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Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
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(#) Mar 4 Mai - 18:11

strange hikesujet commun d'intrigue

l'sac à dos vérifié à trois reprises, vêtements chauds et adaptés au climat, chaussures de randonnée pour protéger les pieds et éviter d'souffrir le martyr. c'est qu'elle a beaucoup de kilomètres qui l'attendent. elle est habituée, ysia, à c'genre de petites escapades. ce genre de moments où elle ne fait plus qu'un avec la nature, où l'vent qui effleure son visage lui arrache un sourire. elle est habituée du trekking, des marches qui durent plusieurs jours. c'donc évident à ses yeux de participer à la première randonnée de la saison organisée par la ville, de faire vivre les activités locales. congé pris, l'shift de 24h qui glisse sous son nez. elle a passé des heures à assembler son matériel, à s'assurer d'avoir le nécessaire pour l'aventure s'étalant sur deux journées. boussole, carte, gourde, purificateur d'eau, denrées alimentaires. tout ce qui faut pour survivre. il y a bien sûr l'appareil photo pour capturer le paysage. c'est ce qui donne son charme à la randonnée. beauté du monde qui se dévoile à leurs yeux chanceux. motivée depuis que le soleil est venu chatouiller sa peau. la brune rejoint déjà à pieds l'point de ralliement. la brise printanière vient doucement mordiller sa peau, laissant quelques tâches roses sur ses joues. c'est agréable, ça change du rude hiver qu'ils ont eu. elle aime cette période de l'année, ysia. l'changement qu'on perçoit à peine, les températures qui oscillent encore alors que les fleurs commencent lentement à fleurir. le début de la vie et elle trouve ça poétique.

le sourire éternel peint sur le bout de ses pulpeuses tentatrices alors qu'elle retrouve les quelques personnes déjà présentes. et elle ne peut pas s'empêcher d'être contente d'voir le monde qui vient s'adonner à la nature. les gens devraient plus s'intéresser à ce genre de chose, qu'elle se dit. l'horloge tourne et les groupes se forment. là voilà entourée des personnes avec qui elle partagerait cette randonnée. ils s'mettent alors en route, effaçant rapidement les premiers mètres. le charisme légendaire qui transperce, elle se tourne alors vers l'habitant le plus proche d'elle, tendant gracieusement sa main. --enchantée. j'suis ysia. première randonnée ou habitué? curiosité qui brûle les lèvres. c'pas malsain pour elle. ysia, elle veut juste apprendre à connaître ces étrangers qui vont contribuer à son aventure. réel intérêt. et puis, autant rendre le moment agréable. ils vont quand même passer plus de 24h ensemble et ça serait bête de les passer dans le silence.
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(#) Mer 5 Mai - 16:29

