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Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
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 What's in these four walls?

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(#) Mer 11 Jan - 22:50


What's in these four walls?
w/ @Natt West

tw : mention d'amnésie

Un gros boum, du verre qui éclate et s’éparpille, et Winston se réveille d’un bon. Il sent son dos le tirailler quand il se redresse, se découvre encore habillé malgré la pénombre. Y’avait son coeur qui battait à mille à l’heure, et il ne se souvenait même plus si le bruit venait de la réalité ou s’il l’avait rêvé. Son instinct fit bouger son bras jusqu’à la table de chevet, à la recherche de son portable. Mais il ne toucha que du bois, une bougie, et… Un interrupteur.
Un interrupteur ? Il n’avait pas d’interrupteur, sur la lampe de son chevet, chez lui.
Winnie pressa le bouton, et se dévoila face à lui une chambre qu’il ne reconnaissait pas. « Oh non, pas encore. » Mais quand il tourna sa tête et la sentit tanguer, il comprit sans se rappeler. Il avait bu. Mais ça n’expliquait pas où il se trouvait. Il tenta de garder pour lui la nausée qui lui montait, prenant un moment pour analyser la pièce. Rien ne lui semblait familier, mais il se souvenait de la chambre qu’il occupait chez ses parents. Ca ne l’était pas. Etait-ce sa chambre à Philadelphie ? L’avait-on ramené chez lui ? Non, il n’espérait pas avoir aussi peu de goûts, alors que son regard venait de tomber sur une étagère de collection de bouteilles de bières vidées.

Encore un bruit de verre qui s’écrase au sol, et Winnie sursaute, carrément pantelant, tournant vivement sa tête vers la porte de la chambre, l’angoisse montant en lui comme si un monstre l’attendait de l’autre côté.
C’était terrible, de se dire qu’il ne connaissait pas cet endroit, sans savoir si c’était la réalité ou non. Il aurait pu être n’importe où où il avait déjà mis les pieds, et jamais il n’en aurait le souvenir. La maison de ses beaux-parents, sa maison à l’autre bout du pays, l’appart d’un vieil ami… Il avait pris l’habitude de se sentir perdu, Winnie, mais il sentait que là, quelque chose clochait.

Il déglutit, se leva du lit en peinant à prendre son courage à deux mains. Le sportif ouvrit la porte, se retrouvant de nouveau dans le noir complet. Il longea les murs, à la recherche d’un interrupteur, avant de foncer droit contre quelque chose. Un cri de peur, et il l’attrapa. Il ne lui fallut pas plus d’une seconde pour comprendre qu’il venait de se cogner, d’attraper quelqu’un, et de vite la relâcher. Il se sentait rassuré, de savoir qu’il n’était pas seul, espérait découvrir un des rares visages connus une fois la lumière allumée. Mais pour l’instant, il avait juste besoin d’être encore un peu plus rassuré, même sans savoir qui se cachait dans ce noir complet. « Dis moi qu’on est chez toi, et que tu viens d’exploser des verres ? » Parce qu’après tout, il ne savait même pas si ce bruit venait de cette personne avec lui.
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(#) Mer 11 Jan - 23:23

what's in these four walls ?
w/ @Winnie Briggs


les débris s'implosent contre le sol étranger, à ma rêverie brouillonne m'arrachent sans même causer la râlerie. l'effroi qui parcoure le corps comme à l'acide qui persiste au fond de ma gorge, au goût d'un liquide ambré de mauvaise qualité et d'un regret, d'hier encore, avoir été la poupée de ce nectar à l'allure divine et à la réalité bouffonne. les paupières lourdes s'accueillent dans le nocturne plongé dans les escadrilles d'un store mal fermé, contre le mur limpide les néons éclairés de la rue sûrement à peine remémorée. l'oubli d'une mémoire fracassée, quand les ongles s'estompent contre les tempes, à masser la douleur et à réanimer les images éphémères des rires juvéniles et des paroles trop gueulardes. la veille au soir, sûrement, quand pourtant le soir persiste à tourner en boucle sans même savoir causer une confidence sur les actions d'une fête trop arrosée.
et le verre résonne comme au réveil blafard et brutal. à creuser la nervosité et le goût intrépide d'un jeu sans règles précises.

je m'immisce dans le clair-obscur mal joué de la pièce, les pieds flemmards parmi les cadavres de cannettes à peine entamées. à la douleur sûrement, qui s'écrase contre mon crâne plaintif, et je peste sûrement, à maudire encore l'accord de ces soirées quand la semaine de congés se résume au manque et à l'ivresse. elle compense la compagnie, et se fait familière quand je baise de mes lèvres le goût métallique de ces boissons de basse qualité. à l'horreur qui se plonge dans le quotidien malsain, le verre se fracasse une fois de plus contre le sol, à me faire sursauter et c'est mon corps dans sa paralysie qui cesse le mouvement.
jusqu'à l'étreinte. les poignes contre mon corps frêle, et le hurlement qui m'échappe. parce que c'est un homme, inconnu, à se quérir de mon corps comme à l'objet banal.

