Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
La tempête n'est plus qu'un lointain souvenir. Les dégâts qu'elle a causés sont nombreux. Les habitants s'entraident du mieux qu'ils peuvent pour remettre la ville en été. Mais ils ont besoin d'amusement, de décompresser. Les beaux jours sont de retour. Le soleil est présent dans le ciel, bien que quelques fois caché par des nuages. Les températures remontent. Le printemps, le vrai, s'est bien installé sur Klamath Falls et à l'occasion, la ville a décidé d'organiser un pique-nique géant au bord du lac du Moore Park. Les habitants sont attendus nombreux. Pour l'occasion, plusieurs foodtruck sont installés ici et là et des nappes rouges et blanches jonchent le sol du parc, offrant aux participants des espaces dédiés pour qu'ils mangent tranquillement leurs repas. L'ambiance se veut conviviale et bon enfant. De petits ateliers sont disponibles pour les plus petits et de la musique anime les alentours.participants › Sujet ouvert à tous‧tes. lieu › Moore Park, Chestnut Distric.t
Quelle chance pour Jonas, d’avoir l’occasion d’avoir d’autres choses à faire pour l’OT que sa mission principale à la galerie pour se changer les idées, parce que les choses devenaient de plus en plus bizarres, ou plutôt normales, avec Roz. S’il avait eu bien mal en la revoyant, en apprenant qu’ils allaient devoir passer leur temps ensemble, de nouveau, pour ce fichu travail, leur relation semblait aller un peu mieux. C’était naturel, chez eux, de toute manière, ils avaient fonctionné comme ça une fois, pourquoi pas une deuxième. C’était pas pour rien qu’il avait fini par lui demander sa main, à la blonde, c’était bien parce qu’ils s’entendaient bien, qu’ils allaient mieux ensemble qu’avec n’importe qui d’autre. Une évidence qu’il avait fui, qui l’embêtait maintenant qu’elle était revenue à lui. Jonas Rosenthal, il avait l’habitude de regretter ses mauvais actes, quand il revoyait ses ex. Mais là, là on battait tous les records.
Alors quand l’office avait demandé qui voulait superviser le pique-nique, il s’était proposé non sans mal. Il allait pouvoir souffler loin d’elle, garder son esprit bien fixé sur ses missions. Il allait être trop occupé pour penser à quoi que ce soit d’autre. Roz, comme Hazel et ses propres problèmes qui, apparemment ne lui tenaient pas tant à coeur que ça, mais assez pour qu’elle s’en arrache les cheveux. Jonas, il était sur tous les ponts, et n’en avoir plus qu’un seul allait le détendre. Sauf qu’il avait laissé passer sa chance de se détacher de sa vie personnelle, quand il avait envoyé un message à Roz. M’enfin, si on voulait. C’était elle qui avait commencé, c’était elle qui avait laissé un message sur sa page instagram, et lui, lui il avait seulement suivi le mouvement. Ouais, c’était elle, c’était elle qui était revenue à lui, qui le réclamait, au final. Passer du temps ensemble, ce serait sûrement pas une bonne idée, pourtant, elle lui plaisait énormément. Sortir loin des souvenirs de Klamath Falls, juste elle et lui, sans le contexte du boulot à côté. Pour parler, s’expliquer, vivre comme ils le faisaient si bien avant, aussi, pourquoi pas. Jonas, l’idée lui traversait l’esprit, en tout cas. Vu comment elle lui parlait, vu ce qu’elle disait sur son copain actuel, vu comme elle acceptait de le voir… Oui, Jonas, il avait mis fin à leurs fiançailles, mais il avait pas mis fin à ce qu’il y avait entre eux. Pas totalement.
