out of time (scooby gang)

(out of time)
vous avez décidé ça sur un coup de tête un soir. se prendre quelques jours pour souffler, oublier le quotidien en posant quelques jours de congés. et depuis l'arrivée des beaux jours, y’a le soleil qui a décidé de sortir. ses rayons viennent réchauffer les cœurs, synonyme que l’été approche à grand pas. t’as proposé la maison de vacances des dryden. à peine quatre heures de route et la plage au bout du jardin. l’idéal pour se couper du monde. et en ce moment, t’en as bien besoin, joan. l'idée a tout de suite été acceptée. et pas sûr que ça plaise à tes parents, mais tu t'en fous, tu comptes pas laisser tomber ce projet. alors t’as récupéré la clé de la maison chez eux, t’attirant leurs foudres au passage. toujours les mêmes réflexions qui s’échappent de leurs bouches des années après. parce qu’à vingt-six ans, c’est comme si t’avais toujours pas le droit de décider. les yeux remontent discrètement vers le ciel, à l’abri des regards. pour éviter une nouvelle catastrophe. parce que tu sais très bien ce que pensent tes parents de tes fréquentations. que cette famille de cœur choisie n’est pas ce qu’ils avaient imaginé pour toi. mais là-dessus, joan, t’as pas cédé. jamais tu ne pourrais les abandonner. parce qu’ils sont les piliers que t’as toujours cherchés. ce petit bout de bonheur que tu ne pensais pas pouvoir mériter. parmi les seuls avec lesquels t'as l'impression de pouvoir vraiment être toi. et quand le jour du départ arrive, tu décides d’y aller plus tôt, de faire les quatre heures de route tout seul pour tout installer. t’as la maison à ranger, quelques coups de chiffons à passer. et à chaque fois que t’y retournes, ça te rappelle des souvenirs. t’es pas du genre nostalgique, joan, mais faut dire que t’as passé des bons moments ici. et quand tu les vois enfin arriver, t'as le sourire qui vient s'installer sur les lèvres. y'a cette voiture que tu connais si bien qui se gare devant l'entrée. -- enfin, j’ai cru que vous n’arriverez jamais. et t'es debout sur les quelques marches d’escalier, joan, les regardant sortir un à un. et comme à chaque fois, t’avais hâte de les retrouver.

(out of time)
un sac à dos bien rempli et l'étui de son violon comme seul bagage, elle est l'avant dernière à être récupérée. elle grimpe dans l'van et sourit à la vue des têtes familières. ça lui donne du baume au coeur que d'les voir. elle retrouve alors sa place fétiche après avoir balancé ses affaires sur l'bout de banquette libre. la fatigue qui la frappe directement de plein fouet. journées devenues longues au boulot pour compenser avec les quelques jours de congés qu'elle avait pris sans prévenir en avance. c'est donc pour cette raison que l'épuisement la submerge. elle aurait pu profiter des 4h pour s'laisser porter par le sommeil, pour glisser sa tête sur l'une des épaules à sa disposition et s'réfugier dans les bras de morphée. mais il y a l'excitation qui tiraille ses entrailles, l'appréhension qui pétille dans le fond de ses yeux. elle avait tellement attendu cette petite escapade imprévue. le corps est trop bien éveillé, comptant les minutes la séparant de l'endroit où ils seraient à nouveau tous réunis.elle aime ce genre d'échappatoire. passer des journées entières à profiter avec la bande, d'sourire à s'en faire mal aux joues, d'perdre sa voix à force de crier. c'est tout ce qu'elle aime. elle s'accroche à ce genre de souvenirs quand la vie n'est pas facile, ils sont sa force.

le voyage sans encombre. il n'y a que de la joie dans ce van. le trajet passé en chanson, à chanter, rire, s'amuser. l'regret de manquer un membre du groupe mais elle se rassure à l'idée de vite le retrouver. elle saute rapidement en dehors de l'habitacle, secouant ses jambes pour les dégourdir. ça fait quand même du bien de sortir de là. son sourire, déjà présent, s'agrandit alors à la vue du membre manquant. le sac qui retrouve bien vite son dos et l'étui qu'elle attrape dans une main, ysia s'élance dans les airs pour saluer joan avec une étreinte étouffante. --joan!! prochaine fois tu poses ton cul avec nous dans le van. reproche qui n'en est pas vraiment un. l'rire qui possède son corps alors qu'elle dépose deux-trois bisous sur sa joue. --la fête peut enfin commencer. et ysia, elle n'a jamais été aussi heureuse qu'à ce moment précis. allégresse toujours trouvée à leurs côtés.

