Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
âge : 42 ans de regrets et de conneries. Il est né le 1er avril 1981, à Klamath Falls. Même jour, même heure, que son double, le bon. Lui a récupéré l'étiquette de la brute.
statut civil : [ divorcé (trois fois). ] Mâle alpha de son harem inexplicable. Etiquette du goujat infidèle sur le front. S'tient pourtant visiblement loyal à sa Rose, la seule femme au monde qui lui tient tête. Personne n'y croit vraiment sauf eux.
occupation : Ex-taulard, 10 ans d'incarcération pour trafique de drogue et divers autres délits. A repris 2 mois en avril et mai 2022, pour avoir incendié des locaux en ville. Actuellement propriétaire du Pikey, le bar le plus fréquenté de Klamath Falls. Il l'a racheté avec l'héritage de ses parents, achat compulsif, d'un alcoolique chronique. Auparavant, il a bossé au Country Club comme vigile, voiturier et surtout homme de main du patron. Il s'est fait virer lors de son arrestation d'avril 2022. Super-Papa à temps perdu, Barbie Kane est née le 13.12.2021. + Ken Kane le 15.03.2023 + Evan Becker le 02.07.2023.
habitation : Trop souvent sous cellule au commissariat de Klamath Falls. Pilier de bar, les comptoirs sont sa première maison. S'il a squatté chez tout le monde pendant plus d'un an, Mickey s'est occupé de lui trouver un petit appart' à Eberlein Avenue #922. Il le partage avec le chien de son feu père, un berger Allemand qu'il a surnommé Brutus. Vous le retrouverez aussi chaque samedi soir, au commissariat de Klamath Falls, en cellule de dégrisement.
nbre de mots : 500 à 1500 mots.
disponibilités : 3/3 mais ouvert si bon scénario proposé.
pronom ig : he.
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : Je fais : Drogue, prison, violence, sexe, infidélité. Je n'ai pas vraiment de barrière, je m'adapte au joueur d'en face.
en vrac :
Il a enregistré administrativement sa fille, sous le prénom de Barbie, sans le dire à Darcy, son ex-femme. Il trouvait ça drôle. Il a refait la même blague un an après pour le second, surtout parce que Darcy a pris la décision de quitter KF avec les gosses. Du coup il est aussi le père de Ken. › L'homme le plus infidèle de Klamath Falls › Pendant son mariage avec Darcy, il partait à la pêche aux maîtresses tous les samedis soirs (et c'était plutôt payant.) › Beau parleur › Sort de dix ans de taule pour trafique de drogues et autres délits › Il a subit une désintoxication il y a dix ans, lors de son incarcération. › Il s'est noyé dans l'alcool à sa sortie de taule, et vient d'en être sevré lors de sa seconde incarcération, entre mars et mai 2022. Il est aux alcooliques anonymes de Klamath Falls depuis (enfin, quand il est d'humeur à y aller.) › Dame nature ne l'a pas doté d'un très grand QI, heureusement aujourd'hui, il y a Wikipedia. › Il donne des surnoms à toutes les filles qui l'entourent, comme Barbie (Coucou Emilie), Cruella ou Blondie › Il est très adepte des coups d'un soir, à l'arrière de sa voiture › Les féministes ne peuvent pas l'encadrer › Il sauverait sa future PS5 avant tout.
Il a du mal à ressentir des sentiments pour les gens, à ce jour, à part Drew et Juliet, il n'a jamais vraiment ressentie quelque chose pour autrui › Il ne parle jamais de ce qui s'est passé en prison › Il s'est marié avec Darcy complètement ivre, et lui a fait vivre un calvaire pendant un an (parce qu'elle, elle en a, des sentiments.) › Il harcèle la police pour les faire chier, ça devise étant : Fuck la police › Il a quarante ans sur le papier, parce qu'en réalité, il n'en n'a certainement pas plus de 15 › Il a claqué la porte du manoir familiale à 19 ans et n'a jamais reparlé à ses parents depuis. Ils ont disparu dans un accident d'hélicoptère (problème de riches) en mai 2022 › Il a hérité d'une grosse somme d'argent à leur disparition, et atout dilapidé en rachetant le Pikey. › Il n'a que trop peu de self control, il sort les poings pour un oui ou pour un non.
Il a tout récemment, eu une aventure avec un homme, Stefan. Il n'assume pas vraiment ça, et assure que c'était une erreur de parcours. Pourtant, le gamin n'est jamais loin. › Il ne le reconnaîtra jamais, mais il aimerait bien se remarier, la vie maritale lui manque › Il sait que la femme qui est faite pour lui, c'est Drew. Mais que lui, il est clairement pas fait pour elle, il la ferait souffrir. Alors il essaie toujours de lui trouver un bon parti, mais la situation est de plus en plus difficile à gérer. Jalousie d'un côté comme de l'autre › Son ex-femme, Elizabeth (Darcy) lui a fait un second enfant, malgré leur divorce. › Il a refait 4 mois de prison pour violence (ayant frappé un gars au Pikey) au printemps 2023. Il en sort début juillet.
Famille
Il est le frère jumeau de Luka (actuellement à New-York, not in game), et le frère aîné de Michael Kane (in g). › Il est le cousin de Jake Owens (in g), et a donc Blair Owens (in g) comme petite cousine. › Il est l'ex mari d'Elizabeth "Darcy" Blackburn (décédée), et le père de leur fille, Barbie (not in g), née à Noël 2021 et de Ken né en mars 2023. › En été 2023 il a un troisième enfant avec Maxine, Evan. Coup d'un soir surprise, qui complique pas mal ses affaires.
Besoin de s’aérer, ou d’entendre parler d’autre chose que de sa paternité. Misha il n’aime pas le montrer à Darcy, mais on ne peut pas dire qu’il soit très tranquille, contrairement aux apparences. Devenir père, ça ne l’inquiète pas tant que ça, mais c’est plutôt la tournure que prend son mariage, avec ça, qui l’inquiète. Darcy, elle demande de plus en plus d’attention, d’exclusivité. Il ne dort plus que chez Darcy, c’est chez lui finalement, maintenant. Il ne voit même plus Drew, Juliet elle ne lui pardonne pas ce bébé. Ça cogite beaucoup dans sa tête, et il a l’impression que Juliet, elle s’éloigne. Alors que lui, son cœur, il bat de plus en plus pour elle.
Après le dîner, il quitte donc l’appartement, malgré les réticences de sa femme. Elle aimerait bien qu’il reste avec elle toute la soirée, il le sait bien. Mais lui, il n’en veut pas de cette vie de famille parfaite, soudée, aimante, et tout ce qui va avec. C’est pas lui ça. Ou peut-être que ça lui fait peur. Peur de devoir dire aurevoir à ses ailes, à sa liberté. A toutes ses femmes qui vont et viennent dans ses draps, ou sur sa banquette arrière. Il ne sait même plus ce qui lui fait vraiment angoisser comme ça. Et pour ce soir, il préférerais tout oublier dans un verre d’alcool.
Il se dirige donc vers son bar habituel, poussant les portes, un peu nonchalant. Ses yeux clairs divaguent un instant sur la salle, à la recherche de têtes connues. Ils ne tardent pas à s’arrêter sur une tignasse brune, récente fréquentations qu’il apprécie tout particulièrement. Non pas seulement parce que la présence de la jeune femme le conforte, mais aussi parce qu’il a compris assez rapidement, qu’elle portait le nom de Gimenez. Le flic qu’il a aux fesses depuis sa sortie de taule. L’agent Moustache. Et contrairement à son frère, son oncle, ou il ne sait pas trop quel lien les unis, elle, elle est le sosie de Misha. Même arrangements, mêmes passions, et mêmes vices. Le ténébreux s’attache, s’immisce dans la vie de la jeune femme, espérant peut-être qu’il en ferait fumer le nez du poulet.
_ “ La plus belle. “
Qu’il lance malicieusement, passant derrière Noor, sa main frôlant les épaules de la jeune femme. Il vient s’installer à sa table, sans même lui en demander l’autorisation. Il ôte sa veste en cuir, qu’il pose sur le dossier de sa chaise, puis il s’enfonce dans celui-ci, alors que ses yeux s’arrêtent sur ce de son amie.
_ “ T’es venu tuer le temps, ou t’as des petits besoins ? “
Qu’il murmure, se penchant sur la table, vers Noors. Sourire en coin des lèvres. Noor, elle consomme la même chose que lui, et il en a dans les poches. Il n’a pas replongé dans la distribution, loin de là. Mais pour Noor, il a toujours de quoi partager. Sur cette pensée, son visage se détourne vers le bar, et il fait signe au barman. Ce dernier, habitué à la présence de Misha, remplit aussitôt deux verres de Whiskey qu’il vient déposer sur leur table. Misha en glisse un du bout des doigts, vers Noor. Les yeux retombés sur elle.
On se moque de ce qu'ils pensent. On les provoque, pour eux, c'est perdu d'avance. Ha quelle époque. Célébrons nos différences.
Misha. nom masculin. 1. Définition d'un trouble de la sociabilisation notable. 2. Polygamie refoulée, souvent notifiée sous le terme de Harem. 3. TW facile d'utilisation. 4. Attraction touristique la plus visitée de Klamath Falls. 5. Futur nom de chlamydias. Synonymes : Casanova, Mâle alpha, El Mishou, Mattel (Créateur de Barbie depuis 2021), Sal*pard (Terme très répandu), l'infidèle.
ce soir, la lune elle-même a l’air remplie d’une mélancolie sans nom. ce soir, il n’y a plus de rires, ni de sourires. les ombres jouent à cache cache sur les façades des immeubles, ça sent la pisse et le silicone quand on s’approche des ruelles. ce soir, il n’y a que toi sur cette grande allée, trop grande pour une si petite fille - ou une femme avortée.
il fait froid. c’est la première pensée qui éclot dans ta tête à mesure où tes pas foulent le bitume glacial. petite fille au regard si triste, aux lèvres qui appellent à la damnation. un deux trois pas devant toi. est-ce que c’est la route qui est tordue, ou toi qui est à l’envers ? les lampadaires crachotent une vieille lumière jaune malade, les trottoirs sont jonchés de mégots de cigarette. il est tard. tu ne sais pas trop ce que tu fais ici. ou peut-être que tu le sais, mais que tu ne veux pas te l’avouer. tu veux faire rentrer de toutes tes forces l’idée que tu viens ici pour t’amuser, et faire des rencontres. mais ça te fiche le cafard, tout ça, parce que tu sais très bien que c’est pas toi, les rencontres c’est pas toi, les rires qui se perdent, les lèvres qui mordillent les pailles, tout ça c’est pas toi. tu préfères le silence qui berce le salon de l’appartement que tu partages avec ton frère, tu préfères le tintement du verre de vin qui accueille en son sein n’importe quelle autre substance mise à part du vin. alors tu fais rentrer l’idée de passer un bon moment de force, comme quand tu n’étais qu'une gosse apeurée dans une salle de classe trop grande pour une si petite gamine, et que tu tentais vainement de mettre le gros triangle dans la forme du rectangle. à un moment donné, tu sais que ça va t’éclater à la figure, mais tu persistes, t’es butée.