le rejet rapide, et le palpitant en folie. la main qui se glisse contre la poitrine, le mur sûrement pour retenir la chute vertigineuse de se faire dramatique. bordel, ça t'arrive souvent d'attraper les gens comme ça ? et non c'est pas chez moi, le verre c'est pas moi non plus. parce que le film se résume mauvais, scénario horrifique quand l'espace se restreint par la présence étrangère. quand nous sommes les survivants d'une de ces fêtes honteuses. à tâter à la hâte, le mur dénudé, et l'interrupteur enclenché, les yeux plissés, et les traits du visage n'ont jamais de rapport aux images qui sautent sans jamais se laisser chance de revivre. ah. bon. moi c'est natt. quitte à être coincés ici, autant faire les présentations. et au mur retenir l'équilibre, à esquiver les cadavres de déchets, et les rues là-dehors ne me disent rien de plus qu'un énième regret. à sursauter quand le verre s'abandonne à la chute, encore, un oreiller pris entre mes mains, arme futile quand je m'approche de la cuisine. qui que vous soyez, on est... armés. au mensonge plus qu'à la vérité, mais l'étrange effraie bien plus qu'il n'amuse en cet instant.
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(#) Mar 17 Jan - 16:21


What's in these four walls?
w/ @Natt West

tw : mention d'amnésie, mentions de meurtre et mort

Une frayeur partagée pour pas grand-chose, alors qu’il rencontrait cette personne sûrement aussi apeurée que lui. Du moins, il l’espérait. Parce qu’il en avait plus que marre, Winnie, d’être celui qui avait le plus de mal avec toutes les sensations qu’il ressentait, toutes les émotions. Fllait dire qu’il les redécouvrait peu à peu, apprenait sur le tas toutes ces choses qui le rendaient heureux ou qui lui donnaient envie de passer l’après-midi dans son lit, caché sous ses draps.
Il souffla en entendant sa voix, presque rassuré d’entendre une femme. Elles étaient rarement les grands méchants des films d’horreur, mais ça, c’était une discussion à avoir avec Hollywood, pas avec ses propres pensées trop stigmatisées.

« Non mais tu crois que je l’ai fait exprès peut-être ? J’ai failli me pisser dessus en me rendant compte que j’te touchais ! » Qu’il se défendit sans mâcher sa sincérité.
Dans un grognement, Winnie se maudit d’avoir participé à une énième soirée. Il se maudissait d’avoir délibérément perdu sa mémoire concernant la soirée de la veille, qui avait rendu le sol impossible d’accès à cause de l’incroyable manie des fêtards à ne rien vouloir (ou pouvoir) ranger une fois les verres et chips finis.
Un nouveau grognement fut émis d’entre ses lèvres quand il fut aveuglé, par cette lumière trop blanche pendant du lustre de trop mauvais goût du salon. Il garda les yeux clos quelques secondes, venant les frotter dans l’espoir de pouvoir les habituer à cette nouvelle luminosité, mais quand il les rouvrit, il avait mal. Winnie avait les yeux gonflés du manque de sommeil, secs de la déshydratation à cause de tout ce qu’il avait pu boire. Son corps n’avait plus l’âge pour suivre ce rythme. Son esprit, il se cherchait encore.

Il finit par découvrir cette femme blonde, bien plus jeune que lui, à l’air angélique qui s’accentuait encore plus par cet oreiller qu’elle tentait d’user comme une arme. Il n’était pas sûr que ça soit très efficace, on ne voyait ça que dans les séries, avec des personnes allongées incapables de se défendre.
« Winnie. » Se présenta-t-il comme l’ourson, sans en dire plus. De toute façon, elle n’avait sûrement pas le coeur à l’écouter, puisqu’elle partait déjà vers la cuisine. Elle était courageuse, on ne pouvait pas lui retirer ça.

La cuisine était encore dans le noir, alors que seul le salon avait été éclairé. Winston avançait derrière elle, sur des jambes qui peinaient à tenir debout. Plus par manque de force que par crainte de ce qu’ils pourraient trouver. S’il avait encore de la rééducation, ce n’était pas pour rien, il en avait besoin. Et la preuve en était qu’il trébucha, le sportif, après avoir juste cogné son pied contre un verre en plastique plus solide que ces gobelets rouges qui auraient dû lui rappeler la fac.
« Fais chier. » Grogna-t-il alors qu’il se retrouvait par terre comme un débile. Ou comme un vieux qui ne tenait plus sur ses jambes. Il détestait ça, ce sentiment d’être impuissant, partout, tout le temps.

