais ?" Il sait que dire des conneries, lui ? Pas que ça t'dérange vraiment, mais ça prouve que l'autre, il est énervé ou agacé. Ça prouve que quelque chose se trame en lui, mais t'es pas trop là mentalement à cause de l'alcool pour tout saisir. Mais tu sais ce que t'as senti sous tes doigts, ça c'était clair. Puis, tu éclates de rire, encore une fois, mais vraiment. Au point qu'une larme pointe le bout de son nez au coin de ton oeil droit que tu sèches d'un doigt. "- Mec, t'es peut-être sexy, mais j'pense pas que tu pourrais me faire concurrence si j'choisissais d'me faire payer pour coucher avec des gens." Semi vérité. T'es déjà payé pour ça, Baby, mais tu veux pas qu'il le sache. Pas encore. Tu veux donner l'illusion que t'es - au pire - qu'un camé, qu'un homme ayant peu de moyens. Que c'est seulement ton quartier. Pas dans lequel tu t'retrouves le plus souvent à vendre ton corps.

T'as un petit débalancement lorsqu'il frappe ton épaule sur son passage, mais tu ne fais que replacer ta veste de cuir. Tu lâches un juron à peine audible, le voyant partir. Mais tes mots fuient au travers de tes lippes, rattrapant l'intérêt du brun. Tu soulèves un sourcil lorsqu'il se rapproche. Près. Essayant d'avoir l'air menaçant, mais t'en a déjà vu des comme lui. Ceux qui s'pensent plus puissants, surtout parce qu'ils ont de l'argent. Son commentaire pique légèrement là où il ne faut pas. Une colère froide traverse, soudain, tes yeux d'un bleu glacé. "- Tu sais pas faire la différence entre une donzelle et une pâle copie ? Faudrait-il que je prenne ta main pour la forcer dans mes pantalons pour que tu sentes ce que je suis ?" Le ton que tu emploies est menaçant. Grondant. Orageux. "- Je devrais te renvoyer cette phrase. C'est toi qui fait ta drama queen." Soudain, ta main attrape son menton, entre ton pouce et ton index, alors que tu plantes le plus profondément possible tes yeux dans les siens. "- Tu veux pas encore vibrer pour moi comme tu l'as fait contre le mur ? Je peux te faire frissonner de la tête aux pieds comme tu l'as jamais ressenti. Sauf que.." Un sourire mauvais traverse ton visage pâle. "- J'peux te faire couiner comme une drama queen. T'as envie de ça, dis-moi ?" Sourcils qui se relèvent alors que tu surveilles la moindre de ses réactions. Sous ta coupe, tu forces le corps de ton opposant à se rapprocher de deux pas. T'es obligé de baisser un peu le menton pour qu'il soit près. Ton souffle s'écrase sur sa peau délicate, tout come le sien comme la tienne. Ton autre main se pose sur son ventre, tes doigts pressant légèrement, comme une caresse, déviant vers son dos avant, que, soudain, tout s'arrête. Tu le relâche en le poussant légèrement vers l'arrière, les deux mains sur son torse, les laissant ensuite retomber le long de ton corps. "- J'peux t'faire bien des choses, sauf que j'suis pas dans l'agression." Cette fois, tu détournes la tête et tu marches de quelques pas dans une autre direction. Celle opposée. Juste quelques pas pour que tu puisses mettre une distance de trois mètres entre vous. Assez pour qu'aucun poing ne s'échappe sur la gueule de l'autre, mais assez pour vous donner tout le loisir de ne pas hurler pour vous faire comprendre.

"- J'avais raison, pour le quartier ?" Demandes-tu, soudainement en posant les mains sur tes hanches, levant la tête vers le ciel, comme si rien ne s'était passé. Ce n'était que pour l'enflammer, l'agacer, le faire réagir, le tétaniser, le remplir de désir et d'envie s'il est intéressé par les hommes. Tu demandes pour le quartier, ayant énoncé plus tôt qu'il n'y provenait pas. Ou qu'il devait venir des beaux quartiers qui ne sont clairement pas ceux-ci. T'as pas fûmé d'puis combien d'temps ? Trop longtemps. Un vrai accro. Tu sors le paquet de ta poche avant le briquet. Tu marques un temps d'arrêt de deux petites secondes en lui jetant un coup d'oeil. "- T'en prends une ? " Ta main est tendue vers lui, comme si c'était un signe d'arrêter les hostilités, comme une trêve, mais tu l'sais pas si t'as envie que ça s'arrête, parce que ça provoque un feu en toi, une sensation que tu adores. L'adrénaline, même si t'es embrumé par l'alcool. Le briquet dans l'autre main, tu allumes les clopes coincées entre tes lèvres, attendant de voir ce qu'il va faire. "- Baby " Ça sort de nul part. Comme si tu lui donnais ce surnom, mais tu souris, ce rictus qui s'étire malicieusement au coin de tes lèvres. "- Et non, c'est pas un surnom pour toi, c'est l'mien. C'est comme ça qu'on m'appelle." Tu vas pas lui donner ton vrai prénom. Pas maintenant. Pas à lui. Tu l'connais à peine. Que de quelques minutes et quelques coups d'oeil d'autrefois.