tu pousses la porte de l’endroit des vices comme un boxeur qui s’apprête à monter sur le ring. ton combat, à toi, c’est de sortir de tout ce que tu connais déjà. tu regardes ces visages anonymes tout autour de toi, tu te demandes quel démon habite leurs expressions du visage, quel spleen circule dans leurs veines. tout ce que tu vois, c’est des sourires, et des barbes, des timbres de voix imprégnés de vingt ans à fumer des clopes, du rouge noir bleu sur les lèvres. le brouhaha du lieu vient te percuter en pleine face, mais tu t'y sens bien. t'as pas peur d'être noor ici, noor avec son gilet noir trois fois trop grand pour elle, et ses bottes de pluie. et tes grands yeux verts, ton nez en forme de toboggan dont la pointe semble vouloir chatouiller l’atmosphère. tu te diriges à une table. ce soir, tu veux oublier. ton frangin viendra sûrement te chercher, c’est le seul dans cette putain de ville qui en a quelque chose à faire de toi. ensuite, t’iras chialer dans ton lit en t’enfilant trois prozac et un hypnotique. demain est un autre jour.
une voix s'élève parmi les autres. un ton grave, que tu peux reconnaître entre des milliers. un corps, qui s'assoit près de toi. un sourire illumine alors ton visage, mais ce n'est pas le même foutu sourire qu'on fait quand il y a de belles choses devant nous. c'est un sourire damné, prêt à descendre à toute vitesse cette pente que t'essaies tous les jours de gravir. les bars, c'est rarement pour boire et finir gentiment chez soi. un rictus se forme sur tes lèvres et ça t'arrache un petit rire malicieux. la moitié de toute cette pièce est probablement défoncée, l'autre attend de l'être. j'suis venue en espérant que tu sois là pour tuer mon temps à moi. tes lèvres touchent le rebord froid du verre que misha, d'un signe de tête, t'a fait remplir d'une liqueur qui brûle maintenant le ventre. t'as réussi à trouver un créneau pour moi entre toutes ces connes que tu vois ? cigarette allumée. ici, personne t'emmerdes sur ce point, ils savent que tu viens régulièrement et qu'à vous deux, misha et toi, vous faites la moitié des recettes.
Misha Kane faisait un peu trop sonner les radars de la police depuis sa libération. On entendait et lisait son nom sur beaucoup de lèvres au sein du commissariat, et ça avait pour don d’agacer Adán, le flic grincheux comme apparemment certains aimaient le surnommer, principal en charge de ce foutu dossier de malheur. Il avait beau réfléchir, le Colombien, il ne pouvait pas cesser de se demander pourquoi il continuer d’insister avec ce criminel. Ce mec qui avait pourtant presque son âge, mais continuait d’agir comme un adolescent pas assez aimé par sa famille d’accueil. Il lui faisait parfois penser à Levi, qui lui, pour le coup, était un vrai ado (ok, jeune adulte plutôt). Ou alors était-ce Levi qui le faisait penser à Misha ? Peu importait, le résultat était le même, et ce pour chacun d’eux : l’espoir devait continuer de les faire vivre au travers d’Adán. Et si Levi était un peu plus trouillard, Kane, lui, il en avait rien à foutre de rien. Comme s’il n’avait rien à perdre. Pourtant, il était marié, non ? Ca devrait lui faire au moins un truc pour lequel se battre, une raison de ne pas retourner croupir en prison.
Sauf que depuis la dernière fois où il était passé au commissariat, les choses avaient un peu changé. Misha, c’était plus juste un prénom qu’on prononçait du bout des lèvres, c’était l’attraction principale, l’ennemi numéro un. Et le problème, le problème c’est que ses conneries à lui, elles retombaient sur Adán, directement. Dès qu’il faisait un foutu pas de travers, il se prenait des réflexions. Comme s’il était censé être sa nounou. Comme s’il était censé être son père ou il savait pas quoi qu’il pourrait de toute manière jamais être. Il avait déjà du mal à être juste le flic de son putain de dossier, alors que pourrait-il être de plus ? N’empêche que ça donnait une occasion en or, son caprice au comico, cette pluie d’intérieur qui avait bousillé une bonne quinzaine des dossiers papiers du policier. Ca donnait l’occasion d’aller le chercher, d’aller lui annoncer qu’il avait perdu, cette fois. L’occasion de le laisser pourrir une nuit dans une cellule, où il pourrait lui balancer des cacahuètes comme à un animal enfermé dans une cage au zoo. L’occasion en or.
Et si de base ils attendaient un mot, une autorisation du commissaire pour aller directement toquer chez lui, ce bout de papier qui ne venait jamais, Adán eu un jour chanceux qui allait tout changer. Parce que quand il arriva au Owl n’Thistle, juste pour une histoire de vérification de licence, il en oublia vite cette mission. Y’avait Misha. Y’avait Misha qu’il avait directement repéré du coin de l’oeil en entrant, ce mec qu’il verrait même 3 kilomètres plus loin tant il l’exaspérait et hantait ses nuits. Misha. Alors bat les couilles de cette licence, Adán, il pivota pour partir vers lui, vers eux. Il voyait que ses cheveux, de dos. Il aurait jamais cru. Jamais il aurait pu croire ça. C’était personne et n’importe qui dans sa tête, juste une femme devant laquelle il foutrait la honte à Kane en l’embarquant. Sauf que le destin, le destin il voulait vraiment se jouer de lui. Le destin, il lui foutait un pic en plein coeur. C’était personne et n’importe qui, sauf que c’était quelqu’un et quelqu’un de précis. Y’eu son rire qui résonna dans ses oreilles, et Adán, le pauvre Adán, s’il était déjà tendu de base, là, là il crut bien qu’il allait enfin la faire sa fichue crise cardiaque, et mourir à même le parquet dégueulasse du bar. Il aurait peut-être préféré, en fait. Parce que devoir affronter Misha plus Noor, avec la colère qui grimpait en lui ? Il avait souvent sa mâchoire serrée, le flic, mais là, là il était à deux doigts de se la disloquer tout seul comme un con.
« Ca va ? Vous passez un bon moment ? » Une voix profonde, dure et froide. Il avait envie de l’attraper par le col, le taulard, de directement le balancer contre un mur, de lui serrer les poignets entre deux ronds métalliques et de le menacer de toutes les horreurs possibles en espagnol tant ils n’auraient pas la force de faire l’effort de parler anglais. Parce que Misha, déjà qu’il était Misha, déjà qu’il le faisait assez chier, il allait pas en plus de ça venir toucher à sa petite sœur. Là, ça allait devenir personnel, sinon. Et là, là y’aurait plus de police qui tiendrait. Juste deux hommes, et de la haine. Adán posa directement une main sur l’épaule de sa sœur, se tenant pile à côté d’elle. Une main qui se voulait rassurante, qui lui disait qu’il était là pour elle, alors qu’elle en avait peut-être même pas besoin. Juste une main de grand frère, de grand frère qui voulait les criminels loin de sa petite sœur. « Tu veux que j’te foute en l’air, c’est ça ? » Bon, ok, il allait peut-être pas réussir à se retenir en fait, parce qu’à chaque nouveau mot qui sortait de sa bouche, il sentait son sang couler de plus en plus rapidement dans ses veines, et son corps chauffer. « T’en as pas déjà assez fait, maintenant tu vas venir t’en prendre direct à ma famille ? »
Il se mordit l’intérieur de la joue, tournant finalement sa tête vers Noor, alors que son coeur se serra. Il voulait pas encore plus l’embarquer dans ses misères, il voulait pas encore plus la détruire. Et Misha près de Noor, c’était loin d’être une bonne idée. « Qu’est-ce que tu fous i- » Pas le temps de finir sa phrase, il voit la fumée, descend ses yeux, découvre une cigarette. Oui, il aurait préféré faire une crise cardiaque pour éviter tout ce drama. « Non mais Noor tu t’fous pas d’moi aussi, là ?! » Ca faisait longtemps, trop longtemps qu’il avait pas haussé le ton avec elle. Parce qu’il avait peur, toujours si peur de la perdre, toujours si peur que ce soit la dernière fois qu’elle parte de l’appartement, qu’elle revienne jamais, qu’il soit forcé de vivre avec lui-même et ses démons qui le lâchaient pas. « C’est une blague, qu’est-ce que c’est ? C’est une caméra cachée ? On prank la police ? On prank le vieux ? » Il souffla, les dents serrées. Regard vers Misha « Toi, tu viens avec moi. » Regard vers Noor. « Et toi, tu ferais mieux de vite rentrer à la maison. »
@Misha Kane@Noor Giménez :lovely: :lovely: (un coeur chacun, hop, même si aucun des deux le mérite vu les bêtises)
Misha Kaneadmin too many secrets
messages : 24252
rps : 498
pseudo : Maidey
pronom irl : she
id card : Stan
multicomptes : Billy, Ricky & Shana.
gif :
âge : 42 ans de regrets et de conneries. Il est né le 1er avril 1981, à Klamath Falls. Même jour, même heure, que son double, le bon. Lui a récupéré l'étiquette de la brute.
statut civil : [ divorcé (trois fois). ] Mâle alpha de son harem inexplicable. Etiquette du goujat infidèle sur le front. S'tient pourtant visiblement loyal à sa Rose, la seule femme au monde qui lui tient tête. Personne n'y croit vraiment sauf eux.
occupation : Ex-taulard, 10 ans d'incarcération pour trafique de drogue et divers autres délits. A repris 2 mois en avril et mai 2022, pour avoir incendié des locaux en ville. Actuellement propriétaire du Pikey, le bar le plus fréquenté de Klamath Falls. Il l'a racheté avec l'héritage de ses parents, achat compulsif, d'un alcoolique chronique. Auparavant, il a bossé au Country Club comme vigile, voiturier et surtout homme de main du patron. Il s'est fait virer lors de son arrestation d'avril 2022. Super-Papa à temps perdu, Barbie Kane est née le 13.12.2021. + Ken Kane le 15.03.2023 + Evan Becker le 02.07.2023.
habitation : Trop souvent sous cellule au commissariat de Klamath Falls. Pilier de bar, les comptoirs sont sa première maison. S'il a squatté chez tout le monde pendant plus d'un an, Mickey s'est occupé de lui trouver un petit appart' à Eberlein Avenue #922. Il le partage avec le chien de son feu père, un berger Allemand qu'il a surnommé Brutus. Vous le retrouverez aussi chaque samedi soir, au commissariat de Klamath Falls, en cellule de dégrisement.
nbre de mots : 500 à 1500 mots.
disponibilités : 3/3 mais ouvert si bon scénario proposé.
pronom ig : he.
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : Je fais : Drogue, prison, violence, sexe, infidélité. Je n'ai pas vraiment de barrière, je m'adapte au joueur d'en face.
en vrac :
Il a enregistré administrativement sa fille, sous le prénom de Barbie, sans le dire à Darcy, son ex-femme. Il trouvait ça drôle. Il a refait la même blague un an après pour le second, surtout parce que Darcy a pris la décision de quitter KF avec les gosses. Du coup il est aussi le père de Ken. › L'homme le plus infidèle de Klamath Falls › Pendant son mariage avec Darcy, il partait à la pêche aux maîtresses tous les samedis soirs (et c'était plutôt payant.) › Beau parleur › Sort de dix ans de taule pour trafique de drogues et autres délits › Il a subit une désintoxication il y a dix ans, lors de son incarcération. › Il s'est noyé dans l'alcool à sa sortie de taule, et vient d'en être sevré lors de sa seconde incarcération, entre mars et mai 2022. Il est aux alcooliques anonymes de Klamath Falls depuis (enfin, quand il est d'humeur à y aller.) › Dame nature ne l'a pas doté d'un très grand QI, heureusement aujourd'hui, il y a Wikipedia. › Il donne des surnoms à toutes les filles qui l'entourent, comme Barbie (Coucou Emilie), Cruella ou Blondie › Il est très adepte des coups d'un soir, à l'arrière de sa voiture › Les féministes ne peuvent pas l'encadrer › Il sauverait sa future PS5 avant tout.