La blonde fixait son téléphone, ivre de rage avant de prendre l’engin et de l’exploser contre le sol. L’écran du smartphone se fendit en deux et elle l’aurait bien fini à coups de talons tant il avait le don de la mettre hors d’elle. Mais Eve était en retard. Elle devait aller au pique-nique et ses amis -les vrais- l’attendaient. Bien entendu, elle ne comptait pas mettre la robe blanche transparente pour s’y rendre. Déjà elle risquerait de faire une tâche et ensuite, elle n’avait plus envie de ressembler à une Barbie. Comment pouvait-il être aussi con à remettre Ezechiel sur le tapis tout le temps comme ça ? Dès qu’ils discutaient, Ulysse semblait obnubilé par le compagnon de l’Allemande. C’était fatigant. Et pour une fois, alors qu’elle se sentit seule, elle fixa son appartement avec la hâte de s’en aller. Peut-être que plus rien ne la retenait vraiment dans cette ville finalement ? Fixant les murs où les photos trônaient fièrement, elle se sentit triste. Elle qui avait tant travaillée sur elle ces dernières semaines avec son thérapeute. Le chagrin de sa dispute avec Uly la tiraillait vraiment. Et si la sonnerie de son appartement n’avait pas retenti, elle se serait sans doute enfermée dans la salle de bain comme elle avait l’habitude le faire. Ou alors elle se serait rendue à la campagne pour aller voir Zeke. Depuis de temps, Evelyn n’avait-elle pas de nouvelles ? Une, deux ? Peut-être plus puisqu’il y avait encore de la neige dans les rues lors de leurs précédentes retrouvailles. Elle en avait assez des hommes qui se jouaient d’elle. Elle était fatiguée. Entre Ulysse qui ne cessait de lui envoyer des pics depuis qu’elle lui avait appris son intention de quitter la ville et maintenant Zeke qui disparaissait. Il est bien loin le conte de fées du boyfriend américain dépeint dans les comédies romantiques. Enfilant donc une jupe longue, des talons et un croc-top, elle suivit ses amies. Avec un peu de chances, elle y croiserait Brad Pitt ou Orlando Bloom ? Un autre mec qui pourrait jouer avec ses émotions tiens. Une sortie entre filles lui ferait le plus grand bien. Elle n’en faisait que trop peu. Et les enfants étaient tranquillement chez leur grand-mère. Car de base, Evie devait s’y rendre avec Ulysse. Mais le blocage impulsif de la blonde signait comme une désinvitation de sa part. Va te faire foutre, lui avait-elle dit. Et c’était énorme venant d’elle car la maman ne disait jamais de grossièretés. Ou du moins, pas en anglais. Elle employait toutes les langues qu’elle connaissait.

Une fois sur place, elle constata que le soleil était bien haut dans le ciel. Du coup pour cacher ses yeux rougis, la jeune femme colla ses lunettes de soleil sur le bout de son museau. Puis, elle délaissa la compagnie de ses amies. Elle n’avait pas envie de répondre à ses questions. Poussant un soupir de lassitude, venir ici n’était pas une si bonne idée finalement. Prise d’agoraphobie, elle vit le monde. Et ce fut trop pour elle. Alors l’Allemande repéra un arbre au loin. Pour se mettre loin de tous et à l’ombre. Plus pâle que jamais, elle se colla contre l’écorce, à même l’herbe pour sortir son carnet de dessins. Encore un secret. Elle en avait tellement dans le fond. Le fusain dans la main, elle laissa son esprit s’évader. Aller ailleurs. Se coupant du monde extérieur. Une brise fraiche vint soulever sa masse capillaire mais peu lui importait. Quand Eve était ainsi, elle trouvait une échappatoire. Soit, elle allait faire du sport, soit elle se faisait vomir, soit elle dessinait. L’odeur de nourriture lui donnant la nausée, elle se tourna vers ses petites caricatures. Et ses doigts se mirent à dessiner un tableau qu’elle avait de nombreuses fois, imaginée. Elle posant sa tête sur son épaule, entourée par les enfants. Une larme coula le long de son nez alors qu’elle s’empressa de déglutir.
Pour un mec intelligent, il pouvait parfois se montrer comme étant le plus gros imbécile de la Terre.
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(#) Jeu 6 Mai - 1:08