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(#) Mar 12 Oct - 0:00

 
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" Mais vas-y, chaton, tu seras pas l'premier ni l'dernier à l'abîmer ma sale trogne. Tu crois que j'ai peur de recevoir un coup d'ta part ? Certainement pas ! “ Il grimacerait presque, alors qu’il toise le gars devant lui, avec une incompréhension toute particulière. Il a quelque chose d’étrange ce type, il n’est là que pour chercher la violence, visiblement. C’est bien la première fois qu’il en croise un qui réclame des coups, comme d’autres des sucreries. Et le pire de tout, c’est que ça semble l’amuser. Rudy lui, ça le frustrerait presque. Dans le fond, ce type n’a aucun respect pour lui, ni même une once de crainte dans les yeux. Ok, il est plus grand, mais clairement plus fin, alors le plus jeune pourrait facilement avoir le dessus, surtout bien tendu comme il l’est.

_ “ Tu vas t’la fermer ?!

Qu’il rage alors que ses doigts se serrent en un poing fermé. Tellement que ses ongles en font des marques dans ses paumes. “ Et si je l'étais, qu'est-ce que ça peut te foutre ? C'est pas d'tes affaires, à ce que je sache ? “ Disons qu’il n’a clairement pas l’envie qu’on le prenne pour un client de ce genre de chose. Déjà qu’il a une espèce d'harceleur anonyme sur le dos, qui cherche à salir son image, s’il pouvait éviter d’en rajouter. Rien que d’y penser, il fait un pas en arrière, alors que sa mâchoire se resserre un peu plus, faisant presque grincer ses dents un peu trop blanches pour le fumeur qu’il est. Ça aussi ne semble même pas l’affecter, qu’est-ce qui pourrait toucher un point sensible, chez le Joker ? Et il éclate de rire, tout seul, dans sa folie. Sous les yeux perdus du Rudy, qui commence à se demander ce qu’il fout vraiment là. Pourquoi il a choisi de marcher et pas de prendre un uber ? Il aurait évité de croiser le malade. Tout ça pour espérer que l’air frais dissipe les effets de l’alcool. “ Mec, t'es peut-être sexy, mais j'pense pas que tu pourrais me faire concurrence si j'choisissais d'me faire payer pour coucher avec des gens. “ Sa bouche grimace un peu plus. Il est vexé le gamin, qu’on vienne dire qu’il n’aurait pas de succès. Pourtant après réflexion, quand on parle de prostitution, c’est peut-être pas un mauvais point. Alors il laisse une mine de dégout gagner son visage, tandis qu’il garde les yeux rivés sur l’autre, qui ricane bêtement.

_ “ J’suis pas sûr que ce soit moi que t’essaie d’enfoncer là.

Qu’il réplique en sifflant. Ça pourrait être moqué, mais finalement, c’est plutôt méfiant. Il est sur ses gardes Rudy, ne comprenant pas vraiment ce que lui veut ce gars-là. Il le prend à parti sans raison, sans le connaître. Juste parce qu’ils ne sont pas du même monde ? Chelou. Et intriguant. Le bleu de ses yeux ne cesse d’observer cette silhouette, de qui il pourrait pourtant se détourner, et passer son chemin en l’ignorant. “ Tu sais pas faire la différence entre une donzelle et une pâle copie ? Faudrait-il que je prenne ta main pour la forcer dans mes pantalons pour que tu sentes ce que je suis ? “ Wow, là il a un franc mouvement de recul Rudy, alors qu’il s’offusque brusquement. C’était peut-être bien quelque chose qui lui traversait un peu trop souvent l’esprit, mais certainement pas de la sorte. Dis comme ça, l’autre gars pouvait presque se rendre directement en prison, sans passer par la case départ. Accusé d’attouchement, Rudy aurait de quoi le faire tomber. Mais avec l’autre harceleur sur le dos, et ses envies de l’afficher comme gay dans la presse locale, il ne pouvait même pas se servir de ça. Ça n’aiderait pas les rumeurs que l’autre en sms, essai de faire croire.