« Attend. » Releva-t-il la tête vers la blonde, alors qu’il se relevait avec un certain mal. Il parlait bas, comme si le monstre qui restait dans le noir de la cuisine ne pouvait pas les entendre. Natt s’avançait seule vers la bête, et il n’avait pas envie de l’entendre hurler, et de la voir se faire assassiner sous ses yeux, attendant juste d’être le prochain. « On n’a qu’à juste partir. C’est pas notre problème, ce truc. On ramasse nos affaires, et on se casse. J'suis pas venu ici pour me faire tuer par le serial killer des verres. » La fuite. Belle technique.
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(#) Jeu 19 Jan - 19:21

what's in these four walls ?
w/ @Winnie Briggs


à l'allure d'une épouvante de mauvaise qualité, aux débris d'un verre qui s'implose contre un sol pollué de cette couleur rouge néon plastique. ça rappelle les lueurs insolentes, les fébriles images de ces soirées à en perdre folie ou raison, comme à cet instant quand la douleur cogne contre mes tempes comme à la vengeance de cet alcool à m'en brûler gorge et palais. la bouche pâteuse et l'air blafard, le reflet à peine observé dans ces pseudo-miroirs tachetés. la peur n'est rien, sauf l'effroi de ces sons stridents, de ces pas de verre écoutés comme à l'heureux espoir que se cache derrière un animal de pacotille. la voix masculine s'éparpille, et les paroles sont crachées, lâches et brutales, quand sûrement le soupir est long, se fracasse contre le reste de mots qu'il lâche, l'étranger. m'exaspère et me rassure, quand il a sûrement les airs innocents bien plus que les airs de meurtrier de bas étage. je suis pas la meurtrière de cette histoire donc y'a pas de quoi redevenir un môme de trois ans. balancé sans même reconnaître le frisson qui nous parcoure, loin du délicieux, il paralyse l'échine jusqu'à faire perdre les moyens de s'apaiser. parce que la respiration est vulgaire contre mes lèvres, expirée brutale, inspiration malade.

maudire plus qu'applaudir, les sens alertés et la nausée. procède à l'amertume et à l'acide qui persiste au milieu d'un ventre bafoué de cette merde ingérée sans la moindre idée de la conséquence familière au lendemain. parce que rien ne me revient, l'image sombre qui se procède plus brouillonne que réelle. les débris traînent et sous les pieds forment la mauvaise résonance, crève sous le poids et donne un mal particulier sous la voûte plantaire. ça craque et déboîte, ça répugne presque le sol collant, et l'allure de simples adolescents à s'en faire tirer les oreilles à l'arrivée des parents gueulards.
ouais ça me rappelle ces soirées interdites et les limites dépassées, le sourire à s'en faire crever le visage, et rire encore quand les sorties sont privées comme à des enfants voleurs. et son nom résonne un peu comme ça, à ces bols de céréales débordant, à ces images animées de couleurs pétantes pour appâter les mômes arrogants. alors je le détaille, l'homme au nom d'ourson, e ça fait sourire un peu, même si l'arme est prise en mains pour affronter les ombres assassines.

et c'est la chute qui fait sursauter, l'effroyable néant d'un équilibre qui tourne pas bien rond. rien d'un sportif, l'air faiblard, la gueule d'un môme vieillissant et il a l'air d'apprendre à marcher pourtant. à faire volte-face au danger, et je m'en ferais sûrement dévorée par les griffes dans l'ombre. fuck. ça va ? l'inquiétude, l'insulte soufflée qui lui était pas destinée, et les mains changent de destinée, bouteille de verre abandonnée dans un coin, option plus simple que cet oreiller qui vaut sûrement la peur chez un chérubin à la trouille de se faire attraper. et les pas s'arrête, à sa demande, le visage qui se détourne encore, à questionner des azurs vulgaires. tord mes lèvres dans un rictus amusé, pas pour longtemps quand les bruits gargouillent comme des charognes aux enfers. ok. la fuite. bonne idée. je tente pas de retrouver mes chaussures, juste mon portable, et on se casse. et je garde ka bouteille, ça peut nous sauter dessus à tout moment. là, la bête dans l'ombre et son féroce appétit.

mais y'a rien de plus simple, que les opales qui détaillent jusqu'à la technologie fourrée dans une poche sûrement trop étroite. porte d'entrée imposante, sûrement une image déformée par la nausée omniprésente et le crâne hurlant de douleur. les phalanges se glissent sur la poignée. appui. une fois. deux fois. enfermés. et le rire résonne nerveux, et cogner contre la porte comme au désespoir du monstre qui se rapproche, félin, de nos carcasses encore alcoolisées. tu veux une blague ? c'est fermé. on est coincés dans ce foutu appartement. rien, pas un trésor brillant, partie défaillante. et la main cogne contre le bois, à tenter d'alerter les voisins à l'oreille à l'habitude si ouverte. aidez-nous, on est coincés ! y'a quelqu'un ? ça résonne, puits sans fond, à la voix qui tombe dans un néant presque insultant.
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(#) Jeu 9 Fév - 16:27