Il a du mal à ressentir des sentiments pour les gens, à ce jour, à part Drew et Juliet, il n'a jamais vraiment ressentie quelque chose pour autrui › Il ne parle jamais de ce qui s'est passé en prison › Il s'est marié avec Darcy complètement ivre, et lui a fait vivre un calvaire pendant un an (parce qu'elle, elle en a, des sentiments.) › Il harcèle la police pour les faire chier, ça devise étant : Fuck la police › Il a quarante ans sur le papier, parce qu'en réalité, il n'en n'a certainement pas plus de 15 › Il a claqué la porte du manoir familiale à 19 ans et n'a jamais reparlé à ses parents depuis. Ils ont disparu dans un accident d'hélicoptère (problème de riches) en mai 2022 › Il a hérité d'une grosse somme d'argent à leur disparition, et atout dilapidé en rachetant le Pikey. › Il n'a que trop peu de self control, il sort les poings pour un oui ou pour un non.
Il a tout récemment, eu une aventure avec un homme, Stefan. Il n'assume pas vraiment ça, et assure que c'était une erreur de parcours. Pourtant, le gamin n'est jamais loin. › Il ne le reconnaîtra jamais, mais il aimerait bien se remarier, la vie maritale lui manque › Il sait que la femme qui est faite pour lui, c'est Drew. Mais que lui, il est clairement pas fait pour elle, il la ferait souffrir. Alors il essaie toujours de lui trouver un bon parti, mais la situation est de plus en plus difficile à gérer. Jalousie d'un côté comme de l'autre › Son ex-femme, Elizabeth (Darcy) lui a fait un second enfant, malgré leur divorce. › Il a refait 4 mois de prison pour violence (ayant frappé un gars au Pikey) au printemps 2023. Il en sort début juillet.
Famille
Il est le frère jumeau de Luka (actuellement à New-York, not in game), et le frère aîné de Michael Kane (in g). › Il est le cousin de Jake Owens (in g), et a donc Blair Owens (in g) comme petite cousine. › Il est l'ex mari d'Elizabeth "Darcy" Blackburn (décédée), et le père de leur fille, Barbie (not in g), née à Noël 2021 et de Ken né en mars 2023. › En été 2023 il a un troisième enfant avec Maxine, Evan. Coup d'un soir surprise, qui complique pas mal ses affaires.
“ les bars, c'est rarement pour boire et finir gentiment chez soi. “ Elle lui arrache un sourire, alors qu’il observe les lèvres de la jeune femme, en faire de même. Il est bien placé pour le savoir, ça. Lui qui ne cherche que la déchéance, et l’ivresse, dès qu’il met un pied ici. Il ne sait même pas vraiment ce qu’il a noyer, pourtant. Sa vie entière, peut-être ? Quarante ans de regrets. Dix ans de taule et d’enfer. Et un retour si solitaire, sans Juliet. Un gosse à assumer, d’ici quelques mois. Un mariage aussi. Alors qu’il a comme l’impression que sa femme n’en n’a rien à faire de lui. Il a beau courtiser toutes les filles qu’il trouve à son gout, ou les glisser dans ses draps, que Darcy elle ne réagit même pas. Elle pourrait le mettre au dos du mur, lui prouver son intérêt pour lui. Au lieu de ça, elle se contente d’aller voir le gamin. Un gamin à qui Misha arracherait bien la langue, ou ce qu’il entre les jambes aussi. Si seulement ça pouvait au moins atteindre Darcy. “ j'suis venue en espérant que tu sois là pour tuer mon temps à moi. “ Il ouvre les bras légèrement, fièrement, pour signaler qu’il est bien là maintenant. Toujours là où on l’attend, ou pas d’ailleurs. Il se considérera même comme la bonne étoile de la brune, alors qu’il est clairement tout l’inverse.
_ “ Y’a pas que de ton temps que je peux m’occuper ! “
Qu’il balance d’un sourire bien trop malicieux, alors qu’il remonte son propre verre jusqu’à ses lèvres. Il ne s’est pourtant jamais rien passé de déplacé entre eux. Peut-être parce qu’elle est bien jeune, ou juste parce qu’elle a les mêmes centres d’intérêts que lui, et qu’ils se fréquentent déjà trop pour ça. Il ne pourrait pas se barrer l’air de rien au petit matin. Il ne pourrait pas ne pas la croiser non plus, après le dérapage. Pourtant, c’est pas l’envie qui manque. Noor est jolie, tout à fait son style. Et il n’y aurait rien de plus jouissant que d’enrager Gimenez en s’attaquant à sa petite sœur, ou sa fille, il ne sait même pas vraiment qui elle est pour lui. Mais la famille de l’agent Moustache, doit compter pour lui. Ce serait mentir que de dire que l’idée ne lui a jamais traversé l’esprit. Etonnement, pourtant, il n’a jamais mis son plan à exécution. “ t'as réussi à trouver un créneau pour moi entre toutes ces connes que tu vois ? “ Il s’en pince la lèvre cette fois, pour retenir son sourire, qui veut encore s’étirer. Comme s’il était fier de sa vie si ébranlée. De ces filles qu’il collectionne sans gêne. C’est sûrement vrai dans le fond. Il n’a aucune éthique Misha. Aucune honte de rien.
_ “ Juste un petit peu. “
Qu’il balance d’un ton moqueur, alors qu’il fait un signe “petit” de ses doigts. Toisant Noor d’un regard bien trop taquin.
_ “ Toute façon, tu voudrais pas jouer comme elles. “
Il s’enfonce dans le fond de sa chaise, un bras restant tendu vers la table pour ne pas lâcher son verre. Moment que choisit une silhouette pour s’installer derrière Noor. Désintéressé, Misha relève les yeux. Et enfin, il croise ceux du Moustachu de ses pensées. Adàn. Le sourire du Misha revient aussitôt, là, en coin des lèvres. Mauvais, joueur, provocateur. Parce qu’il aime en faire baver au flic, et ça doit certainement être réciproque. Ils se cherchent tous les deux, sans réelle raison. Lui, ça l’amuse. De l’autre côté, il en sait rien Misha, mais tant que lui en tire son divertissement, le reste est mineur. “ Ca va ? Vous passez un bon moment ? “ Voix froide, et agacée. Misha en est plus que ravie, d’avoir touché et coulé le flic, rien qu’en partageant un verre avec la gamine.
_ “ Jusqu’ici c’était plutôt bien, mais l’air s’est pollué d’un seul coup. “
Qu’il le nargue, ironiquement, alors qu’Adàn pose une main sur l’épaule de la gamine, comme pour marquer son territoire. Territoire déjà souillé, bien trop, bien qu’encore trop peu aux yeux de Misha. “ Tu veux que j’te foute en l’air, c’est ça ? T’en as pas déjà assez fait, maintenant tu vas venir t’en prendre direct à ma famille ? “ Là, Misha se redresse, faisant mine d’être surpris par l’annonce. Comme s’il ignorait les liens entre les deux Gimenez. Il joue la carte de la naïveté, lui qui attendait impatiemment que le moustachu découvre qu’il tournait autour d’un membre de sa fratrie.
_ “ Ta famille ? J’savais pas que ça se reproduisait au commissariat. “
Au moins il sera vite fixé sur leur lien. Et il s’en amuse en plus, il le fixe le Adàn, il le provoque, sans même une once d’hésitation. Il le tutoie aussi, puisque le flic se le permet. Mais ce dernier a déjà les yeux rivés sur Noor, à qui il reproche la fumée de cigarette, et probablement, ses fréquentations. Misha en croise les bras sur son torse, les observant, savourant le scandale familiale, comme une télé-réalité. Jusqu’à ce que finalement, le regard du moustachu se braque sur lui à nouveau. “ Toi, tu viens avec moi. “ Hein ? Pour une fois, il n’a rien fait Misha, alors il relève la tête, fronçant les sourcils, perplexe, ou orgueilleux. Vexé aussi, que le flic essai de l’arrêter sans un motif. Quitte à repartir d’ici avec le policier, ce serait pour une bonne raison.
_ “ Et je suppose que vous avez un mandat, ou un truc comme ça ?! “
Qu’il crache, hautain, sans bouger ni ses bras, ni ses fesses.
_ “ Parce que j’ai rien fait de mal là. Je prends un verre avec une amie, j’ai enfreint quel règlement, monsieur l’agent ? “
Sa langue frappe son palet sur ses derniers mots, alors qu’il enfonce ses yeux dans ceux de Gimenez, avec insistance. Puis il finit par détourner son attention vers Noor, hochant négativement la tête.
_ “ Bouge pas, t’es majeur et vaccinée, il peut rien te dire le vieux. “
Et il switch le regard à nouveau vers Adàn.
_ “ Vous pourriez dégager maintenant ? On était en tête à tête, vous pourrissez notre rendez-vous. “
Le vouvoiement était revenu tout seul, mais il était loin d’être aussi respectueux qu’il le devrait. Il décroise même ses bras pour balayer l’air devant lui avec ses doigts, lui faisant bien comprendre de s’éloigner.
On se moque de ce qu'ils pensent. On les provoque, pour eux, c'est perdu d'avance. Ha quelle époque. Célébrons nos différences.
Misha. nom masculin. 1. Définition d'un trouble de la sociabilisation notable. 2. Polygamie refoulée, souvent notifiée sous le terme de Harem. 3. TW facile d'utilisation. 4. Attraction touristique la plus visitée de Klamath Falls. 5. Futur nom de chlamydias. Synonymes : Casanova, Mâle alpha, El Mishou, Mattel (Créateur de Barbie depuis 2021), Sal*pard (Terme très répandu), l'infidèle.
le prozac que tu t’es enfilé il y a quelques heures maintenant, ça plus les quelques verres de tequila, commencent à faire effet. c’est plus noor assise sur cette foutue chaise à fumer cette clope et à écouter parler son double masculin, c’est une autre personne, une autre entité, c’est plus toi. t’es déjà trop loin. alors tu tires encore un peu plus fort sur ta cigarette, le corps balancé sur cette chaise, et tu laisses le raz de marée venir gratter les maisons de ton coeur, briser en deux les briques et mordre les fenêtres que tu prenais le soin de fermer chaque jour de ta vie. ce soir, t’as pas envie de jouer à la maîtresse de maison, t’as pas non plus envie d’éponger le coeur de ton frère ou de tes amies ou de n’importe qui dans cette ville où t’as signé ton arrêt de mort. parce que le tien, il saigne, et personne ne semble s’en soucier. pas même misha, qui n’est même pas là pour ça. tu pourrais dresser son profil psychologique depuis ses dix ans rien qu’en fixant le néant dans ses iris, rien qu’en l’écoutant parler avec des mots d’adulte dans un cerveau d’enfant. tu le sais, parce que t’es aussi vide que lui, parce que tu ressens un mal de chien identique au sien à chaque fois que t’ouvres les yeux le matin. tu ris à sa remarque. jouer comme les autres filles, ça ne t’intéresse pas mais pas pour les mêmes raisons. toi, t’aimes trop l’amour pour oser le salir et le traîner dans la luxure, t’oses juste pas le dire. t’es proche de la retraite quand même tu sais, encore une clope et tu nous fais un avc.
