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Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
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 Le brut et la douceur ( Otis & Roy)

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InvitéInvité
Anonymous
(#) Jeu 9 Mar - 21:48

Il était tard, et tu tournais dans la ville dans ton SUV. Tu avais la tête ailleurs, depuis quelque temps, tu remettais ta vie en question, toute ta vie même. Tu pensais encore et encore à eux, ta famille, tes enfants. Ils étaient tout pour toi, et maintenant, t'avais juste l'impression de n'être plus rien. Perdu dans ta vie, alors que celle-ci s'écoulait encore et encore, jour après jour. Et toi, tu étais sans forcément de buts. Normalement, c'est la famille qui t'apportait un but dans la vie, mais maintenant, tu avais quoi? Malheureusement, plus grand-chose. Heureusement, des amis à toi t'aidaient à tenir. Tu en avais très peu , mais au moins, tu ne sombrais pas. Tu avais fini par arrêter de trop boire, même si l'alcool pouvait faire taire tes pensées, il fallait affronter cette vie. Puis, il y avait autre chose qui te tenait en vie, c'était cette ferme qui appartenait à ton meilleur ami, que t'aimais beaucoup. Tu t'investissais pas mal.

Enfin,là tu venais de finir ta journée qui était assez dure, mais ça te faisais du bien. Au moins, ça t'occupait l'esprit. Tu étais donc en voiture avec ton chien à tes côtés. Un magnifique malinois. Quand on le voyait, il pouvait faire peur. Mais il était si doux et gentil. Il était très obéissant, surtout avec toi. Tu lui caressais la tête tout en continuant de conduire. Tu te concentrais, car il pleuvait tellement, à cordes même. Et malgré les essuie-glaces, tu avais du mal à voir. Heureusement qu'il y avait les phares, mais ça ne suffisait pas forcément. Tu continuais de te concentrer jusqu'à voir quelqu'un dans tes phares. Non , ce n'était pas un animal, c'était bien un garçon , totalement au milieu de la route. Heureusement que tu avais des bons freins. Tu venais arrêter la voiture d'un coup. Elle glissait, mais t'arrivais à la rattraper à temps avant de le renverser. Tu avais le cœur qui battait tellement vite. Tu mettais le frein à main avant de sortir de la voiture.

-"Non mais attention, j'ai failli te renverser. "

Tu t'approchais, doucement. C'est vrai, ta voix était un peu brusque, mais c'était ta manière d'être. Tu ne pouvais pas faire autrement, c'était ton caractère. Tu te mettais face à lui en le regardant.

-"Ca va?"

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InvitéInvité
Anonymous
(#) Jeu 9 Mar - 23:59

Le brut et la douceur

feat Otis Mendoza & @Roy Winchester



Natt avait passé la journée avec moi, parce que j'étais au fond du trou. Le dernier article de Scandale avait bousillé ma relation naissante avec Robin. J'avais moi-même appris que le jeune homme avec qui j'avais essayé d'oublier mes sentiments pour le brun tatoué, n'était autre que son petit frère. La vie semblait me faire un putain de pied de nez ! Tout le monde l'avait découvert, même Robin et Lucas. C'en était suivi une sacrée dispute. J'étais persuadé d'avoir perdu Rob, parce qu'il avait voulu prendre du recul, s'éloigner de moi quelques jours, et j'étais persuadé que c'était pour mieux me ghoster. J'avais peur, et j'étais plus malheureux que jamais. Alors, après avoir rassuré Natt, lui avoir promis que je me sentais mieux en lui mentant éhontément, je m'étais remis à boire tout seul chez moi après son départ. Elle avait bien essayé de me débarrasser de mes bouteilles, mais j'avais des planques qu'elle ne connaissait pas !
J'avais bu, à m'en rendre malade. J'avais vomi, et je ne me sentais que plus mal. De plus, je n'avais rien mangé depuis la veille. J'étais effondré, inconsolable. Et quand il se mit à pleuvoir des cordes, je décidai de sortir, parce que j'avais besoin de ressentir quelque chose, n'importe quoi pour me faire oublier ma peine. La pluie battante mêlée au froid, me distrairaient peut-être. Je serai trop occupé à grelotter pour songer à la peine qui creusait un trou béant dans mon petit cœur blessé.
Je quittai mon appartement, sans ma veste, seulement vêtu d'un t-shirt. Quand j'ouvris la porte du hall d'entrée, le brouhaha des violents clapotements de la pluie contre le bitume brisa le silence. C'était presque réconfortant. Je sortis, sans me soucier de la tempête. Je mis un pied devant l'autre, maladroitement, complètement ivre, et avançai sans même savoir où j'allais. Nulle part à vrai dire, mais n'importe où plutôt que chez moi. Je titubai sur le trottoir, en regardant le sol, la pluie fouettant mon visage et trempant mes vêtements en à peine quelques secondes. La tête rentrée dans les épaules, frigorifié, je traversai la chaussée sans même réaliser la présence des véhicules. Quand soudain, un crissement de pneus me parvint jusqu'aux oreilles. Je me stoppai net, grimaçant à cause de l'intensité du bruit désagréable. Je relevai le nez, et vis une voiture, en travers sur la route, plein phares sur moi. Un homme en descendit et s'approcha de moi. J'entendis à peine quand il cria après moi, et mon cerveau tournait trop au ralenti pour que je saisisse ce qu'il me disait. Il s'approcha encore et me demanda si ça allait. Dans un réflexe idiot, je hochai bêtement la tête.
- Ouais... ça va, marmonnai-je en grelottant. Laissez-moi !
J'agitai ma main vers lui, pris d'une soudaine colère, parce que je voulais être seul. Je fis quelques pas de plus, mais les voitures ne cessaient de passer, klaxonnant quand au dernier moment elles m'apercevaient en plein milieu de la route.
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InvitéInvité
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(#) Ven 10 Mar - 22:52

