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Bienvenue sur wicked little town, forum city simple et sans prétentions qui se déroule dans la petite mais mouvementée ville de Klamath Falls (Oregon, USA). Lieu de détente où vous verrez s'affronter les différentes classes sociales, venez interpréter des personnages issus de tous horizons. Pour citer une célèbre marque : venez comme vous êtes ! Mais attention, Scandale n’est jamais bien loin pour dévoiler les secrets que vous cachez.
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 Yes... Or yes ? Do you want it ? • Lancelot & Isadora

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InvitéInvité
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(#) Jeu 17 Nov - 23:09



Yes or Yes ? Do you want it ?
Don't wanna be stressed, I'd rather have sex

« Bordel, Jill, si tu savais comme je te hais… » Soupirant longuement, maudissant cette amie qui la poussait à sortir de sa zone de confort, elle observait son reflet dans le miroir de plein pied qu’elle possédait dans sa chambre, passant un vêtement puis l’autre devant elle, cherchant à savoir lequel pourrait la mettre plus aisément en valeur. Quelque chose de confortable. Mais avait-elle réellement du confort dans des vêtements qui n’étaient pas sa blouse de travail ? Il lui semblait la porter jour et nuit, seconde peau s’étant greffée à son corps sans même qu’elle ne puisse s’en rendre compte. Tous les vêtements qui gisaient au fond de sa penderie semblaient désormais s’apparenter à des déguisements plus qu’à des éléments de prêt-à-porter qu’elle avait pourtant acheté avec envie et porté avec ravissement.

Jetant les deux tops qu’elle avait dans chaque main, elle se passa un instant les mains sur son visage. N’était-ce pas trop compliqué, tout cela pour… Une rencontre sans prise de tête ? Jill le lui avait pourtant souligné quand elle lui avait créé ce foutu compte Tinder : il lui fallait prendre l’air et du bon temps, sortir de sa routine et rencontrer des gens sans avoir d’attentes particulières. Alors pourquoi diable en faisait-elle un tel cirque ? Lancelot, si tel était son vrai nom, lui avait bien précisé qu’elle n’avait pas à s’inquiéter de son style vestimentaire… Mais elle n’avait aucune expérience dans cette aventure que représentait les rendez-vous, n’ayant pas cherché à draguer quelqu’un depuis la fin de ses études. C’était à croire qu’elle ne savait plus même comment faire.

Jetant finalement son dévolu sur une chemise blanche, elle l’apparenta à une jupe assez simple, d’un gris anthracite profond. Enfilant une paire de collants aux motifs floraux, elle finit par parfaire le tout d’une veste noire et d’un foulard bordeaux. Au moins, elle n’irait pas complètement nue… S’approchant du miroir, elle vérifia que son mascara n’avait pas coulé et que son trait de liner était parfait. L’heure tournant à son poignet, elle avait laissé un mot dans la cuisine pour sa mère, indiquant sa sortie, puis s’était dirigée vers le point de rendez-vous qu’ils s’étaient donnés.

Observant les lumières de Klamath Falls, un léger sourire aux lèvres, elle réalisa peu à peu que la vie presque monastique qu’elle vivait n’avait rien d’enchanteur. Ses journées se ressemblaient, alliant travail et transports. Elle vivait à l’hôpital, presque. A cet instant, encore, elle avait grande peine à ne plus penser aux derniers patients ayant fait leur entrée aux Urgences… Secouant la tête, soupirant longuement, elle avait jeté un dernier coup d’œil au GPS de son téléphone pour s’assurer être dans la bonne rue, parcourant les derniers mètres en cherchant à reconnaître la devanture. Aloha Poke. Bon, visiblement, elle n’était déjà pas si mauvaise en orientation. D’un rapide coup d’œil lancé à sa tenue, elle lissa sa jupe pour s’assurer qu’elle tombait correctement et s’avança plus encore. Levant les yeux, guettant les alentours, elle cherchait cet homme brun au sourire charmeur dont la photo n’avait fait qu’apparaître sur son téléphone depuis qu’elle s’était mise à lui parler. C’était comme si elle le connaissait depuis longtemps et pourtant, elle ne l’avait jamais rencontré.