Il a insisté pour conduire, Levi. Parce qu’il adore ça, depuis qu’il a décroché son permis, parce que ça lui donne cette sensation de liberté qui lui manque toujours un peu, cette même liberté à laquelle il se raccroche éperdument et qui l’empêche de faire des projets, de vouloir se poser quelque part. En fait, il n’a pas vraiment laissé le choix à sa bande de potes, même s’il roule vite, même s’il n’en fait souvent qu’à sa tête et que respecter le code de la route n’est pas toujours sa priorité, il s’en fiche, il aime conduire. Et puis aujourd’hui n’est pas n’importe quel jour, puisque pour une fois depuis bien trop longtemps à son goût, toute la bande se retrouve réunie pour un week-end qui s’annonce exceptionnel, loin de Klamath Falls, loin des emmerdes, juste eux cinq contre le reste du monde. Alors il est fou de joie, Levi, et d’excellente humeur, ce qui ne lui est pas arrivé depuis bien longtemps, surtout depuis qu’il a croisé malencontreusement son père en ville, ce qui l’a fait broyer du noir pendant un certain temps. Mais aujourd’hui, alors que le van file à toute allure en direction de la maison de vacances des parents de Joan, il s’en fiche, il a chassé tout ça de sa tête, au moins pour ce week-end, et il compte bien en profiter à fond. « Terminus, tout l’monde descend ! » qu’il lance en effectuant un dérapage malencontreux pour se garer devant la maison. Joan est déjà là, il semble les attendre de pied ferme.
Levi coupe le moteur et descend à son tour, imitant ses meilleurs potes qui se dégourdissent enfin les jambes, et il répond d’un ton joyeux « Ouais, c’est de la faute d’Ysia ça, elle m’a indiqué la mauvaise sortie, résultat, on a pris du retard » c’est complètement faux, mais il ne perd jamais une occasion de la charrier, comme il se comporte exactement de la même manière avec tous les autres. « Tu t'es fait beau comme tout, t’as un rencard ? » demande-t-il d’ailleurs à Joan avant de se diriger vers lui pour le saluer. Il ne peut qu’approuver les paroles d’Ysia, ils sont arrivés, la fête peut commencer – et elle sera mémorable, il en doute pas une seconde. Elles le sont toujours, dès qu’ils sont réunis tous ensemble.
 

out of time. // with scooby-gang

Un gosse. Il était comme un gosse à l'idée de revivre une de ces journées merveilleuses qu'ils avaient pu passer, plus jeune. Un coup de tête, une envie soudaine de retourner aux bases, le besoin de retrouver un semblant de vraie vie. Pas la vie de tous les jours, pas celle qu'ils avaient construite après leur adolescence folle. Non, la vraie vie, celle loin de la technologie, du tumulte de la ville, de tout. Il était content, même si de voir Levi prendre le volant, lui donnait des maux de ventre. Il connaissait que trop bien son meilleur ami et cela l'excédait de le voir rouler aussi mal. Il s'était donc mis d'office à l'arrière, pour regarder ailleurs et pas le voir griller des priorités, des stop et compagnie. Un meurtre pourrait être vite fait...
Un soupire de soulagement qui s'échappe quand enfin, il voit la maison de Joan.
"Enfiiin" Qu'il lâche en s'étirant tel un chat après une bonne sieste, sautant hors du van d'un air ravi.
"J'te préviens, gars, c'moi qui conduit au retour..." Grogne-il à l'intention du blond, avant de venir saluer son ami qui accueillait la bande, pour les prochains jours.
"Grave, on dirait que tu vas nous faire une annonce de malade. Nous dis pas que tu vas te marier ? " Pouffe-il en donnant l'accolade à Joan, avant de venir prendre quelques sacs dans le coffre, se la jouant gentleman, comme toujours.
"Par contre, j'ai une soif...Mais à en crever. J'espère que tu as mis la bière au frais, car celle qu'on a ramené, elle mérite bien quelques heures au froid." Il sourit fièrement, ayant pensé à ramener carrément le fût de bière pour avoir de quoi fêter dignement ce week-end qui s'annonçait merveilleux.
"Hey princesse, vient donc m'filer un coup de main, y'a la viande qui va tourner là" Qu'il dit à l'attention d'Ysia, les bras chargés comme une mûle.