strange hike with @ysia vaughn & ...
volonté ou besoin (vital) de renouer avec des sensations fraîchement délaissées mais ancrées au plus profond de sa chair. charlie qui retombe sans mal dans ses vieux gestes, le sourire en coin des lèvres et le cœur en fête. et la vague impression de repartir pour un voyage. mais on ne lui pardonnerait pas, pas cette fois. nostalgique, le trentenaire avancé vérifie le contenu de son sac plutôt deux fois qu'une. des précautions tant répétées par le passé, au point que chaque mouvement soit machinal. charlie est un peu comme un vieux disque rayé, mais à quoi bon réfléchir quand tout son être sait. il est confiant, impatient et surtout prêt à débuter la randonnée. ne manque plus que le top départ. mais malgré son désir de communier au plus vite avec la nature et la vie d'aventurier, l'homme écoute attentivement les consignes et les conseils parce que l'expérience lui a apprit de précieux enseignements, comme celui de ne pas négliger la moindre information. dans ces moments-là, charlie ressemble un peu à cet élève sérieux qu'il était seulement le temps de la classe, avant de se dissiper en dehors des murs. il n'a pas tellement changé depuis toutes ces années, il est fidèle à lui-même. un peu comme son entourage, au final. c'est pourquoi il n'a proposé à personne de découvrir un peu de son monde – et de ses dix dernières années le temps d'un week-end. une prochaine fois, peut-être. sûrement. charlie, il a peut-être aussi ce besoin de se retrouver dans sa bulle, celle-là même qui l'a aider à surmonter une terrible épreuve par le passé. la méthode à déjà fait ses preuves, alors il y a moyen que par la suite, l'homme puisse reprendre d'un bon pied ses efforts pour retrouver une vie stable puisque c'était son choix, son désir en revenant vivre à klamath falls. charlie se fond dans un groupe au hasard, ce n'est pas comme si il connaissait quelqu'un dans la masse de toute façon. l'opportunité de faire de nouvelles rencontres, monsieur n'est jamais contre. « charlie, enchanté. » la voix légère, la main qui serre celle tendue par la jeune femme. « plus que habitué, même. » si ce n'était pas toujours des randonnées, les situations vécues s'y prêtaient. sauf que la part d'inconnu au bout du chemin était peut-être plus grande. « et toi ? » question retournée, curiosité piquée au vif. « au fait, j'peux te tutoyer ? »
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(#) Jeu 6 Mai - 9:02

Du pôle danse quand même !
Jamais Ulysse n’aurait pensé qu’elle en ferait ! C’est quand même assez drôle de la savoir faire ça, surtout que depuis ces derniers temps il a regardé les vidéos pour voir ce que c’est vraiment et à quoi ça l’engageait… Avoir de l’équilibre, chose qu’elle n’a pas… Enfin bref. Ulysse sait que Evy vient à ce pique nique, si c’est sans lui, c’est probablement avec ses amies quand même non ? Et comme il la connaît si bien, elle se sentirait mal avec tout ce monde qu’elle prendrait l’écart, sans rien se prendre à manger. Ah oui, il la connaît si bien Uly, ils se connaissent assez bien pour savoir que les disputes y en a toujours entre eux et qu’elle finit toujours par le bloquer. Jamais Uly ne l’a bloquée, en vrai, elle est toujours plus rapide que lui pour ça. Lui, il se contente de laisser juste sur vu et puis c’est tout.

Ce n’est pas une histoire d’assumer ou pas assumer, c’est une histoire de promesse qu’il a fait à Jacob. Du respect vis à vis de son meilleur ami. Il ne peut pas faire ça, il ne peut pas lui faire ça… Mais il ne peut pas laisser Evy partir pour de mauvaises raisons, avec une mauvaise personne (parce qu’il est sûr que tous les hommes qu’elle fréquente ne seront jamais mieux que Jacob). Enfin bref… Il l’aperçoit en train de dessiner ? Elle dessine ?

Bon, qu’elle dessine ou pas, c’est le moment pour lui de lui tirer un sourire parce qu’il s’imagine qu’elle est en train de pleurer. Alors il dépose le panier repas derrière l’arbre et il tient un truc dans sa main, de l’autre, il s’accroche à l’arbre et puis voilà.