Ses bottines à talon claquèrent une dernière fois sur l’asphalte alors qu’elle stoppait sa marche devant le restaurant, ses yeux clairs cherchant dans la foule de passants son interlocuteur, l’angoisse montant à mesure que l’attente pouvait durer…
 

PRETTYGIRL
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InvitéInvité
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(#) Jeu 17 Nov - 23:54

YES... OR YES ? DO YOU WANT IT ? w/ @Isadora Tugwood x Lancelot Blake  

Un sourire aux lèvres, tu regardais le reflet que te renvoya ton miroir. Tu ne savais combien de temps tu étais planté là derrière ce miroir. Cinq voir dix minutes si ce n’était plus. Tu n’étais pas du genre narcissique, ça tu laissais volontiers à ton jumeau Narcisse ce défaut là. Non. Tu n’étais pas du genre à mettre du temps à choisir une tenue. Pour toi, un jean et un haut te faisait l’affaire. Encore plus quand il était question d’un date Tinder. Surtout que généralement le résultat était le même : à la fin, les vêtements disparaissaient. Alors pourquoi ce date te laissait dans cet état là ? Tes iris te renvoyaient l’image de ton corps élancé et musclé par ton addiction au sport. Et des cheveux en bataille que tu avais eu après avoir passé ta serviette dessus pour les sécher un minimum. Tu étais nu comme un ver. Et l’heure tournait. Tu soupiras. Tu te prenais la tête pour rien et pourtant tu avais le sentiment que cette soirée n’allait pas être comme les autres. Isadora, elle qui occupait tes pensées depuis qu’elle t’avait matché sans faire exprès, n’était pas comme les autres femmes que tu avais rencontrés. Peut-être parce que c’était sa première fois sur cette appli ou sa franchise qui te donnaient ce sentiment qu’elle était différente ? Non. C’était autre chose. Tu secouas la tête faisant voler les gouttelettes qui étaient encore prisonnières dans tes cheveux bruns. Elle n’était pas ce genre de femme qui te connaissait grâce à l’émission que tu animais une fois par semaine : Doctor Love. Tu étais un parfait inconnu pour elle et ça te plaisait. Non ce n’était pas ça non plus. Depuis que tu avais commencé tes études de psychologie après t’être planté un an dans une fac de droit, tu avais appris à écouter ton corps. Et surtout ce que les flics appelaient l’instinct. Tu avais appris à l’aiguiser comme une arme. Te faisant sourire à chaque fois que tu voyais juste. Ton instinct était ta botte secrète dans le boulot redoutable qu’était le tien : thérapeute conjugale. Tu avais rencontré bon nombre de personnes qui faisaient ce métier car ça payait vraiment bien et que c’était marrant d’écouter des problèmes de couples. Ce métier qui ne serait jamais à l’abandon comme les pompes funèbres vu qu’il y aurait toujours des couples à aider. A sauver. Tu étais tournée sur cette spécialité non comme tes autres camarades de classes mais bien parce que l’amour t’importait vraiment. Ta mère te disait souvent qu’elle aurait du t’appeler Cupidon et non Lancelot vu ta quête de mettre des gens ensembles. Ta quête de l’amour. C’était aussi ça qui faisait ton succès. D’être un passionné de l’amour. Alors que ta propre vie amoureuse était un désastre. Tu étais maudit. D’où les rencontres Tinder pour te faire oublier ta malédiction.

Tinder. Tu émergeas de tes pensées. Un regard à ton horloge t’indiqua que si tu ne bougeais pas maintenant, tu allais arriver en retard à ton rendez-vous. Tu enfilas finalement un pantalon noir suivit d’un polo blanc avant de descendre. Tu avais dis à ta demi-sœur et coloc d’un temps Enora, que tu ne mangeais pas avec elle ce soir. Que tu avais d’autres plans. Encore fallait-il que tu magnes le cul. Une caresse sur la tête d’Hadès ton chiot, un au revoir aux deux présences féminines et tu partis en claquant la porte d’entrée. La moto que tu avais garée devant t’attendait. Et elle se mit directement en route quand tu mis le contact et l’enjamba. Tu avais rendez-vous au Aloka Poke dans le quartier d’Apple Gate Avenue. La chance fut de ton côté, il n’y avait personne sur la route. Le restaurant attira ton attention et tu trouvas une place pile devant. Le contact éteint, ton regard s’attarda sur la devanture du restaurant pour descendre et tomber sur une femme blonde qui attendait devant. Tu n’avais pas besoin d’être divin ou qu’elle se retourne pour savoir que c’était elle. Ta belle inconnue. Tu partis dans sa direction. « Isadora ! » Arrivée vers elle, tu réalisas que tu avais encore le casque de moto sur ta tête. Elle commençait déjà à te faire perdre la notion de tes faits et gestes. Et ce n’était que le début. Tu le pressentais. Ton instinct ne te trompait jamais. Tu retiras ton casque et secoua par reflexe ta chevelure brune. Un sourire était naquit naturellement sur tes lèvres. Et tes yeux s’étaient directement plongés dans les siens. « J’espère que je ne t’ai pas fais trop attendre ? Je m’en voudrais si c’est le cas et je serai me faire pardonner. » Avec quelqu’un d’autres, tu l’aurais dis de façon charmeuse mais pas avec elle. Isadora avait ce quelque chose. Et tu étais curieux de mettre le doigt et un nom dessus. « On rentre ? » Avant de tomber malade. Si toi tu étais vêtu d’un pantalon, elle était en jupe. C’était ce que tu sous entendais en ouvrant en grand la porte du restaurant pour l’inviter à passer devant toi. Tu étais un gentleman dans l’âme. Et non tu voulais la mater quand elle avait le dos tourné.

