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Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
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 Un temps à deux isolé. (Sasha)

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InvitéInvité
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(#) Ven 21 Avr - 4:40

Un temps à deux isolé@Sasha Bitterwood.

tw's dans les rps à venir : maladie (CDI), rupture, langage vulgaire, +18 (qui sera sous hide)



C'est vrai qu'Amadeus ne savait pas ce que c'était que de manquer d'argent, de ne pouvoir avoir assez d'argent pour se soigner... Mais Sasha ignorait ce que ça faisait d'avoir une mère et pourtant de ne pas avoir une. De la voir devant soit et de se sentir un étranger, un moins que rien. Que peu importe ce qu'il pouvait faire, rien n'était jamais assez bien. Jamais. Que ses parents ne l'ont pas élevés, que tout n'était qu'une question d'argent. Qu'il devait bien faire les choses sans quoi tout allait lui retomber sur le dos. De devoir redresser le dos et pourtant courber l'échine devant la puissance du patriarche. D'en recevoir des coups qu'il ne ressentait pas, mais l'humiliation persistante Le débat aurait pu continuer ce soir là, mais Amadeus s'était posé en silencieux.
Ce soir là, une nouvelle page pour eux s'était écrite.
D'autres blanches suivent.
Il ne lui a pas pardonné, Amadeus. Il ne lui a pas dit qu'il lui pardonnait, mais il lui offrait la chance de se racheter. De lui montrer comment il tenait encore à lui. Comment il peut l'aimer. Il veut des preuves, l'anglais, que le géant qu'il a aimé est encore là. Il veut à la fois y aller trop vite et ralentir. C'est un combat constant dans la tête et le coeur du jeune homme qui ne savait pas sur quel pied danser. Il l'aime encore... Éperdument même et si cette deuxième chance venait à échouer... Il ne sait même pas s'il va réussir à s'en sortir. Cette journée là, les deux hommes se sont mis à discuter, sans retourner dans la profondeur du sujet qui a causé leur séparation. Ils avaient besoin de passer un moment plus au calme. Il a offert les dolipranes à son ex petit ami, lui offrant la nourriture, tout comme son logis pour le repos jusqu'à son départ. Amadeus avait d'ailleurs débloqué son numéro afin qu'ils puissent communiquer.

Ce n'était pas parce qu'il n'arrivait pas encore à lui pardonner que son désir est éteint.
Ô diable non...
Il a communiqué avec lui un soir, alors qu'il terminait un quart à l'hôtel et Sasha était chez lui. La conversation avait rapidement tourné en quelque chose d'un peu plus chaud entre eux. Le manque des derniers mois, sûrement, n'avait absolument rien aidé. Ce n'était pas cette fois-là dans la cuisine du jeune homme qui avait aidé à calmer ses ardeurs, au contraire. Il s'était souvenu de certaines de leurs... Petites aventures lorsqu'ils étaient ensemble et ainsi, Amadeus s'était un peu amusé à le chercher. Ce qui fonctionne, bien entendu. D'ordre pourtant de son ancien compagnon de se tenir et de ne point faire quoi que ce soit de son côté... Et la frustration l'avait bien vite gagnée, surtout en sachant que Sasha s'amusait de son côté. Il avait juré, tapant du pied à l'hôtel et il s'était simplement caché une dizaine de minutes avant d'en ressortir un peu plus calmé pour terminer son quart de travail.
Ah le week-end... Qu'il avait hâte d'y être ! Un peu nerveux, toutefois.
Ce sera la première fois qu'il sera complètement seul avec lui. Pas à cause de l'alcool non plus.

Amadeus a organisé un voyage en dehors de la ville dans un magnifique aréa spa. Avec des zones de bains complètement privé. Davantage installé dans des montagnes, les bains chauds peuvent être choisi dans différentes options. Public, qui coûte bien moins cher. Semi privé et complètement privé. Il a choisi pour le "ticket d'or" et donc complètement privé, au plus haut de la petite montagne où ils seront isolés de la majorité. C'est un petit coin de paradis où ils pourront déconnecter ensemble. Bien sûr, il lui avait demandé d'amener des vêtements pour toutes les occasions : été, un peu plus chauds pour le soir si jamais, un maillot... Un peu tout, quoi. Et c'est lui qui conduit, puisque c'est de lui que vient la surprise. Amadeus n'avait que faire de son argent sur lui-même puisqu'il est clairement plus le genre à gâter ceux qui l'entoure. Sa petite valise bien en main, il glisse sa veste orange, vérifiant qu'il a bien son portable et ses clés. Il referma la porte derrière lui, cognant à la porte de sa vieille voisine dont il a entièrement confiance pour s'occuper de son chat et de ses rats en son absence. Lui disant qu'il revient dans trois jours, donc deux nuits. Il lui a dit où il laissait la nourriture et où était la litière pour qu'elle puisse la vider. Il lui laissa de l'argent, bien entendu.

Dans sa voiture, il averti Sasha qu'il arrive. Il est tôt le matin. Il sait que le brun sera un peu groggy. C'est pour ça qu'il s'arrête dans un fast-food local du style McDonald pour acheter un café tout comme un petit déjeuner un peu gras qui saura sûrement l'éveiller de meilleure humeur. Mettant l'adresse dans son portable, il arrive en temps, quand même. Sortant du véhicule, il referme la portière, les fesses contre la portière afin de l'appeler directement. « ─ J'suis en bas » qu'il finit par lui dire, raccrochant pour l'attendre quelques minutes. Lorsqu'il voit sa grande carcasse apparaître, un large sourire apparaît sur son visage. Il est incapable, Amadeus, de ne pas sourire en le voyant. Il avait raison le bougre : il a des yeux de biche quand il le voit. Comme deux foutus yeux de biche devant des phares luminescents de voiture ! Il a ouvert la valise pour qu'il dépose sa petite valise. « ─ Désolé d'te réveiller si tôt... C'est à deux heures de voiture. Je préfère éviter d'arriver trop tard... » qu'il émit doucement en s'approchant de lui pour glisser ses doigts contre son poignet. Lentement, sa paume se glissa dans la sienne et il serra gentiment enfin ses doigts aux siens. « ─ J'sais pas si tu vas aimer ma petite surprise... Mais j'ai pensé que ça nous ferait du bien. De déconnecter et de sortir de cette ville... D'oublier le monde extérieur le temps d'un week-end. De reconnecter, toi et moi... » Et pas seulement sexuellement parlant. Ils ont besoin de retrouver leur alchimie. Amadeus veut de nouveau tomber amoureux de Sasha. Il l'est, il le sait, mais il veut refaire le plongeon. Voir s'il y parvient. Il lève sa main pour poser un baiser sur le dessus. « ─ Je t'ai acheté un petit-déjeuner tout gras... Ça te plaira. » Il affiche un sourire amusé avant de venir lui voler un baiser, sautillant presque pour y parvenir. Diable, qu'il est grand ! Il le lâche pour venir s'asseoir dans la voiture de nouveau, démarrant le moteur. Il attend que Sasha soit bien installé et sa ceinture bouclée pour commencer à conduire. Il a toujours été prudent en voiture, Amadeus. Respectant les limites de vitesse, les feux tout comme ses angles morts. À faire signe aux piétons de traverser. Un peu trop gentil, comme il l'est dans sa vie de tous les jours.

Il met de la musique, l'esprit qui s'allège de plus en plus. Plus ils quittent Klamath Falls, plus il sourit. Plus il se laissait aller dans la musique à tapoter sur le volant et en bougeant la tête. Sa voix s'élève par moments. Il n'a pas la plus belle voix à se produire sur une scène, mais elle n'est pas si laide ! Ils montent peu à peu en hauteur. Le paysage change. Et enfin, la voilà la destination. « ─ Attend moi ici deux minutes, je dois juste dire qu'on est arrivé et prendre la clef. » Il sorti, laissant même le moteur tourner. Comme promis, Amadeus ne prit pas beaucoup de temps à l'intérieur de l'accueil. Il reprend le volant et reboucle sa ceinture. Serpentant au milieu de la montagne, il faut une petite quinzaine de minutes avant d'arriver devant ce qui ressemblait à une cabane, mais grande. Il sourit en coupant le moteur. Ne disant pas un mot de plus, il sort. Il ouvre l'arrière de la voiture pour qu'ils puissent prendre leurs valises. Il s'approche rapidement de la porte d'entrée pour l'ouvrir avec la clef qu'on lui a donné. À l'intérieur, tout est clair. Ça respire un doux parfum de propre et de calme.  Il posa sa valise non loin de la porte en enlevant ses souliers. « ─ Bienvenue aux sources thermales ! Et y'a un massage inclu. Les masseuses devraient arriver vers 15h00 aujourd'hui. Et là il est... » Il sortit son portable. « ─ 10h15, donc on a amplement le temps de profiter, même des bains. J'ai choisi le domaine entièrement privé...» Clairement il avait fait attention de prendre des femmes, parce qu'il ne voulait pas attirer la jalousie de Sasha en un si bon week-end. Bon, il parle peut-être un peu trop, mais il est comme ça quand il est heureux ou nerveux et cette fois, il est un peu des deux. L'air de lui demander : et alors, tu en pense quoi ?

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(#) Lun 24 Avr - 10:51

Un temps à deux isolé@Sasha Bitterwood.

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Quelques heures plus tôt.