Bon, ce n’est pas ce qu’il imaginait dans la tête et puis, c’est bien plus compliqué de faire un tour comme ça surtout quand il pensait que l’équilibre venait des jambes. Il allait se glisser sur l’arbre mais au final il tombe, juste devant elle.  « AOW ! » Ok, bon le pole danse c’est pas pour lui de toute manière.  « Alors comme ça, tu fais du pole danse toi ?! Tiens. » Il lui tend un petit bouquet de fleurs qu’il a ramassé dans un jardin sur le chemin, pour se faire pardonner comme toujours. « Et qu’est-ce que tu fais ? Tu dessines ?? » demande-t-il en se redressant pour voir ce qu’elle est en train de dessiner, ou plutôt noircir…

Sans se douter et faire attention aux gens autour, comme toujours, elle est là, à exister et à prendre toute son importance dans son monde.
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(#) Jeu 6 Mai - 10:20

strange hikesujet commun d'intrigue w/ @charlie tozier

elle aime ça, ysia, les randonnées. aussi loin qu'elle se souvienne, elle a toujours aimé s'armer de ses chaussures et marcher dans la nature. randonnée comme une de ses passions, elle s'y adonne dès qu'elle peut. c'est donc une évidence pour elle que de participer à celle organiser par la ville. puis un pompier dans le tas, ça peut toujours aider pour les éventuels problèmes. surtout une habituée comme elle de ce genre d'activités. elle pourrait être un élément crucial si un accident survenait. enfin, elle espère tout de même que tout se passe sans encombre et qu'ils puissent profiter des premiers jours agréables du printemps.

l'sourire peint sur le bout des lèvres, la voilà qui démarre avec le groupe qui lui a été attribué. d'parfaits inconnus qui deviendraient des connaissances, elle espère. ysia, elle apprécie rencontre de nouvelles personnes, s'nouer avec des gens qui partagent les mêmes passions qu'elle. le charisme comme atout, elle se lie facilement avec les autres. sûrement aussi parce qu'elle n'a pas peur de prendre les devants et d'engager la conversation. on ne vit qu'une fois, faut bien profiter, non? --ravie de te rencontrer charlie. paroles honnêtes. le sourire qu'elle lui offre alors qu'ils se serrent la main. c'est qu'il a l'air d'être de bonne compagnie. --oui bien sûr, tu peux me tutoyer. je peux aussi alors? le rictus amusé qui se forme sur ses pulpeuses alors qu'ils continuent d'avancer. --j'suis une habituée aussi. c'est une balade de santé pour moi. le rire qui transperce l'air. elle est très loin du niveau débutant, la brune. expertise jusqu'aux bouts des doigts. et ça la rassure aussi de voir qu'elle n'est pas la seule habituée. elle pourra au moins discuter avec quelqu'un qui partage les mêmes expériences qu'elle. --plutôt homme solitaire en randonnée?
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(#) Jeu 6 Mai - 12:36

Eve était trop sensible. Elle le savait. Trop impulsive aussi. Mais depuis quelques temps, elle était perdue dans ses sentiments. Sentiments qu’elle n’assumait pas car elle tenait trop à Ulysse pour lui faire subir ça. Comme elle l’avait fait avec Jacob. En y repensant, sa relation avec Jacob n’avait même pas duré une année complète. Mis ensembles en mars, mariés en juin, rapidement enceinte, mort en février. Ulysse avait une place plus grandissante dans son cœur depuis à peu près un an. Comme si de fréquenter l’autre abruti lui avait conféré un statut de femme désirable. Elle le savait, qu’il était jaloux. Eve n’était pas dupe. Mais s’il n’en parlerait pas, elle ne le ferait pas non  plus. Sans doute qu’à cause d’Ulysse, c’était un cas d’égo alors que chez elle, c’était la timidité et de la peur du rejet. Bien des fois, elle s’était emportée, l’avait bloqué mais jamais comme ça. Jamais en l’insultant, jamais en pleurant. Car le tout tenait de boutades mais encore une fois, la dynamique avait changé entre eux deux. Et elle ne saurait pas mettre le doigt sur quoi.