What's in these four walls?
w/ @Natt West

tw : mentions d'amnésie, meurtre et mort, anxiété, accident et claustrophobie

Elle était clairement plus brave que lui, cette Natt, et sincèrement, ça lui allait très bien comme ça. Winnie n’avait pas envie de jouer les héros, pas envie de s’avancer là où il ne connaissait rien. Trop peureux de tomber sur une nouvelle malchance, trop peureux de jouer de nouveau avec le destin, alors qu’il n’était toujours pas rétabli de sa dernière mésaventure. Il le sentait, quand il s’appuyait sur ses jambes, ses pas qui n’allaient pas droits sans que l’alcool n’y soit pour quoi que ce soit. Ou si. Plus bourré, mais la force épuisée par le manque de sommeil et de bon sens. S’il s’était pris rien qu’une minute de réflexion, il aurait aussi remarqué que sa tête tournait, que son estomac lui réclamait de quoi le remplir. Mais il était trop pris dans son angoisse pour se rendre compte de quoi que ce soit à part ces verres qui explosaient contre le sol. Sûrement pas un grand monstre. On était loin du grand méchant loup. Sûrement juste un chat. Mais il n’avait pas la tête à réfléchir, trop pris par tous ses autres problèmes pour vouloir régler celui-ci.

Natt se ravisa de lancer toute attaque, et sincèrement, ça le rassura. Il se serait barré sans elle, de toute manière, si elle n’avait pas voulu suivre sa fuite. Il était peut-être de ce genre d’hommes, alors. De ceux qui laissaient les autres en plan, ne pensaient qu’à eux-mêmes. Définitivement pas l’âme d’un héros. Mais il ne la connaissait pas, et elle semblait assez grande pour être responsable d’elle-même. Il n’était venu à cette soirée ni pour jouer aux baby-sitters, ni pour mourir, et toutes ses décisions le prouveraient.
« Embarque c’que tu veux, moi j’veux juste sortir d’ici. » Qu’il se montra mal aimable, alors que la blonde se pressait de rassembler ce qui semblait être le plus important à ses yeux. Pas une si mauvaise idée, après tout, elle pourrait appeler la police s’ils en avaient besoin.

« Fermé ?! » Qu’il s’étonne, le coeur qui flanche alors qu’il avait enfin vu l’espoir de sortir de cet enfer, prêt à taper une crise de claustrophobie. Pourtant, l’appart semblait assez grand, mais ne pas savoir où il était lui foutait une anxiété qui ne quittait plus sa gorge et rendait sa voix tremblante et faiblarde. « Attend, laisse moi essayer. » Et il n’attendit même pas qu’elle se dégage, alors qu’elle était occupée à tenter d’appeler à l’aide. Winnie la poussa en hâte, non violemment pourtant, de son épaule. Un coup sur la poignée. Un autre. Un troisième, et encore un. Rien. Il commença à s’exciter dessus, les nerfs plus tendus, mais fallait se rendre à l’évidence : ils étaient bels et biens enfermés.
« Putain. » Qu’il grogna entre ses dents, avant d’enfoncer la poignée et de balancer son poids contre la porte dans un grand coup d’épaule. Il eut plus mal qu’elle ne bougea.

Rien à faire, et un autre verre qui se brise dans la cuisine. Winston sursauta, tourna sa tête. Il ne se sentait toujours pas l’âme d’un héros, mais la peur et l’impatience avaient raison de lui. « Bon, là, je rigole plus du tout. » Et d’un pas plus assuré, bien que toujours maladroit, il s’avança vers la cuisine, sans que les craquements de verres sous ses chaussures qu’il avait heureusement gardé dans son sommeil (quoi qu’il commençait à se demander s’il n’avait pas carrément fait un malaise) ne l’arrêtent.
Y’avait sa main qui longeait le mur, tâtonnait le placo jusqu’à ce qu’il trouve enfin ce qu’il cherchait. Un coup de pouce sur l’interrupteur, et la lumière fut… Accompagnée d’un fracas pire encore, de bruits de pas très légers, et d’une porte quelques mètres plus loin qui craquait, sans qu’il n’ait pu voir qui, ou quoi, venait de se faufiler. Mais au moins, une chose était sûre, maintenant, ils étaient seuls dans la pièce.
« J’ai rien vu. » Il avait tourné la tête trop tard, après avoir ouvert cette maudite lumière, ne connaissait toujours pas le coupable. « T’as vu un truc ? C’était quoi ? Un chat ? Un gosse ? » Il doutait que ça puisse être autre chose, même s’il hésitait à commencer à croire aux fantômes.
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(#) Jeu 9 Fév - 17:39