Il y a encore quelques jours, Sasha n’aurait jamais cru retrouver l’élu de son coeur. Il y a encore quelques jours, Sasha pensait qu’il ne serait plus jamais heureux. Âme errante, survivant simplement par le biais de petits boulots dans l’unique but d’avoir un toit sur sa tête et trois repas par jour. Monde cruel face à ceux qui ne sont pas nés sous une bonne étoile. Pourtant, aux yeux du grand brun, Amadeus se trouve être sa bonne étoile. Il l’a perdu durant un temps et désormais, le trentenaire ose espérer qu’il n’aura plus jamais à lui dire au revoir. Il s’accroche Sasha. A cette envie de fonder une famille avec le châtain, à ce qu’il lui pardonne. Parce qu’il n’a jamais été aussi heureux que lorsqu’il était à ses côtés, comme un véritable couple soudé. Rêves enchantés qu’il ose faire, qu’il ose animer même lorsqu’il s’endort, chaque nuit. Tout son avenir a toujours concerné Amadeus et lui. Il ne l’a jamais imaginé autrement. Qu’ils puissent fonder une famille ou non lui importe peu, tant qu’ils sont tous les deux. Des projets, ils en ont faits. Et aujourd’hui, Sasha est plus déterminé que jamais à regagner la confiance de son cadet pour que tout ce qu’ils ont pu décidé pour la suite puisse se produire un jour. Il fera tout ce qu’il faut, c’est certain. Tout du moins, tout ce qui est en son pouvoir.

Messages échangés durant toute la semaine. Ils se donnent du temps, les deux hommes. Ils se cherchent, se retrouvent. Par le biais de ces messages, Sasha a pu soulager un peu plus son coeur meurtris et il ose espérer qu’il en a été de même pour le beau châtain. Conversation ayant été parfois un peu plus sensuelle qu’espérer. La frustration des derniers mois n’a fait que s’accroitre face à ce jeu qu’ils ont finit par mettre en place sans même y réfléchir. Et il a désormais bien hâte d’être à demain matin pour retrouver le garçon. Juron qu’il laisse échapper en glissant de la douche, se rattrapant maladroitement au lavabo presque collé à cette dernière, le palpitant ayant loupé un battement. Manquerait plus qu’il s’éclate une vertèbre avant un week-end aux côtés de l’unique homme qu’il puisse aimer en ce monde. « Foutue douche à la con ! » Qu’il siffle entre ses dents avant de rejoindre son lit sans prendre le temps de se sécher à la serviette. Au diable ces conneries. Plus vite il est endormi, plus vite demain pointera le bout de son nez. Ainsi, tel un gamin avant Noël, Sasha se tourne et se retourne sur son matelas une bonne partie de la nuit, se maudissant intérieurement de ne pas avoir été acheté quelque chose pour le forcer à dormir un peu.

Le jour J.

Septième arrêts du réveil. Grognements qu’il laisse échapper alors qu’il garde la tête enfouit dans son oreiller. Sasha peine à se réveiller, Morphée l’ayant boudée une bonne partie de la nuit. Trop anxieux, certainement, à l’idée de passer deux longues journées aux côtés du beaux châtains. Après tout, Sasha sait qu’il n’a pas le droit à l’erreur. Mais il sait aussi qu’il ne parviendra pas à le laisser très longtemps tout seul dans un coin. Il va devoir prendre sur lui pour ne pas surveiller ses moindres faits et gestes. Pour ne pas l’accompagner dans chaque pièce de peur de le voir disparaître tel un mirage. La semaine a été dure, malgré tous ces messages échangés. Sasha peine à se dire que tout cela est véritable. Qu’ils se sont bien retrouvés ici. Par pur hasard. « Putain de merde. » Le téléphone vibre, Amadeus venant de l’avertir qu’il ne va pas tarder à arriver. Se maudissant, le trentenaire se lève rapidement, bougon avant de rejoindre la salle de bain pour prendre une douche rapide par principe. Il a toujours été très minutieux quant à sa propreté et même s’il n’a pas tant transpiré durant la nuit, il se sent obligé de passer par la case propreté. S’habillant ensuite rapidement, enfilant une tenue décontractée, comme à son habitude, Sasha regarde par moments son reflet dans le miroir, se demandant, durant un court instant, s’il ressemble tant à son paternel, comme ose le dire parfois sa mère. Soupire qu’il laisse échapper avant de se brosser les dents en vitesse, balançant ensuite ses dernières affaires dans son petit sac de voyage. Fidèle compagnon de route. Il ne s’en sépare jamais lorsqu’il doit bouger un peu. Seconde vibration. Amadeus est là. « Ok j’arrive chaton. » Qu’il laisse échapper avant de raccrocher. Tendre surnom qu’il lui donnait autrefois. Des habitudes qui semblent revenir. Petit à petit. Les palpitations de son coeur accélèrent et le trentenaire se maudit d’être aussi fébril à l’idée de le retrouver. Il est incapable de se contrôler pour le moment, lui qui peut paraître pourtant si froid de nature en temps normal. Amadeus a le don de lui retourner l’esprit. De le rendre aussi nerveux qu’un collégien face à son tout premier crush. C’est avec rapidité que Sasha descend les escaliers, rejoignant finalement la jolie tête châtain l’attendant à quelques mètres de l’immeuble. Un peu brusque, Sasha balance presque son sac de voyage dans le coffre de la voiture, faisant claqué ce dernier avant de faire quelques pas en direction de son cadet. Il ne le lâche pas du regard. Le mirage est si réel. « J’ai pas beaucoup dormi c’te nuit, mais ça va l’faire. J’suis content de te voir. » Qu’il laisse échapper avec douceur malgré sa voix pâteuse du matin. Frissonnant quand Amadeus vient serrer ses doigts des siens, Sasha plonge son regard dans le sien, ne voulant pas s’éloigner de suite de celui qui fait battre son coeur. « Tant que t’es là, tu sais très bien que tout me plaira. » Tendre dans ses paroles, Sasha prend soin d’utiliser les bons mots, de dire ce qu’il pense tout haut. Sans filtre à ses côtés, le trentenaire n’a jamais eu honte de paraître un peu trop doux avec lui. Parce qu’il s’agit là d’Amadeus, non pas de n’importe qui. Il est un peu plus lui-même à ses côtés. Un peu plus de celui qu’il aurait dû être si la vie n’avait pas été aussi dure suite au départ de son géniteur, il y a bien trop d’années de cela.

Sasha souffle du nez, non désireux de ne se contenter que d’un simple baiser voler. Il lui attrape le bras rapidement pour l’empêcher de s’éloigner, glissant sa main libre dans sa nuque pour un baiser un peu plus approfondit. Il a du mal à se détacher de lui, Sasha. Durant quelques secondes supplémentaires, il pose son front contre le sien, les yeux fermés. « Hm .. Maintenant que j’ai eu ma dose de toi, j’veux bien de mon petit déjeuner tout gras. » Sourire tendre qui étire désormais ses lèvres, Sasha rejoint rapidement la place du passager, glissant la ceinture autour de lui pour plus de sécurité. Il n’a jamais été du genre à passer au delà des lois. La vie est déjà bien assez merdique pour qu’il s’attire plus d’ennuis qu’il n’en n’a déjà lorsqu’il laisse parler ses poings plutôt que sa grande gueule. Fourrant une main à l’intérieur du sachet, Sasha mâchouille chaque aliment lentement, le regard encore embué. Fatigue qui le tient un peu mou quelques minutes de plus avant qu’il ne finisse par se redresser, non sans avoir proposé plusieurs fois un bout de ses cochonneries au joli châtain. Amadeus ne le connaît que trop bien. Malgré tous ces mois passés loin l’un de l’autre, il semble n’avoir rien oublier de lui. Main qui se glisse sur la cuisse de son cadet, Sasha le laisse conduire prudemment, comme à son habitude. Il sourit par moments, appréciant chaque instant passé à ses côtés. Amadeus n’a plus honte de rien à ses côtés. Il chantonne, tapotant ses doigts contre le volant en rythme des musiques passant à la radio. Et ça lui fait un bien fou, bon sang, de retrouver cette proximité et complicité avec lui. Le trajet passe rapidement, sans pause. Sasha semble même s’être endormi par moments, bercé par la situation apaisante.

Finalement, la voiture ralentie et le grand brun se redresse un peu. Au fil du temps, ils ont quitté les zones bondées, passant par un petit coin de campagne avant d’arriver vers de hautes montagnes. Le paysage lui donnerait presque le tournis. C’est splendide, ici. Calme. La nature à son apogée, au calme, loin du brouhaha constant du centre ville. Il comprend un peu ce que disait Amadeus un peu plus tôt désormais. « Je t’attends, petit chef. » Sourire taquin, Sasha fait clairement allusion aux centimètres qui les séparent. Sa grandeur naturelle ne lui a jamais posé problème et il n’a rencontré que peu de personnes aussi grande que lui tout au long de sa vie. Géant des montagnes le temps d’un week-end. Suivant le châtain du regard, Sasha penche la tête sur le côté, appréciant de rester dans la voiture, s’empoumonant de l’odeur d’Amadeus avec délice. Quand Amadeus revient, Sasha ne peut s’empêcher de se pencher, glissant quelques baisers dans son cou, puis sur son épaule. « On en a encore pour longtemps ? » Qu’il demande avec patience, bien que les prochains virages lui donnent presque la nausée. Une dernière quinzaine de minutes plus tard et voilà que la voiture s’arrête près d’une jolie cabane, perdue au milieu de nul part. Sourcils haussés, Sasha descend du véhicule en prenant le temps de s’étirer, faisant également craquer sa nuque par habitude. Récupérant son sac de voyage, Sasha tapote la main du châtain pour lui voler sa valise des mains et la tirer jusqu’à l’entrée de la cabane. « Tu sais que j’suis pas fan quand tu -» Il se retient de continuer. Evidemment qu’Amadeus sait qu’il n’apprécie guère de se faire payer des trucs aussi chers. Mais Sasha comprend ô combien cela lui fait plaisir et aujourd’hui, l’idée même de vexé le garçon lui est interdite. Ses bras viennent alors l’enlacer par derrière et un sourire taquin étire désormais ses lèvres. « Si on a un bain privé juste pour nous deux, j’serais ravis de te retrouver comme il se doit. Il me semble que t’as clairement fait le malin par message et … on a jusqu’à quinze heures .. hm ? » Minaude d’une voix tendre le grand brun tandis qu’il glisse une main sous le haut de son cadet, venant caresser la peau douce de son torse tandis que ses lèvres se posent dans sa nuque. Cet endroit a l’air merveilleux et s’il n’était pas si .. lui-même, certainement que Sasha aurait fait le tour du propriétaire avant de proposer quelques galipettes au châtain. Mais il est insatiable. Et ils auront tout le temps de se retrouver sans mains baladeuses plus tard dans la journée, n’est-ce pas ?



