(owen) c'est une arrestation ou un flirt officier ?

c'est une arrestation ou un flirt officier ?
tw:maladie, blessures
@olivia harkness & @Owen O'Connell

Note à moi même, les hommes sont tous des bébés. Olivia a le temps de laisser l'information s'installer dans sa tête avant qu'elle repousse son tabouret pour venir attraper un con qui frottait une jeune fille au bar. Une bonne prise sur le col de l'énergumène et l'avocate le tire d'un coup au sol. L'avantage des imbéciles concentrés sur le fait de montrer combien ils sont puissants alors que la plupart du temps ce sont des crétins alcoolisés avec la dignité d'un enfant de 4 ans et les parties génitales d'un lapin de 2 semaines. Rien de glorieux ou puissant. Et ça dégoute l'avocate qui passé 2 verres n'a pas la patience de voir si un videur viendra dégager le malotru. Une fois jetée par terre, avec un bruit sourd d'un balourd incapable de tenir par terre, elle ne se laisse pas le temps de réfléchir et lui appuie sa botte dans le gosier en fixant l'étranger. la p'tite dame a dit plusieurs fois qu'elle était pas intéressée connard, tu veux qu'on te le dise en hindi ou en espagnol ? Olivia manque de tomber quand il lui attrape la jambe, lui et vient écraser le poignet de l'homme à ses pieds qui lâche un hurlement qui, ajouté à sa chute, alerte la sécurité du pub où elle se trouvait. Bien qu'il y ait un peu de monde ce soir et qu'elle était posée sagement au bar à la base, elle sait qu'ils vont vite la repérer et faire en sorte qu'elle cesse de tourmenter l'homme au sol. Avant qu'on ne vienne l'interpeller, Olivia écrase à nouveau le ventre de l'individu en pestant sur le fait que les hommes comme lui mériteraient une stérilisation direct pour s'assurer qu'il ne se reproduise jamais. Alors qu'elle s'apprête à cumuler botte sur le ventre et un coup dans la tête, un homme -sûrement un compagnon qui réagit enfin- de l'autre, la tire en arrière en un instant et Olivia se retourne pour essayer de le frapper en pleine face. A la place de ça, elle se prend une gifle qui l'éjecte contre le comptoir. Le choc la surprend et son souffle se coupe temporairement mais la blonde a l'habitude et s'apprête à donner un coup à son assaillant quand la sécurité arrive enfin et elle se rappelle qu'elle n'a pas fini son verre. Alors elle pince les lèvres et ravale sa fierté en se laissant tomber contre le bar en geignant. La jeune fille précédemment importunée s'approche d'elle et explique comment les choses ont dégénéré, qu'Olivia l'avait aidée et n'était pas en faute et ce sont les deux ivrognes - étaient-ils saouls ou juste des imbéciles ? - qu'il faut jeter dehors. Le staff aide la blonde à se relever et Olivia regrette presque de ne pas pouvoir finir ce qu'elle avait commencé. Mais dans le monde des bars, les cons sont nombreux, elle n'a pas de rendez vous le lendemain et quelques heures en geôle ne lui feront pas de mal. En plus, elle sait qu'elle a un client actuellement incarcéré pour des raisons injustes et si elle peut, emmerder son père, parler à son client et boire un peu d'eau en taule au frais de l'état, elle le fera. Alors Olivia demande un autre verre et se rassied au comptoir, se retrouvant installé à côté d'un homme inconnu mais qu'elle ne pense pas capable d'être sa prochaine cible du soir. Pourtant elle commente les hommes de nos jours méritent un bonne raclée c'est terrible...    

c'est une arrestation ou un flirt officier ?
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@olivia harkness & @Owen O'Connell

Craquant ses doigts, Olivia regarde sa main abîmée suite au coup et pendant une seconde elle se demande pourquoi elle a ressenti ce besoin, pourquoi s'était sentie légitime de porter ce coup, de mettre un homme au sol pour quelque chose qui ne la concernait pas directement... Une réponse lui passe en tête, quelques mots qui résonnent dans son âme et la font détourner les yeux de la marque rouge sur ses phalanges pour regarder derrière elle le bar et le barman qui secoue légèrement la tête mais ne la châtie par pour l'exposition de la violence qui la ronge en dedans et a éclaté aujourd'hui. Les deux énergumènes sont embarquées et la jeune femme la remercie sans l'effusion d'une victime sauvée du mal. Il y a quelque chose dans cet échange, dans ce moment qui est perturbant et en même temps, elle a l'habitude l'avocate. Ce n'est pas normal.. mais elle a l'habitude. Son visage se ferme et les mots qui passent ses lèvres alors qu'un verre de scotch apparaît devant elle, sont dits avec la dureté d'une personne qui a supporté l'existence masculine avec une pesanteur anormale. Un des multiples poids sur ses épaules qu'elle vit comme une condamnée qui n'a jamais pris sa propre défense face à la vie.