_ “ Tu vas laisser ma main hors de ça si tu veux pas qu’elle t’y fasse mal !

Il riposte en grognant, l’air menaçant. Il s’y voit déjà, à torturer l’autre s’il venait à vouloir le toucher de la sorte. Un vrai gamin qui s’imagine capable de se défendre des pires manières, alors qu’il est bien incapable d’appuyer sur la gâchette. C’est un emmerdeur et un petit mesquin Rudy, mais le courage, c’est pas son fort. “ Je devrais te renvoyer cette phrase. C'est toi qui fais ta drama queen.

_ “ C’est pas moi qui me dandine ici en réclamant qu’on m’passe la main dans le caleçon. Si t’as si faim que ça, vas y faire le trottoir !

Il aurait bien ajouté une sale insulte à la fin de sa phrase, mais il savait très bien que ce genre de chose pourrait lui être retourné, le jour où quelqu’un saurait la vraie nature de sa sexualité (ou tout du moins de sa probable sexualité, après tout il ne fait qu’imaginer.). Alors il s’arrête là, les sourcils froncés et le regard braqué sur l’autre, tout en aversion.

Et puis, il perd pieds, il panique. L’autre, il est revenu à la charge. Les doigts de l’inconnu se posent sur son menton. Son autre main sur ses hanches, pour finir dans le creux de son dos. Il le force à se rapprocher de sa si grande et fine silhouette. Comme deux aimants. Son bassin rencontre l’autre, le temps d’un instant. La panique le gagne, entièrement. Non pas qu’il ait peur de l’autre, mais bien de lui. Parce que ça l’électrise dans le bas de son dos, dans ses reins. La chair de poule traverse sa peau, le long de son corps. Le rythme de son cœur s’accélère, ses joues rougissent, heureusement pour lui, bien caché derrière la couleur que leur avait déjà donné le trop plein d’alcool. Il le sent, le souffle de l’autre contre sa peau, alors qu’ils sont bien trop prêts l’un de l’autre. Il en a le sien de coupé, alors que presque tétanisé, son regard tombe dans celui de l’énergumène qui mène la danse. “ Tu veux pas encore vibrer pour moi comme tu l'as fait contre le mur ? Je peux te faire frissonner de la tête aux pieds comme tu l'as jamais ressenti. Sauf que.. J'peux te faire couiner comme une drama queen. T'as envie de ça, dis-moi ? “ Il n’aurait peut-être pas envie d’un truc dis comme ça, mais il ne peut nier avoir des envies qu’il refoule. Il ne peut le nier, dans sa tête. Parce qu’au fond, il n’était pas prêt à avouer ses vices, pas au premier venu. Encore moins au type d’en face, qui cherche presque à l’agresser gratuitement. Il ne peut rien répondre Rudy, à bout de souffle, paralysé, jusqu’à ce que le plus grand ne plaque sa main sur son torse pour le repousser aussi brusquement qu’il ne l’avait rapproché. “ J'peux t'faire bien des choses, sauf que j'suis pas dans l'agression “ Ca y ressemblait fortement pourtant.

_ “ T’as un sérieux problème du con !

Qu’il finît par geindre, alors que l’autre s’éloigne l’air de rien, laissant Rudy perplexe. Il avait bien du mal à comprendre ce qui venait de se passer. Et immobile sur le trottoir, il suit des yeux la grande silhouette mystérieuse, qui s’éloigne. Et qui finalement, se retourne vers lui, au dernier moment. Il se raidie, rien qu’en croisant à nouveau ce regard. “ J'avais raison, pour le quartier ? “ Il papillonne des paupières Rudy, complètement paumé devant la situation qui se retourne bizarrement. Un peu comme si l’autre avait plusieurs personnalités, et que la première, sérieusement barrée, avait laissé place à celle plus posée. Il hoche machinalement la tête, alors que ses petits yeux clairs observent, désemparés, l’autre d’en face.

_ “ En quoi ça t’intéresse ?