what's in these four walls ?
w/ @Winnie Briggs


il porte pas bien l'agréable et la suite s'annonce miséreuse, quand les fracas de verre se font la symphonie d'une horreur de basse qualité, à croire aux entités bien plus qu'au raisonnable. les héroïques gamins, perdus dans l'immensité d'un appartement trop vaste, le chaos répandu comme aux annonces de notre disparition soudaine. on nous oublierait sûrement à peine demain levé, dans les journaux les lettres scandées. parce que y'a les allures d'une salem d'antan, de ces sorts jetés dans un imaginaire décadent. et mes pensées se tournent au farfelu bien plus qu'à cette lumière qui en crame la rétine, parce qu'il rétorque l'insupportable dans un ton qui plaît pas bien. y'a l'insolence sur mon regard, les azurs qui se focalisent sur sa silhouette étrangère. je maudis sûrement ces minutes aux allures des heures trop longues pour savoir persister dans la définition du temps. souffle, soupir, ça se mélange dans un ras-le-bol méprisable.

y'a son comportement qui flanche, ça creuse l'horrifique, se prélasse comme un mensonge particulier. les murs se referment sur nos corps à peine tenus en équilibre, c'est le miraculeux ou l'adrénaline dans un mélange chaotique. parce qu'on se ressemble à ces sols trop miteux, entre les cadavres de bouteilles et de gobelets néons. à gueuler l'aide, pourvu qu'une âme charitable passe dans ce couloir qui cogne vide. y'a le grognement, ça cogne contre la gorge, à abandonner les hurlements parce que ça me gonfle de casser ma voix en vain. je vous en prie monsieur. comme-ci j'étais trop fragile pour ouvrir cette foutue porte. parce que les gestes s'annoncent comme un mimétisme, à simplement causer le même effet. pas d'échappatoire. à observer le contexte malheureux, la bouche muette qui articule un wow à peine visuel. parce qu'il s'affaire à se démonter à l'épaule. et que ça craint. puis ça se brise encore, à reprendre la bouteille, prête à se briser pour la menace d'une vie. parce que le palpitant lâchera bientôt, j'en fais ma certitude.

l'invisible prend la fuite et dans un nouveau fracas l'annonce macabre d'une situation peu sympathique. ça amuse bien moins, à sursauter plus fort, parce que ça paralyse mon corps. ça palpite, vision rétrécie et le souffle qui s'accélère. ça effraie. ça effraie. ça se répète en boucle. putain je veux pas crever ici. à relâcher la pression, l'épaule qui s'abandonne au cadran de la porte. tenter de garder l'équilibre, à reprendre mes esprits quand sûrement ce sont eux qui se jouent de nous. les pas résonnent, mal, ça grince par là-bas, à hausser les épaules dans la quête d'une curiosité malsaine. un gosse carrément ? quel genre de parents laisseraient leur gosse seul dans un appartement avec des inconnus encore bourrés de la veille sérieux ? à emprunter le chemin de ces bruits qui s'offusquent. ça se cache ou ça se joue, de nous encore, parce que nous sommes les vigoureux petits pantins de cette vaste comédie. burlesque. loufoque. idiote. qui que tu sois, ou quoi que tu sois, on te fera pas de mal. on veut juste sortir d'ici ok ? parce que l'hypothèse d'un bambin est plausible, et que l'animal est sensible. à entrer dans une nouvelle pièce. une chambre sûrement, tâter le mur et allumer la brusque lumière. alors sors de là... viens... c'est le doux sur la voix, et l'ombre là-bas qui se tente à être l'impossible.
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(#) Ven 17 Fév - 0:34


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w/ @Natt West

tw : mentions d'amnésie et de mort

Crever ici. Est-ce qu’ils allaient vraiment crever ici ? Y’avait ces mots qui finissaient par tourner en boucle dans son crâne, à Winnie, son crâne vide où y’avait de la place pour absolument toutes les conneries que Natt voudrait bien lui dire. Y’avait son coeur qui descendit dans son estomac, une impression de déjà vu face à cette sensation dont il ne se souvenait sûrement pas, qui lui rappelait soit un passage dans la tour de la terreur à Disneyland, soit une fois où sa copine lui avait assuré vouloir faire un énième break. Une impression de déjà vu qui lui donnait envie de dégueuler, ou était-ce juste l’alcool de la veille qui faisait enfin surface ?
Y’avait tout, tout pour lui faire tourner la tête, tout pour qu’il se déteste encore un peu plus. Winnie il regrettait d’être là, regrettait d’avoir rencontré cette blonde qui était pourtant dans son camp, aurait sûrement mieux fait de passer la soirée avec cette famille qu’il ne reconnaissait pas, plus, comme ils le souhaitaient pourtant. Peut-être qu’il attisait juste son destin, peut-être qu’il avait cherché à se retrouver dans ces situations de merde, à attiser la haine du monde envers lui. Peut-être qu’il avait tellement chié sa vie passée, qu’on le lui faisait payer avant même qu’il ne refoule le sol dans un autre corps. Prisonnier du sien, prisonnier de cet appart de merde.