« Bordel, mais bouge toi un peu le cul, on a encore toutes ces nappes à poser. » Il geint, sortant la tête de son téléphone alors qu’il venait de répondre à un énième message de la blonde. Jonas se leva alors. Ouais, finalement, il allait pas réussir à penser à autre chose tout de même. Il aida sa collègue avec les dernières nappes à poser, faisant bien attention à ce que tout soit bien mis. Tout devait être instagrammable, c’était la règle. Du tape à l’oeil trahi par les décos inutiles postées ici et là, et les food-trucks bien trop beaux pour avoir été choisis au hasard. Klamath Falls, c’était la ville d’élite maintenant, alors fallait pas faire un geste de travers. Peut-être qu’ils auraient pas dû, d’ailleurs, peut-être qu’ils auraient du faire plus attention à qui ils avaient employé, la mairie et l’office de tourisme, peut-être qu’ils auraient du voir le fond et pas que la forme. Parce que Jonas, après avoir avalé ses hot dogs, il allait pas mentir, il se sentait pas hyper hyper bien. Puis plus bien du tout. Ca avait commencé avec des grognements d’estomac, la sensation d’inconfort qui le gênait dans ses tâches. Puis des suées, chaudes puis froides. Sa collègue qui lui disait qu’il avait l’air plus pâle. Et finalement, finalement Jonas il fut forcer de filer derrière un arbre. Merde, c’était les hot dogs qui lui faisaient ça, ou ses émotions qui se mêlaient mal au travail ? Non, non. C’était les hot dogs. Il les voyait bien, là, sortir de son corps, dans un dégueulis qu’il espérait que personne ne verrait. N'empêche qu'il aimait déjà pas travailler, mais alors là...
quelques heures de répit, voilà ce qu'est venue chercher roz en se pointant au picnic organisé par la mairie. après des jours à ne se focaliser que sur le récent projet de la galerie, elle ressent l'envie de souffler, de se vider l'esprit pour ne pas finir en burn out. parce que roz, en plus de devoir constituer toute une exposition en quelques semaines, elle doit faire face à ses retrouvailles avec jonas. retrouvailles qui ne cessent de remuer son estomac et de hanter son esprit. la vérité, c'est qu'elle est complètement perdue roz, qu'elle ne sait plus où donner de la tête ni quoi faire de ce mélange de sentiments qui, au bout du compte, lui donne la nausée. parce que maintenant qu'elle s'est construite une vie à klamath falls, maintenant qu'elle retrouve un semblant de stabilité émotionnelle, elle se retrouve de nouveau remuée par les souvenirs ce cette vie aux côtés de jonas, de ce passé à deux alors qu'elle tente d'en construire un nouveau avec ewan. ewan auquel elle s'est attachée malgré elle, malgré son obstination à ne plus désirer s'éprendre de quiconque. sans lui, sans doute qu'elle aurait longtemps continuer à chercher à cicatriser ses blessures du coeur en donnant son corps aux moindres inconnus que l'alcool sait si bien rendre attirant. avec lui, elle a trouvé un autre moyen de passer au delà de ses peines pour avancer en lui donnant petit à petit sa confiance sans craindre de la voir se briser. c'est une pause amplement méritée qu'elle s'impose alors que ses pieds foulent l'herbe de moore park. le bout du nez plongé dans son téléphone, elle renvoie un dernier message aux deux personnes qu'elle a convier à la rejoindre. jax et marleen. jax, auquel elle a, plus ou moins, imposé cette sortie en insistant sur le fait que sortir de son trou lui ferait du bien. marleen, auprès de laquelle elle cherche à rattraper cette année et demie d'absence. roz, elle a décidé de ne pas parler de cette escapade ni à ewan, ni à jonas, parce qu'elle a besoin de ce moment pour elle, sans avoir à se prendre la tête sur la torture interminable de son cerveau. elle a besoin de s'évader sans avoir à penser à eux, à sa relation avec ewan dans laquelle elle peine à s'investir malgré tous les efforts et la bonne volonté dont elle fait preuve. à la facilité avec laquelle elle retrouve ses marques auprès de jonas, ce naturel qui revient au galop alors que roz, elle ne désire que continuer à lui en vouloir pour tout le mal qu'il a causé. elle a besoin de faire le vide, de profiter d'une journée d'accalmie dans le tumulte de sa vie. son dernier sms envoyé, elle relève enfin le regard sur les festivités organisées à l'occasion des beaux jours qui pointent le bout de leur nez à l'image de ce calme, non pas avant, mais après la tempête. elle observe, la pupille scintillante, les foodtrucks, la décoration installée avec soin. tous ces petits détails qui rendent le panorama idyllique. et rien qu'à s'imprégner de l'ambiance, de ces enfants qui courent, de ces familles, ces amis qui progressivement prennent place sur les nappes au sol, elle sait, roz. elle le sait que cette après-midi sera belle, chaude et ensoleillée à la fois dans le ciel et dans sa poitrine. elle a la