tu t’apprêtes à faire un signe au barman pour qu’il remplisse ton verre, la deuxième d’une très longue série, quand une voix familière t’arrache un frisson tout le long de l’échine. adàn. un milliard de questions se percutent en même temps dans tes cellules grises à mesure où tu prends conscience de l’ironie de la situation. le prozac et l’alcool te permettent de garder, étrangement, une certaine lucidité. t’as vingt-trois ans, merde, pour qui il se prend, au juste ? il croit être ton père ? un de ces connards de substitut paternel comme t’en as déjà vu défiler pendant ton enfance ? l’amertume griffe l’oesophage comme une chatte enragée, et t’en as presque envie de vomir. c’est misha qui se charge de répondre le premier, parce que lui la garder en veilleuse c’est comme demander à un toxicomane d’arrêter la cocaïne, et t’as jamais été autant reconnaissante envers lui qu’à ce moment là, même si tu sais que ses motivations sont alimentées par le simple fait de vouloir enrager ton grand frère. ça a l’air de fonctionner.
bouge pas, t’es majeur et vaccinée, il peut rien te dire le vieux. vous pourriez dégager maintenant ? on était en tête à tête, vous pourrissez notre rendez-vous.
il te fait de la peine, adán. il a l’air encore plus fatigué que d’habitude. t’en viens même à culpabiliser, là, tout au fond de ces kilos d’alcool de cachetons et de je m’en foutisme. t’as presque envie de prendre sa main et de le suivre jusqu’au bout du monde, de lui dire Oui, d’accord, de t’excuser toute la nuit, de lui promettre de plus jamais fréquenter les bars et de te mettre au bio dès demain. mais t’arrives pas. ce soir, les mauvaises pensées tapissent les murs et viennent pourrir ton coeur. ce soir, c’est le prozac qui parle.
j’irai nul part, adán. d’ailleurs pars, là tu me déranges. tu te rallumes une seconde cigarette après ces mots cinglants. on a prévu de bouger de ce bar après, alors à moins que ça t’intéresse de trainer avec des types qui ont vingt ans de moins que toi, exception faite avec misha, ou des connes, tu devrais vraiment me lâcher. tu pointes du doigt misha. nous lâcher.
tu fouilles dans ton sac sans même lancer un regard à ton frère, ou à misha, assis devant toi et visiblement amusé par la situation. tes doigts s’emparent d’un petit sachet rempli d’une poudre blanche que tu glisses dans un paquet de clope vide afin que ton flic de frère n’y voit que du feu, même si des connards essayant de cacher des kilos de coke sur eux, il doit connaître. j’vous laisse profiter de la soirée, j’vais aux toilettes. t’écrases ta cigarette à peine fumée dans le cendrier en face de toi, et t’avances jusque dans les toilettes dans lesquelles tu prends le soin de t’enfermer à clef. sachet ouvert, poudre en fines lamelles comme des traînées de sucre qui pénètrent dans le nez et dans le coeur. tu te regardes dans la glace, t’es à des kilomètres de toi. la nuit risque d’être longue.
Misha n’avait clairement pas manqué à Adán, et il le lui prouvait une énième fois. Son caractère, c’était poubelle. Ouais, selon le flic, le criminel n’avait vraiment rien pour lui. Alors pourquoi Noor était-elle face à lui ? Pourquoi partageaient-ils un moment autour d’un verre ? Pourquoi lui, tout simplement, pourquoi lui ? Il n’avait rien, absolument rien. Ou faisait-il semblant face à la Giménez ? Se montrait-il tel qu’il n’était pas ? Oui, ça serait une bonne explication. Se ferait-il passer pour son jumeau, comme Adán l’avait vu faire des les commentaires de ce blog scandale il savait pas quoi ? Noor. Noor Noor Noor. Douce Noor, sainte Noor. Pourquoi, comment ?
« Un mandat ? » Il ne releva même pas le fait que Misha semblait prendre Noor pour sa fille. Non, il ne se reproduisait pas, Adán, il n’avait jamais eu de gosse, et c’était vrai qu’il avait l’âge d’être le père de Noor avec leurs 22 ans qui les séparaient, puis fallait avouer qu’il remplissait parfois plus le rôle de père que de grand-frère aussi, mais il n’en était rien. Adán Giménez n’était pas fait pour devenir père, et il ne le serait de toute manière jamais. « Tu crois vraiment qu’on a encore besoin de mandats pour t’arrêter, avec ton casier et les plaintes sur ton dos ? » Ah, oui, devait-il lui préciser que le commissariat lui-même pensait à porter plainte pour destruction de biens matériels, à cause de tous ces dossiers qu’il avait niqué avec ses conneries d’alarme incendie ? Sans parler des technologies qui n’avaient pas vraiment apprécié leur passage sous l’eau.
« Une amie ? Quelle amie ? C’est pas ton amie, ça l’sera jamais. C’est clair ? » C’était même pas tellement juste de la possessivité qui parlait, là, c’était vraiment le côté grand-frère, le côté protecteur. Si Noor commençait à sortir avec des types dans son genre, d’autant plus de quasiment le double de son âge, alors qu’allait-elle devenir ? Une Catalina bis ? Une deuxième sœur avec ce besoin constant de faire des bêtises pour attirer l’attention ? Non, hors de question que Noor ruine sa pudeur pour cet espèce d’enflure. Et si c’était ça, ses amis, alors Adán allait avoir bien plus de mal à la laisser passer ses nuits hors de l’appart, dorénavant.
Il attrapa le bras du dealer, le serrant entre ses doigts et le tirant pour lui intimer de se relever. Mais il relâcha toute pression quand Noor prit enfin la parole. Trop choqué, trop déçu, il la regarda un instant comme un con, bouche-bée face à son attitude qu’il ne lui connaissait pas. Comment pouvait-elle lui tenir tête, alors que tout ce qu’il voulait, lui, c’était son bien ? Comment pouvait-elle l’humilier, refuser son autorité face à Misha, qui en profiterait pendant des mois voire des années pour l’humilier à son tour. S’il pouvait pas tenir sa sœur tranquille, Adán, alors comment était-il censé prendre soin de toute une ville ? « Tu t’fous d’ma gueule, là ? Dios mios Cielo que coño estas haciendo ? » ¹ Cielo. Voilà qu’il revenait le surnom, alors que l’espagnol avait repris sa place dans la bouche d’Adán. Pour dire à quel point la situation pouvait l’énerver, alors que tout le bar les regardait. Mais elle s’en allait déjà, s’enfuyait comme lui-même le faisait si bien. Ouais, peut-être qu’il lui avait juste trop montré le mauvais exemple, Adán. Comment pouvait-il l’aider à grandir quand lui-même agissait comme un con ? « Vuelve aquí ahora mismo, jovencita! » ² Mais elle était trop loin, et l’ignorait sûrement alors qu’il avait bien crié pour qu’elle l’entende.
Et quand Noor fut partie, quand il eut plus aucune raison de s’adoucir, il ré-attrapa Misha, cette fois par les deux épaules. Et en un gros coup, son t-shirt serré dans ses poings, Adán le tira, le visage plus fermé que jamais, pour le relever. « Toi tu vas pas t’en sortir comme ça cabrón ³. » Sa voix, elle était bien plus profonde que normalement, bien plus énervée et froide. Il le poussa jusqu’à un mur pour l’y bloquer, cherchant ses menottes d’une main. « Tu crois que tu peux faire ce que tu veux ? Tu crois que tu vas pouvoir l’embarquer dans tes conneries sans problème ? » Ah, ses yeux devenaient carrément rouges face à la rage qu’il ressentait en lui. Fallait dire qu’il se concentrait tellement sur Misha qu’il en oubliait de cligner des yeux. « On verra qui sera le plus malin des deux quand tu s’ras de retour en prison, enculé. »
¹ Mon Dieu, Noor, qu’est-ce que tu fous putain ? ² Reviens ici, jeune fille, tout de suite ! ³ enculé
âge : 42 ans de regrets et de conneries. Il est né le 1er avril 1981, à Klamath Falls. Même jour, même heure, que son double, le bon. Lui a récupéré l'étiquette de la brute.
statut civil : [ divorcé (trois fois). ] Mâle alpha de son harem inexplicable. Etiquette du goujat infidèle sur le front. S'tient pourtant visiblement loyal à sa Rose, la seule femme au monde qui lui tient tête. Personne n'y croit vraiment sauf eux.
occupation : Ex-taulard, 10 ans d'incarcération pour trafique de drogue et divers autres délits. A repris 2 mois en avril et mai 2022, pour avoir incendié des locaux en ville. Actuellement propriétaire du Pikey, le bar le plus fréquenté de Klamath Falls. Il l'a racheté avec l'héritage de ses parents, achat compulsif, d'un alcoolique chronique. Auparavant, il a bossé au Country Club comme vigile, voiturier et surtout homme de main du patron. Il s'est fait virer lors de son arrestation d'avril 2022. Super-Papa à temps perdu, Barbie Kane est née le 13.12.2021. + Ken Kane le 15.03.2023 + Evan Becker le 02.07.2023.
habitation : Trop souvent sous cellule au commissariat de Klamath Falls. Pilier de bar, les comptoirs sont sa première maison. S'il a squatté chez tout le monde pendant plus d'un an, Mickey s'est occupé de lui trouver un petit appart' à Eberlein Avenue #922. Il le partage avec le chien de son feu père, un berger Allemand qu'il a surnommé Brutus. Vous le retrouverez aussi chaque samedi soir, au commissariat de Klamath Falls, en cellule de dégrisement.
nbre de mots : 500 à 1500 mots.
disponibilités : 3/3 mais ouvert si bon scénario proposé.
pronom ig : he.
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : Je fais : Drogue, prison, violence, sexe, infidélité. Je n'ai pas vraiment de barrière, je m'adapte au joueur d'en face.
en vrac :
Il a enregistré administrativement sa fille, sous le prénom de Barbie, sans le dire à Darcy, son ex-femme. Il trouvait ça drôle. Il a refait la même blague un an après pour le second, surtout parce que Darcy a pris la décision de quitter KF avec les gosses. Du coup il est aussi le père de Ken. › L'homme le plus infidèle de Klamath Falls › Pendant son mariage avec Darcy, il partait à la pêche aux maîtresses tous les samedis soirs (et c'était plutôt payant.) › Beau parleur › Sort de dix ans de taule pour trafique de drogues et autres délits › Il a subit une désintoxication il y a dix ans, lors de son incarcération. › Il s'est noyé dans l'alcool à sa sortie de taule, et vient d'en être sevré lors de sa seconde incarcération, entre mars et mai 2022. Il est aux alcooliques anonymes de Klamath Falls depuis (enfin, quand il est d'humeur à y aller.) › Dame nature ne l'a pas doté d'un très grand QI, heureusement aujourd'hui, il y a Wikipedia. › Il donne des surnoms à toutes les filles qui l'entourent, comme Barbie (Coucou Emilie), Cruella ou Blondie › Il est très adepte des coups d'un soir, à l'arrière de sa voiture › Les féministes ne peuvent pas l'encadrer › Il sauverait sa future PS5 avant tout.