Il gardait la tête tournée vers la porte que venait de passer le monstre, se demandant s’il devait y rentrer, finalement se vêtir de l’armure du chevalier servant pour cette femme qui n’en avait pourtant clairement pas besoin. Y’aurait peut-être une fenêtre et… Putain, devait y’en avoir une dans la chambre dans laquelle il s’était réveillé.
« C’est ça, attise la bête. » Qu’il se moquait d’elle, comme si lui avait réponse à tout, comme si lui avait de meilleures idées, alors que ni l’un ni l’autre n’avait été capable de quoi que ce soit pour les sortir de là. Ca devait bien faire 10, 15 minutes qu’ils se bataillaient chacun avec leurs idées toutes aussi inutiles les unes que les autres, à cause desquelles il sentait la douleur dans son épaule qu’il avait claqué contre cette foutue porte. « Tu me diras si ça marche, hurle si t’as besoin d’aide, surtout. » Et sans attendre aucune réponse, il n’en avait pas besoin, il se dépêcha de repartir vers la chambre maudite.

Bingo. Une fenêtre. Il ne savait pas qui en avait baissé les stores, ni si on l’avait fait pour le laisser dormir tranquillement, mais il s’en foutait. Tout ce qui comptait, c’était les ouvrir, en espérant apprendre être au rez-de-chaussée s’il était chanceux, au 1er étage s’il avait envie de se tordre la cheville.
Sauf que non. Il aurait dû savoir que la chance ne tournait jamais de son côté, qu’il allait encore lui arriver une couille. Alors il savait pas vraiment pourquoi il était si surpris de découvrir qu’il était au 3ème étage d’une vieille bâtisse réaménagée. Et merde.
Il se dégagea de la fenêtre, alluma la lumière pour enfin découvrir la pièce. Plusieurs manteaux éparpillés sur le lit qu’il avait quitté, une paire de chaussures un peu trop sale, des cannettes vides sur les tables de chevet et un livre qui cassait le mythe grotesque de la scène.

Il souffla, Winnie, se disait que les gens viendraient bien récupérer leurs manteaux, qu’ils devaient sûrement juste être dehors à fumer, alors que l’odeur de clope dans l’appartement, qui s’était incrusté dans ses cheveux, aurait bien dû lui mettre la puce à l’oreille quant au fait que tout le monde avait fumé en intérieur.
« J’abandonne. T’avais raison, on va crever ici. Dis moi tes dernières paroles maintenant qu’on en finisse, avoue moi tous tes péchés. » Qu’il lâcha en revenant dans le salon, avant de s’installer nonchalamment sur le canapé, une grimace à la gueule quand il se rendit compte que le tissu sur lequel il venait de poser ses fesses était mouillé. « Putain. J’espère que c’est de la bière, et pas quelqu’un qui s’est pissé dessus. »
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(#) Dim 19 Fév - 15:24

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w/ @Winnie Briggs


délaisser en ces lieux maudits les dernières preuves de notre existence, à la découverte honteuse, du propriétaire de ces pièces mystères, de nos corps ensevelis sous ces piles de manteaux abandonnées sur le lit d'à côté, et celui à l'autre bout de l'appartement. ça me paralyse un instant, la pensée macabre, à balancer un regard vers l'aîné, parce qu'il pense sûrement à la même chose, à l'allure bouffonne qu'on aurait, à se laisser aller à cette tragédie nulle, parce que y'a rien de plus ridicule qu'une mort dans un appartement à la sortie sûrement plus évidente que nos peurs justifiées. parce qu' ces pièces ont l'allure d'un escape game, sablier du temps qui se fait métaphorique - parce que ce sont nos vies en jeu, jamais une heure quelconque. et c'est désagréable, le goût du regret ou de l'alcool qui fermente au fond de la gorge, à venir quérir la présence monstrueuse, fantomatique ou humaine et sauvage, parce que l'autre se moque, et je m'affaire à répondre. ok petit génie, si t'as une meilleure idée pour éviter de crever comme un con ici, je t'en prie. y'a la colère et l'envie de sortir, ça mêle et c'est malencontreux, le timbre de voix brutal et le corps qui s'avance quand le sien part à la direction opposée. parce que c'est pas du grand génie quand pourtant je m'affaire à découvrir, grande enquêtrice, les vices et les mystères de ces pièces solitaires. putain, quel enfer. ça n'avait rien de plus irréel.