Les yeux de la rousse se perdent la couleur de l'ambre face à elle avant de cligner, surprise quand une voix l'interpelle. L'inconnu, ou plutôt l'homme qu'elle n'avait pas tout de suite reconnu à ses côtés lui tapote l'épaule et il faut une seconde à Olivia pour le replacer. O'Connell... je sais, certains hommes méritent le bénéfice du doute. un sourire amer courbe ses lèvres et l'avocate boit une gorgée avant de se tourner doucement sur son tabouret pour faire face au lieutenant. Il se tient là et un instant l'idée qu'il aurait pu l'arrêter traverse l'esprit de la femme de loi mais, il a cette attitude qui lui confirme qu'il ne l'aurait pas fait. Je suis désolée de vous avoir fait rater toute l'action de la soirée mais vous comprendrez que je n'ai pas envie d'aller chercher ces deux cons que pour les ramener là et reprendre où on était. Je ne suis pas comme ça. non, elle ne l'était pas. Elle n'engageait aucune bagarre. Ce n'était pas son style. Quand un souci apparaissait, elle se jetait dans l'action, mais jamais sans raison. Right some wrongs c'était sa philosophie. Olivia ne s'était jamais battu pour elle même et pourtant elle se sentait obligée, poussée à le faire pour les autres. Une dynamique étrange mais qui pourtant était importante, d'une telle violence qu'elle ne pouvait s'en empêcher. Peut être que se mettre à un sport de combat ou arrêter l'alcool - ou voir un psychologue - serait plus efficace pour gérer ces compulsions, mais tant qu'ils existeraient des hommes sur qui frapper, elle savait qu'elle le ferait. se sentir vivant… ou juste moins mort. elle murmure en écho en reprenant une gorgée avant de river ses yeux sur l'agent de la paix qui repose furtivement sa main sur son épaule. Elle fronce les sourcils et le fixe avant de poser son verre, la curiosité prenant le pas sur l'agacement qu'elle ressent face à la familiarité de l'individu en face d'elle. me dégager hm... le mot est adéquat et en même temps il ne résonne pas vraiment en elle. Pourquoi ? impossible à savoir. Mais quand elle l'observe, la rouquine tente de peser les mots, pas encore assez saoule pour mal le prendre, mais juste assez pour rire jaune, une amertume réelle dans la voix me dégager.. vous parlez de mes visites non officielles au poste ? si ça devait arriver ça fait quelques années que ça me serait tomber dessus. les mots passent ses lèvres mais en même temps, l'idée fait son chemin en elle. Peut être qu'un jour ils arrêteront de détourner les yeux. Peut être qu'un jour la liste de ses arrestations interpellera quelqu'un, un stagiaire qui s'ennuie ou un nouveau qui veut faire ses preuves. Peut être qu'un jour son père cessera de la sortir de là avant qu'elle ne soit condamnée et ce sera fini.. il suffirait d'une fois. Une seule. Je respire et je bois. Et ça va. elle tourne à nouveau sur son tabouret et refait face au bar avant de prendre une autre gorgée. Quelque chose en elle lui crie d'écouter le conseil, de le prendre pour ce qu'il est, une générosité dont le lieutenant aurait pu se passer. Mais une autre voix hurle son envie d'expier quelque chose, de se venger sur le monde. Et faire brûler ses poings et son corps contre la flamme de la violence qu'elle libère à chacune de ses rixes dans les lieux publics. J'pourrais pas m'occuper du prochain de toute manière.. elle flexe sa main en direction d'Owen puis la pose contre son verre, espérant calmer la douleur diffuse avec la condensation légère autour du verre de scotch. Toujours mieux servi chez soi, au moins le verre ne serait pas dans cet état. et si personne ne m'arrêtait pour avoir expulser ce truc.. qui me fait sentir vivante.. dit-elle en le citant je n'aurai pas besoin de prendre en compte ce que vous me dites. elle le regarde en buvant.