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(#) Lun 24 Avr - 19:28

Un temps à deux isolé@Sasha Bitterwood.

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Il y avait eu ce petit rire franc de la part d'Amadeus lorsque Sasha l'avait rattrapé pour venir l'embrasser - non sans en apprécier chaque seconde, à profiter de son odeur qui lui rappelle de beaux souvenirs, tout comme la douceur de ses lèvres -, mais c'était surtout les mots qu'il avait prononcé qui l'ont amusé. Il est assez simple, dans son caractère, mais c'est surtout en surface. Le jeune homme peut aisément devenir un peu intenable dès qu'il sent l'anxiété devenir trop violente en lui, ou la colère qui se fait très rare. Ce matin là, chez lui, Sasha avait expérimenté la première montée violente du châtain. À en faire valser la coupe jusqu'à ce qu'elle éclate au mur et à en hurler des absurdités comme le fait qu'il tuerait son père alors que tout ça n'était qu'un mensonge jeté par la fureur dans son esprit. Il en apprécie chaque minute dans la voiture, à tapoter le volant et chantonnant les chansons de la radio, cette grande main qui siège sur sa cuisse et dont parfois il vient caresser la peau si douce du bout des siens lorsqu'il est sur une route droite afin d'éviter un accident. Parfois, il en serre la paume tendrement. Quelques secondes, à peine. Cette main qu'il devine chaude, sans qu'il ne puisse savoir exactement ce que ça peut faire et ça... Ça lui fait mal, parfois. À se dire qu'il ne ressentira jamais la chaleur de Sasha, mais il en reconnaît chaque touché. Chaque grain particulier, sa douceur. Il reconnaît ses lèvres, Ô qu'il reconnaît chaque sensation. Il pourrait le deviner entre cent hommes, s'il le fallait. Il sourit à ce petit surnom qu'il lui lance comme ça lorsqu'il doit sortir aller chercher la clef à l'entrée, tout comme annoncer leur arrivée. Il lui dit qu'ils arriveront bientôt, puisque c'est dans une quinzaine de minutes qu'ils s'arrêtent pour venir découvrir l'endroit. Si magnifique, même au début du printemps, dans cet environnement naturel, les montagnes qui les isole.

Il pourrait empêcher Sasha de prendre son sac, mais le géant est d'une nature possessive, il le sait et Amadeus le laissa faire, puisque ce week-end n'était pas les deux jours propices à l'en gâcher pour si peu. Les mots que Sasha prononcent le fait froncer des sourcils. Parce qu'il sait... Oh il sait, ce qu'il voulait dire et il en avait un peu peur, parce que c'est quelque chose entre eux qui a toujours été un peu plus compliqué... Sasha avait grandi dans peu de moyens, tandis qu'Amadeus avait grandi avec tous les moyens. Néanmoins, il n'agissait que rarement comme un homme ayant beaucoup d'argent. Toutefois, il voulait lui faire plaisir. Une grande détente, à se retrouver complètement isolés du reste du monde - ou presque - dans cette endroit. Ça semble faire son chemin dans sa tête, puisque le grand brun avait décidé de se taire. Et ainsi, éviter qu'un moment tendu entre eux ne survienne aussi rapidement. Ils pénètrent à l'intérieur et il sent immédiatement les bras de son ex petit ami s'enrouler autour de sa taille. Le menton qu'il vient déposer sur son épaule et il balance un peu sa tête vers l'arrière en soulevant les yeux. Ses mots qui font écho en lui jusqu'au moment des messages où en effet, il avait fait le malin. À en sourire jusqu'aux oreilles à ce souvenir, même si Sasha lui avait ordonné de ne rien faire. Il s'est toujours montré assez soumis, surtout avec lui. Néanmoins, Amadeus réserve toujours de petites surprises et elles ne sont clairement pas monétaires. Il sent les mains aventures de son ancien compagnon s'infiltrer sous son haut, à venir caresser la peau de son torse et il y a un petit instant où il en ferme les paupières, le soupire qui se lâche avant qu'il se redresse un peu pour se faire chenille, pivotant pour lui faire face, les mains du géant désormais dans son dos. « ─ Taquin par message...? Tu l'as été tout autant que moi et en plus tu m'as interdit d'aller plus loin... » répondit-il en soulevant ses sourcils. Amadeus glissa ses mains dans le grand dos de Sasha, jusqu'à sa nuque, puis ses cheveux pour appuyer afin qu'il se penche. Attrapant ainsi ses lèvres dans un tendre baiser, Amadeus laissa de nouveau une main se faire aventureuse, à ses ongles qui viennent découvrir sa peau de nouveau à la base de sa nuque, jusqu'à sa gorge et descendant sur son torse. À en sourire contre les lèvres du géant, parce qu'il sait qu'il risque de perdre patience sous peu. Il le connaît. Surtout après deux semaines passées sans se voir, sans se toucher après cette fois là, après huit mois à être si loin l'un de l'autre.

« ─  Seuls, toi et moi... pendant deux nuits, trois jours... » Qu'il murmure si près de ses lèvres cette fois alors que ses yeux se soulèvent vers le géant. Un regard qui en dit déjà long sur ses intentions, sur ce qui lui traverse l'esprit. Il se fait taquin, Amadeus, à descendre sa main si bas dans son large dos, jusqu'à sa ceinture qu'il empoigne un peu. « ─  Tu sais que j'ai repensé à tes messages.. Et tu m'as plus que frustré quand tu m'as ordonné que je ne pouvais rien faire. » La malice dans ses yeux, alors qu'il abaissa lentement l'une de ses mains pour la glisser sur l'une de ses chaires. « ─ Et si je m'amusais à te frustrer un peu à mon tour..?  » Il se fait tentant, petit diable alors qu'il termine sa petite comédie en venant enfermer la lèvre inférieure de son ancien compagnon entre ses lèvres. Il se fait doux, l'anglais, même s'il le cherche de façon très explicite. Son autre main où ses doigts viennent se loger sous le menton du géant pour qu'ils se regardent dans les yeux pendant plusieurs secondes. Cette main derrière qui passe devant. Elle se fait tentatrice jusqu'aux doigts qui passent sur sa cuisse, puis venant le frôler entre. Il hausse les sourcils, l'air de défi qui lui passe alors que d'un coup, il le relâche en reculant. Un sourire amusé aux lèvres. Il se penche juste un peu, parce qu'il sait que Sasha sera plus que frustré de ce petit jeu et que dès l'instant où il va l'attraper, ses pieds risquent de décoller du sol. Il rit un peu alors que la chasse entre eux commence. Comme deux gamins qui oublient la vie d'adulte. Deux hommes qui replongent en arrière dans leurs beaux souvenirs, comme si rien de l'extérieur ne peut les atteindre dans leur bulle. Y'a le cri d'Amadeus qui se percute sur les murs. Un cri amusé, lors que Sasha avait manqué de l'attraper. C'est vraiment le coeur léger qu'il se prête au jeu du chat et de la souris. Il est agile, le châtain. Il se défait rapidement de son contact jusqu'à ce qu'il se retrouve coincé. Il faut dire que ce petit jeu ne peut pas durer indéfiniment et, malgré son coeur si rapide, il lève un regard amusé vers le géant brun qui a ce regard de chasseur. Il en est toujours la proie et ça, Amadeus ne s'est jamais plaint entre eux. Y'a cet affront.. Le dernier qu'il pousse alors qu'il lui tire la langue comme un gamin qui fait un mauvais coup, alors que ce n'est que par amusement... Mais aussi pour le chercher encore plus. À faire tomber la dernière barrière, peut-être, chez son ancien petit ami. Il n'y a aucune peur dans ses yeux. Aucune. Qu'un regard amusé, fiévreux par l'envie réprimée, mais aussi cet amour qu'il a pour lui qui ne s'est jamais tari, malgré la blessure, malgré le temps passé si loin l'un de l'autre. Non. Amadeus en est toujours amoureux, il le sait. Ce week-end, c'est le début de cette deuxième chance qu'il lui offre.


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(#) Lun 1 Mai - 20:19

Un temps à deux isolé@Amadeus Mortenson.