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(#) Ven 18 Nov - 13:17



Yes or Yes ? Do you want it ?
Don't wanna be stressed, I'd rather have sex

Ne sois pas en retard. Ironique, n’est-ce pas, quand elle constata être la première arrivée. Le personnel soignant n’était pas connu pour être le plus ponctuel, mais l’habitude de créer des priorités avait fait d’elle quelqu’un assez organisée dans le reste de sa vie. Il était, par exemple, plus important de se faire à manger que de regarder des vidéos Youtube. Peut-être était-ce pour cela que sa vie était si routinière, si peu emplie de petites choses qui pouvaient faire le quotidien du reste des habitant de Klamath Falls.

Cherchant un visage familier parmi les passants, elle s’interrogea sur la possibilité qu’elle ait pu se faire piéger. Après tout, c’était commun, non, d’utiliser les photos d’autres personnes pour mieux s’embellir… Pourquoi pensait-elle à cela maintenant ? Hochant la tête, agitant ses boucles blondes, elle chercha à se concentrer sur des choses plus positives, sur les surprises que cette soirée saurait lui réserver. Et alors qu’elle plongeait dans ses propres interrogations, une voix se fit entendre, doucement étouffée, l’interpellant par son prénom. Tournant la tête machinalement vers la direction que ses oreilles lui avait indiquée, elle haussa les sourcils quand elle constata avoir à faire à un membre des Daft Punk. Non, c’est vrai, il portait un casque après tout… Semblant se rendre compte de son propre oubli, il l’ôta, offrant ses traits à la jeune femme qui n’eut aucun mal à identifier l’homme qui se tenait face à elle, les photos n’ayant été modifiées en aucun cas. « Lancelot ! » Peut-être n’était-ce pas son vrai prénom – après tout, qui appelle son fils Lancelot ? – mais c’était celui qu’elle lui connaissait, ponctuant cette reconnaissance par un sourire qui prit place sur ses lippes pulpeuses, comme une résonnance à celui qu’il lui offrait.

J’espère que je ne t’ai pas trop fait attendre. « Ah, je pense que dans des circonstances autres, il y aurait pu avoir mort d’homme, tu sais… Mais je dis cela uniquement parce que j’ai hâte de voir de quelle manière tu comptes faire amende honorable ! » Son sourire s’était davantage étiré en un coin, doucement moqueur et provocateur. Pourtant, un fard rose avait empourpré ses joues, témoignant de sa gêne face à ses propres mots, comme si elle ne les assumait qu’à moitié, n’ayant que bien trop peu d’assurance pour cela. Il lui proposa de rentrer et elle hocha simplement la tête, acquiesçant, la fraîcheur de la soirée l’étreignant à mesure du temps qui passait. Tirant la porte, il se fit galant en lui ouvrant ainsi le passage, gagnant un nouveau sourire de sa part et des remerciements soufflés.