Alors oui, elle était venue au pique-nique toute seule. Non, elle n’avait pas l’intention de se nourrir. Mais la blonde ne pouvait pas non plus rentrer chez elle, pour cause qu’Ulysse avait dû passer par là. Elle le connaissait par cœur. Serait au fait de prédire ses réactions comme il pourrait le faire des siennes. Par exemple, il allait débarquer, dire une connerie et espérer que cela reparerait leur accrochage. Avait-il non seulement conscience de ce qu’elle lui avait confié ? Que le pole dance était une partie intégrante de sa vie depuis dix ans et que donc, elle ne l’avait dit à personne –pas même à Jacob- par peur des moqueries ? Que le dessin était aussi un talent caché alors que ses mains se coloraient d’un noir pouvant refléter la couleur de son regard. Enfermée dans son monde mélancolique, elle se laissait dériver comme avant. Comme si cette simple dispute fictive suffisait à le faire replonger dans ses vieux démons. Déglutissant, elle accentua les ombres, elle dessina un peu plus la silhouette d’Ulysse puisque depuis ce fameux jour d’hiver, il occupait toutes ses pensées.

« AOW ! » Relevant la tête, elle le vit atterir lourdement devant elle avant de retourner sur sa feuille. Evie n’était pas rancunière contrairement à lui mais elle avait gros sur la patate. « Ta jambe. » Sa voix était froide, glaciale. Comme pour lui rappeler de faire attention car elle se souciait de lui-même s’il n’était qu’un abruti. Non, il n’était qu’un homme. « Alors comme ça, tu fais du pole danse toi ?! Tiens. » De nouveau, la blonde leva les yeux avant de regarder le bouquet de fleurs qu’il lui tendit. « Tu m’as jamais offert de fleurs, fit-elle remarquer. » Même si elle était touchée par le geste, Evie voulait lui faire comprendre qu’il ne pouvait pas se comporter de la sorte avec elle. Cependant, elle tendit sa main immaculée vers les plantes, laissant ses doigts caresser les siens avec une certaine sensualité dans son geste, allant un peu plus loin sur sa paume. Puis, elle regarda avec attention avant de venir poser les fleurs sur ses genoux. « Et qu’est-ce que tu fais ? Tu dessines ?? » Haussant les épaules. « Non, je te tricote un pull pour l’hiver. » Fait avéré, il ne savait pas pour ses dessins, ni ses petites statuettes qu’elle fabriquait. Eve était une artiste avant d’être une restauratrice. Elle pouvait voir la beauté de l’œuvre alors que cette dernière était dans le plus piteux des états. Faisant de gros efforts, elle lui tendit son carnet alors que son visage prit une teinte vermillon. « Il y a plein de choses que tu ne connais pas sur moi, Ulysse. Que je garde pour moi pour cause que tu n’as que cesse de te moquer de moi. » Et que finalement, elle était plus sensible qu’elle aurait aimé le croire. « Si je fais de la pole dance, c’était pour me sentir belle. Désirable et je me suis prêtée au jeu. » Levant la main, faisant fi d’un instant d’égarement dans le passé, elle déglutit. « Je sais pour toi je suis… c’est quoi que tu m’as sortie ? Aussi séduisante que la Méduse ? » Il lui avait dit ça, il y a des années. Peu après la mort de Jacob alors qu’elle avait été sur le point de l’embrasser aux prises de chagrin dans l’espoir de retrouver un peu de Jacob en lui. « Et je dessine depuis toujours. Déjà à l’orphelinat, je me mettais sur le rebord de la fenêtre avec Rufus sur les genoux et je dessinais tout ce que je voyais. On avait pas le droit de sortir vu que c'était très religieux. Mais tu sais pas ce que c’est. Le fait que les gens passent devant toi sans te voir. Donc je m’inventais des fins heureuses via mes petites BD. » Détournant les yeux, l’Allemande fouilla dans sa poche pour sortir le paquet de cigarettes flambant neuf –signe que la situation était critique. Elle en prit une qu’elle porta à ses lèvres. Il n’avait rien compris. Il venait ici pour faire le pitre, pour espérer que tout s’arrangerait avec un sourire. Mais s’il parcourait les feuillets, s’il prenait temps de voir les esquisses. Il verrait que ce n’est pas Jacob qu’elle a dans ses bras, avec qui elle dort ou même autre chose. C’était lui. Ulysse n’avait pas saisi de pourquoi elle l’avait insulté de pauvre con avant de le bloquer.
Parce qu’ils l’étaient tous les deux.
Aussi têtus l’un que l’autre. Mais elle lui avait demandé de la faire rester et là, il avait contribué à sa fuite. « Je vais marcher au bord de l’eau. Commence sans moi, je n’ai pas faim. » La voix éteinte, les épaules voutées, elle passa devant un couple. Le petit bouquet entre les mains. Sans doute l’air frais du bord de l’eau lui remettrait les idées en place. Préférant laisser le temps au brun de digérer les nouveautés qu’elle lui montrait. Mais c’était un grand pas pour elle que de lui montrer son art.
Mais ce n’était pas sure qu’il apprécie en tout cas.
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(#) Sam 8 Mai - 2:04