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Si Sasha n’est pas un gros romantique, il prouve son amour par de petits gestes et de jolies attentions en tous genres de manière assez naturelle. Comme glisser un petit coeur sur la glace de la salle de bain, un post-it avec un mot doux sur le frigo avant son départ au travail ou même de simples messages attentionnés ici et là, envoyés par le biais de son vieux téléphone portable. Mais aujourd’hui, Sasha montre à quel point il est attentionné en portant la valise du beau châtain de sa main droite, tenant son propre sac de voyage de son autre main, bombant presque le torse. Si Amadeus n’a pas conscience de la douleur, alors il doit prendre soin de lui, veiller à ce qu’il ne se blesse pas et qu’il n’épuise pas son corps. C’est une manière comme une autre de lui prouver son attachement et la force de son amour. A dire vrai, Sasha n’a jamais aimé quelqu’un comme il aime Amadeus. Sûrement s’en est-il réellement rendu compte le jour où il est parti. Le jour il a décidé pour eux, de ce que serait leur avenir. Tout ça pour de l’argent. La honte s’immisce de nouveau dans son esprit, mais le grand brun ne montre rien. L’idée même de parler de cela avec Amadeus ne lui plaît pas. Ce week-end est pour eux. Pour qu’ils puissent se retrouver, loin de tout. Juste Amadeus et lui. Sans personne pour les déranger. Et Sasha sait ô combien cela risque d’être apaisant autant que cela sera fatiguant pour l’un comme pour l’autre. Sasha ne perd pas de temps à blablater. Il s’approche rapidement de son cadet pour l’enlacer par derrière, collant son torse finement musclé à son dos. Ses doigts viennent caresser avec douceur la peau du châtain, frémissant à son contact. L’attouchement est de courte durée et le trentenaire laisse échapper un grognement quand son petit ami vient lui faire face. Plongeant son regard dans le sien, Sasha laisse ses lèvres s’étirer en un rictus amusé, le regard pétillant soudainement d’une malice qui lui est propre. « Hm. Hm. Je ne pensais pas que tu te retiendrais de te toucher la queue pour de vraie. » S’amuse Sasha, moins étonné qu’il n’y paraît. Evidemment qu’il le pensait, mais il ne compte pas l’avouer à haute voix.

Un frisson lui parcourt l’échine. L’homme est sensible de la nuque. Terriblement sensible face aux douces mains du plus petit en taille. « Amadeus. » La patience qui s’évapore petit à petit. Les muscles qui se bandent face à la frustration. Deux semaines passées loin l’un de l’autre qui ont été terribles. Sasha aurait aimé le voir plus tôt, mais les choses n’ont pas tournées en leur faveur. Il sait qu’il leur faut du temps. Surtout à son cadet, pour lui redonner pleinement confiance. Ne pas le brusquer fait parti de ses premiers objectifs. Mais se faire pardonner et se faire aimer comme autrefois sont les deux principaux dont il s’inquiète constamment. Si Amadeus lui empoigne sa ceinture, le regard malicieux, Sasha, lui s’embrase. Feu intérieur qui pourrait le consumer s’ils mettent trop de temps à passer à l’action. « Tu vas pas regretter d’avoir attendu autant de temps, crois-moi. » Lâche rapidement Sasha, frissonnant d’anticipation tandis que son regard ne quitte pas celui du châtain. Il le laisse faire Sasha, s’amuse du comportement de son cadet. Amadeus est un peu sexy à chaque seconde. Fiévreuse envie de son corps qui pourrait désormais le rendre fou. Il grogne Sasha, alors qu’Amadeus vient enfermer sa lèvre inférieure de sa bouche, son entrejambe durcissant bien plus rapidement qu’il ne le voudrait. S’il était capable de rester de marbre face à un tel démon, alors il ne serait certainement plus lui-même. La mâchoire se contracte avant qu’il ne glisse une langue mutine contre les lèvres du photographe amateur, son regard se faisant plus sombre que d’accoutumée, voilé par l’envie. Il le laisse faire, tel une marionnette, comprenant qu’Amadeus désire se venger à sa manière. D’une manière délicieuse aux yeux de son corps et de son coeur, visiblement.




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InvitéInvité
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(#) Mar 16 Mai - 22:11

Un temps à deux isolé@Sasha Bitterwood.

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Il sait son compagnon plus conservateur sur quelques points, mais ce n'est pas quelque chose qui le dérange. Il l'écouta lui dire que ce serait bien qu'ils se voient plus souvent que par deux semaines. Amadeus hocha de la tête avant de se lever lentement, le libérant de lui. Il lui tendit ses mains pour l'aider à se redresser et il l'invita à le suivre. Le plus jeune invita donc son aîné jusqu'aux portes qu'il ouvrit afin de découvrir la source thermale. Il est le premier à y entrer, puisqu'il ne ressent pas du tout la chaleur et il se retourna en levant le menton pour observer le bellâtre. « ─   C'est chaud à quel point?» C'est une question qui peut sembler stupide, mais pour lui, c'est important. Il attendit que Sasha soit complètement dans l'eau avant de s'approcher pour venir passer les bras autour de sa nuque, ses pieds ainsi ne touchant plus le sol à cause de la différence de taille. « ─ Je suis d'accord. Nous devrions nous voir plus qu'une fois par deux semaines. Tu travailles, tout comme moi. Tu aimerais qu'on se voit tous les week-ends...?  » Amadeus rapprocha doucement son visage pour venir poser un baiser sur le bout de son nez. « ─ J'ai peur que si je te propose de venir chez moi ce soit trop.. Enfin, d'y habiter, j'entends..» Parce qu'au fond, est-ce qu'il faut vraiment se précipiter comme ça ? Il aimerait... Ô qu'il aimerait que tout redevienne si aisément comme avant. « ─  Déjà, je t'aime... Et j'aimerais cesser de me dire que nous sommes d'anciens compagnons.. » Amadeus glissa l'une de ses mains de sa nuque jusqu'à sa joue. « ─  Tu es mon compagnon. Je te donne une seconde chance, comme tu sais... Mais c'est comme ton petit ami que j'aimerai être encore surnommé. Présenté. » Il afficha un regard si doux, bienveillant, alors que c'est maintenant son pouce qui vient caresser sa joue. « ─ Je t'ai retrouvé et je ne compte pas te laisser repartir comme la dernière fois.. Je ne veux pas et ce n'est pas mon père qui va y parvenir. C'est avec toi, Sasha, que j'ai toujours voulu construire mon futur. Personne d'autre. » Il souriait. Il n'était pas triste et il vient l'embrasser. Tendrement, sa main retournant sur sa nuque alors qu'il vient se serrer contre lui, dans ce baiser qu'il mit tout l'amour qu'il a pour lui.


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(#) Mer 17 Mai - 12:22

Un temps à deux isolé@Amadeus Mortenson.

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Les deux corps s’entremêlent pour ne faire plus qu’un. Moment empli de douceur, de tendresse. Sasha prend son temps, s’applique dans ses caresses pour faire ressentir tout son amour au plus jeune à travers cet acte charnel. S’ils se sont chauffés par messages durant deux longues semaines, il semblerait que le Bitterwood soit tout de même capable de contrôler ses besoins impulsifs. Et finalement, la jouissance les surprend tous les deux, le trentenaire serrant un peu plus le corps du brun contre lui tandis que ses lèvres viennent capturer celles de son petit ami avec une fougue non retenue. C’est comme s’ils se retrouvaient aux débuts de leur relation pour la seconde fois. C’est étrange et pourtant, si agréable en même temps. Sasha ne saurait expliquer pourquoi il se sent ainsi ; tel un adolescent vivant son premier amour alors qu’ils sont d’anciens compagnons s’étant retrouvés il y a peu. Certainement est-ce toute la frustration accumulée, toute cette peine que son départ à engendrer. Le soulagement. Les retrouvailles. Les douces promesses qu’ils se refont désormais. Tout ça, ça lui réchauffe le coeur. Il aurait très bien se laisser aller encore longtemps, peut-être jusqu’au point de non retour. Connaissant Sasha, l’alcool aurait pu le détruire bien plus rapidement qu’il ne l’aurait cru. Et en parler à Amadeus, pour le moment, c’en est hors de questions. Il espère simplement qu’il n’aura pas les mains qui tremblent durant ce long week-end à deux. Il en est devenu alcoolique Sasha, ou presque. Chaque soirée passée à boire pour ne plus se souvenir de rien, ça laisse des traces. Des marques indélébiles sur son âme. Il en a vomit ses tripes un nombre incalculable de fois, même s’il n’en n’a jamais parlé à qui que ce soit. Même sa tendre mère n’est pas au courant de ça. Mais si Amadeus est à ses côtés, alors, tout devrait aller bien, n’est-ce pas ? Trois mots qu’ils échangent l’un après l’autre finalement et le regard de Sasha s’attendrit un peu plus malgré ses craintes de le perdre une seconde fois. Si cela arrivait, il est certain qu’il n’y survivrait pas. Alors au diable le père d’Amadeus, au diable les revendications de ce dernier. Ils sont adultes tous les deux. Ils ne font rien de mal à part s’aimer. Et ce n’est certainement pas ce type qui pourra leur interdire de se voir. Ils n’ont plus quinze ans.

Finalement, Amadeus se relève, l’invitant bien rapidement à le suivre. Sasha se redressa alors lentement, le corps encore engourdit par ce qu’ils viennent de faire. Ils n’ont pas perdu de temps, c’est certain. Mais les connaissants, il aurait été étrange de ne pas les voir se sauter dessus comme de simples sauvageons une fois la porte de leur intimité verrouillée aux yeux de curieux malintentionnés. C’est le photographe amateur qui se glisse le premier dans l’eau tandis que Sasha profite un instant de la vue de la source thermale accueillant Amadeus qui, en dépit de sa maladie, ne ressent aucunement la chaleur de l’eau. Il faut un peu plus de temps pour le plus âgé pour arriver ne serait-ce qu’aux hanches, sourcils quelques peu froncés. « C’est assez chaud. On va dire qu’il faut que mon corps s’y habitue. Tu aurais dû prendre prendre ton temps, toi aussi. » Le gronde gentiment Sasha, ne pouvant s’en empêcher. Ne pas ressentir la douleur, la chaleur, le froid, ce n’est pas une raison pour oublier que son corps, lui, en reçoit malgré tout de nombreuses contraintes. Il pourrait se blesser sans même le savoir. Et cela est déjà arrivé bien trop de fois aux yeux du trentenaire. Frissonnant quand Amadeus se rapproche de lui pour glisser ses bras autour de sa nuque, Sasha enveloppe ses hanches de ses mains protectrices, caressant sa peau mouillée à travers l’eau. Tous les week-ends ? Il se retient de faire une remarque, mais son regard doit certainement parlé pour lui. Ce n’est pas assez à ses yeux, et pourtant, il abdique, ne voulant pas forcer Amadeus à accélérer les choses entre eux. « C’est déjà bien, tous les week-end, hm ? J’arriverais pas à supporter encore deux semaines loin de toi. » Avoue-t-il, le regard dur. Il n’y a qu’avec lui qu’il ose dire tout ce qu’il ressent. Comme s’il n’y avait qu’eux d’eux qui comptaient et certainement est-ce le cas, en cet instant. Douce bulle les enveloppant, les éloignant d’un monde parfois bien trop cruel pour deux amants dont le destin a été désagréablement changé à cause d’un paternel un peu trop dictateur.