Qu’il marmonne tout de même, toujours sur la défensive malgré tout. Le brun finit par sortir une cigarette, comme si de rien n’était. Et il lui en propose une, comme à un vieil ami. Il hoche la tête Rudy, négativement, même si l’envie de s’en griller une est pourtant bien forte. Il préfère simplement éviter un tout autre contact avec l’autre garçon. Non, il n’en a pas peur encore une fois, il se craint seulement lui-même. “ Baby. “ Qu’il ajoute, comme pour se présenter. Il le comprend tout de suite Rudy, sans trop savoir pourquoi. Il aurait pu le prendre en insulte, en surnom lancé à la volée, mais il comprend. “ Et non, c'est pas un surnom pour toi, c'est l'mien. C'est comme ça qu'on m'appelle.

_ “ C’est un pseudo pour le trottoir.

Qu’il marmonne, toujours à bonne distance, le dos bien droit, comme s’il restait prêt à éviter le moindre coup.

_ “ Donc là, moi j’avais raison.

Qu’il ajoute, sans pourtant laisser la moindre fierté ou mesquinerie gagner les traits de son visage. Il n’est pas assuré le gamin, tandis qu’il continue d’observer l’autre avec méfiance. Il marque d’ailleurs un léger silence, une pause, le temps de le toiser un peu plus, de haut en bas. Hésitant. Pour finalement rompre le silence, tandis que les muscles de son corps semble légèrement se détendre.

_ “ Rudy. Et j’ai pas besoin de surnom.

C’est assez court comme ça. Et il n’aimait pas vraiment les familiarités que peuvent se donner certaines personnes, quand ils se considèrent assez proches. Le fumé de cigarette venant titiller ses narines, il finit par en sortir une de ses poches, qu’il allume tout en gardant un œil sur celui qui se fait appeler Baby. Il se demandait quel pouvait être son vrai prénom. Quelque chose de plus banal, certainement. De trop banal peut-être.

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(#) Mar 19 Oct - 3:15





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TW : Violence / Vulgarité / Alcool / Drogues / Mentions (allusions) sexuelles

Y'a cet amusement grossier qui s'affiche sur ton visage, ce rictus qui déforme tes lèvres. Le rire trop facile ce soir, surtout à cause de l'alcool qui coule dans tes veines, t'empoisonnant de son ivresse, brouillant tes sens et cassant la piètre barrière d'inhibition que t'as en temps normal. Puis, il faut dire que l'homme en face de toi réagit si fortement que ça t'amuse. T'as jamais eu peur de prendre un coup... Peut-être parce que tu les mérite, la plupart du temps ? T'es con, tu fais l'idiot, t'es une grande gueule et ça plaît pas à beaucoup d'gens. Dont lui, il semble. Toutefois, t'es pas aveugle. Tu l'as vu, sa façon d'se reculer. Il a peur de quelque chose. Peut-être que ce soit toi qui l'attrape par la gorge pour terminer sa vie ce soir ? Il a l'air plus musclé, mais t'es sûrement plus agile que lui. La force ne bat pas nécessairement la finesse et la vitesse. Cela dépend des positions, de l'angle et comment s'y prendre. Ce n'est guère ton premier combat dans la rue et tu crois pas que cet homme là arriverait à avoir le dessus aussi facilement. Non. Tu penches la tête sur le côté à ses propos. "- Vraiment ? Tu peux t'convaincre de ça, si tu veux." Parce que ouais, t'es une pute, mais ça, il n'a pas b'soin de le savoir maintenant, non ? T'as le plus gros morceau du bâton et t'as pas l'intention de le lâcher aussi facilement.