Il a du mal à ressentir des sentiments pour les gens, à ce jour, à part Drew et Juliet, il n'a jamais vraiment ressentie quelque chose pour autrui › Il ne parle jamais de ce qui s'est passé en prison › Il s'est marié avec Darcy complètement ivre, et lui a fait vivre un calvaire pendant un an (parce qu'elle, elle en a, des sentiments.) › Il harcèle la police pour les faire chier, ça devise étant : Fuck la police › Il a quarante ans sur le papier, parce qu'en réalité, il n'en n'a certainement pas plus de 15 › Il a claqué la porte du manoir familiale à 19 ans et n'a jamais reparlé à ses parents depuis. Ils ont disparu dans un accident d'hélicoptère (problème de riches) en mai 2022 › Il a hérité d'une grosse somme d'argent à leur disparition, et atout dilapidé en rachetant le Pikey. › Il n'a que trop peu de self control, il sort les poings pour un oui ou pour un non.
Il a tout récemment, eu une aventure avec un homme, Stefan. Il n'assume pas vraiment ça, et assure que c'était une erreur de parcours. Pourtant, le gamin n'est jamais loin. › Il ne le reconnaîtra jamais, mais il aimerait bien se remarier, la vie maritale lui manque › Il sait que la femme qui est faite pour lui, c'est Drew. Mais que lui, il est clairement pas fait pour elle, il la ferait souffrir. Alors il essaie toujours de lui trouver un bon parti, mais la situation est de plus en plus difficile à gérer. Jalousie d'un côté comme de l'autre › Son ex-femme, Elizabeth (Darcy) lui a fait un second enfant, malgré leur divorce. › Il a refait 4 mois de prison pour violence (ayant frappé un gars au Pikey) au printemps 2023. Il en sort début juillet.
Famille
Il est le frère jumeau de Luka (actuellement à New-York, not in game), et le frère aîné de Michael Kane (in g). › Il est le cousin de Jake Owens (in g), et a donc Blair Owens (in g) comme petite cousine. › Il est l'ex mari d'Elizabeth "Darcy" Blackburn (décédée), et le père de leur fille, Barbie (not in g), née à Noël 2021 et de Ken né en mars 2023. › En été 2023 il a un troisième enfant avec Maxine, Evan. Coup d'un soir surprise, qui complique pas mal ses affaires.
Qu’est-ce qu’ils allaient devenir ces deux là ? Pour Misha, c’était certainement trop tard. Trop vieux, trop encré dans ses conneries. Une vie dont la première moitié se termine déjà, sans plus aucun espoir d'éclaircie. Si ce n'est l'espérance d'un électrochoc, quand enfin, son enfant viendrait au monde. Mais Noor, elle avait la vie devant elle, et au lieu de s’en défaire, il lui tient la main, comme le parfait petit salaud qu’il a toujours été. Il pourrait l'aider, la faire remonter. Il est passé par là lui. Il sait à quel point c'est dur d'arrêter la drogue, la merde, les conneries. Et que le prix à payer pour les dettes, est douloureux. La taule, l'abandon. Mais Noor, elle est un bon acolyte sur le chemin de la déchéance. Et mieux encore, elle est une Gimenez... “ T’es proche de la retraite quand même tu sais, encore une clope et tu nous fais un avc. “ Ça c’était rude. Assez pour qu’il plisse les yeux, accusant la jeune femme d’un simple regard. Il n’est pas vieux le Misha en plus. Moins qu’Adàn. Il n’a pas de cheveux blancs. Juste quelques poils blancs sur le menton, mais c’était encore plus sexy, d’après Darcy. Et lui, depuis quelques temps, il la prend toujours au mot, Darcy.
_ “ T’es insolente ! “
Qu’il réplique, alors qu’un léger sourire se dessine, juste à la commissure de ses lèvres. Darcy aussi, elle est insolente comme ça, et il ne peut pas le nier. Il aime ça. C’est pas comme toutes ses petites filles un peu trop coincées, qui se laisse faire et n’osent pas se rebeller. Surtout qu’avec quelqu’un comme Misha, il vaut mieux avoir des couilles. Sinon, on se fait vite écraser. Et puis Gimenez arrive, leur instant rien qu’à eux, dans cette tornade de descente aux enfers, s’arrête un petit moment. Leurs regards, éclatés par ce qui circule dans leurs veines, se posent sur le moustachu, qui passe visiblement une mauvaise journée. Il est grognon. Il l’est peut-être même toujours, quand Misha le croise. Ça doit être une habitude chez lui, le bonheur, il ne connaît pas. Il ne peut s’en vouloir qu’à lui, c’est lui qui a pris la décision de s’enrôler dans la police. Misha est peut-être une fourmi aux yeux du poulet, mais lui au moins, il est heureux de vivre. Entre deux verres de Whiskey. Ou alors plus doué que l'autre, pour cacher ses soucis. De toute façon, Misha, il a une bonne philosophie : Tout le monde à des emmerdes, alors ce serait plus simple de pas faire chier son voisin avec les tiennes. Il a assez à faire avec sa propre vie.
Le ténébreux est le premier à rembarrer le flic. Fièrement, aussi insolant que l’était Noor quelques instants plus tôt. “ Tu crois vraiment qu’on a encore besoin de mandats pour t’arrêter, avec ton casier et les plaintes sur ton dos ? “ Des plaintes ? Qui pouvait bien porter plainte contre lui ? Sans même qu’il ne soit au courant, en plus ? Il arque un sourcil, prenant Adàn pour le plus parfait des imbéciles.
_ “ Si j’avais des plaintes sur le dos, je le saurais ! Tu confonds avec Luky Luke. Il couche avec ses étudiantes, ça craint ! “
Et il hoche la tête, comme s’il était choqué par l’attitude de son frangin. Attitude pourtant irréprochable, que lui seul salit comme bon lui semble. Simple vengeance pour l’avoir laissé pour mort ces dix dernières années. Et puis, il manque de s’étrangler l’ainé, quand Misha catalogue Noor d’amie. Ca le fait sourire de plus belle, alors qu’il voit que le grand-frère manque d’air. Il s’enfonce dans son fauteuil le taulard, croisant ses bras pour savourer le spectacle sous ses yeux. Noor enchaîne assez rapidement, manquant de lâcher Misha dans un panier de gamins qu’il n’est clairement plus. Il ouvre la bouche mais aucun son n’en sort, puisque Noor a rattrapé son erreur, alors qu’un doigt fraichement manucurer est rivé vers lui. Elle ne l’abandonne que pour trifouiller quelque chose dans ses affaires, puis majestueusement, elle prend congé pour les toilettes. Le flic crache des choses en espagnol, langue que Misha ne parle pas et ne comprend pas, alors il l’ignore. Cherchant simplement à éveiller les foudres d’Adàn, il ne se gêne pas pour la suivre des yeux, Noor, et ce, jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans les toilettes. Le tout accompagné de ce mauvais sourire de pêcheur, au coin de la bouche. Et quand enfin elle a refermé la porte derrière elle, il se retourne vers l’agent, un sourire niais au visage. Et Adàn, il ne lui en fallait pas plus pour sortir son impatience. Il bondit sur Misha, le tirant par le teeshirt, l’obligeant à supporter son halène d’un peu trop près. “ Toi tu vas pas t’en sortir comme ça cabrón “ Bien loin d’être effrayé, Misha grimace en reculant comme il le peu, son visage.
_ “ Je parle pas espagnol, mais je doute que ce soit un mot doux, ça. “
Et cette fois, Adàn le fait se relever, et le pousse vers le mur derrière eux. Sous les regards attentifs des autres clients du bar, même du gérant, qui hésite à intervenir, jusqu’à ce qu’il remarque la plaque d’Adàn, à sa ceinture. Brusqué, Misha se retrouve coincé, sans pour autant se sentir acculé. Il est là, encore à sourire, il est hautain, tandis que le flic cherche ses menottes. “ Tu crois que tu peux faire ce que tu veux ? Tu crois que tu vas pouvoir l’embarquer dans tes conneries sans problème ? “
_ “ Holà, calmos seniorita. “
Ça c’était de l’espagnol première langue !
_ “ Je l’embarque dans rien du tout ta gosse, elle fait ce qu’elle veut, c’est pas moi qui lui dit quoi faire. Et elle se fournit toute seule, c’est une grande fille. “
“ On verra qui sera le plus malin des deux quand tu s’ras de retour en prison, enculé. “ Pour avoir fait quoi ? C’était une plaisanterie quand même, toute cette histoire. Il n’avait rien fait de mal ce soir, le Misha. Pour une fois. Il ne faisait que boire un verre avec une amie, et voilà qu’on l’accuse de tous les tords ? C’est lui qui va finir par perdre patience.
_ “ T'es vraiment frustré à mort toi ! “
Il commence à s’exaspérer le ténébreux, si bien que quand Adàn sort enfin les menottes, Misha ne peut contrôler son genou qui vient s’écraser contre les précieuses d’Adàn, alors forcé de le relâcher. Ça doit faire mal... Misha grimace pour lui avant de reculer vers le bar, les mains en l’air, innocemment.
_ “ Légitime défense, ils sont tous témoins que j’ai rien fait ! “
Il hoche la tête en fixant les clients du bar, dont certains confirment ses dires, avant d’accuser le flic de l’index. Finalement, Misha il en revient vers Adàn, se penchant légèrement, et déposant une main presque faussement compatissante sur son épaule.
_ “ Bon, c’est quoi le fond du problème ? T’as un problème avec moi, tu m’aime un peu trop, tu l’assume pas ? “
Petit con jusqu’au bout. Il minaude en plus, pour bien se moquer du flic, un peu trop seul tout à coup.
On se moque de ce qu'ils pensent. On les provoque, pour eux, c'est perdu d'avance. Ha quelle époque. Célébrons nos différences.
Misha. nom masculin. 1. Définition d'un trouble de la sociabilisation notable. 2. Polygamie refoulée, souvent notifiée sous le terme de Harem. 3. TW facile d'utilisation. 4. Attraction touristique la plus visitée de Klamath Falls. 5. Futur nom de chlamydias. Synonymes : Casanova, Mâle alpha, El Mishou, Mattel (Créateur de Barbie depuis 2021), Sal*pard (Terme très répandu), l'infidèle.