Tu savais au fond de toi que la vie pouvait nous réserver des surprises sans qu'on ne le voie venir malheureusement. Quand on croit que tout va bien. Tout comme moi, un mariage, des enfants, une magnifique femme qui m'aimait et prenait soin de moi. Et d'un coup, plus rien, le silence et la solitude qui venait envahir votre vie. Et parfois, la solitude venait nous faire faire de telles conneries, j'en sais malheureusement quelque chose. Mais voilà , on n'avait qu'une vie, et il fallait en profiter. La vie avait décidé que je reste sur terre, donc il y avait sûrement une raison. Donc, voilà, j'assumais cette vie, même si parfois, c'était difficile. Il y avait des moments où t'avais le moral à zéro. Tu devais juste continuer de vivre, et affronter la vie comme elle vient.

Ce soir, tu voulais profiter de cette pluie, au fond ,t'aimais bien entendre la pluie tombée. Tu pouvais regarder la pluie tombée avec ta femme, et ce soir, tu pensais beaucoup à elle. Tu venais regarder le ciel, une étoile, un sourire venait illuminer ton visage. Tu te sentais bien jusqu'à voir ce garçon au milieu de la route. Ton pied qui venait s'écraser sur le frein. Heureusement, tu venais t'arrêter juste à temps. Tu sortais de la voiture, te dirigeant vers celui-ci. Il était en tee-shirt, dehors, à cette heure-là. Tu te disais qu'il était clairement en train de mettre sa vie en danger. Et surtout, en t'approchant, tu pouvais sentir l'alcool à plein nez. Bon, tu n'allais pas le juger.

-"Hey, doucement, je ne vous ferais aucun mal."

Tu continuais de le regarder, mais celui-ci semblait vouloir partir. Tu soupirais alors qu'il venait traverser encore la rue. Il manquait à nouveau de se faire renverser. Tu l'attrapais d'un coup en voyant une voiture se diriger vers lui, et manquer de le renverser. Tu courais assez vite, l'attrapant par les hanches pour tomber avec lui un peu plus loin. Tu grognais légèrement de douleur. Mais le plus important, c'était qu'il soit en danger.

-"Bon maintenant ça suffis, tu vas te faire tuer. Il fait nuit, il pleut, on n'y voit rien. Tu veux risquer ta vie ? T'habites où ? Je vais te ramener."

Tu te redressais en venant l'aider à ton tour.

-"Tu n'as rien? Tu t'es fait mal?"

Tu avais été un peu brut dans tes paroles, mais au fond t'avais surtout eu peur pour lui.