L’intérieur de cet endroit était particulièrement chaleureux. Détaillant le mur peint d’ne couleur similaire à sa jupe, elle se laissa un instant aller à la lecture de quelques inscriptions notées çà et là à la craie blanche, amusée de constater que bon nombre de clients avaient souhaité laisser leur trace. Une serveuse les accueillit et, armée de cartes, les mena à une table où elle s’installa, accrochant son sac et sa veste au dossier matelassé de l’assise. « J’ai suivi tes conseils… J’ai essayé de mettre quelque chose d’assez confortable, même si je crois bien avoir dû faire le tour de l’ensemble de ma penderie pour venir à bout de ce look ! » Une manière pour elle de souligner qu’elle avait fait cet effort pour lui, son sourire s’étirant un peu plus encore sur ses lèvres charnues. « Et je suis contente de voir que… Tu ressembles plutôt aux photos que tu as publié ! On lit tellement de choses sur les rencontres en ligne que… Je crois que j’ai commencé à angoisser il y a deux heures en me demandant dans quoi je me lançais ! » Un rire nerveux s’échappa de ses lèvres alors qu’elle replaçait une mèche de ses cheveux derrière son oreille.
 

PRETTYGIRL
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(#) Sam 19 Nov - 15:04

YES... OR YES ? DO YOU WANT IT ? w/ @Isadora Tugwood x Lancelot Blake  

Tinder était une merveilleuse invention. Depuis qu’elle existait, tu ne comptais plus le nombre de personnes que tu avais déjà rencontrés. Et ça qu’importait le sexe de la personne. Même si ça faisait longtemps que tu étais dessus, tu n’avais jamais l’impression de te lasser de cette application. Peut-être parce qu’il y avait toujours des nouvelles personnes inscrites dessus. Des personnes à connaitre ou à mettre dans ton lit. Mais jamais depuis que tu t’étais inscrit dessus, tu avais ressenti ton instinct s’éveiller. Jusqu’à que tu rencontres Isadora. Elle avait ce quelque chose que tu n’arrivais pas à déterminé.. Ce don de te faire sourire. A te piquer d’une façon innocente qui t’avais charmé.  Tu étais de nature curieux et tu ne regrettas pas le rendez-vous que tu lui avais donné. Le visage de la jeune femme était en face de toi. Et elle était exactement le visage que tu avais pu voir sur ses photos. Mais en mieux. Un bon point. Isadora avait ce charme innocent. Et elle avait tout l’air d’être un ange tombée du ciel. Un sourire glissa sur tes lèvres alors que tu refermais ta prise sur le casque que tu avais entre les mains. « Appelle-moi Lance. J’ai horreur de mon prénom. » Merci papa.  T’étais le seul dans ta famille avait eu le droit à un prénom d’un chevalier de la table ronde. Les autres avaient tous une conation sur la mythologie et tu les enviais pour ça. Le sourire qu’elle avait sur les lèvres était communicatif. Et plus à mesure qu’elle te répondait, ça éveillait en toi ton instinct. Isadora était faite de surprises. La couleur sur ses joues attira ton sourire. Un autre point pour elle. Si sur d’autres personnes, tu t’en serais amusé sur elle, tu trouvais sa rougeur tout bonnement adorable.   « Tu verras, tu ne serais pas déçu. »  Amusé. Avec une lueur charmeuse. Tu voulais piquer sa curiosité. Et tu comptais bien le lui montrer que tu n’avais pas que le prénom de chevaleresque en toi.Tu ne serais jamais à quel point, ça serait toi le plus surpris entre vous deux.  