"qu’est-ce que vous faites ?" bruit derrière la porte, poings qui tambourinent, musique trop forte, beaucoup trop forte. putain que tu soupires, vous voyez pas que c’est occupé faut l’écrire en gros et gras sur la porte aussi ? t’élèves la voix, ça commence à monter dans ton crâne, ça fait qu’un tour aussi rapidement qu’une voiture de formule 1 sur la ligne d’arrivée, t’as l’impression d’être soudainement déconnectée de ton corps comme si tu le voyais à travers une loupe sans être incapable de le rejoindre. t’en as même pas envie. de là où t’es, t’arrives à entendre des voix d’hommes en colère, des voix d’hommes qui souffrent et qui s’expriment avec les cordes vocales lourdes et les poings aux odeurs de métal. pourquoi faut-il toujours que tout dégénère ? pourquoi faut-il qu’à chaque fois que le bonheur arrive à tes côtés quelqu’un vienne le dégager pour prendre sa place ? t’ouvres la porte en grand et elle claque sur le mur. les gens s’en foutent, ils sont tous à moitié ivre. tu toises du regard la personne qui t’a extorqué de ton pays des songes, de tes rêveries d’ivrogne complètement défoncée à la poudre blanche et aux cachetons avant de cracher à ton tour des monstruosités qui semblent être si loin de toi, petite poupée de cire.
allez vous faire foutre. vous voyez que c’est occupé alors pourquoi vous venez m’emmerder, sérieusement ? yeux écarquillés, aucune réponse. les gens n’ont pas l’habitude de se mettre à la provocation, au défi, de sortir de leur cocon, petite zone de confort d’où ils sont emmitouflés, et ils ont raison. qui pourrait leur en vouloir ? dehors, y’a rien à voir. dehors, c’est sale, c’est grotesque abjecte immonde révulsant, dehors y’a des rêves écrasés sous des semelles en taille quarante-quatre et des collants déchirés à l’arrière d’une toyota immatriculée dans l’état d’à côté. dehors, y’a tout ce qu'il faut sauf de quoi vivre.
de loin, t’aperçois ton frère tenir violemment le col de misha. ça t’amuses, presque, autant que ça t’effraies, de le voir comme ça adán. de le voir perdre pied, de le voir au grand jour sous la lumière des projecteurs, sa souffrance éclairée aux néons jaunes saupoudrée d’une musique de mauvais goût. peut-être que ça lui ferait du bien. t’es arrivée à un point où tu sais même plus ce qui pourrait le sauver, adán. s’il faut le caresser dans le sens du poil, ou lui en mettre une fort tellement fort qu’il ne s’en relèverait plus jamais. c’est pourtant misha qui s’en charge en lui donnant un coup qui le libère de l’emprise de ton frangin. t’arrives comme une tempête pleine de colère et de haine et de rancoeur et de saleté que tu gardes enfermées en toi depuis vingt-trois ans, toute cette injustice et ce poids qui gronde dans ton ventre comme une fourmilière sur le point d’exploser, tout se passe très vite trop vite et c’est ta main qui frotte la joue d’adán, en effaçant avec ça tout l’amour et la tendresse que tu ressens pour lui, l’alcool et les cachets t’empêchent de réaliser que ta main est écorchée. quand t’ouvres la bouche ce n’est pas pour les mettre à l’abri de cette guerre sanglante. tu te fous de ma gueule là adán ?! mais qu’est-ce que tu fous et tu cries, encore un peu plus fort qu’est-ce que tu fous ?! dis moi qu’est-ce que tu fous ?! cette fois, c’est toi qui tiens le col d’adán, entre tes petits doigts frêles, tu le laisses même pas se reposer des douleurs qu'il ressent, reniflant à mesure où tes mots brûlant sortent de ta bouche. tu le sais, que tu t'en prends à la mauvaise personne, que c'est misha qu'il faut dégager puisque les liens de sang sont plus important que tout. mais, avec adán, tu partages rien, ni ton sang, ni ton putain de coeur. plus depuis longtemps. j’veux plus te voir, tu m’entends ? j’veux plus te voir ici, pars, pars, pars. tout le monde regarde dans votre direction, l’ivresse te monte encore plus à la tête. la musique te paraît presque inaudible tellement le son semble s’insérer jusqu’au plus profond de toi. t’as besoin d’une cigarette, de trois ans d’années sabbatiques, d’une piqure à l’acide, d’un joint, de six mois de thérapie comportementale, d’une cure de désintoxication, d’adán, adán, adán, pauvre adán, blessure ouverte qui saigne et saigne sans jamais s’arrêter, et tu viens d’enfoncer ton index à l’intérieur en le tournant. les visages finissent par retourner au dessus de leurs verres, se disant qu’ils ont déjà vu pire, que c’est monnaie courante ici de se mettre sa famille à dos et de coucher avec des sales types. la dissociation imposée par la drogue te fait te ronger les ongles jusqu’au sang, et tu fais encore couler un shot dans ta gorge.
t’as déjà pourri la vie de quelqu’un, tu vas pas pourrir la mienne. bien-sûr que t’aimerais le prendre dans tes bras et le traîner dehors, bien-sûr que t’aimerais partir avec lui et le couvrir d’excuses devant un de ces satanés films, mais ce soir c’est pas toi, c’est pas ta faute noor si petite noor, c’est pas toi tout ça, les coups et les mots qui font encore plus mal. tes yeux pleurent silencieusement et les larmes s’écrasent au sol comme un collier de perles brisé. misha. misha, m-i-s-h-a. un si grand homme pour de si petites lettres. caresse l'âme, doucement, sans faire de bruit. ça t'amuse, toi, de jouer au ballon avec son petit coeur, de pas faire attention, de le jeter de toutes tes forces pour voir jusqu'où il peut aller. toi tu sais qu'il fait pareil avec le coeur des autres filles. parfois, misha ça l'agace. ça l'agace et puis il te dit de pas faire la conne comme ça, parce que lui il va mal tu comprends, pour des tas de raison. il va mal, misha, c'est pour ça qu'il boit. c'est pour ça qu'il (vous) tue de l'intérieur. toi, il reste plus que ton cadavre. tiens. tu glisses dans sa poche de devant le petit sachet en veillant à ce que personne ne voit, pas même ton frère à qui la colère lui a déjà fait perdre la vue. j’vais dehors mon coeur, j’ai besoin d’une clope. sourire sarcastique. ou peut-être sourire qui veut dire je suis piégée à l'intérieur de mon coeur, venez me libérer. misha, il sait que tu te fous de ces surnoms comme de toutes ces connes, et que quand vient la nuit ce n’est plus que noor la colérique qui prend toute la lumière. tes yeux se posent sur adán. ils sont vides, inhabités, ça ferait peur à n’importe qui.
et toi, tu viens avec moi. un bout de son haut dans ta main (t’arrives même pas à le toucher), c'est maintenant à l'extérieur du bar que tu te diriges, et l’air frais balaie ton visage. les rues sont calmes, les derniers passants s’empressent de se trouver un bar, une discothèque, quelque chose pour oublier, parce que chaque habitant de cette foutue ville a envie d’oublier. se souvenir, c’est pour ceux qui sont assez forts pour faire face à ces fragments de vie. maintenant, t’es assise sur ce trottoir à moitié habillée, et tu pleures, gamine, tu déverses des litres et des litres sur le sol. un type qui traverse en direction du bar te dévisage, et tu te mets à crier : quoi bordel ?! qu’est-ce que tu veux toi ?! avant de repartir de plus belle. la clope que tu t’allumes tient à peine entre tes doigts. pourquoi tu me fais ça, adán, qu’est-ce qui va pas chez toi, merde, je fais tout pour toi, tout, tu veux quoi de plus hein dis moi ? tu veux quoi de plus ?
Difficile de réagir convenablement. Il se passait sûrement trop de choses pour qu’Adán sache réellement quoi faire, bloqué dans son mentisme qui lui ruinait littéralement la cervelle. D’un côté, Misha, certainement son ennemi le plus redoutable au commissariat, qui lui foutaient les pires misères dès qu’il le pouvait. Il lui avait niqué un nombre incalculable de dossiers en déclenchant cette putain d’alarme incendie, il avait lancé trop de remarques déplaisantes à chacune de leurs rencontres et encore pire cette fois où ils étaient à trois avec Alexie. De l’autre côté, Noor, sa sœur chérie, sa chouchoute, celle qu’il hébergeait sous son toit le temps de ses études, et plus longtemps encore si le coeur le lui disait. Celle qui le faisait tenir, et qui lui tuait le coeur à la moindre rébellion. Surtout là, avec lui, ce taulard, ce bon à rien qui n’était clairement pas avec elle par hasard. Misha Kane, il avait calculé son coup, c’était sûr, sûr et certain. Il faisait pas les choses sans intentions, pas avec son bon vieux flic en tout cas. Tout pour l’emmerder, tout pour le foutre en l’air. Et ça marchait. Bordel ce que ça marchait. Parce qu’il fallait pas toucher à Noor, sa petite Noor, son innocente petite Noor. Il pouvait pas, bordel il pouvait pas les imaginer ensemble, il voulait pas avoir à s’inquiéter, à sentir son coeur perdre force au fur et à mesure de ses sorties. Où était Noor, avec qui, que faisait-elle ? Des questions qu’il se posait déjà sans grand intérêt, parce qu’il avait confiance en elle, confiance en son instinct et ses fréquentations, en ces copines dont elle lui parlait souvent. Où étaient-elles, ses copines ? Pourquoi personne pouvait lui dire merde Noor faut pas t’approcher d’un type comme lui, faut pas t’approcher des criminels, faut pas laisser un dealeur te séduire. Merde Noor, tu veux quand même pas finir avec une putain d’seringue dans l’bras.
Et là elle était partie. Là elle s’était montrée aussi lâche que son grand frère, comme si elle avait bien pris connaissance des notules qu’il avait laissé dans son guide « fais surtout pas comme moi », tellement qu’elle avait fini par comprendre se mots à l’envers. Une répétition. Ou une spécialité Giménez. Ils étaient tous bons qu’à la fuite de toute manière. Adán le premier, Cat la seconde, maintenant Noor… On attendait plus que Dorian à ajouter sur la liste. Quoi que c’était pas plus mal de se retrouver seul à seul avec Kane. Pas besoin de faire semblant face à sa sœur, pas besoin de se retenir. Et il sentait ses muscles se contracter Adán, alors qu’il retenait Misha contre ce foutu mur, à tenter le tout pour le tout. Menottes, vite les menottes. Au cachot, Kane, tu mérites que ça, t’as pas le droit de t’approcher des innocents, passe tes jours avec tes semblables.« T’es assez grand pour savoir qu’un mec de ton âge a rien à foutre avec une fille du sien. » Foutage de gueule complet. Adán, Adán c’était le premier, le fichu premier à profiter d’une jeunette. Alors ok, ok Irene avait un peu plus de 23 ans, mais elle était pas bien plus âgée que Noor, alors qu’il était quand même pas mal plus vieux que Misha. Mais lui, lui au moins c’était pas un délinquant. Il faisait parti de la police, c’était le mieux placer pour protéger les gens, non ?
Un coup mal placé (ou trop bien placé) et Adán se dégage de Misha, filant vite sa main sur ses parties intimes par dessus son pantalon de service. Il était parti pour lui foncer dedans Ad, alors qu’il sentait que son sang chauffait de plus en plus. Bordel, il avait carrément l’impression que ses veines allaient éclater, il savait même plus quand est-ce qu’il s’était autant énervé pour la dernière fois. Parce qu’il restait assez calme, de nature, le flic. Il lui en fallait beaucoup, pour le mettre dans tous ses états. Il avait plus la force de se mettre en colère, aujourd’hui. Il était prêt à lui sauter dessus, à lui foutre sa main sr la gorge, y resserrer ses doigts jusqu’à ce qu’il tombe inconscient. Mais Noor, sa voix résonna, et Adán, il put plus rien faire. Rien à part rester planter là, comme un con, les poings clos et les yeux noirs de fureur. Elle l’attrapa, l’amena vers elle, il avait plus aucune attache sur rien d’autre. Adán, alors qu’il regardait sa sœur, il se rendait compte que rien d’autre n’importait. Plus de monde autour d’eux, plus de décor, plus de murs… Tout ce putain d’espace devenu invisible.