Même si quelqu'un voulait bien t'accuser d'attouchements, ce serait de prendre au sérieux un sale personnage comme toi. Une pute. Quelqu'un qui n'a pas d'argent. Un menteur. Une piètre figure. Vraiment, qui voudrait s'emmerder à perdre son temps avec quelqu'un comme toi ? Surtout pour perdre des thunes devant la cours. Il faudrait t'attraper et t'arrêter, déjà. Et l'monsieur apeuré là comme un gamin, il n'a même pas ton vrai nom. Il serait assez difficile de le savoir, puisque ceux qui parcourent la rue ne le connaisse pas non plus ! Tu hausses les épaules à son commentaire. Sa main, elle t'fait pas peur. Elle peut s'écraser sur ta joue sans problème. Puis, tu passes à l'action en l'attrapant par la mâchoire, le rapprochant d'toi comme une vulgaire poupée. Parce que, normalement, c'est toi qu'on manipule de cette façon. Tu joues un rôle, à ce moment précis. Tes yeux ne manquent guère cette chair de poule qui apparaît sur sa peau. Tu peux presque le sentir frissonner, mais t'es pas aveugle au point d'pas avoir vu une certaine crainte passer dans son regard. Le petit roi des hauts quartiers est entre tes mains, si près... Tu pourrais l'embrasser, le faire tomber à genoux et t'es certain qu'il bloquerait. Qu'il serait paralysé, mais tu préfères le repousser brusquement du plat de la main. T'aurais peut-être dû lui dire que t'étais pas un violeur, au lieu d'agresseur. Parce que ce que tu venais d'faire... C'était une agression, comme le fait de frapper quelqu'un, non ? Tu lèves un peu les mains de chaque côté d'ton corps, en haussant les épaules lorsqu'il te dit que t'a un sacré problème. "- Wow t'es pas Sherlock Holmes là. T'as qu'à m'voir la gueule pour comprendre." Tu fronces les sourcils. C'est évident en t'voyant que t'es pas l'mec le plus gentil, non ?

Tu roules les yeux à sa question. "- Comme tu veux. Fait la tombe, si c'est ça qui t'amuses." Puis, tu t'en fou royalement s'il ne veut pas parler. Il peut même foutre le camp, tu en sera débarrassé ! Mais tu lui offre quand même une clope, comme si rien ne s'était passé entre vous. Parce que t'es comme ça : énigmatique. T'aimes pas qu'on sache sur quel pied danser avec toi. C'est habituel, d'voir l'autre sur la défensive. Surtout quand il est question d'une personne d'la bourgeoisie. Ces cons qui pensent que tout leur est dû. Il lte sors son prénom et même si tu avais préféré entendre autre chose, tu soupires lourdement en tapant légèrement du pied. Parce que ce con, il fait l'couillon. "- Bien sûr. Si ça t'enchante comme ça, Ken." Toi, tu l'surnommes comme le copain d'Barbie, parce que t'en à rien à foutre. S'il t'emmerde sur ton surnom, autant faire pareil, non ? Tu l'vois, toujours méfiant. Collé au mur, sur la défensive, prêt à riposter au moindre de tes prochains mouvements. "- Hm. Ken ce sera quand même l'tien, j'pense... Rudy." Tu pivotes un peu pour mieux le regarder, coinçant la clope entre tes lèvres. Tu lèves une main en signe d'incompréhension alors que le couillon d'service s'allume une cigarette. "- Tu t'fou d'ma gueule bouffon ? Quoi, les clopes des bas quartiers valent moins que celles des bourgeois maintenant ? " T'affiches un air de dégoût, attrapant ta clope entre deux doigts, puis secouant un peu la tête. "- J'vais pas m'excuser pour la façon que j't'ai traité plus tôt." Tu recules d'un pas, puis tu pivotes pour aller un peu plus loin contre le mur, puis, tu t'laisses glisser, les jambes qui se replies contre ton ventre. Une main contre celle-ci, l'autre avec la clope qui revient régulièrement vers ton visage pour en tirer une taffe. "- J'peux... Réagir d'manière excessive, surtout avec l'alcool. Et ceux qui font les cons." Tu penches légèrement la tête de côté en lui lançant un coup d'oeil, pique lancée. "- Qu'est-ce que monsieur Rudy le riche fait dans les bas quartiers ? " Curiosité mal placée, mais t'es comme ça. Et t'as plus vraiment envie d'lui mettre ta main sur la gueule. T'as des sautes d'humeur, comme toujours... Mais quand tu bois, c'est toujours pire. T'as l'alcool mauvais quand on t'chauffe. Faudrait que t'arrêtes, mais tu l'fais pas. Parce que t'es un abruti.