A commencer d’abord par lui ouvrir la porte et la faire passer. Une fois fait, tu pénétras à ton tour dans le restaurant. Tu n’y avais jamais mis les pieds. Par faute de temps mais surtout parce que ce genre d’endroit ne plaisait pas forcément à tes amis. Encore un bon point pour Isadora. Tu laissas ton regard s’aventurer sur l’endroit. L’endroit était chaleureux. Aux couleurs modernes. De là où tu te trouvais, il avait fait une table le long du comptoir comme dans les restaurants japonais pour qu’on puisse voir le chef à l’œuvre. Et des autres côtés, il y avait des tables comme dans les autres restaurants. Tu souris quand ton regard s’accrocha au panneau d’affichage. Bon nombre de personnes y étaient venu inscrire un petit mot. Qui redouta ta pensée que tu avais finalement bien fait d’avoir emmener Isadora ici comme premier rendez-vous et certainement pas le dernier .  L’endroit te plaisait. C’était cosy. Et absolument parfait. Une  serveuse attira ton attention et tu l’as suivis derrière Isadora jusqu’à votre table. Tu la remercias d’un sourire quand elle vous plaça. Tu posas ton casque de moto par terre et accrocha ta veste de moto autour de l’assise. Dévoilant ton polo blanc que tu enroulas les manches vu la chaleur que dégageait les lieux. Tes iris replongèrent dans ceux mystérieux de ta belle inconnue quand tu te posas à ton tour sur ta chaise.   « Tu es magnifique. Et je ne me suis pas tromper en te disant qu’un rien t’habillait. Même si tu aurais mis un sac poubelle ou un jogging, tu aurais été toujours aussi magnifique pour moi.  »  C’était la vérité. Elle avait ce charme qu’un rien l’habillait. Et tu avais l’impression qu’elle ne savait pas l’importance de son charisme. Tu ouvris la carte des boissons et releva la tête quand un son merveilleux sortis de la bouche d’Isadora. Elle riait.  Et tu pouvais comprendre pourquoi. « Je suis content que je te plais toujours autant alors.. »  Tu apposas la carte devant toi. Tu savais déjà ce que tu voulais prendre comme apéritif. « Je te comprends. Je suis déjà passé par là quand je me suis inscrit sur Tinder. D’être plongé dans un monde totalement inconnu et superficiel pour certains. Mais je te rassure, sur l’expérience que j’ai, j’ai rencontré peu de faux profils ou peu de gens qui ont mis une photo d’une autre personne comme photo de profil. »  Tu voulais la rassurer. Pour lui montrer que l’appli n’était pas un piège. Juste une nouvelle manière de rencontrer des gens. « N’oublie pas de remercier ton amie pour moi de t’avoir inscrite dessus d’ailleurs. »  Comme Isadora t’avais dis ce n’était pas elle qui avait crée son compte mais son amis. Du coin de l’œil, tu vis arriver la serveuse qui allait certainement prendre la commande des boissons. « Tu bois quoi ? Prend ce que tu veux, c’est pour moi. »  Une façon détournée de lui glisser que tu étais un gentleman dans l’âme. Tu avais l’impression que tu pouvais être vraiment toi-même avec elle. Elle ne connaissait ni en blanc ni en noir. Et ça te plaisait vraiment. Elle te plait même beaucoup.

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(#) Sam 19 Nov - 20:00



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Appelle moi Lance, j’ai horreur de mon prénom. Ah, bah visiblement, elle avait sa réponse, notifiant également qu’il valait mieux éviter de trop appuyer sur cette corde-là, bien qu’elle était fort cocasse. Au lieu de cela, espérant monts et merveilles de cette rencontre alors qu’il lui promettait plus encore, lui assurant qu’elle ne pourrait être déçue, ils entrèrent dans le restaurant, prenant rapidement place à la table que la serveuse avait su leur indiquer. Ne sachant pas réellement comment entrer dans une discussion plus approfondie, elle s’en était tenue à des choses assez superficielles, revenant sur les conseils vestimentaires qu’il avait sus lui donner. Tu es magnifique. Il aurait pu le lui dire alors qu’elle venait d’encaisser la pire nuit de sa vie, elle l’aurait cru. La manière dont il la regardait valait mille mots et à nouveau, elle avait délicatement rougi, déviant un instant le regard, faisant mine de chercher quelque chose sur la carte, souriant de plus belle quand il évoqua à nouveau le sac poubelle. « Voilà qui est bon à savoir et bien plus économique… Je note ça pour… » La prochaine fois ? Elle s’engageait sur un terrain glissant… « … Les éventuels autres dates que je pourrais avoir. » Avec lui ou un autre, donc…

Elle avait ri, extériorisant les angoisses qu’elle avait même partagé avec Jill avant de venir. Elle se souvenait du conseil de son ami, lui exhortant de partir en courant si l’homme face à elle ne ressemblait pas aux photos… Là, elle devait concéder que tout homme photogénique qu’il était, la réalité était plus sexy encore. Ces fossettes qui se creusaient dans ses joues quand il souriait était d’un charme terrible, manquant d’abattre toutes les promesses qu’elle s’était fait avant de venir. Il y avait une sorte d’évidence à se trouver là avec lui, comme si le destin avait voulu cette rencontre, sans en dire davantage sur ce qu’il prévoyait sur leur suite… Il était satisfait, lui aussi, de constater qu’il pouvait lui plaire. Revenant sur la plateforme qu’ils partageaient et qui avait façonné cette rencontre, il évoqua son vécu, la rassurant avec celui-ci, forçant une autre question à tomber. « Et du coup, de ce que j’ai compris, tu as… Beaucoup d’expérience ? » Haussant un sourcil, étirant à nouveau son sourire en coin, petite pique lancée sans jugement, reposant seulement le contexte qui les entourait, elle la novice et lui, le mentor.