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InvitéInvité
Anonymous
(#) Dim 12 Mar - 0:11

Le brut et la douceur

feat Otis Mendoza & @Roy Winchester



J'étais au fond du trou, comme ça ne m'était jamais arrivé. Je ne savais plus où j'en étais. J'avais clairement des sentiments pour Rob, bien qu'ils étaient survenus rapidement, mais j'avais eu la trouille, alors j'avais décidé d'essayer de l'oublier dans les bras d'un autre. Sauf que cet autre, c'était son frère. En plus de ça, je vendais mon corps, pour gagner un peu d'argent. Ça faisait beaucoup d'informations contre moi, des détails que Robin connaissait, et qui allaient définitivement le faire fuir, j'en étais convaincu. De plus, je tournais autour de mon patron. Il ne s'était rien passé entre nous, mais nous flirtions ouvertement. Et ça aussi c'était moche, compte tenu des sentiments que j'avais pour Robin. Heureusement, ce dernier n'était au courant de rien pour Mark, sinon, ça aurait été la raison de trop pour mettre définitivement fin à notre relation. Nous n'en avions pas encore, mais si ça devait arriver, je savais maintenant que c'était fichu.
Alors j'avais bu, beaucoup trop, et j'étais sorti en pleine nuit, sous la pluie, trop peu vêtu et complètement ivre. J'avais manqué de me faire renverser par une voiture, et le conducteur était sorti pour braver la pluie, afin de m'aider, constatant que je n'allais pas bien. Il essaya de me rassurer, en m'affirmant qu'il n'allait pas me faire de mal. Mais ça m'était bien égal en réalité. Je le repoussai, sèchement, avant d'essayer de traverser la chaussée. Je manquai de me faire renverser encore une fois, par d'autres voitures, mais l'inconnu m'attrapa et on bascula tous les deux sur le trottoir. À terre, sous la pluie battante, je me redressai sur mes coudes en grimaçant. Je m'étais cogné l'épaule, mais ce n'était rien, juste un coup. Et puis, l'automobiliste m'avait sauvé la vie, même si ce soir je n'avais pas envie d'être sauvé.
Il s'emporta contre moi, et je le fixai droit dans les yeux en fronçant les sourcils. Peut-être que c'était ce que je cherchais, à me faire renverser par une voiture. Comme ça, tout serait réglé, et je ne souffrirais plus... L'inconnu voulut me ramener chez moi, mais c'était hors de question. Je secouai la tête pour lui faire comprendre que je ne voulais pas rentrer chez moi.
Il se releva et essaya de m'aider à faire de même, mais je le repoussai. Je me levai maladroitement, sans son aide, tandis qu'il me demandait si j'étais blessé.
- Non, j'ai rien ! gueulai-je contre lui. Fous-moi la paix, putain !
Je n'étais pas du genre à m'énerver, ça m'arrivait très rarement. Mais j'étais bouleversé, et je m'en voulais, alors je bouillonnais de rage contre moi, et je déversais ma frustration sur ce type qui avait eu la gentillesse de me porter secours.
Je le poussai de mes deux mains, pour lui faire comprendre que je ne plaisantais pas, et je m'éloignai en regardant derrière moi pour m'assurer qu'il ne me suivait pas.
- Casse-toi !
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InvitéInvité
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(#) Dim 12 Mar - 12:27

Le brut et la douceur

feat Otis Mendoza & @Roy Winchester



Tu ressemblais à un homme assez brut au premier abord, bourru aussi. Bref, en qui on ne faisait pas confiance aussi facilement. C'était ton apparence et sûrement ton caractère. Tu ne pouvais pas en vouloir aux autres de t'éviter. De toute façon, tu étais un homme solitaire et t'avais provoquer cela. Parfois on était mieux seul, au moins, on ne risquait pas de faire du mal à qui ce soit. Et donc, quand t'approchais les enfants ou encore les personnes qui semblaient en détresse, t'y allais en douceur, pour ne pas leur faire peur. Tu préférais prévenir comme quoi, tu n'étais pas quelqu'un qui allait leur faire du mal. Et c'était pareil avec ce garçon. Il semblait totalement paumé. Tu te demandais bien ce qu'il lui était arrivé pour finir dans un tel état. Tu pouvais bien sentir l'alcool, tu te rendais compte qu'il n'était plus en état de prendre de bonnes résolutions. Donc oui, tu étais sur tes gardes. Tu n'avais pas envie qu'il lui arrive quoi ce soit. Tu avais failli le renverser une première fois et après, tu l'avais sauvé de ce chauffard qui avait failli le renverser. Bon, cette fois tu ne pouvais pas garder ton calme. Tu venais clairement te mettre en colère contre lui. C'était sûrement cause de l'adrénaline. Tu avais eu peur pour lui , et pourtant, tu ne le connaissais pas. Tu te redressais pour t'asseoir sur le trottoir en le regardant. Tu essayais de voir s'il n'avait pas de blessures graves. Avant de te relever doucement, lui tendant la main pour l'aider à se redresser aussi. Mais non, il décidait de se débrouiller tout seul. Tu soupirais, au fond, t'avais l'habitude de ce genre de comportement.