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(#) Mar 26 Oct - 14:40

 
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La tension est soudainement retombée. Comme si la grande perche d’en face, avait de nombreuses personnalités. La fougueuse ayant laissé place à la plus posée, et peut-être aussi, celle qui a le plus de conversation. C’est inquiétant, mais intriguant aussi. Ou peut-être que c’est juste l’alcool qui fait parler le grand brun, après tout, ils sont loin d’être à jeun, l’un comme l’autre. Et si Rudy parvient à garder son self-control, l’autre est peut-être plus sérieusement atteint. Alors il l’observe, sur la défensive. Il refuse une clope de sa part, préférant opter pour les siennes. Comme si elles pouvaient être empoisonnées. Ou peut-être qu’il veut simplement s’éviter trop de familiarité avec un type qu’il ne peut pas contrôler, ni même comprendre. Un type qui visiblement, lit trop facilement en lui. “ Bien sûr. Si ça t'enchante comme ça, Ken. “ Ken ? Il fronce les sourcils le plus jeune, grimaçant légèrement alors qu’il recrache la fumée de sa clope. Il se prend pour qui ce type ? “ Hm. Ken ce sera quand même l'tien, j'pense... Rudy. “ Il sait même plus ce qu’il dit, hein ? La cigarette calée entre deux de ses doigts, les bras le long de son corps, il laisse le bleu de ses yeux passer en revue l’autre d’en face. De bas en haut. Ici git, l’homme le plus bizarre qu’il ait rencontré. Et pourtant, des âmes perdues, il y en a, à Klamath Falls. Celui-là, il a la palme. “ Tu t'fou d'ma gueule bouffon ? Quoi, les clopes des bas quartiers valent moins que celles des bourgeois maintenant ? “ Retournement de situation ? Le retour de l’autre décérébré ? Rudy lui, il relève juste légèrement sa main, pour baisser ses yeux vers sa cigarette, avant de les relever vers l’autre couillon.

_ “ Peut-être que c’est ça.

Qu’il réplique, la tête tombant légèrement vers son épaule. Narguant presque Baby d’un sourire hautain. Sa clope regagne ses lèvres, il tire dessus, puis l’éloigne pour recracher la fumée. Y’avait pourtant rien de tout ça. Il voulait juste s’éloigner de tout geste trop amical avec un gars dont il ne connait rien, ivre mort sur la chaussée, et particulièrement casse-couille. Voir même, dangereux, qui sait. “ J'vais pas m'excuser pour la façon que j't'ai traité plus tôt. “ Ce serait pourtant la moindre des choses. L’agression était gratuite et brusque. Il faut le reconnaître. Alors Rudy, il lève les yeux au ciel, tapotant sa cigarette pour que les cendre tombent sur le bitume rafraichi par la nuit tombée depuis des heures déjà.

_ “ J’tiens pas à accepter tes excuses de toute façon.

Il tient surtout à ne rien avoir à faire avec ce gars-là. Flippant, et trop, bien trop, observateur. Il fuit la réalité Rudy. Sa vérité. Et quand un inconnu est capable de le percer à jour, inutile de préciser qu’il en angoisse tellement, que sa première tactique, c’est la fuite. Il ment, il joue un rôle. Et être à découvert, c’est ce qu’il redoute le plus. Il voudrait reculer, s’en aller, mais il l’intrigue, alors il reste là, immobile. L’autre s’avachi sur le sol, tandis que leurs clopes rétrécissent. “ J'peux... Réagir d'manière excessive, surtout avec l'alcool. Et ceux qui font les cons. “ Ceux qui font les cons ? Aussi loin qu’il s’en souvienne, Rudy ne faisait que passer.

_ “ Je prends note, que marcher sur le trottoir, c’est l’infraction des bas quartiers.

Qu’il siffle, il en a peut-être marre aussi, d’être pris pour un con. Surtout gratuitement. Il n’a rien demandé, ni emmerdé personne. “ Qu'est-ce que monsieur Rudy le riche fait dans les bas quartiers ? “ Il rentre chez lui ? Il soupir, exaspéré, alors qu’il laisse tomber son mégot au sol. Il l’écrase, du bout de son pied, chaussé d’une grande marque. Puis il enfourne ses deux mains dans les poches de sa veste, aussi couteuse que ses chaussures.

_ “ Parce que la route t’appartient ? Je rentre chez moi mec, et pour ça, j’dois passer par cette rue, ça me gagne du temps. Y’a pas écrit propriété privée du gars sans nom qui fait le trottoir !

Il se retourne, sur lui-même, faisant mine de chercher quelque chose. Tanguant légèrement comme le ferait Jack Sparrow, en cause, le petit trop plein d’alcool.

_ “ En tout cas, j’l'ai pas vu !

Là, c’est lui qui prend l’autre pour un con.