N’oublie pas de remercier ton amie. « Oh, cela sera fait, en temps et en heure… Je vais éviter de trop en faire, elle risquerait de souffrir d’un surplus d’ego… » Car réussir à forcer Isadora à sortir de chez elle pour une telle rencontre relevait de l’exploit. Elle n’avait pas réellement eu le temps de feuilleter la carte qu’il l’interrogea sur son choix de boisson, lui soulignant qu’il souhaitait à nouveau se faire gentleman sur ce point. Cillant, essayant de lire à la va-vite les propositions de boissons, elle commenta à voix haute ce qui lui traversait l’esprit. « Est-ce que le choix d’une boisson en dira long sur moi et mes attentes de la soirée ? Si je prends de l’alcool, qu’est-ce que ça veut dire de moi… Et si je n’en prends pas ? » Relevant ses prunelles azurées vers lui, souriant à nouveau avec un amusement certain, elle finit par replaquer la carte sur la table. « Tu sais quoi, Lance ? Etant donné que je suis là pour apprendre et comme tu souhaites m’offrir ce verre… Surprends-moi ! » Elle lui renvoyait la balle avec une assurance nouvelle qu’elle se découvrait. C’était un pari risqué mais, dans le fond, il n’y avait que peu de boissons qui n’étaient pas à son goût, proches de celles détestées par le commun des mortels. Abordant ce rendez-vous comme elle avait abordé les choses avec lui sur Tinder, elle se laissa aller, lâchant prise avec ce premier pas timide.
 

PRETTYGIRL
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(#) Lun 21 Nov - 22:28

YES... OR YES ? DO YOU WANT IT ? w/ @Isadora Tugwood x Lancelot Blake  

Un sourire glissa sur tes lèvres depuis que tes yeux avaient rencontrés ceux de ton date du soir. Isadora. D’aussi loin que tu souviennes, tu n’avais jamais entendu ce prénom. Ce prénom avait quelque chose d’atypique. Mystérieux. Tentation. Tu étais clairement sous le charme de la jeune femme blonde qui était installé en face de toi. Depuis que tu avais ramené Sirius chez lui et que vous êtes embrassés loin de Klamath Falls et à l’abri des regards, tu n’avais de cesse de chercher des occupations pour oublier cette nuit là. Le boulot t’avait aidé. Tinder aussi. Mais à chaque fois que tu posais ton regard sur tes dates, ça te faisait rappeler à quel point Sirius te manquait. Mais en ce moment, en regardant les joues d’Isadora rougir à ses paroles, tu ne pensais plus à Sirius. Comme si cet ange tombé du ciel avait ce pouvoir magique que tout être humain recherchait. Et ça te faisais du bien. Cet élan de fraicheur qu’elle provoquait en toi. Comme si finalement elle était destinée à être sur ta route. Encore faut-il savoir qu’elle était sa place dans ta vie. Et cette soirée allait déjà te donner des idées. Une ouverture du moins. La conversation se tourna sur Tinder et forcément la question de l’expérience tomba. Ton expérience. Tu ne savais pas quel stratégie appliquée. Lui dire la vérité pourrait la faire fuir. Lui mentir pourrait la vexer.  Mais le ton qu’elle avait employé comme si c’était juste une question innocente sans avoir de jugement derrière te décida à lui répondre avec franchise. « On peut dire ça. Je suis un habitué de l’appli. J’aime rencontrer des gens. Voir ce qu’ils ont à offrir. Chaque rencontre est intéressante quelque soit la fin du rendez-vous. Je crois d’une certain façon d’être sur cette appli me fait oublier que je suis seul. »  Seul en amour. Maudit plutôt. Tu avais bien une bande d’amis mais ils ne donnaient pas ce que tu cherchais sur cette appli de rencontre. Dans tes mots, tu lui faisais aussi comprendre qu’un date ne voulait pas forcément dire qu’une relation sexuelle était attendu. Tu en avais eu des dates comme ça mais généralement tu ne prenais jamais le temps de faire un resto avant. Vous passez directement au dessert. Mais elle c’était différente. Elle avait ce quelque chose que tu voulais vraiment la connaitre. Une question tourna dans ton esprit. Tu étais quelqu’un de franc. Certainement une qualité même si beaucoup voyait ça un de tes défauts. « Ca ne t’effraie pas j’espère ?  Je veux dire que j’ai beaucoup d’expérience sur cette appli qui a été faite de base pour avoir des plans d’un soir. »  Tu ne savais pas d’ailleurs si Isadora savait le but de l’appli. Comme c’était son ami qui l’avait inscrite. Ce qu’elle disait. Sa légèreté te fit rire. Un rire franc et vrai. « Autant rien lui dire alors. Même si je suis sur que tu seras comment guérir ça vu ton métier. »  Infirmière Isadora l’était. Un métier passionnant. Tu avais toujours considéré les personnes travaillant dans les hôpitaux comme des héros dans l’ombre. Elle en était une pour toi. La serveuse arriva et demanda vos boissons.