Un pique nique en ville ? Evidemment que Jonas était présent. Malheureusement, pas parce qu’il en mourrait d’envie, mais parce que c’était l’Office de Tourisme qui lui avait demandé de gérer l’événement. Pas tout seul, forcément, mais fallait bien qu’il bosse un peu, le Jonas. Alors il était là depuis le début des préparations, avait aidé à placer chaque nappes, chaque foodtruck qui arrivait, et il distribuait des gobelets réutilisables à qui le lui en demandait (il était censé leur donner de lui-même, mais fallait pas non plus abuser). Il se sentait important, Jonas, avec ce talkie-walkie accroché à la ceinture de son jean. Pourtant, il évitait de faire le fier.
Il avait mis une casquette sur sa tête, Jonas, pas par crainte d’une insolation, mais parce qu’il avait pas envie qu’on le dévisage trop. Il avait tenté de camoufler ça, mais il avait rien trouvé de mieux qu’une foutue casquette. Sa joue, à Jonas, au niveau de sa pommette, elle tournait au violet foncé. Petit souvenir de Felipe, le copain de son ex, qui les avait surpris… En train de parler. Il avait déjà eu moins que ça pour pire, mais bon, ce qui était fait était fait, après tout.
Il avait vu Evelyn passer, mais il avait pas eu l’occasion d’aller la voir. Elle semblait un peu pressée de toute manière, partant à l’opposé de la foule, et lui, il était occupé avec un gérant de foodtruck qui se plaignait de pas être assez bien placé.

C’est seulement quand il vit, au loin, Aphrodite et Felipe qu’il commença à paniquer. Si les choses avaient dégénéré la dernière fois qu’ils s’étaient retrouvés à trois, en témoignait le dessous de son œil, hors de question de recommencer une nouvelle fois. Felipe, il voulait clairement plus le croiser. Parce que Jonas détestait toute forme de violence, et que ce mec avait levé la main sur lui pour presque rien. Alors ok, peut-être qu’il tournait un peu trop autour de sa copine, mais quand même… Rien ne justifiait la violence. Rien.
Il regarda à droite, à gauche. Ils s’approchaient, lentement, des foodtrucks. Pile là où il était lui-même. Alors Jonas baissa un peu plus sa casquette et emboîta le pas. Il suivit les traces d’Evie et, une fois loin de la foule, laissa glisser une respiration qu’il n’avait même pas eu conscience de retenir.
Evie, Evie… Ulysse ? Tout seul. Bizarre… Non, pas tellement en fait, ils faisaient que ça de jouer au chat et à la souris.
« Eh, cache moi, fais genre tu me connais. » Qu’il dit en venant s’asseoir face à lui, dos à la foule. Un peu bête, puisqu’ils se connaissaient bien, les deux. Puis Jonas racla sa gorge. Il avait pas envie qu’il lui pose des questions sur cette arrivée soudaine, ce besoin de passer inaperçu, ni sur cet énorme bleu qui trônait sur son visage. Fallait vite qu’il porte l’attention sur l’autre gars. « Elle est où Pénélope ? »