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(#) Jeu 28 Oct - 23:33


w/@Rudy Flanagan
TW : alcool (état d'ébriété) - tabac - allusions au monde de la prostitution

Si t'étais dans ton état normal, peut-être que les choses se seraient passées autrement. Que ce ne serait pas cette haine qui vous déboîte la machoire comme ça. T'as une grande gueule, tu l'sais, mais dès que t'es intoxiqué, t'es moyens se perdent. Tes réactions sont franches, impulsives, dangereuses. Et même si t'as jamais tué quelqu'un, il t'es souvent arrivé d'éclater la gueule des gens simplement parce qu'ils ont ouvert leur bouche remplie de saleté et que t'as pas aimé. Le con riche avait sorti une clope de son paquet et faut dire que ça t'a indigné. L'fait que l'ducon là, il avait pas accepté la tienne. En quoi c'est différent ? Tes yeux roulent, et roulent, à son commentaire effronté. Alors que t'as seulement envie de le taper, lui aussi, mais que t'es maintenant en dehors de sa portée. "- Tant mieux." Parce que Rudy, il serait trop faible de quémander des excuses d'une personne comme toi. T'es rien, et il le sait, mais qu'est-ce que ça peut t'faire, au fond ?

Sauf que cet homme, il se voile la face et ça t'agace. Pourquoi il n'exprime pas son désir pour ceux qui sont comme lui, avec cette paire dans ses pantalons, hm ? Tu pouvais le sentir à ton contact, ce frisson qu'il a laissé crouler sous sa peau. Qu'il rampe, ce sentiment. Qu'il l'étouffe, si c'est ce qui lui fait plaisir. Toi, t'es pas aveugle et il avait fallu que tu le rapproche de toi pour qu'il se rende compte que t'es dangereux. Peut-être trop, vu la façon dont il se tient éloigné, et toi tu t'es écrasé au sol, dos contre le mur de briques parce que t'en a un peu marre. T'es pas à jeün. Et dépendant ce que tu prends, t'es clairement pas le plus locace d'entre tous. Ou au contraire, ta bouche peut s'mettre à dire des conneries, des absurdités sans précédent. "- Comme tu veux." Seuls mots comme réponse, ne cherchant pas vraiment à la continuer, parce qu'il t'énerve.

Tu hausses un sourcil à ses propos. "- J'pas sûr que tu t'entends parler. Ou que t'ai conscience de ce que tu dis réellement. Quand tu vas en forêt, elle t'appartien, peut-être ? Bah non, mais tu peux y rencontrer des habitants. Et c'est ce qui s'passe, là. Mais tourne la forêt en rue ?" Tu rigoles, parce que t'es pas non plus certain si tes paroles font vraiment du sens. c'est plus sa réaction qui t'fait marrer, à le voir tanguer comme ça. Presque sur le point de s'écrouler et de se péter la figure. Quoique... Pour une fois, ce ne serait pas toi qui serait en faute d'un accident. Tu te pince les lèvres, un rire étouffé qui s'entend quand même. "- T'en mieux, sinon je t'aurai dit d'lâcher ce que tu prends, parce que ça avait l'air franchement gros ton bad trip." S'il veut t'prendre pour un con, alors c'est la guerre des cons. Parce que t'es pas trop l'genre à lâcher prise, sauf quand ça t'fait vraiment trop chier. Et ça commence à l'être là. Tu poses une main au sol lorsque la clope est terminée, te hissant de toute ta grandeur. Mais tu l'approches pas, non. Tu restes là où t'es. "- Va te terrer dans ton lit, ou dans ton propre vomi, j'sais pas, vu comment t'es éméché." Toi, tu marches encore droit, même si t'es intoxiqué. Mais si on te compare à Rudy, c'est presque rien. L'alcool semble avoir coulée à flot entre les lèvres du brun.

"- Tu t'retrouve souvent dans cet état ?" Que tu demandes en l'pointant du doigt, le faisant bouger dans tous les sens. Parce que si c'est oui, il a un soucis, le Rudy. T'es pas mieux avec des substances illicites, mais au moins tu t'souviens majoritairement de ce qui s'est passé la veille. Son état avancé risquait peut-être de lui faire perdre la mémoire, à ce bourgeois. Tu hausses les épaules avant de t'en griller une autre, parce que ça t'brûle les poumons. Il pouvait partir, si ça lui chante. Ce serait pas la première fois que tu te retrouve seul en pleine rue dans les ténèbres de la nuit. Non, pas du tout la première fois. Et pas la dernière.




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