Baiser sur le bout de son nez qui le fait chavirer. Il aimerait être en colère Sasha. Mais il en est incapable. Il le sait, qu’il a merdé. Et pourtant, il aurait apprécié qu’Amadeus puisse le comprendre un peu plus que cela, dans le fond. « Ce soit trop quoi ? » Il inspire, plongeant son regard dans le sien. « Tu ne veux pas te précipiter et je le comprends, chaton, ne cherche pas d’excuses, dis simplement les choses telles qu’elles le sont. » Il est vrai qu’il aurait aimer que les choses redeviennent comme avant plus facilement, mais tous ces mois d’absence ont brisé quelque chose qu’ils vont devoir s’efforcer de réparer. Que lui, Sasha, va devoir s’efforcer de réparer. Il ne demandera jamais à Amadeus de faire plus d’efforts. Ce dernier a certainement souffert bien plus que lui, c’est certain. Il est incapable de lui dire que chaque soirée passée loin de lui rappelle en lui ses démons et que même si les choses vont mieux entre eux, il ne pourra s’empêcher parfois de finir au bar et d’y descendre une bouteille. Il ne répond rien, Sasha. Il n’en n’a pas le temps. Et il vient répondre à son baiser avec tendresse, serrant un peu plus le garçon contre lui avant de poser son front contre le sien. « Il n’y parviendra pas. Tu n’as plus à t’inquiéter de ça, d’accord ? S’il faut le confronter, je le ferai. J’te le promets. » Il dépose un baiser sur l’épaule du plus jeune avant de le lâcher avec douceur, venant taper l’eau pour l’éclabousser, un sourire taquin étirant désormais ses lèvres. Il n’est pas encore temps de parler d’avenir, il le sait. Et si avant que tout ce merdier n’arrive, il cherchait le bon moment pour lui demander sa main, Sasha sait que ce moment finira par venir. Qu’il doit simplement être patient. C’est encore bien trop tôt, c’est certain. Mais les choses s’arrangent petit à petit et il ose espérer qu’un jour, Amadeus aura envie de lui de la même manière.

Une petite heure passe, durant laquelle ils ne parlent pas beaucoup. Sasha profite du calme environnant, de la présence d’Amadeus. Il n’a jamais vraiment apprécier de se faire payer des choses aussi chères de sa part, leur monde étant bien différent. Néanmoins, il sait aussi que de par ce fait, ils profitent tous les deux de l’argent d’un homme qui ne veut pas les voir ensembles et ça lui permet de se sentir un peu moins coupable, au final. Quelques câlins, baisers. Quelques tendres mots échangés avant que Sasha ne se redresse quand son ventre commence à crier famine. « Hm hm. Je t’avoue que j’ai un peu les crocs. Y’a à manger dans le coin ? » Qu’il demande soudainement tout en sortant de l’eau, la démarche féline. Nullement gêné par sa nudité, Sasha enfile tout de même un peignoir traînant sur l’un des transats, non désireux d’attraper froid. Il attend ensuite qu’Amadeus le rejoigne pour lui enfiler un peignoir à son tour, ébouriffant ensuite les cheveux de ce dernier. « T’es beau. » Lâche-t-il simplement, le regard amoureux avant de se diriger vers la cuisine, inspectant les alentours avec intérêt.

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(#) Mer 17 Mai - 19:10

Un temps à deux isolé@Sasha Bitterwood.

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Sasha n'était plus avec lui pour lui montrer ses blessures. Lui rappeler de faire attention. Amadeus en est pleinement conscient dans le sens où il sait qu'il doit faire plus attention, mais le fait de ne pas pouvoir ressentir ce genre de chose lui fait oublier. Il ignorait quoi dire, Amadeus, quant au fait de se revoir de façon très régulière. Était-ce une bonne idée de se lancer aussi rapidement ? Il avait pensé l'avoir perdu depuis plus de huit mois, cet homme qui fait toujours battre son coeur aussi fort. Il pensait qu'il n'aurait jamais l'occasion de le reprendre dans ses bras ou même de l'embrasser. Il croyait qu'il lui en voudrait, mais au contraire... Amadeus est seulement blessé par son abandon, mais son amour pour lui est toujours aussi puissant. Son envie ainsi que son désir ne se sont guère ternis. Il réagit derechef et surtout très fort encore à chacun de ses contacts. Il rit avec lui. Il s'amuse... Comme si tout ça n'était jamais arrivé. Ça lui parle, intérieurement et les yeux verts de son compagnon expriment son sentiment sans même que l'anglais ne lui demande quoi que ce soit. Le weekend ne lui plaît pas, il le sait. Il baissa les yeux à ses mots et il se mordilla l'intérieur de la joue en inspirant. Il a peur, Amadeus, que ça gâche tout. Néanmoins, il sait comment la vie peut basculer du jour au lendemain et il n'a plus envie que leur futur en soit brimé par ses propres peurs. Il ferma les paupières lorsque le front de son compagnon se posa contre le sien, écoutant ses mots avec attention. « ─ Confronter Sasha... Pas frapper... » Qu'il murmura gentiment au géant, sachant que son compagnon peut être bien sanguin. Le petit baiser qui le fit sourire avant d'ouvrir les yeux ronds lorsqu'il osa l'éclabousser ! Ah ! Amadeus éclata de rire avant de l'éclabousser à son tour. Comme deux gamins, vraiment. Les coeurs légers, mais d'une part lourde encore. Il se posa contre lui en fermant les yeux. Son corps se détend, surtout par la chaleur même s'il ne peut pas la ressentir. Ses muscles, eux, le ressentent. Il s'endort presque contre le corps de celui qu'il aime. Il se laisse câliner, lui retourne les douces attentions, des baisers qui témoignent d'une douceur sans pareille et au moment où il ouvre totalement les yeux à ses mots, reculant pour lui laisser l'espace de sortir. Les yeux d'Amadeus coulent sur son corps sans aucune discrétion. Il l'admire de là où. Il appuya finalement ses mains sur le rebord du bain thermal pour se hisser. Il se redresse sur ses pieds pour s'approcher, enfilant le peignoir si gentiment tendu avant de tirer la langue lorsqu'il lui ébouriffia les cheveux. « ─ Tu n'es pas mal non plus » qu'il le compliment tout en le charriant gentiment. Amadeus avise son compagnon dans la cuisine avant de redresser un peu le menton et il se dirigea vers son pantalon qu'il récupère afin d'en sortir son portable. Il voit qu'il n'a aucun message et il appuya sur le bouton de droite, le son, afin de venir appuyer sur un petit symbole. « ─ Voilà, le portable complètement sur silencieux. Personne n'aura le droit de me déranger ce weekend. »

Amadeus se rapprocha du bel homme s'afférant dans la cuisine et il se colla à son dos. Ses bras venant entourer ses hanches. Il posa ses mains contre son ventre, au-dessus du peignoir. « ─ Il semble y avoir plein d'ingrédients ici.. Que vas-tu préparer? » Il sait que s'il commande le service au chambre, Sasha risquait de râler. Déjà que cette sortie coûtait chère aux yeux de son compagnon, il n'allait pas risquer de le mettre de mauvaise humeur en ajoutant ça. Il glissa une main à l'intérieur de ce vilain peignoir pour que ses doigts caressent la peau de son torse. Il finit par le libérer pour aviser le choix des ingrédients. Il s'éloigna alors de quelques pas, non sans lui voler un baiser, afin de lui laisser amplement l'espace pour cuisiner. Il se fait discret durant le repas, l'observant tout le long. L'admirant et ce, jusqu'à ce le repas soit devant ses yeux. Il attrapa la fourchette tendue en le remerciant. Il n'est pas difficile, Amadeus et il ne l'a jamais été. Il faut seulement éviter ses allergies. Il piqua dans l'assiette afin de venir le suspendre au-dessus de ses yeux. Il avise surtout la fumée avant de juger s'il peut manger la bouchée ou non. L'habitude. Il finit par souffler un peu avant de venir en manger un morceau qui ravi ses papilles comme son estomac. Il sourit. « ─ C'est bon. » Carrément en faim, il mangea toute son assiette ! Il repoussa doucement celle-ci avant de se rapprocher de lui. Même si Sasha mange encore, Amadeus se montre un peu joueur. Il vient déposer ses lèvres contre sa joue, puis celles-ci dévient sur sa nuque. Il ne se fait pas trop envahissant, mais il joue un peu avec les nerfs de son petit ami, il le sait. Finalement, lorsque Sasha termina son repas, Amadeus lui prit la main afin qu'il se retourne complètement vers lui. « ─ J'ai eu du mal à m'exprimer, tout à l'heure Sasha. Parce que j'ai peur, dans un sens. Peur que ce soit très rapide, mais ce n'est pas comme si nous commencions une histoire. Nous avons été quatre ans ensemble... Presque cinq. Et au fond, ça ne fait même pas un an que nous sommes séparés. Ce n'est qu'une blessure qui doit se panser avec le temps... Mais je n'ai pas envie que tu t'éloigne longtemps, tu comprends ? » Il se fait sérieux, Amadeus. Très, même. « ─ Je n'ai pas envie des week-ends ici et là. C'est peu. J'ai envie de t'avoir avec moi lorsque je ne travaille pas. Lorsque je reviens du boulot. La nuit. Je veux sentir ton corps dans mon lit quand je dors. Je veux me sentir en sécurité dans tes bras à nouveau. Je veux pouvoir te toucher quand je veux. Te laisser poser tes mains sur moi quand toi tu en a envie. De sentir ta douceur, à défaut de ne pas pouvoir sentir ta chaleur. Ton odeur... Je veux qu'elle envahisse entièrement mon appartement. Mes draps. Tu me manque tellement que ça serre le coeur, ça me rend dingue. »