Ton regard fixa Isadora pour voir ce qu’elle choisirait. Une boisson définis la personne qu’on est. Ses mots te firent sourire. Vous partagez la même vision des choses. Encore un bon point pour elle.  Tes yeux glissèrent sur la carte pour chercher la carte des vins. Tu adorais le vin rouge. La provocation d’Isadora te fit lever les yeux de la carte. Elle n’avait pas froid aux yeux. Surprends-moi. Elle avait dis. Elle te faisait confiance alors qu’elle ne te connaissait que depuis quelques minutes. Ça te toucha. Tu te tournas vers la serveuse qui attendait avec son calepin lever. Elle par contre était impatience que tu fasses ton choix. « Deux verres de vin rouge dans ce cas.  Un bourgogne. »  La meilleure des bouteilles pour la plus merveilleuse des femmes. Tu fermais la carte des boissons pour la rendre à la serveuse. Cette dernière parti te laissant seul avec Isadora. Tu reportas ton attention dessus. « Tu bois du vin j’espère ? Sinon je cours derrière la serveuse pour lui demander un Mojito ou un Fuze Tea. »  C’était le risque de choisir pour quelqu’un que tu ne connaissais pas. Tu ne savais pas ses goûts. Mais tu comptais bien les connaitre. En attendant qu’elle te répond, tu joignais tes mains en croix et la regarda. «  Ta journée s’est bien passé ? J’imagine que les urgences ça ne dois pas être de tout repos tous les jours. »  Si vous fiassiez un boulot dans la même branche qu’était la santé, ils étaient bien différents. Les tiens étaient tout le temps vivant et en bonne santé. Ce qui n’était pas le cas des patients d’Isadora. « Qu’est-ce qui t’as poussé à devenir infirmière ?» Ce n’est pas un métier facile et ce sont que les vrais passionnés qui en font ce métier. Un emploi que tu n’aurais jamais fait ne supportant pas de voir le sang.

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(#) Lun 28 Nov - 0:54



Yes or Yes ? Do you want it ?
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Elle espérait de la franchise, convaincue qu’elle pouvait lui faire confiance. Il avait su la rassurer suffisamment pour l’encourager à se montrer, à sortir de cette zone de confort qu’elle chérissait alors… Alors, c’était comme si elle s’adressait à une vieille connaissance, perdue de vue, qu’elle lui avait posé des questions sans même s’interroger sur la gêne qu’elles pouvaient occasionner. Les doigts glissant sur la carte du restaurant posée devant elle, elle l’écouta alors qu’il s’affirmait définitivement comme mentor pour elle, concernant Tinder. J’aime rencontrer des gens. Elle avait souri avec plus de franchise, haussant les sourcils. Aimait-elle cela, elle ? Oui, c’était une certitude, les rencontres se faisant pourtant la plupart du temps sur un lit d’hôpital et s’arrêtant à quelques banalités suivies d’un « Vous avez mal, là ? » bien classique pour la profession. Quelque soit la fin du rendez-vous. A cette simple constatation, elle avait à nouveau rougi légèrement, s’interrogeant sur la fin qu’aurait celui-ci. Elle se souvenait de son échange avec Jill, oui, de cette promesse qu’elle avait su faire envers elle-même… Mais, et si… Et si l’avenir en décidait autrement ? Grimaçant doucement au constat assez triste qu’il fit, elle essaya d’amener un peu de légèreté à son propos. « Le mal de notre siècle, la solitude… Mais comme disaient nos parents : Mieux vaut être seul que mal accompagné ! » Ou plutôt, comme le répétait encore et encore sa mère. Elle sentait sa souffrance, elle avait enduré sa peine face à un mari délaissant et maltraitant. Isadora ne voulait rien savoir de son père, ne souhaitait pas même le voir… Encore fallait-il qu’il se manifeste en ce sens, hein ?