-"Non, je ne vais pas te foutre la paix. Tu te rends compte que t'as failli deux fois, et tout ça en dix minutes."

Tu te passais une main sur le visage en soupirant.Tu aurais pu prendre ta voiture et partir. Le laissé se démerder comme un grand. Il était majeur et tu n'avais aucune obligation envers lui. Mais non, tu restais tout de même face à lui. Puis il venait te pousser à nouveau, soupirant le laissant faire, reculant d'un pas.

-"Je ne vais pas te laisser mourir. Donc dit moi où t'habite, je vais te ramener chez toi d'accord. Dit moi où t'habite. Mais non, je ne te laisse pas là."

Tu t'approchais de lui à nouveau, surveillant qu'il ne traverse pas à nouveau la route.

-"Comment tu t'appelles? Moi, c'est Roy et toi? Allez s'il te plaît suit moi."

Et d'un coup, ton chien Damen sautait par la fenêtre pour vous rejoindre, il venait tourner autour du garçon curieux, mais pas violent.
-"Et ça c'est Damen, mon chien. Il ne te fera aucun mal."



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InvitéInvité
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(#) Dim 12 Mar - 21:17

Le brut et la douceur

feat Otis Mendoza & @Roy Winchester



J'ignorais si je m'étais blessé pendant ma chute, j'étais trop endormi par l'alcool. J'avais senti une douleur à l'épaule, mais je me moquais complètement d'être blessé. J'étais trop triste pour m'en préoccuper.
L'inconnu tenta de m'aider à me relever, mais je le repoussai et me débrouillai par moi-même, non sans mal.
Je lui demandai sèchement de me laisser tranquille, mais il refusa. Je le dévisageai alors d'un regard noir. Il faisait nuit, il pleuvait des cordes, j'avais froid, et j'étais au fond du trou. Tout ce que je voulais, c'était qu'on me fiche la paix, et qu'on me laisse errer seul dans les rues avec ma mélancolie. Et si je me faisais renverser par une voiture, alors tant pis, je m'en fichais.
D'habitude, personne ne se souciait de personne. La plupart des gens passaient leur chemin, ignorant la détresse de leurs semblables. Et pour une fois, ça m'aurait arrangé. C'est ce que je voulais, qu'on me laisse tranquille. Malheureusement pour moi, il semblerait que je sois tombé sur un bon samaritain, comme lorsque j'avais rencontré Rob. Si ce type voulait me sauver, il était mal barré. Je n'avais qu'une idée en tête, braver le danger, et m'en remettre au destin, sans lutter. La douleur lancinante qui m'oppressait la poitrine était trop insupportable pour que je puisse la supporter un jour de plus.
Je le poussai de toutes mes forces, malgré mon énergie endolorie, et l'inconnu recula d'un pas. Il ne s'énerva pas, il ne prit pas mal mon geste, il semblait comprendre que j'étais mal en point et que ma haine n'était pas dirigée contre lui personnellement.
Mais il s'approcha à nouveau, se mettant entre moi et la chaussée, redoutant sûrement que je ne retente quelque chose de stupide.
Je ne répondis pas à sa question. Quelle importance comment je m'appelais ? Je secouai la tête négativement quand il me demanda de le suivre. Hors de question. J'étais trop en colère et trop triste pour accepter une main tendue.
Un chien bondit hors de la voiture et accourut vers moi. Je rentrai ma tête dans mes épaules en regardant l'animal, inquiet de voir ce chien inconnu m'approcher. Il tourna autour de moi, mai il ne semblait pas hostile. Roy me rassura en m'affirmant que son chien ne me ferait pas de mal. Je voulais bien le croire sur parole, et j'adorais les chiens, mais j'étais dans un tel état que même ça, ne suffisait pas à me convaincre de monter avec lui.
Je voulais traverser à nouveau, pour m'éloigner de lui, mais il me barrait le passage. Quand je faisais un pas à gauche, il faisait de même, et quand je faisais un pas à droite, il recommençait.
- Laisse-moi, j'te dis ! J'ai pas besoin de toi ! m'énervai-je, en haussant le ton.
Je serrai les dents, en colère, le visage dégoulinant des trombes d'eau qui s'abattaient sur nous.
Derrière moi, une ruelle, sombre et inquiétante. Mais seule issue pour échapper à la bonté d'âme de Roy. Je reculai, sans le lâcher des yeux, de quelques pas.
- Je m'en vais, fous-moi la paix...
Ma requête sonnait plus comme une supplique que comme un ordre, et mon regard le suppliait de m'oublier. Je tournai les talons et m'appuyai contre le mur pour m'échapper dans la nuit. C'était sans compter sur Damen qui marchait à côté de moi, comme pour s'assurer que je ne m'effondre pas.
- Ouste ! gueulai-je, en agitant ma main pour faire déguerpir le chien.
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InvitéInvité
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(#) Dim 12 Mar - 22:15