@Ulysse Morgan
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(#) Dim 9 Mai - 19:24


Les dessins.
Il n’en a jamais vu d’Eve, il les découvre. Lui et elle en train de se disputer. Lui avec Jacob sur les épaules. Lui en train de se prendre la tête avec les mathématiques pendant que Lisa fait autre chose. Lui et elle sur le canapé. Souvent, il y a des enfants, il y a lui, rarement elle. Mais il ne voit pas Jacob, parce qu’il n’est plus là. Elle est là, Ulysse est là, ils sont tous les deux là, à vivre ensemble tel un couple sans vraiment l’être. Il touche le papier du bout de ses doigts, caressant la texture sur le coin, il réalise au fur et à mesure qu’il tourne les pages ce qu’il voit, ce qu’il comprend… Il ne se rappelle pas de l’avoir vue avec ce carnet, avec un fusain ou un crayon de bois et dessiner en sa présence. Il découvre de plus en plus de nouvelles choses concernant Evie qu’il croyait connaître depuis des années, mais ce n’est pas réellement le cas. Et est-ce que ça le dérange ? Non. Il sait qu’il devait aller au delà que d’apprécier son art, il devait aller voir plus loin et les significations.

Il les voit, il sait ce qu’il a à dire. Elle le lui a dit et depuis le début, il continue à ne pas assumer. Parce que plein de raisons l’en empêche. Il se donne des excuses pour ne pas vouloir céder, mais pourtant… Il y a bien eu des fois où il a failli se laisser aller et dire merde, pour tout abandonner.

Eh, cache moi, fais genre tu me connais.

Il sort de sa bulle qui s’est inconsciemment créé autour de lui. Ulysse relève la tête pour voir Jonas et ferme immédiatement le carnet d’un coup sec, sous le coup de la surprise de voir Jonas assis en face de lui. « Comment ça ? » Comment ça ils doivent faire genre qu’ils se connaissent ? Il est un peu perdu et remarque le bleu sur le visage. Il se passe beaucoup de choses, il remarque trop de choses et beaucoup ne montrent pas de bons signes… Pour dire: aucun.  « Elle est où Pénélope ? »

Evie… Ulysse réalise et se penche sur le côté pour prendre le sac qui est posé un peu plus loin. « Elle s’est éloignée de la foule, elle fait plusieurs crises en même temps. » explique-t-il en se redressant avec une légère grimace sur le visage. « Fais attention Jonas, beaucoup de choses se passent sous nos yeux et si tu ne les vois pas… Tu n’iras pas loin. » une pause, il met le sac sur son épaule et le regarde . « Cette remarque est valable pour moi. Je dois m’en aller, je vais éloigner Evie de ce pique nique, ce n’est pas une bonne idée qu’elle soit là. » Il regarde Evie qui est encore sur son champ de vue, donc il la voit toujours, il ne sait pas pour combien de temps. « Fais attention à toi, je ne sais pas quelle bêtise tu as encore fait, mais y a quelqu’un qui te regarde à la mauvaise. » remarque-t-il en observant le couple qui semble observer Jonas avant de partir, le laissant ici, sans s’excuser de son départ sachant très bien qu’il va comprendre. Il sait.

Ulysse marche et diminue la distance entre lui et Evie. Si au début, il voulait se mettre à côté d’elle, il n’oublie pas qu’elle lui en veut. Il n’oublie pas ses mots. Il n’oublie pas le détail de cet orphelinat. Il n’oublie rien. Elle se doute bien de sa présence quand il arrive derrière elle. Il entoure Evie de ses bras et se penche vers elle pour lui embrasser la joue. « Pardon… » murmure-t-il de sa voix grave, avant de lever le bras pour lui prendre la cigarette de la main, sans lui faire la remarque qu’elle connaît déjà à force: ce n’est pas bon. Et il se décolle d’elle pour la retourner doucement vers lui.

Oui, ça ne va pas du tout. Vraiment pas du tout.