@Ysia Vaughn, @Joan Dryden, @Felicia Haugen, @Levi Collins
   

(out of time)
t’as débarqué avant tout le monde dans la maison de tes parents. le temps de tout ranger et de tout installer. parce qu’encore une fois, joan, t’as envie que tout soit parfait. et tu sais très bien que les autres s’en fichent, qu’ils trouvent le bonheur dans les moindres satisfactions de l'existence. mais t’as envie de faire les choses biens. à peine le temps de tout finir que le van vient se garer devant l’entrée de la maison. y’a le sourire qui vient habiller tes lèvres quand tu sors. enfin, la bande est au complet. un nouveau moment hors du temps que rien ne pourra perturber. et y’a ysia qui sort en premier, quelques bises échangées pour la saluer. -- il fallait bien que tout soit parfait pour vous accueillir. que tu réponds pour te justifier. comme si le simple fait que la maison soit un peu plus rangée pouvait changer quoi que ce soit. et y’a levi qui sort à son tour, jetant la faute du retard sur ysia. ça te fait sourire, joan, ces doux moments de complicité. -- c’est juste pour toi levi, c’est toi mon date ce soir. sourire malicieux sur les lèvres, tu viens le saluer à son tour d’une accolade un peu plus musclée. t’as pas la sensation d’être trop habillé, mais peut-être que pour un weekend entre amis, t’en as un peu trop fait. mais t’es comme ça, joan, ce côté de ton éducation qu’ils ont toujours accepté. et y’a kyle qui débarque pour venir te saluer. -- chut kyle, t’es en train de gâcher la surprise. et tu peux pas t’empêcher de rigoler. parce que si tu devais te marier, ça se saurait. il a à peine eu le temps de te dire bonjour qu’il demande déjà si y’a des bières au frais. -- ça tombe bien, y’en a plein le frigo. je vais vous en chercher. tu rentres à l’intérieur, joan, sort du frigo plusieurs bières que tu poses sur la table. après t’avoir salué au loin, y’a felicia qui entre dans la maison posant la question de la réparation des chambres. -- y’a quatre chambres à l’étage, choisis celle qui te plait. et t'embarques les bières dehors pour t’installer sur la terrasse face à la plage. le genre de décor qui donne envie de rester là pour l’éternité. tu retournes dans la maison pour ramener au passage le décapsuleur et deux trois paquets de chips que t’as acheté avant de venir. quand tu reviens, il y en a qui se sont déjà installés. -- bon moi aussi j’ai soif, santé tout le monde. et tu lèves ta bière en direction de tes amis. à vos petites vacances bien méritées.

(out of time)
l'excitation mélangée à la conduite de levi, c'est ce qui empêche ysia de sombrer dans le pays des songes. les virages trop secs, le seuil de la vitesse acceptable dépassé, le van secoué dans tous les sens. levi au volant, c'était une aventure qu'elle aurait préférée éviter pourtant, elle aime l'adrénaline, la brune, mais elle n'en est pas suicidaire pour autant. ça lui fait donc du bien d'retrouver la terre ferme, d'retrouver le sol qui ne lui donne pas envie d'vomir. l'air frais fait du bien aussi. l'vent qui vient caresser sa peau, l'odeur de la nature qui chatouille ses narines. c'presque le paradis sur terre. --t'sais qu'on s'en fout que ça soit parfait. qu'elle souffle à l'attention de Joan avant de se retourner vers l'grand rigolo du groupe, le majeur vulgaire qui s'élève dans les airs. --va t'faire foutre collins. sans moi, on ne serait pas là. et y'a le rire qui s'échappe de ses lèvres charnues. la joie qui parcourt tout son être. c'est qu'elle est heureuse d'être à nouveau avec eux. la bande réunie l'temps d'un week-end. l'innocence de l'adolescence retrouvée le temps de quelques jours. et elle sait, ysia, que ça va faire du bien au coeur. échappatoire qu'elle ne trouve qu'avec eux.

--laissez Joan tranquille. vous êtes juste jaloux de pas être aussi beau que lui. tirage de langue, l'geste enfantin qui sort trop facilement. puis les dires de kyle la font rapidement hocher de la tête. elle est totalement d'accord avec lui, sa gorge s'fait sèche et elle a fortement besoin de se désaltérer. --ouais, une bonne bière bien fraîche ne s'rait pas de refus. enfin, j'espère la garder dans l'ventre. il est encore mal au point d'la conduite de levi. la pique visée, le rire qui résonne. c'est simple avec eux d'rire, d'être heureux. pas de prise de tête juste de la légèreté. grimace qui vient déformer son faciès quand son aide est demandée. elle s'voyait déjà en train de se prélasser avec une bière à la main. ça devra attendre. --mais que ferais-tu sans moi, baby? heureusement que j'suis là. le sourire en coin qui orne ses lèvres, elle fait donc marche arrière après avoir déposé l'étui de son instrument à l'entrée. l'sac à dos qui rebondit légèrement au rythme de ses pas, elle attrape alors quelques affaires pour aider le jeune homme. les bras à présent chargés, elle retourne vers la maison, faisant enfin son entrée. --quatre chambres? il y en a deux qui vont d'voir en partager une alors. moi ça me dérange pas. haussement d'épaules. pudeur inexistante avec eux. elle dépose vite la viande au frigo pour éviter un accident et surtout parce qu'elle a hâte de s'poser sur la terrasse. ne sachant pas non plus dans quelle chambre elle se retrouverait, ysia dépose son sac sur le canapé qui est sur son chemin avant de vite retrouver l'extérieur. l'cul vissé sur une des chaises de la terrasse, elle soupire enfin de soulagement. et rapidement, la bouteille de bière trouve son chemin jusque dans sa main. l'fun peut commencer.  --trinquons à ce week-end. qu'elle crie presque en s'agitant sur son siège. l'trop plein d'énergie accumulé pendant les 4h qui demande à sortir.