Le brut et la douceur

feat Otis Mendoza & @Roy Winchester



Une petite voix essaye de te dire de rentrer chez toi. Que de toute façon cet homme ne voulait clairement pas avoir besoin d'aide. Au contraire même, il te repoussait encore et encore. Et pourtant, tu avais envie d'entendre l'autre voix dans ta tête qui te faisait clairement comprendre que tu ne devais pas l'abandonner, qu'au contraire, tu te devais de l'aider, de le raccompagner chez lui ou encore dans un endroit en sécurité. Au fond de toi, tu ne savais pas du tout quoi faire. Car , de un , tu ne savais pas du tout où il habitait, et de deux, il te repoussait à de nombreuses reprises, donc ça allait être encore plus compliqué. Mais tu savais une chose, c'est qu'en agissant ainsi, c'était comme un appel à l'aide. Tu te demandais ce qui avait bien pu lui arriver ou encore, qu'est ce qu'on avait pu lui faire pour qu'il se mette dans un tel endroit. Cette situation était assez compliquée en soit. Tu ne savais pas du tout comment t'y prendre, mais t'allais trouver un moyen pour l'aider sans qu'il te repousse. Tu venais tout de même rester à ses côtés, faisant en sorte qu'il ne s'approche pas de la route surtout. Car c'était là que le danger était le plus présent. Une chute sur le trottoir, ça passait encore, mais une chute au milieu de la route, ça, c'était très dangereux.

Tu avais fini par croiser les bras, le regardant sans bouger, alors que la pluie tombait de plus en plus. Tu allais sûrement finir trempé, mais ce n'était pas grave. Tu soupirais, il te repoussait par ses gestes et aussi par ses paroles.

-"Alors tu n'as peut-être pas besoin de moi, mais t'as besoin d'aide. Tu as trop bu, et tu es en train de te mettre en danger là."

Et tu savais très bien qu'il ne voulait pas mourir, sinon, il aurait choisi une autre manière de faire pour mourir. Donc oui, là, c'était clairement un appel au secours, et tu ne pouvais pas passer ton chemin. Et même s'il te repoussait, t'allais l'aider. Et Damen semblait penser comme toi vu qu'il venait te rejoindre. Tu faisais un sourire en le voyant tourné autour du garçon. Ce chien était vraiment curieux et il n'aimait pas voir les gens tristes. Tu faisais un signe de tête à ton chien pour le suivre, et il obéissait tout de suite. Alors que toi, tu allais rejoindre ta voiture pour la garer sans qu'elle ne gêne avant de revenir dans la ruelle bien sombre. Tu te mettais à côté de ton chien.

-"Il pleut, il fait nuit, c'est dangereux à cette heure-là. Donc laisse-moi te ramener,ou sinon vient chez moi, je ne sais pas. Mais je ne vais pas te laisser non. Car s'il t'arrive quoi ce soit, je m'en voudrais. "

Tu venais lui tendre un pull que t'avais récupéré dans ta voiture.

-"Tient prend ça , tu vas tomber malade. Tu veux parler de ce qui t'as fait du mal pour que tu finisses dans un tel état?"