Le jeune homme enveloppa le visage du géant entre ses mains. « ─ Je t'aime, grand idiot. Et ça, ça n'a jamais changé. J'vais avoir peur, c'est vrai, que ça recommence et surtout quand William sera mis au courant que tu es revenu parce que tout se sait un jour... Mais je veux te dire que je ne le laisserais plus jamais te retirer à moi. Maintenant que je connais la vérité, c'est hors de question. » Il caressa tendrement ses joues avec ses pouces. « ─ Je veux que tu reviennes, Sasha. Vient vivre avec moi. » Il libéra son visage, ses mains glissant sur ses épaules, puis son torse. Il vient à embrasser son cou avec tendresse. Doucement, sa main revient dans son peignoir et il glissa encore un peu plus ses doigts pour qu'ils attrapent le noeud qu'il défait.


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(#) Mer 17 Mai - 20:48

Un temps à deux isolé@Amadeus Mortenson.

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Moment de calme. L’esprit torturé se détend petit à petit. La présence d’Amadeus l’aide à revivre l’instant présent, à profiter de chaque instant. Et il sait, Sasha, ô combien tous ces petits moments sont si précieux. Il en profite. Il tente de mémoriser chaque détail, chaque sourire, chaque regard pour ne jamais oublier tout cela. Il est fort agréable de retrouver l’homme qu’on aime ainsi, dans un tel endroit, bien que le fait que ce soit ce dernier qui se soit occupé de l’entièreté du paiement ne soit pas au goût du Bitterwood. A dire vrai, il ne voudrait jamais connaître le prix d’un tel week-end dans ce genre d’endroits. Kai, un ami et lui en ont parlé il y a quelques jours. Il le comprend. Tous deux n’ont pas eu la vie facile et se retrouver avec un compagnon qui n’a pas à se soucier d’un potentiel découvert chaque mois, c’est déroutant. Néanmoins, grâce à lui, Sasha apprend à se détendre, à accepter. Et puis, comme dit plus haut, savoir qu’il profite également de ce vieux connard bien décidé à dicter la vie de son fils, c’est grisant. Sûrement sera-t-il bien plus en colère quand il apprendra ce qu’il se passe. Que le destin les a comme qui dirait forcé à se retrouver. Il grogne Sasha. Son nez se fronce et il détourne le regard. Ce n’est pas bien compliqué de ne pas croiser les beaux yeux clairs de son cadet tant il est grand par rapport à lui. « Si j’le frappe ça empirerait les choses. Ce crétin serait capable de me faire incarcérer pour une bousculade. » Rétorque rapidement Sasha, penaud. Il abdique à sa manière, dans le fond. Il n’ira pas cogner le père du beau Mortenson, c’est certain. Finalement, les minutes s’écoulent petit à petit tandis que les deux hommes profitent du grand bain chaud pour se détendre. Tendres gestes échangés, Sasha se laisse aller, retrouvant la paix pour quelques temps. Et puis, il s’éloigne, bien décidé à préparer le repas du midi en entendant son ventre crier famine. Il n’a jamais vraiment été du genre à sauter des repas, Sasha. A dire vrai, sa grande taille le pousse à manger plus que certaines personnes et s’il peine parfois à prendre du poids, il avoue ne pas vraiment comprendre quand on sait qu’il ne fait pas forcément attention à toutes les cochonneries pleines de calories qu’il est capable d’ingurgiter. Burgers. Gâteaux. Glaces. Même l’alcool devrait faire gonfler son ventre et pourtant, il semblerait que rien ne puisse l’éloigner d’un corps élégant. Non pas que les plus corpulents ne le soient pas, dirons-nous qu’il suit sans le vouloir, les standards du monde de la mode qu’il n’a jamais véritablement apprécier. Personne ne devrait être jugé, ni même insulté pour son poids, ni même son physique tout court. Encore une preuve que la vie n’est pas facile. Cruelle. Injuste. Il n’y a pas qu’avec l’argent que les humains se battent d’arraches pieds. Certains seraient prêts à tout pour ressembler à des mannequins faits sur-mesure.

Si Amadeus coupe son téléphone seulement maintenant, Sasha, lui, l’a déjà fait depuis un petit moment après avoir prévenu sa mère qu’ils étaient arrivés à bon port. Evidemment, cette dernière a été la première au courant de ses retrouvailles avec son cadet. Et si elle lui a dit de faire attention, certainement est-ce pour qu’il n’arrive rien à ces deux hommes préférés. Secouant de la tête pour chasser ses mauvaises pensées, Sasha ouvre le frigo, plissant les yeux d’un air intéressé. Est-ce qu’ils mettent toujours autant d’ingrédients pour leurs clients, ou est-ce une demande spéciale d’Amadeus qui sait ô combien il apprécie cuisiner ? Un frisson lui parcourt soudainement l’échine tandis qu’Amadeus vient soudainement se coller à lui, le tirant de ses pensées. « Hm.. Je pense qu’on partir sur une recette que j’ai récemment fait durant un cours de cuisine. J’en prends un par mois depuis que je suis arrivé. » Avoue-t-il sans repousser le garçon, caressant un instant les avants bras du beau châtain, le regard attendri. Il ne lui dit pas pour autant ce qu’il compte cuisiner, néanmoins, il a déjà sa petite idée. Quelque chose de simple à faire, tout du moins, à ses yeux. Des spaghettis à la crème de courge butternut. Et le meilleur dans tout ça … sera certainement le parmesan en prime. Hors de question d’utiliser le service de chambre et puis, ils ont du temps devant eux et s’ils pourraient le passer à se câliner, Sasha apprécie l’idée de prendre soin d’Amadeus en lui cuisinant un bon petit plat. Loin de son caractère dominant, il sait également se montrer doux et être derrière les fourneaux n’a jamais été une honte à ses yeux. Sa mère lui a tout appris, après tout. Le rendant un peu moins macho qu’on ne pourrait le croire de prime-abord. Si Amadeus ne l’aide pas, cela ne le dérange pas. Sasha s’occupe de préparer les ingrédients, concentré, minutieux. Il fronce parfois les sourcils, se mordille par moments la langue. Quelques tics que le fils Mortenson doit bien connaître depuis le temps qu’ils se connaissent. Et puis, finalement, lorsqu’il sert les assiettes, Sasha lâche un sourire d’aise, plutôt satisfait. Cela sent divinement bon. Il est resté silencieux durant la petite demie-heure passée à cuisiner. Et pourtant, ces silences aux côtés d’Amadeus n’ont jamais été dérangeants, bien au contraire.

Finalement, Sasha s’installe à table après avoir posé les deux assiettes sur cette dernière. Haussant un sourcil, le géant attend patiemment que son compagnon n’ose goûter avant lui. Il sait d’avance que ce sera à son propre goût, mais concernant Amadeus, les choses sont un peu floues. C’est bon - qu’il dit et aussitôt, les épaules du Bitterwood se relâchent, ce dernier étant soulagé. « Content que ça te plaise. » Répond simplement le trentenaire avant de manger tranquillement sans jamais couper la moindre pâte. Ce serait une insulte pour les italiens, paraît-il. S’humectant les lèvres, loin d’avoir terminé contrairement à Amadeus, Sasha le regarde se rapprocher dangereusement de lui. Il reconnaît à son regard qu’il a certainement une petite idée derrière la tête. Il s’amuse le con. Lèvres qu’il pose contre sa joue, puis sa nuque, son ventre papillonnant face aux frissons qui parcourent désormais son corps. « Amadeus. » Grogne-t-il, terminant alors son repas rapidement tout en se léchant les lèvres sur la fin. Fronçant quelque peu les sourcils, Sasha se redresse, jouant avec les doigts du plus jeune tout en l’écoutant parler sans jamais le couper. Il sait se montrer patient, quand il le faut. « Je comprends, mais j'veux pas qu'tu t'forces à aller trop vite pour moi non plus. » Même si cela fait mal, même si la distance est une véritable torture, il est prêt à l’accepter, se répétant face à cette tête de mule lui servant de petit ami. Et puis, il vient glisser une main sur sa joue, caressant sa peau, comme pour l’encourager à continuer. Il peut parler. Il peut tout lui dire, Amadeus. Sasha ne lui en voudra jamais d’être sincère avec lui, même si ses paroles pourraient ne pas lui plaire. « Mais t'as peur quand même. » Il gronde, coupable, le regard inquiet. Se précipiter. Foncer droit dans le mur. Il l’a toujours fait Sasha. Parce que quand il a décidé quelque chose, c’est qu’il est certain de vouloir le faire. « J’t’aime aussi, petit idiot. Et je te l’ai dit, je ne le laisserai plus se mettre en travers de mon chemin. Ok ? On devra tout se dire le concernant, Ama. Tu comprends ? Il pourrait … il est plus rusé qu’un renard, c’est certain. Mais à deux, on est plus forts. » Inutile à ses yeux de répéter tout ce qu’il vient de lui dire. Amadeus sait ô combien il est terrorisé à l’idée de rentrer seul chez lui. De se retrouver loin de ce petit châtain qui lui fait tourner la tête depuis bien trop d’années. « Hm.. Alors on va préparer ça tranquillement. On peut attendre la fin du mois, si tu veux, voir comment ça en découle. J’veux pas que tu te précipites pour moi, mais … se donner une date, c’est bien, t'crois pas ? » Propose alors Sasha, comme pour couper la poire en deux. Cela laissera encore un peu de temps à Amadeus, mais cela rend également les choses plus réelles pour Sasha. Plus agréables, plus faciles à supporter.