les bruits cessent et le calme se fait pesant, c'est muet - ça fait sûrement cinq minutes quand elles s'affairent à se ressembler aux heures. ombre qui s'échappe, rien d'autre qu'une illusion, à fuir la chambre pour revenir dans le salon, l'air las. à revenir en même temps, nos découvertes vaines - la mienne plus que la sienne quand la créature n'était que le fruit de ma vulgaire imagination déroutante. et ça déraille, neurones brûlées et prières à n'importe quelle divinité pourvu que le propriétaire se pointe enfin. le corps s'échoue sur la table pas loin, à pousser les cadavres de cannettes et de gobelets vides, fesses assises là dans le chaos abstraits d'une soirée peu mémorable. ça va être rapide si tu veux dire tes dernières paroles maintenant, parce que ça va être long d'ici à ce qu'on crève mon vieux. les doigts qui cherchent, une boisson, quelque chose à me mettre sous la dent. bouteille au fond limpide, vodka ou tequila, avalée en une gorgée. la tête se secoue, ça réveille, avant que le rire fasse écho, parce que la réflexion vaut le coup. et les meilleurs derniers mots reviennent à : winnie ! si quelqu'un s'est pissé dessus, marre toi de raconter ça peu importe où tu iras après. à lever le cadavre de la bouteille en guise de toast, à nos merveilles échangées en cette matinée pourrie. reposer la pauvre gamine, alors que les heures passent - tic-tac incessant de l'horloge perdue dans l'immensité de l'habitat. le propriétaire va forcément revenir, vu que tout le monde a su partir. il va même peut-être croire qu'on le cambriole le con. souhaiter sûrement qu'il en appelle aux forces de l'ordre... et avoir l'idée. courir après le téléphone, à jurer à mon imbécilité - parce que c'est la solution la plus adéquate. composer le numéro, patienter, poser le regard sur l'étranger familier. oui bonjour, je vous appelle parce que nous sommes actuellement coincés dans un appartement. hmmmm... parce qu'il quémande, l'agent de l'ordre, la position, à demander d'un signe de doigt au plus âgé d'aller voir la rue, alors que j'inspecte les commodes à la recherche d'un courrier.
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(#) Mer 1 Mar - 22:21


What's in these four walls?
w/ @Natt West

tw : mentions d'amnésie

C’était terrible de se dire que Winnie se rappelait encore moins sa nuit passée que tout le reste de sa vie. Encore plus quand on savait que l’un était intentionnel, et l’autre non. Il ne se rappelait pas avoir descendu la bouteille que Natt finit par prendre dans ses mains dans le désespoir le plus affolant, ni même avoir été traîné au lit par un mec encore plus arraché que lui qui jouait au papa poule et tentait de l’aider, sans se rendre compte de l’état bien pire dans lequel il était. Il ne se souvenait plus qu’il avait demandé à tout le monde « c’est quoi cette chanson ? » quand un titre qu’il semblait aimer passait, même s’il en avait écrit tous les titres dans une note sur son téléphone pour se refaire une culture musicale. Il ne se souvenait pas non plus avoir tenté de draguer une fille puis sa sœur, prétexter qu’elles se ressemblaient trop et qu’il n’avait voulu en choper qu’une sur les deux, ou encore avoir été vomir une fois dans les toilettes, et l’autre dans l’évier (qui heureusement, avait été lavé ensuite). Les festivités avaient quitté sa tête, et seuls les cadavres de bouteilles et paquets de chips vides ou entamés pouvaient encore être témoins des scènes absurdes qui s’étaient passées toute la nuit durant.

Il se releva, le visage emplit de dégoût à la fois de savoir que Natt arrivait à finir les fonds de bouteille (ou devait-il être admiratif de son foi de compétition ?), et d’incompréhension face à ce sur quoi il avait posé ses fesses. Il n’osa pas passer sa main dessus. Ce jean partirait à la machine dès qu’il réussirait à rentrer chez lui.
« Roh, j’t’emmerde. » Au moins, il était honnête, même si peut-être un peu trop aigri. Il voyait bien qu’elle y donnait du sien, la blonde, qu’elle avait envie de les sortir de là, de se sortir de là, plutôt, même si trouver la solution le libérerait à son tour. Il ne voyait rien de drôle dans le fait de s’être possiblement installé sur de l’urine, et n’irait le raconter à personne. Quoi que, il était sûr que sa kiné serait prête à l’écouter. Mais avait-il vraiment envie de lui conter ses histoires de débaucher ? Non, il avait encore envie de paraître parfait à ses yeux, et ne voulait pas lui montrer les vices qui lui prenaient de plus en plus aux tripes. Tout sauf gâcher cette relation qui s’installait entre eux.
Il tourna la tête en entendant de nouvelles bouteilles se fracasser au sol, découvrant finalement un gros chat assis sur le comptoir de la cuisine, alors qu’il avait laissé la lumière de la pièce ouverte. Il souffla, rassuré, même s’il n’avait aucune idée de ce que ça aurait pu être d’autre.