Puis une larme. Une larme de choc qui s’écoule sur sa joue meurtrie. C’était pas les mots le pire, c’était pas ces vulgarités qu’elle sortait, ces phrases qui avaient aucun sens dans ses oreilles, qui tournaient en rond mais qui lui échappaient totalement. Le pire c’était son geste, sa main qui s’était arrêtée sur sa peau, qui l’humiliait. Tous les regards tournés vers eux, témoins. Misha, témoin. Noor, docue Noor, pauvre petite Noor, qu’il avait bercée étant enfant, qu’il avait accepté dans son lit quand elle avait encore sa kénophobie, qu’il avait accueilli chez elle. Noor qui tombait dans l’oubli, qui se souvenait plus de tout ce qu’il avait fait pour elle, qui avait eu la main lourde sur le coeur abîmé de son frère. Une nouvelle plaie qui s’ouvre. T’as déjà pourri la vie de quelqu’un, tu vas pas pourrir la mienne. Aïe. Aïe ça fait mal. Aucune réaction. Rien. Impossible. Y’avait au moins sa colère qui s’était envolée. Il avait même pas capté qu’elle l’avait emmené dehors, Adán. Il entendait ses mots qu’à moitié, maintenant, sonné. Elle avait pris le contrôle. Plus aucune expression sur son visage, plus rien. Plus de haine, plus d’amour. Vide. « J’ai même plus envie de te parler Noor, j’ai même plus envie d’essayer, là. Estoy muy decepcionado, je suis très déçu. J'aurais jamais pensé ça de toi, coño ¹ Noor qui t'es à la fin, qu'est-ce que tu deviens ? Qui est-ce que tu veux devenir ? C'est... Carajo, ² Noor, réveille toi à la fin. Mierda ! ³ »
âge : 42 ans de regrets et de conneries. Il est né le 1er avril 1981, à Klamath Falls. Même jour, même heure, que son double, le bon. Lui a récupéré l'étiquette de la brute.
statut civil : [ divorcé (trois fois). ] Mâle alpha de son harem inexplicable. Etiquette du goujat infidèle sur le front. S'tient pourtant visiblement loyal à sa Rose, la seule femme au monde qui lui tient tête. Personne n'y croit vraiment sauf eux.
occupation : Ex-taulard, 10 ans d'incarcération pour trafique de drogue et divers autres délits. A repris 2 mois en avril et mai 2022, pour avoir incendié des locaux en ville. Actuellement propriétaire du Pikey, le bar le plus fréquenté de Klamath Falls. Il l'a racheté avec l'héritage de ses parents, achat compulsif, d'un alcoolique chronique. Auparavant, il a bossé au Country Club comme vigile, voiturier et surtout homme de main du patron. Il s'est fait virer lors de son arrestation d'avril 2022. Super-Papa à temps perdu, Barbie Kane est née le 13.12.2021. + Ken Kane le 15.03.2023 + Evan Becker le 02.07.2023.
habitation : Trop souvent sous cellule au commissariat de Klamath Falls. Pilier de bar, les comptoirs sont sa première maison. S'il a squatté chez tout le monde pendant plus d'un an, Mickey s'est occupé de lui trouver un petit appart' à Eberlein Avenue #922. Il le partage avec le chien de son feu père, un berger Allemand qu'il a surnommé Brutus. Vous le retrouverez aussi chaque samedi soir, au commissariat de Klamath Falls, en cellule de dégrisement.
nbre de mots : 500 à 1500 mots.
disponibilités : 3/3 mais ouvert si bon scénario proposé.
pronom ig : he.
cible de scandale ? : Oui
trigger warning : Je fais : Drogue, prison, violence, sexe, infidélité. Je n'ai pas vraiment de barrière, je m'adapte au joueur d'en face.
en vrac :
Il a enregistré administrativement sa fille, sous le prénom de Barbie, sans le dire à Darcy, son ex-femme. Il trouvait ça drôle. Il a refait la même blague un an après pour le second, surtout parce que Darcy a pris la décision de quitter KF avec les gosses. Du coup il est aussi le père de Ken. › L'homme le plus infidèle de Klamath Falls › Pendant son mariage avec Darcy, il partait à la pêche aux maîtresses tous les samedis soirs (et c'était plutôt payant.) › Beau parleur › Sort de dix ans de taule pour trafique de drogues et autres délits › Il a subit une désintoxication il y a dix ans, lors de son incarcération. › Il s'est noyé dans l'alcool à sa sortie de taule, et vient d'en être sevré lors de sa seconde incarcération, entre mars et mai 2022. Il est aux alcooliques anonymes de Klamath Falls depuis (enfin, quand il est d'humeur à y aller.) › Dame nature ne l'a pas doté d'un très grand QI, heureusement aujourd'hui, il y a Wikipedia. › Il donne des surnoms à toutes les filles qui l'entourent, comme Barbie (Coucou Emilie), Cruella ou Blondie › Il est très adepte des coups d'un soir, à l'arrière de sa voiture › Les féministes ne peuvent pas l'encadrer › Il sauverait sa future PS5 avant tout.
Il a du mal à ressentir des sentiments pour les gens, à ce jour, à part Drew et Juliet, il n'a jamais vraiment ressentie quelque chose pour autrui › Il ne parle jamais de ce qui s'est passé en prison › Il s'est marié avec Darcy complètement ivre, et lui a fait vivre un calvaire pendant un an (parce qu'elle, elle en a, des sentiments.) › Il harcèle la police pour les faire chier, ça devise étant : Fuck la police › Il a quarante ans sur le papier, parce qu'en réalité, il n'en n'a certainement pas plus de 15 › Il a claqué la porte du manoir familiale à 19 ans et n'a jamais reparlé à ses parents depuis. Ils ont disparu dans un accident d'hélicoptère (problème de riches) en mai 2022 › Il a hérité d'une grosse somme d'argent à leur disparition, et atout dilapidé en rachetant le Pikey. › Il n'a que trop peu de self control, il sort les poings pour un oui ou pour un non.
Il a tout récemment, eu une aventure avec un homme, Stefan. Il n'assume pas vraiment ça, et assure que c'était une erreur de parcours. Pourtant, le gamin n'est jamais loin. › Il ne le reconnaîtra jamais, mais il aimerait bien se remarier, la vie maritale lui manque › Il sait que la femme qui est faite pour lui, c'est Drew. Mais que lui, il est clairement pas fait pour elle, il la ferait souffrir. Alors il essaie toujours de lui trouver un bon parti, mais la situation est de plus en plus difficile à gérer. Jalousie d'un côté comme de l'autre › Son ex-femme, Elizabeth (Darcy) lui a fait un second enfant, malgré leur divorce. › Il a refait 4 mois de prison pour violence (ayant frappé un gars au Pikey) au printemps 2023. Il en sort début juillet.
Famille
Il est le frère jumeau de Luka (actuellement à New-York, not in game), et le frère aîné de Michael Kane (in g). › Il est le cousin de Jake Owens (in g), et a donc Blair Owens (in g) comme petite cousine. › Il est l'ex mari d'Elizabeth "Darcy" Blackburn (décédée), et le père de leur fille, Barbie (not in g), née à Noël 2021 et de Ken né en mars 2023. › En été 2023 il a un troisième enfant avec Maxine, Evan. Coup d'un soir surprise, qui complique pas mal ses affaires.
Règlement de compte en perspective. Il ne comprend pas vraiment tout ce qui se passe, Misha. Même si ce n’est pas lui qui est à terre, c’est tout comme. Parce que la tornade Noor, elle sort de sa cachette, et elle les rafle tous les deux, comme deux rats face au poison. Sa main s’agite, et elle finit sur la joue de son frère, sous les yeux ébahis des autres clients, et surtout, du ténébreux. Ca pourrait être jouissif pour lui, et tourner l'agent de police au ridicule. Il aurait payé cher pour une telle image. Mais il recule d’un pas, les yeux surpris, s’inquiétant peut-être d’être le prochain sur la liste de Noor. Après tout, c'est lui qui a frappé Gimenez, pas l'inverse. Il s'est fait bousculé, mais l'autre a su garder un minimum de self-control. Ce qui est rarement le cas de Misha. Pourtant elle ne se détache pas de son frère, au contraire, elle lui crache à la figure, elle hurle, et ça met tout le monde mal à l’aise. Tellement, que la plupart des badauds s’en retournent à leurs verres, blasés des histoires de familles qui salissent la petite ville tranquille de Klamath Falls. Pour la jeune femme, il ne semble y avoir plus qu'un seul coupable. Puis quand elle s’arrête, se calme, elle se retourne vers Misha. Il se redresse, le visage légèrement en arrière. Il n’a pas envie de subir la gifle publique, lui non plus. Il a une image à faire respecter, dans le quartier. Mais Noor, elle est plus calme, quand elle s’adresse à lui. Comme si toute sa colère s’était abattue sur Adàn, et qu’à présent, elle allait beaucoup mieux. Thérapie familiale. Il hoche la tête, quand elle prononce son nom. Et ce n’est que son petit sachet de drogue, qu’elle lui glisse dans la poche, le dos tourné vers Adàn, qui ne peut rien n’y voir. “ j’vais dehors mon cœur, j’ai besoin d’une clope. “ C’était pas vraiment un surnom qu’ils utilisent tous les deux, il le sait, qu’elle emmerde Adàn autant que lui. Alors il lâche un très léger sourire, en coin des lèvres. Il acquiesce, mais en réalité, il cherche déjà sa prochaine connerie, pour accabler le pauvre flic, un peu plus. C’est pas sa soirée au moustachu, alors qu’il s’était clairement pointé ici pour se faire du bien, et l’enfermer derrière un verrou, le Misha. Raté. Il s’en sort toujours trop bien le ténébreux, c’est désespérant. Mais jouissif pour lui.
De ses petits yeux bleus, bien trop malins, il observe son acolyte entraîner son pire ennemi, vers la sortie du bar. Quelques regards se tournent vers lui, des curieux, qui cherchent à comprendre le scandale qui vient de se dérouler sous leurs yeux. Il hausse simplement les épaules, enfournant ses mains dans le fond de ses poches.
_ “ J'en ai marre des soirées ratées, je vais commencer à les organiser. “
Qu’il leur sort, tout naturellement, avant de s’en retourner vers sa table. Il attrape son verre, qu’il termine rapidement, tout en tripotant le petit sachet de Noor dans sa poche. C’est pas à lui ça, faudra qu’il lui rende, dès qu’il en aura fini avec le poulet. D’ailleurs, en parlant de ça, il s’en va vers la sortie, non sans se retourner vers la populace du bar, qu’il salut théâtralement, avant d’atteindre le trottoir. Ses semelles rencontrent le bitume, quand ses yeux s’arrêtent sur Noor. Adàn est de dos, alors, ne se doutant pas de l’enfer que vit la fratrie en cette soirée, il reprend ses airs de grands malins, et s’avance vers elle fièrement.
_ “ Réserve ta soirée Cocotte ! Au chant du coq, tu passes à la casserole !! “
Qu'il balance, d'un ton amusé, fort audible, afin d'être certain que le grand frère entende tout. Il ne s'est jamais rien passé pourtant, entre lui et Noor. Mais ce petit jeu ne faisait que commencer. Il sautille, il s'arrête aux côtés d'Adàn, qu'il aimerait voir dégager d'ici. Histoire de reprendre ses affaires tranquillement, avec Noor. Il penche la tête vers son épaule, cherchant à capter le regard du policier.