Parfois, parler à un inconnu pouvait faire du bien. Tu ne lui en voudrais même pas s'il s'énervait contre toi, s'il criait. Mais au moins, il pourrait dire tout ce qu'il avait sur le coeur. T'espérais juste qu'il puisse te laisser une chance de l'aider. Bon, ça allait être autre chose. Mais , tu ne voulais pas le laisser seul dehors à cette heure là. Tu savais très bien que les ennuis pouvaient vite arrivé. Tu connaissais les rues du coin, tu savais très bien ce qui s'y passait. Tu ne le connaissais pas, mais son état te faisais mal au coeur.



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(#) Dim 12 Mar - 23:30

Le brut et la douceur

feat Otis Mendoza & @Roy Winchester



Roy insistait, il m'observait d'un air sérieux, me rappelant ce que je savais déjà, à savoir que j'avais trop bu et que je me mettais en danger. Mais c'était volontaire, je voulais me mettre en danger, peut-être même me faire du mal, comme pour me punir d'avoir merdé avec Robin. Parce que tout était de ma faute, et que je n'arrivais pas à me le pardonner. Jamais je n'avais fait une chose pareille à qui que ce soit, et je ne parvenais pas à encaisser le sentiment de culpabilité qui me rongeait de l'intérieur. Et jamais de ma vie je ne m'étais retrouvé dans un tel état de détresse, à refuser l'aide de qui que ce soit, même de ma meilleure amie. J'avais prétendu que ça allait mieux, devant Natt, jusqu'à ce qu'elle accepte de rentrer chez elle. Mais aussitôt partie, je m'étais remis à boire, et j'étais sortis en t-shirt sous la pluie battante, en pleine nuit, titubant, et ignorant royalement les dangers autour de moi.
Je ne voulais pas mourir, mais je ne savais pas quoi faire pour que la souffrance cesse de malmener mon petit cœur meurtri. Je n'avais rien trouvé de mieux que de sortir pour braver la tempête, essayant désespérément de ressentir autre chose que la peine qui me dévorait.
Roy disparut, mais je ne réalisai pas que c'était pour stationner sa voiture de façon à ce qu'elle ne gêne pas la circulation. Mais son chien était toujours là, me suivant comme mon ombre, m'observant d'un air curieux et inquiet. La voix de Roy résonna à nouveau derrière moi, tandis que je peinais à avancer dans la ruelle sombre. Il me proposa de me ramener chez moi, ou chez lui, m'affirmant qu'il refusait de me laisser seul. Je soupirai, las de cette compagnie fortuite et indésirable.
Il me tendit un pull pour me protéger du froid, parce que je grelottais et que j'allais finir par attraper la mort. Je le poussai une nouvelle fois, refusant ce geste pourtant si attentionné. Je m'en voulais, j'en voulais à la Terre entière, et j'en devenais exécrable, indépendamment de ma volonté.
- Je veux pas parler ! Je veux que tu t'en ailles ! gueulai-je de plus belle.
L'altruisme de Roy me rappelait Robin, et la nuit où il était venu à mon secours pour la première fois. Repenser à cette soirée me faisait terriblement mal, c'était un souvenir devenu douloureux compte tenu de ce qui s'était passé entre nous. Et cette fois, je ne voulais pas d'aide, parce que ça me faisait trop penser à Robin.
- Tire-toi, putain ! Tu veux quoi ?! T'as pas d'vie ou quoi ?!
Je devenais désagréable, je voulais le blesser, le vexer, dire n'importe quoi d'un peu méchant pour le pousser à s'en aller.
Damen restait près de moi, confus, alors que je gueulais sur son maître.
- T'as vraiment rien d'autre à foutre de ta soirée ?!
Je m'avançai vers lui et le bousculai, une fois, puis deux. Je voulais qu'il recule, qu'il retourne à sa voiture, et qu'il parte sans se retourner. Je le poussai une énième fois, mais je glissai sur une flaque, et trébuchai lamentablement sur le bitume froid et trempé. Je grognai, plus de frustration et de colère que de douleur.
- Fait chier !
Le chien se rapprocha de moi et vint lécher mon visage, comme s'il cherchait à me réconforter et à calmer ma rage. Je l'ignorai totalement, pas disposé à me laisser attendrir par les papouilles de cette boule de poil qui pourtant, en temps normal, m'aurait fait fondre.
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