« Qu’on le cambriole ? » Encore des mots qui sonnaient comme de sacré conneries venant de la bouche de la princesse des détectives. Une logique imparable, on ne pouvait pas lui enlever ça (si). « T’as vraiment l’impression qu’il y a de quoi cambrioler, ici ? » Il redressa légèrement ses bras, comme pour l’inviter à regarder autour d’elle. Les meubles n’avaient rien de bien luxueux, et la télévision ne paraissait pas forcément récente, même si pas non plus dépassée. Rien qui ne vaille le coup de faire un casse. « J’risquerais pas la prison pour un taudis et des merdes pareilles. » Mais fallait dire qu’il n’avait jamais eu à s’inquiéter de tout ce qui touchait à l’argent. Winnie, il gagnait sa vie depuis bien longtemps, et chaque mois c’était une grosse somme qui venait s’ajouter à son compte en banque. Quoi que, il n’avait jamais cherché à comprendre comment il serait payé maintenant qu’il était en congé maladie prolongé.

Il la laissa continuer de suivre ses propres idées, le nez plissé quand elle se permit d’appeler la police. Il imaginait mal qu’ils se déplaceraient pour les délivrer, ils auraient sans doute mieux à faire. Mais il se résigna à chercher l’adresse avec lui, fronçant ses sourcils en voyant un tiroir rempli de ballons même pas gonflés, écrit « célébration » dessus. Dans quel genre de soirée s’était-il fourré, si ce n’était que la définition même du chaos ? Il en viendrait presque à se croire dans une expérience sociale.
« Raccroche, ils pourront rien pour nous. Faudrait plutôt appeler un serrurier pour qu’il débloque la porte. » Ca, ça lui semblait déjà plus logique. Mais depuis le début, elle n’avait pas l’air d’apprécier ses idées. Ce n’était que réciproque. « Il ouvrira la porte, et le connard qui nous a laissé là sans échappatoire n'aura qu'à payer notre angoisse. »
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(#) Ven 3 Mar - 18:11

what's in these four walls ?
w/ @Winnie Briggs


parce que c'est encore douloureux, le piquant de la fin de la bouteille, ça et le goût acre au fond de ma gorge. à tenter d'éveiller les idées, ça ou les souvenir étouffés sous le cognant de mon crâne. ça épuise presque, ce qui revient jamais correctement en mémoire et les verres sûrement à peine décuvés de la veille - ou des heures précédentes. puis y'a la malice dans le creux du regard, là où lui son dégoût se dépose, sur les traits de son visage comme sur les regards épuisés qu'il balance comme un père exténué des âneries de sa gosse détestable. oh monsieur griffe, bientôt il va mordre. aigri personnage, quand sa vulgarité incite simplement au comportement enfantin - insolent dans la réalité, quand ça ne m'a jamais blessé, ceux qui n'ont jamais l'étincelle pour savoir se détendre dans les situations les plus tendues. et c'est sûrement un défaut, le comportement soudainement trop calme et les paroles bouffonnes. à poser la bouteille pas trop loin jusqu'aux échos de nouveaux bruits de verre - félin chétif qui s'assoit dans le chaos de la cuisine, à attirer mon attention. c'est donc toi, petit malin. ton maître est vraiment con de te laisser dans tout ce bordel. les doigts glissent dans le pelage doux, à se croire aux portes d'un paradis trop lointain sous les chutes d'un alcool encore trop présent. puis y'a sa voix, ses répliques ; ça énerve.

inspecte la pièce, contredis les conneries balancées, parce que c'est jamais sérieux. le poignet tourne, brasse l'air - ça mouline, laisse les violons du tragique hurler que rien ne vaut le détour dans ces vastes pièces. abandonner le havre de paix poilu, pour coller l'épaule au cadran de la porte - disparue, ça pourrait presque attirer mon attention. eh, c'est bon, t'as fini l'aigri ? sérieux détends-toi un peu, je blaguais. wow, ça te réussit pas d'être coincé ici. y'avait sûrement aucun bon début, entre nous, la nervosité vicieuse et les aléas qui s'enchaînent sûrement trop mal. à observer les pièces, les débris et ce qui donne pas réellement envie de rester ici. il a sûrement pas tord, le vieux râleur. mais les idées se confrontent ; le téléphone tenue d'une main, l'autre s'affaire, renifle le trésor. bingo. puis ça râle, à raccrocher subitement, pas une excuse, juste un putain soufflé avant de chercher le numéro d'un serrurier. oui bonjour, je vous appelle parce que nous avons besoin d'un serrurier au 12 pelican city, appartement 187, bâtiment a. on est deux personnes coincés à l'intérieur. hmmm... oui, ce n'est pas chez nous, aucun trace d'un double de clé ou du locataire... bien, merci. à tout à l'heure. à balancer le corps contre un fauteuil pas si loin - clean, aucune trace étrange. il arrive dans une demie-heure. so... supporte moi encore un peu, après t'es libéré, grincheux. à sûrement mieux faire que de plus se causer jusqu'à l'heure merveilleuse, quand sûrement on s'évite le chaos un peu plus.
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