_ " Ou tu sors ou je te sors, mais faudra prendre une décision ! "
Mine faussement blasée, jusqu'à ce qu'il remarque cette larme, échappée des paupières du plus âgé. Mauvais timing Misha, mauvais timing. Il s'arrête, ça le met toujours mal à l'aise les crises de larmes. Même quand c'est l'ennemie qui se retranche. C'est peut-être même pire, parce que ce type là, c'est son flic. Alors, fermant son clapet, le sourire défait, il se retourne vers Noor, l'incompréhension se lisant sur son visage.
_ " Wow, grosse ambiance. "
Qu'il marmonne, se dandinant légèrement, avançant sa bouche en avant. Il ne sait plus quoi dire, il aimerait mieux se barrer d'ici finalement, que ce soit lui qui taille la route, plutôt qu'Adàn. Pourtant, il reste planté là, sans trop savoir pourquoi. Peut-être parce que c'est sa curiosité qui voudrait savoir ce qui se trame entre la sœur et le frangin. Peut-être que c'est une once d'amitié qui apparaît chez lui, et qui ne voudrait pas laisser Noor toute seule, dans un moment aussi compliqué. Ou qui semble compliqué. Peut-être que c'est juste qu'il est trop con pour réfléchir à tout ça, et qu'il aime être le relou de service, le piquet qui n'a rien à foutre là.
On se moque de ce qu'ils pensent. On les provoque, pour eux, c'est perdu d'avance. Ha quelle époque. Célébrons nos différences.
Misha. nom masculin. 1. Définition d'un trouble de la sociabilisation notable. 2. Polygamie refoulée, souvent notifiée sous le terme de Harem. 3. TW facile d'utilisation. 4. Attraction touristique la plus visitée de Klamath Falls. 5. Futur nom de chlamydias. Synonymes : Casanova, Mâle alpha, El Mishou, Mattel (Créateur de Barbie depuis 2021), Sal*pard (Terme très répandu), l'infidèle.
ton coeur va mal. ton si petit coeur tout juste bon à irriguer le sang à travers ton maigre corps, si maigre que tu peines à faire tenir ta cigarette entre tes doigts frissonnants et squelettiques. ton frangin ne l'a même pas remarqué, que tu laisses le noir de cette ville te broyer entre ses crocs d'acier, chien bâtard virulent qui griffe tes bras et vient mordiller tes cuisses. alors, ce soir, sur ce trottoir sale jonché de mégots de cigarettes - peut-être les tiens, tu ne te souviens même plus - tu laisses les larmes tracer des petits chemins de campagnes boueux, chemins que ton frangin ne veut pas emprunter une seconde fois. lèvres closes face aux mots que ton frère prononce à ton égard. j'ai plus envie noor, j'ai plus la force, plus l'envie d'essayer. combien de fois ces pensées ont-elles traversées les tiennes, combien de fois, petite poupée de cire, as-tu envie de les lui dire en pleine figure ? voilà qu'il se transforme en un autre adán que tu ne reconnais pas, un adán insensible malgré les larmes brûlantes sur ses joues, malgré son espagnol tremblant face à la déception de te voir finir comme lui. une heure du matin, l'envie de se décrasser de toutes ces saloperies, de ces mots prononcés il y a de ça quelques minutes, ces syllabes putrides, perfides, comme des coups de rasoirs à même le visage. myocardes blessés sur le bitume sali par des éclats de verres. tu ne veux même pas te relever et affronter son regard, ses pupilles qui font écho aux tiennes. tes tympans ne retiennent que les murmures hispaniques aiguisés, et ces bruits de fond sonore provenant du bar. la vie s'arrête pour une poignée d'individus, mais pour le reste du globe, elle poursuit le fil de sa route, implacable, impitoyable. dextre tenant en équilibre comme un funambule ta deuxième cigarette, tu t'aventures à quelques mots. pardonne moi. respiration. je suis toujours ta petite soeur, toujours ta petite cielo. mais il faut que tu me laisses grandir, sinon je vais finir comme... comme... heures dérobées, vie empoisonnée, comment le dire, comment avoir le courage, petite nymphe aux pays des merveilles, le château de cartes s'écroule et te voilà mise à nuit dans une rue de pelican city, entre deux bars poisseux. valeria. cette fois, princesse déchue, tes yeux plongent dans les siens pour y déceler quelque chose, pour y voir une petite larme que tu pourrais mettre sous sceller et la garder toute ta vie. pour te souvenir qu'un jour, ton frère a réveillé son coeur anesthésié depuis tant d'années.
c'est en commençant à te redresser que misha débarque sur le lieu du crime. sans gants, ni protections, il crache son humour que tu aimes autant que tu détestes. tu as envie de partir avec Athéna au masculin, divinité protectrice, salvatrice, enfouie sous sa veste en cuir, sentant les effluves d'alcool et le tabac froid. adán, adán, adán. c'est vos deux coeurs sur le bitume que tu écrases en te relevant complètement. clope entre les lippes que tu finis par écraser sous ton petit trente six et demi. tu comptes faire quoi, là, misha ? adán va rentrer, il a besoin de repos, désolée encore, histoire de famille, enfin tu vois le truc. pincement dans les veines. pincement jusque dans ton myocarde blessé, meurtri, à l'agoni, tu l'entends hurler et se débattre et c'est comme si ton corps tout entier allait exploser. j'te suis, on bouge d'endroit, enfin comme tu veux misha peu importe, j'veux juste un verre. cheveux longs et bruns que tu détaches afin de pouvoir desserrer les noeuds qui sont en train de sévir dans la jungle infâme de tes idées noires. pas terrifiés vers adán, tu le prends dans tes bras et c'est comme si le monde entier s'écroulait. murmures au creux de ses oreilles. rentre, s'il te plaît, rentre. je veux pas faire plus de mal que ça, alors je t'en supplie rentre.
Il aurait pas pu exprimer à quel point il avait envie de tuer ce mec. Adán, il gardait cette pensée dans un coin de sa tête, même s’il n’en aurait jamais rien fait. Parce qu’il était pas comme ça. Ou plus. Il savait pas vraiment. Mais il avait déjà trop de sang sur les mains, et ça, c’était visible pour tout le monde. Ca se voyait dans ses yeux, dans sa façon de regarder les autres. Cette peine qui demeurait, impossible à cacher tant elle faisait parti de lui. Cette peine qu’il alimentait chaque jour un peu plus, alors qu’il ne cessait de se réduire en cendre. Et y’avait pas d’avenir pour lui. C’était pas comme un de ces foutus phénix qui allait renaître de sa perte. Les cendres d’Adán, elles se contenteraient de s’envoler dans les minables bars qu’il fréquentait. Ici et là, impossible de tracer la route, impossible de les réunir et de le faire revenir à la vie. Ses cendres, elles s’envoleraient sûrement bien plus tôt que ce qu’il avait toujours pensé. Trop perdu pour avancer, trop misérable. Tant pis, il était déjà trop tard.
Ce nom qui résonnait en lui, qui quittait quasiment jamais ses pensées et qu’elle venait de prononcer, il lui glaçait le sang en même temps qu’il réchauffait un peu plus son être. Ce nom aimé et maudit, un peu trop rattaché à lui. Il avait envie de hurler. Dans sa tête, pourtant, tout était vide. Aucun mot à part ce foutu seul nom. Le néant bien mérité. Mais bordel ce qu’il avait envie d’hurler. De lui dire qu’elle allait trop loin, qu’elle avait pas le droit de comparer ces deux situations. Bordel, qu’est-ce qu’elle insinuait, Noor ? Qu’il était en train de la tuer ? Il avança ses mains vers elle pour attraper ses joues. Y’avait rien de brutal dans son geste. Au contraire, il semblait plutôt tendre, mais son regard trahissait sa froideur et la plaie que ce nom creusait en lui. « T’as pas le droit de parler d’elle. » Ou essayait-elle de lui faire encore un peu plus de mal ? Encore…
Même pas le temps de dire quoi que ce soit de plus que la voix de Misha résonne avec une énième bêtise. Adán, il déglutit directement à ses mots. Il savait, il savait que le taulard faisait exprès, qu’il faisait tout pour lui faire tourner la tête de la pire façon possible. Mais il savait aussi que ces mots pouvaient très bien ne pas être prononcés en l’air. Et il avait la tête trop vide pour réussir à avoir de mauvaises images dedans, Adán, et heureusement d’ailleurs, mais il réussit tout de même à se demander : avaient-ils déjà fait quoi que ce soit ? Qu’était cette relation qu’ils entretenaient ? Etait-ce de la provocation des deux côtés ou y avait-il plus que ça ? Misha avait-il déjà forcé Noor à faire certaines choses ? Bordel, il osait même pas imaginer ce que cette liaison pourrait donner. Dans tous les cas, hors de question de se retrouver avec un mini Kane à l’appart. Le flic tourna la tête vers sa victime seulement quand il reprit la parole pour l’inciter à dégager de là. C’est seulement là qu’il dégagea ses mains du visage de sa petite sœur, pour prendre plus grande attention envers Misha. Mais une fois ses yeux plongés dans les siens, avec ces foutus larmes qui dévalaient silencieusement et sans une grimace ses propres joues, plus rien ne lui vint en tête. Même Kane n’arrivait plus à faire crépiter son feu. Y’avait plus une seule étincelle, plus rien pour donner le moindre espoir de vie.
Il y eut bien un souffle long qui quitta ses narines quand Noor annonça vouloir rester là, avec le camp adverse. Partager un verre, Dieu seul savait quoi d’autre… Il se retourna de nouveau vers elle, ignorant l’ignare à leurs côtés. Adán, il plongeait ses yeux dans ceux de sa sœur, espérant qu’elle y voit toute la déception et la tristesse qui y résidaient, espérant que ce serait assez, un regard, juste un regard, ce regard, pour qu’elle comprenne à quel point elle l’avait poignardé, qu’il n’était pas encore trop tard pour faire marche arrière, faire semblant que rien de tout ça n’était arrivé. Ils pourraient rentrer ensemble à la maison ensemble, Adán ferait même l’effort de faire des courses et d’organiser un gros repas rien que pour eux deux, histoire de marquer le coup. Ils regarderaient un film, ou tenteraient alors que l’aîné s’endormirait comme bien trop souvent dans le canapé, ses ronflements couvrant les répliques mal jouées. Mais non. Il avait sûrement pas réussit à envoyer le bon message, ou alors Noor ne voulait pas le comprendre. Elle se contenta de le prendre dans ses bras, comme si ça allait suffire pour le réchauffer. Rien. Il semblait que rien ne réussirait à l’aider. Pas ce soir. A part peut-être ces quelques bouteilles qui l’attendait à la maison, qui lui tiendraient compagnie tout le temps qu’il attendrait son retour. Mais Noor, Noor en elle-même, avec ses mots fâcheux et son comportement de gamine, ne serait pas suffisante. Pas ce soir. « Basta ! » ¹ qu’il cracha dans une frigidité qui le surpris lui-même. Et bien vite il se détacha de ses bras. Un long regard désabusé, un coup d’oeil à Misha qui ne semblait même plus tellement l’intéresser, puis dans un secouage de tête qui lui servit sûrement à dégager ses illusions, il emboîta le pas sans un nouveau mot, bien décidé à rentrer se foutre en l’air. Juste histoire de pas oublier à quel point il était vivant. Juste histoire de pas oublier que sa douleur, peut-être, au final, qu’il l’avait bien cherchée, qu’il la méritait.
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