sensation qu'elle saura la revigorer, lui redonner un peu de cette force dont elle commence à se démunir. mais face à tout ces éléments, à toutes ces activités, elle ne sait pas par où commencer. quelques secondes elle hésite, ses yeux se tournant tour à tour sur les camions garés au milieu de la pelouse, sur le gravier des chemins tracés. puis c'est en direction d'un foodtruck de pâtisserie qu'elle se dirige et d'où des effluves de café et de sucre se dégagent. effluves qui viennent chatouiller ses narines, faire gargouiller son estomac, durant tout le temps que dure la file d'attente. c'est finalement une pâtisserie en main, un gobelet de café fumant dans l'autre qu'elle s'en va chercher une place. @jax blau, @marleen ainslie (@jonas rosenthal et @ewan black)
springtime picnic (tc) w/ @Roz Ainslie@Marleen Ainslie(fin juin 2021, moore park) Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour faire plaisir à une amie. Céder, parce que c'est plus facile que d'argumenter sur pourquoi tu n'aimes pas les grands évènements publics en plein air : ton instinct de flic qui te donnes toujours des sueurs froides. Toujours quelqu'un pour démarrer une bagarre dans un coin, ivresse sur la voie publique, ce genre de petit désagréments qui n'a de cesse de se produire encore et encore, et pourtant te voilà sur le départ, sms reçu pour être sûr que tu ne te défilerais pas, clés en mains pour fermer la porte de ton studio et un soupir pour couronner le tout. C'est pourtant pas désagréable, ça te fait une sortie, une excuse pour être ailleurs que dans ton déprimant appartement a lire romans sur romans, à manger visiblement dans des foodtruck de qualité avec une météo bien plus clémente qu'il y a encore quelques temps. Casquette visée sur la tête et lunettes de soleil pour éviter d'être aveuglé en conduisant, tu ne démarres pas tout de suite, pianotant en retour que t'es sur la route, avant d'embarquer à bord de ta voiture pour te diriger vers Moore Park, clope au bec a peine installé au volant. Elle est déjà là-bas apparemment, mais t'en as pas pour une heure de route donc tout vas bien tu y seras dans moins de vingt minutes, juste à la retrouver elle et sa sœur que tu n'as encore jamais vue à ta connaissance. Une bonne après-midi en perspective, alors que le trajet se passe sans rien de particulièrement notable ne se passe et tu te gares sur la première place de parking libre, quittant la voiture pour essayer de retrouver une tignasse blonde d'un mètre cinquante trois sans talons haut. A une vache près. Mais autant dire mission impossible s'il y a trop de monde. Et t'arrives à peu près au milieu du parc, entre une partie des foodtruck et d'immenses tables d'extérieur avec bancs intégrés disposés dans un visible effort d'esthétique, des nappes déposées à même le sol pour les familles et ceux qui aiment l'ambiance la plus authentique d'un pic nique en extérieur. Une esthétique à laquelle tu n'es pas complètement indifférent, c'est joli, et tu t'arrêtes pour observer l'un des plus beau foodtruck du lot, qui vend des beignets sucrés ou salés, visiblement. T'étouffes un rire, t'en connais beaucoup qui iront se jeter sur celui-là, il n'en restera rien avant la fin de la journée. On pourra lire « le plus gros succès de l'évènement » avec sur la photo d'article, une dizaine de flics au bas mot. Tu vois d'ici le tableau, et tu t'éloignes bien vite pour éviter de ressembler à ce cliché sur pattes, même si franchement le beignet salé t'aurais pas déplu, mais non. Non merci. Et ça y es, tu vois ta tête blonde croquer allègrement dans une pâtisserie, et elle semble seule. Sa sœur n'est pas encore arrivée ? Faut croire que tu es le premier, a moins que son petit ami ne soit allé lui chercher quelque chose a boire avec ça. Tu ne sais pas s'il vient, aucune idée, mais tu verras bien en temps voulu. Tu lui fais un signe discret de la main, te déplaçant jusqu'à elle en te frayant un passage dans la foule pas encore très dense, mais qui annonce déjà le succès du pic nique. « Salut toi ! T'es toute seule, je suis le premier arrivé ? » Tu demandes en passant a côté d'elle, t'abaissant pour lui faire la bise. « Tu as encore des traces de sucre là. » Tu désignes du doigt sa joue droite, juste un peu de sucre glace qu'elle n'a pas du sentir d'ailleurs, te décalant pour aller t'asseoir sur le banc face à elle. Plus confortable que le sol. « Tu vas bien sinon ? » T'engages la conversation, t'es à l'aise avec elle, puis le contexte tranquille fait son travail, c'est reposant. Y'a une musique d'ambiance, c'est encore assez calme malgré certains groupes déjà présents, et il y a visiblement du café quelque part dans le coin, en jugeant du gobelet dégageant encore l'odeur marquée des grains de café moulus.
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