Levi n’est pas mécontent d’arriver enfin, même s’il n’a pas vu le temps passer dans le van, il devait se concentrer sur la route tout en faisant la conversation, il a sûrement dû assommer ses potes parce qu’il peut être bavard, quand il veut. Mais qu’importe, ils sont arrivés et maintenant, ils peuvent enfin se reposer… ou plutôt, profiter de ce week-end de folie qui se profile à l’horizon. « Avec ta conduite de grand-père ? Allez, on a envie de rentrer avant l’été prochain » il rit, tout semble naturel entre eux, comme si leur précédente embrouille n’a pas eu lieu. Levi a cette capacité étonnante d’oublier absolument tout, alors il laisse couler. Il essaie, en tout cas. Les effusions de joie durent de longues minutes, et puis Kyle parle de bières, ce qui illumine le regard de Levi avant qu’il éclate de rire quand les filles prennent la défense de Joan. La routine, quoi. « Mais oui, on l’sait que t’es le plus beau d’entre nous Joan, on te mérite pas » qu’il lance joyeusement à son pote, après l’avoir charrié un peu.  Et puis Felicia se demande où ils vont dormir, elle a l’esprit beaucoup plus pratique que Levi qui pourrait dormir absolument n’importe où, même dans une baignoire s’il le fallait, tant qu’on lui donne un oreiller. L’avantage de vivre toujours à droite à gauche, on finit par se satisfaire de peu. « Eh, Ysia, on peut partager la même chambre si tu veux, moi non plus ça me dérange pas » elle est belle, Ysia, il ne peut pas dire le contraire, et Levi est obligé d’y être sensible depuis qu’il a découvert, quand ils étaient encore adolescents, qu’elle était une fille, avec une poitrine et tout. Mais il sait que c’est juste pour rire, parce que c’est le scooby-gang. Imitant finalement les autres, il attrape une bière avant de se laisser tomber sur une chaise longue sur la terrasse, qui fait face à la plage. Levant sa bière vers les autres pour trinquer, il en avale une longue gorgée et la savoure, parce que la première gorgée, c’est toujours la meilleure. « Putain, y a pas à dire, c’est vachement cool d’être riche » résume-t-il en laissant son regard vagabonder sur la maison, puis sur l’océan. Il n’a pas l’intention de bouger de sa chaise longue, pas avant un long moment.
 

out of time. // with scooby-gang

La bonne ambiance qui se fait déjà ressentir une fois les pieds posés sur la terre ferme. Bien que le voyage avait pas été désagréable ou si mauvais comme il l'avait laissé sous entendre avec la conduite un peu...énergique du blond. Mais ça, c'était surtout pour l'embêter. Pas de quoi en faire tout une histoire.
Une fois les accolades faites au brun qui recevait tout ce petit monde pour le weekend, il se dépêche de prendre en main les choses, un peu organisateur dans l'âme. Puis surtout, il avait pas envie de devoir jeter la moitié de la bouffe qui devait avoir déjà pas trop apprécié le voyage. Malgré le sac isotherme. Malgré toute l'attention portée pour que cela soit pas trop mal conservé.
"Ouais ouais, si tu veux babe." Qu'il répond sur la même tonalité que Ysia, se moquant plus d'elle qu'autre chose avec un petit clin d'oeil malicieux, claquant le coffre, les bras tout aussi chargés avant donc de se diriger vers la maison et plus précisément la cuisine. L'endroit était splendide, comme il s'en souvenait. Trop même, pour le mec simple qu'il est. Il n'aime pas les chichis, les fioritures mais faut avouer que...Cette barraque est magnifique.
"Même pas en rêve, tu dors avec moi Levi." Pas touche à Ysia, il montre les crocs, même pour rire.
"Elle a les mains baladeuses, je sais c'que je dis." Ricane-il en prenant un air des plus pervers, histoire de faire rire la galerie, avant donc de sortir à son tour quelques bières histoire que tous puissent se désaltérer. Il suit Joan vers la terrasse, s'étirant une fois les bouteilles poser sur la grand tablée :
"Purée, c'est toujours aussi beau. Je serais pas assoiffé, je me jetterais à l'eau comme un rien." Et il compte bien le faire, c'est certain.
"Bon tu racontes quoi, Joan ?" Qu'il demande en décapsulant sa bière avec son briquet, avant de poser son regard sur l'hôte.

@Ysia Vaughn, @Joan Dryden, @Felicia Haugen, @Levi Collins