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(#) Mer 17 Mai - 22:21

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Il avait sourit en voyant l'effet qu'il lui faisait même lorsqu'il terminait de manger. Contrairement à Sasha, Amadeus oublie ses repas. Il pourrait passer toute une journée à ne pas manger pour s'en écrouler le soir même. L'avoir à ses côtés reviendrait donc à ne pas lui laisser l'occasion que ça se reproduise. Il ne pourrait pas discuter avec lui à ce propos de toute façon parce que le géant en lui laisserait jamais l'occasion de ne pas manger, quitte à le gaver de force s'il le fallait... Sauf si Amadeus est malade. Sasha est tout de même respectueux avec lui. Il sait qu'il ne le forcera pas si Amadeus ne se sent pas bien. Si c'est un oubli et qu'il fait le con... C'est différent. « ─ Je sais Sasha. » Il lèverait presque les yeux au ciel, parce qu'il n'a pas envie que son petit copain se répète. Il l'écouta lui parler suite à ses mots et il hocha doucement de la tête. « ─ Le premier juin, alors...? » Il pencha la tête sur le côté en le regardant. « ─ Et je veux revoir ta mère. Ta mère m'a manquée, elle aussi.. » Une femme qui a davantage été une présence maternelle pour lui que sa propre mère biologique ne l'aura jamais été de toute sa vie.

Sa prison préférée. Il se libéra doucement pour venir passer ses doigts dans les cheveux de son bien-aimé. Il caressa son bras en toute tendresse jusqu'à le sentir s'endormir. Pour une fois, il est celui qui veille jusqu'à le suivre avec Morphée. Il se réveilla en petit sursaut et il se redressa pour chercher son portable. 14h15 ! Ils ont le temps. Amadeus réveilla en douceur son grognon de petit copain, sachant comment il n'aimait pas se réveiller. Il vient parsemer son visage de baisers avant de le voir enfin ouvrir les yeux. « ─ Nous avons quarante-cinq minutes pour nous préparer avant les masseuses. Vient avec moi dans la douche.. » Il sauta en dehors du lit, prenant les mains du géant pour le tirer gentiment en sachant que l'eau risquait de le réveiller. Il ouvrit l'eau lorsqu'il arriva dans la salle de bain. Il laissa Sasha déterminer si c'était assez chaud, mais pas trop avant de s'y glisser avec lui. Doux comme il est, Amadeus prit soin de lui en le savonnant gentiment afin de lui permettre de se réveiller à son rythme sous l'eau. Il se nettoya ensuite jusqu'à ce qu'il soit le temps de rincer. Ils sortirent et se séchèrent jusqu'au moment où il vient récupérer un boxer dans son sac pour l'enfiler. Il laissa Sasha faire avant d'aller chercher une bouteille d'eau dans le frigo afin de boire. Il la tend au grand brun. Juste un peu de temps à profiter de ses bras avant d'entendre les coups à la porte. Il vient ouvrir à deux femmes qui les accueille aussi avec de grands sourires, de bonnes et respectueuses manières. Les tables portatives qu'elles installent et sur lesquelles tous les deux s'installent. C'est assez silencieux, durant le massage. Tous les deux profitent. Ça fait un bien fou, à dire vrai. C'est un 90 minutes où ils peuvent nettement profiter. Se détendre et limite si Amadeus ne se rendort pas comme un idiot, mais il sursaute lorsqu'il entend que la session est terminée. Remerciant ces gentilles femmes, il les raccompagne jusqu'à la sortie avant de se retourner vers Sasha.

« ─ Tu sais ce qui me fait plaisir...? » Il s'approcha de lui jusqu'à glisser ses mains sur ses hanches, redressant le menton pour le regarder dans les yeux. « ─ C'est que tu es miens de nouveau comme je suis tien. Que tu acceptes de revenir habiter avec moi au début du mois prochain... » Il sourit tendrement. « ─ Mais il faut que tu t'habille. Plutôt que nous nous habillons. N'oublie pas ton manteau. Il ne fait pas si chaud en montagne. » Il oublie souvent pour lui-même, mais pas lorsqu'il est question de Sasha. Ils se retrouvent alors à se rhabiller et il n'oublia pas sa veste. La clef qu'il fait glisser dans une poche refermable. Il lui attrapa doucement la main. Il sait Sasha un peu plus conservateur, mais cela n'empêche guère sa marque d'affection. Il l'amène avec lui jusqu'à l'extérieur et il emprunte un petit chemin. Ils sont la dernière cabane en hauteur, ce qui lui permet d'emprunter ce sentier en toute quiétude. Ils marchent environ une quinzaine de minutes jusqu'à ce qu'ils arrivent au sommet et Amadeus enveloppa la hanche de son compagnon en posant sa tête contre son torse. « ─ Dire que j'ai planifié ce weekend pour que nous nous rapprochions et nous revoilà ensemble, officiellement. » Il redressa la tête pour le regarder. « ─ Il n'y a jamais eu personne d'autre que toi. Jamais. Tu as été le seul et je veux que ne soit que toi à tout jamais, Sasha. J'veux pas repasser par quoi j'ai passé, j'pense que je ne pourrais pas le supporter. » Il glissa devant lui. « ─ Tu me manque depuis ton départ. Depuis que je t'ai revu il y a deux semaines, c'est insupportable d'être loin de toi. Je t'aime si fort que ça en est parfois compliqué. Tu es mon monde. Et c'est avec toi que je veux explorer à nouveau celui-ci. » Il a le début des larmes qui se pointent dans son regard pâle. « ─ J'ai peur parce que je sais ce dont mon père est capable ! Je n'ai pas peur parce que tu vas refaire la même connerie... Je te fais confiance. Je n'ai pas envie d'aller trop lentement, non plus. Quatre ans de vie commune, ça ne s'efface pas. Et je ne veux pas. Au contraire... J'aimerais tant pouvoir balayer cette absence de huit mois et faire comme si elle n'avait jamais existée, tu comprends ? » Amadeus lâcha ses hanches pour attraper son visage alors que les larmes coulent doucement sur ses joues. « ─ Je t'aime, Sasha. Plus fort que tout. Que n'importe qui. Je te suivrais à l'autre bout du monde, si tu me le demandais. » Il est très émotif, parce qu'enfin, la pression redescend. Il n'y va pas en profondeur dans le sujet qui causera des tensions : son père. Toutefois, il a besoin de se libérer de ses mots et il a choisi de sortir pour prendre l'air. Lui qui adore la nature, le voilà dans son élément et il adore ça. Il se sent libéré, dans la montagne. Au sommet. Avec l'homme qu'il aime.


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(#) Ven 19 Mai - 21:47

Un temps à deux isolé@Amadeus Mortenson.

tw's dans les rps à venir : maladie (CDI), rupture, langage vulgaire, +18 (qui sera sous hide)


Sommeil réparateur. Muscles qui se dénouent sous l’extase des précédents évènements. Les deux garçons n’ont jamais été du genre à restreindre leurs ébats, ni même à contenir leurs envies. Pour Sasha, il a toujours été important de donner du plaisir à son compagnon, précieux moments entre eux dont il garde de nombreux bons souvenirs. Il faut admettre que le géant n’a jamais connu une telle alchimie avec qui que ce soit d’autre. Amadeus est l’exception à la règle. L’unique personne en ce monde capable de lui faire ressentir tant de choses en même temps. Et certainement l’unique homme capable de le blesser réellement, de le rendre misérable. Il aurait pu se protéger autrement. S’éloigner, garder ses distances. Mais il est bien incapable de vivre sans lui, sans ses tendres sourires et son doux rire qu’il lui va si bien. Respiration calme, qui se fait plus lente au fil du temps. Morphée l’a accueilli bras grands ouverts pour une sieste bien méritée. S’il n’a pas beaucoup dormi ces derniers jours, c’est uniquement à cause du manque du garçon qu’il colle actuellement, une main s’étant glissée sur les hanches de ce dernier durant son sommeil. Ne plus avoir Amadeus à ses côtés fait remonter les démons à la surface et cela ne lui plaît guère. Pourtant, il est prêt à lui donner le temps dont il a besoin pour réapprendre à lui faire confiance. Comme si le Bitterwood était capable de faire deux la même erreur. Il n’est pas si bête. Pas si enclin à ressentir tant de douleurs une nouvelle fois. Non. Jamais il ne permettra à quiconque de se mettre en travers de leur amour. D’eux, tout simplement. Grognement qu’il laisse échapper lorsqu’Amadoues vient caresser son bras tout en douceur pour le réveiller. Léger sourire qui étire ses lèvres sous l’attaque de tendres baisers parcourant désormais son visage, Sasha lève une main pour effleurer le cou du garçon, caressant sa peau à son tour, sans pour autant ouvrir les yeux. « Hmpf .. J’arrive … » Il aurait pu lui demander quelques minutes de plus sur ce terrible matelas, aussi confortable qu’un nuage, mais son cadet semble en avoir décidé autrement. Traînant des pieds, le trentenaire se laisse guider jusqu’à la salle de bain, non sans ronchonner, la voix pâteuse. Faire des siestes, c’est chose agréable, mais quand le réveil sonne, il faut avouer que ce n’est pas toujours une partie de plaisir. Tendant finalement une main sous le jet d’eau, le gardien de nuit hoche finalement de la tête. « Ca me paraît bon. » Dit-il, parlant bien évidemment de la température puisqu’Amadoues est incapable d’en sentir ni la chaleur, ni la fraîcheur. Il manque certainement de très bons moments à cause de sa maladie. Il est vrai que se retrouver sous un jet d’eau chaude après une longue journée de travail est fort agréable, après tout.