Il se veut être rassurant qu’il lui prend la main, il y entremêle les doigts, dans un geste assez fluide. Il la tire un peu pour la guider, l’éloigner de cette foule, de ce bruit ambiant, dans le but d’arranger cette ambiance qu’il a malheureusement aggravé ces derniers temps. C’est ainsi qu’ils s’éloignent de tout le monde, pour aller ailleurs…

OUT

@Evelyn Zimmer @Jonas Rosenthal
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(#) Lun 10 Mai - 11:01


strange hike with @ysia vaughn & ...
à l'appel de la nature – et ses trésors, le trentenaire ne peut faire la sourde oreille. alors il y répond, un large sourire aux lèvres, impatient de (re)découvrir les paysages extérieurs de sa ville natale. au cours des derniers préparatifs de la randonnée, le groupe se forme. des passionnés, peut-être, comme lui. il ne va pas tarder à le savoir. comme la nostalgie lui pend au nez, l'homme se force à garder toutes ses pensées ancrées à la réalité. parce qu'il refuse de continuer à associer jade à ce genre d'activités qu'il affectionne tout particulièrement. sinon, il n'est pas rendu. certes, la jolie française a été sa partenaire pendant plusieurs années mais c'est bien aussi, de changer d'accompagnateurs. c'est clairement une bonne idée d'ailleurs, le mieux à faire, au vu de la situation. pourquoi laisser son inconscient s'attacher alors que les deux ex ne sont pas près de se retrouver. encore moins sur un sentier de randonnée. si ils souhaitent rester en bon terme malgré la séparation et les engagements rompus, un certain temps leur est nécessaire avant d'être capable de ne comporter que comme des amis. va falloir que l'homme s'habitue soit à faire tout seul – mais il n'est pas inconscient, soit se trouver de nouveaux compagnons qui se trouvent peut-être dans ce groupe. l'idée lui paraît excellente et il n'est pas exigeant. des moins rodés, des habitués, peu importe tant qu'il peut partager sa passion. bien qu'un combat se déroule en fond dans son fort intérieur, charlie est très heureux de se trouver présentement là et est à l'aise dans ses chaussures de marche. peu importe ce que l'avenir réserve au petit groupe, le trentenaire se sent prêt à tout affronter. flirtant avec amusement avec un soupçon de prétention, il affirme – à raison, bien s'y connaître à une jeune femme. sans intention de l'impressionner, peut-être de la rassurer et encore, elle n'a pas spécialement l'air d'en avoir besoin. « évidemment, j'suis pas si vieux. » il est désormais plus proche des quarante ans que des trente mais c'est un détail, ça se passe dans la tête et il se sent encore comme un gamin de vingt-cinq piges ou dans ces eaux-là. « oh, alors on ne devrait pas avoir de problèmes. » ainsi, son petit doigt ne l'a pas trompé. mais chose curieuse, son instinct lui fait aussi se demander si ils ne se sont pas déjà croiser quelque part. mystère... il pense l'interroger, mais ysiah le devance. question qui le fait tiquer légèrement, est-ce que ça se voit sur son visage qu'il avait prit l'habitude d'être à deux pour se préparer ? « pas du tout, si quelque chose tourne mal je préfère.avoir quelqu'un à mes côtés. on ne sait jamais ce qui peut arriver. » un principe de base auquel charlie ne s'est jamais soustrait. aventurier mais pas téméraire. « et puis parfois, j'aime échanger. » en fonction de ses humeurs, des besoins. il ne parlait pas toujours avec jade. mais ils étaient ensemble, et c'était suffisant. il mériterait de ses donner des claques, il l'aurait probablement fait si il avait été seul. «  je ne parviens à savoir ce qu'il est en pour toi. » à première vue, ysiah lui semble tout à fait capable de soulever des montagnes toute seule alors... « par contre, je me demande si on ne s'est pas déjà vu quelque part. » mais évidemment, il ne saurait dire où.
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