Il se réveille finalement petit à petit, laissant Amadeus le savonner gentiment avant de s’occuper du dos et des fesses de ce dernier, s’appliquant, non sans poser par moments ses lèvres sur une épaule ou une omoplate dénudée sous un regard tendre. Il ne dit rien, Sasha, profitant simplement de se moment agréable, comme autrefois. Cela fait remonter en lui des souvenirs d’une ancienne vie. Il revoit cette appartement qu’ils partageaient tous les deux autrefois et cette salle de bain dans laquelle il appréciait se réveiller d’un long sommeil comme en ce moment même, aux côtés du petit châtain. Enfilant ensuite un boxer propre après s’être séché, Sasha ne prend pas la peine de s’occuper de ses cheveux, nullement gêné par le fait d’être décoiffé. De toute manière, il n’a pas besoin d’être présentable pour un massage, n’est-ce pas ? Tant qu’il ne pue pas le sexe à dix kilomètres, tout devrait bien aller. « Hm. Merci mon beau. » Poli, il attrape la bouteille d’eau fraîche que lui tend Amadeus, buvant de grandes gorgées avant de soupirer d’aise, essuyant d’un geste rapide de la main les quelques goûtes ayant coulées le long de son menton. Et puis, il l’enlace avec tendresse, embrassant ses cheveux, câlinant son amant avant que quelques coups ne soient cognés contre la porte d’entrée. Si Amadeus accueille les deux femmes d’un sourire, Sasha leur accorde simplement un bonjour quelque peu froid, distant. Il n’a jamais été très à l’aise avec les inconnus et s’il fait des efforts en ville pour ne pas être trop rustre, ici, il n’a pas besoin de jouer de faux semblants. S’installant alors sur l’une des tables portatives, Sasha lance un regard tendre à Amadeus, sous les regards amusés des deux jeunes femmes qui ne semblent nullement gênées d’avoir à masser deux hommes partageant la vie de l’un comme de l’autre. Dans tous les cas, ce ne sont pas vraiment leurs affaires et Sasha reporte son attention sur sa respiration, veillant à ne pas s’endormir sous les mains expertes qui détendent finalement son corps entier.

Fin de cession. Sasha se redresse lentement, remerciant mollement les deux masseuses sans pour autant les raccompagner. Il s’étire avant de passer une main dans ses cheveux, désormais secs depuis le temps, remettant ces derniers en place. Haussant un sourcil lorsqu’Amadous le rejoint, Sasha effleure ses lèvres après s’être penché sur lui. « Je t’écoute ? » Frisson qui parcourt son échine à l’entente des paroles du beau châtain. Sasha se détend. Alors c’est décidé ? Il penche la tête sur le côté, posant le pour et le contre. Mais dans le fond, si cela va à Amadeus, alors il n’a aucune raison de s’inquiéter. « Et j'ai hâte de me réveiller chaque matin à tes côtés. » C’est doux. C’est tendre. Amadeus réveille en lui le besoin d’être agréable, d’être tendre avec l’être aimé. Un léger rire s’échapper de ses lèvres lorsque le photographe amateur lui indique qu’ils doivent s’habiller et qui ne doit pas oublier son manteau. « C’est plutôt à moi de te dire ça. » Mais ça ne lui fait pas de mal d’entendre le plus jeune lui donner des conseils, par moments. C’est adorable. Il est adorable. Ainsi, Sasha s’engouffre dans la chambre pour ouvrir son sac de voyage, récupérant des vêtements qu’il enfile rapidement avant de fermer sa polaire. Si Amadeus semble savoir où ils vont, le géant lui, suit simplement, ne pouvant s’empêcher d’apprécier la vue. La nature a toujours été merveilleuse à ses yeux. Une fois au sommet, il soupire d’étonnement face à tant de beauté, Amadeus se fondant plutôt bien au décors, ajoutant un côté féerique à cet instant. A ses paroles. Il l’écoute, sans jamais le couper. Il semblerait qu’il soit désormais temps pour eux d’avoir une véritable discussion. Et cela ne le dérange pas, dans le fond. Ils en ont autant besoin l’un que l’autre.

Mots doux qui sortent de ses lèvres. Soutenant le regard de l’homme qu’il aime, Sasha se montre patient, attrapant la main de ses derniers, comme pour se prouver à lui-même qu’il ne s’agit pas d’un mirage, malgré tout ce qu’ils viennent de vivre ces dernières heures. Il a besoin d’être rassuré Amadeus, cela se voit. Mais pour le moment, le laisser ouvrir son coeur est la meilleure des choses à faire. Sans le juger. Sans le repousser ni même le couper dans sa lancée. Quatre ans de vie commune. Des projets en tous genres. Evidemment, que tout cela ne s’efface pas du jour au lendemain. Encore moins quand les sentiments ne disparaissent pas, bien au contraire. Pour Sasha, son amour envers Amadeus n’est que plus grand, plus puissant depuis leur séparation forcée. Alors, quand il se met à pleurer devant lui, son coeur se brise un peu plus. Il vient essuyer ses joues avec douceur. « Eh eh … ne pleure pas. » Commence-t-il, déposant un baiser sur son le bout de son nez. « Je t’aime aussi Amadeus. Tu n’as pas à avoir peur, d’accord ? Je te l’ai dit et promis. Je ne compte pas te laisser. Je ne te laisserai plus jamais putain. » Les joues s’empourprent légèrement sous la colère ressentie. Impuissant face à la détresse et l’inquiétude du beau châtain, Sasha pourrait presque perdre pieds. Est-il si misérable aux yeux du paternel de ce dernier pour oser faire autant de mal à sa propre chaire en les forçant à se séparer ? Courte inspiration qu’il prend, comme pour se calmer, le Bitterwood attire finalement son compagnon contre lui pour le serrer contre son torse, déposant quelques baisers sur son crâne, enfouissant son nez dans ses cheveux. « On ne peut pas oublier. C’est certainement ce qui nous rend plus forts aujourd’hui, toi et moi. J’veux pas te laisser tomber, et j’le ferai pas. Je rêve toujours d’un avenir à tes côtés. D’te faire mien de toutes les manières qui puissent exister et d’fonder une famille avec toi. Alors, s’il te plaît, ne pleure plus à cause de moi, d’accord ? » Il parle avec le coeur, Sasha et il est sincère. Sinon, cet écrin qui n’est jamais bien loin aurait déjà disparu de sa vie. Mais ce n’est pas le moment. Il le sait. C’est bien trop tôt, même si autrefois, il attendait simplement le bon moment pour lui demander sa main, aujourd’hui, ils ont besoin de se reconstruire avant qu’il ne puisse oser faire une telle demande.

Forçant le châtain à relever la tête, emprisonnant son menton de ses doigts, Sasha se penche, plonge sur lui pour l’embrasser avec amour, tendresse. Il fait passer toutes ses émotions à travers ce baiser, sa langue allant trouver sa jumelle, taquinant chaque parcelle, se délectant de toutes les sensations qui l’assaillent. Parce qu’il s’agit là d’Amadeus, alors il se battra jusqu’à la fin de sa vie s’il le faut. « Tu sais qu’il va s’entêter, ton vieux, à nous mettre des bâtons dans les roues dès qu’il aura conscience qu’on s’est retrouvé pas vrai ? » Si la pression est retombée, l’heure de la discussion elle, ne s’est pas envolée. « J’veux dire … il a certainement d’autres plans pour me faire tomber. Nous faire tomber. J’supporterai pas qu’il t’emmène loin de moi, Ama. Et t’as plus l’âge de te faire dicter ta vie par ce type. Mais s’il te menace, j’veux que tu me le fasses savoir. S’il te parle de moi également, ok ? J’te dirai tout de mon côté. N’importe quoi. Même la moindre suspicion de ma part et j’te promets que tu seras le premier au courant. J’me battrais corps et âme s’il le faut. Mais j’te promets pas d’lui péter le nez si nos chemins se croisent un jour et qu’il se montre trop arrogant. » Sa férocité parle pour lui. Sasha détourne le regard, repensant à la façon dont cet homme le regardait de haut, il y a quelques mois. Il se rappelle de chaque échange qu’il a eu avec ce type. On ne peut vraiment appeler cela un père, n’est-ce pas ? Sa mère à lui, n’a jamais tentée de le contrôler. Bien au contraire. Elle le pousse même à vivre sa vie, à aimer Amadeus comme il se doit, à prendre soin de lui. Il caresse le dos du garçon, lui embrassant de nouveau le front, tendre. « Tu sais, si tu voulais m’jeter d’un ravin pour enfin te débarrasser d’moi, c’est l’endroit idéal. » Taquine Sasha en retrouvant un semblant de sourire. Il est inutile de se disputer sur un tel sujet comme le père d’Amadeus. Cela ne ferait que faire plaisir à cet abruti.

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Un temps à deux isolé. (Sasha)
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