Ca ne t’effraie pas, j’espère ? Haussant à nouveau ses sourcils fort bien dessinés, elle se montra étonnée… Avant de rire avec légèreté quand il approfondit son idée. « Oh non ! Qui suis-je pour juger de ce que tu fais de tes soirées ! Les miennes sont bien trop chiantes pour être comparables… Et puis, que serait un mentor sans une expérience digne de ce nom, n’est-ce pas ? Je compte bien t’arracher les vers du nez pour avoir un tuto complet de A à Z… » De A à Z ? Vraiment ? Allait-elle vraiment lui demander comment mettre dans son lit un homme sans avoir l’intention première d’agir de la sorte avec lui ? Comme c’était hypocrite… Et ça ne lui ressemblait en rien. Enfin, à bien y regarder, rien de tout ceci lui ressemblait… Merci, Jill… Doucement ironique, ce remerciement mental fut tout autant écarté à l’oral et Lancelot ne tarda pas à rebondir dessus. « Si j’avais un remède efficace contre la vantardise, je crois que je serais déjà en train d’utiliser mon capital en sirotant un cocktail aux Maldives… » Elle soignait les petits maux, oui, et adorait ça. Elle était un baume pour l’âme et un pansement pour le corps. Mais guérir les tares prêtées à ses amis, ça… C’était un problème qui échappait à son corps de métier !

Vint alors la serveuse et son calepin, attendant une requête de sa part. Bottant en touche, envoyant la balle à son cavalier du moment, elle avait pincé les lèvres, le regardant hésiter un peu avant de se lancer dans une déclaration simple. Vin rouge. Bourgogne. Voilà une boisson à laquelle elle n’était pas très habituée, les occasions pour elle de boire si précieux breuvage se faisant rares. La serveuse les avait à peine quittés qu’il l’interrogea rapidement sur ses envies, avant de provoquer une hilarité plus franche chez elle. « Même si j’adorerais te voir galoper après elle, c’est un excellent choix… J’avoue que je suis plus habituée aux vins Californiens, les vins français n’étant pas forcément toujours très accessibles… » Une infirmière, ça gagnait sa vie, oui… Mais ça ne roulait pas sur l’or. Elle et sa mère luttaient ardemment pour finir de rembourser l’appartement qu’elles avaient. Quand cela serait fait, Isadora s’était dit qu’elle songerait à partir pour un autre ailleurs, un véritable chez-elle… Peut-être, entre temps, la situation l’exigerait ?

Il eut la sympathie de l’interroger sur sa journée et elle lui en fut reconnaissante. Souriant avec tendresse, sa voix se fit plus douce alors même qu’elle parlait de ce métier qui était une véritable passion. « C’est difficile de dire qu’une journée se passe bien aux Urgences… Disons qu’elle fut bien remplie, pour mon plus grand plaisir, ce qui veut dire que c’est pour le plus grand malheur d’autres. C’est assez prenant, effectivement… Dans le service, on a même parfois tendance à se dire qu’on est tous des drogués avec notre boulot… Tu ne comptes plus vraiment tes heures, tu oublies de manger… Les autres ont besoin de toi donc, il faut être là pour eux… Mais promis, je prends soin de moi. Je rentre, je mange et je dors… En attendant le lendemain. » Et ça, c’était bien quand elle n’avait pas de garde… Mais c’était un plaisir pour elle, son dévouement étant sans limite. Qu’est-ce qui t’as poussé à devenir infirmière ? Grimaçant à nouveau, elle eut un petit sourire gêné. « Hmmm… La version honnête, c’est certainement parce que j’avais volonté de travailler assez rapidement à la fin de mes études… J’ai déjà eu de la chance de pouvoir faire ces trois années grâce à une bourse universitaire. Mes professeurs de l’apoque espéraient me voir changer d’avis mais, c’était plus simple comme cela. Je voulais une profession où je me sentirais utile, où je pourrais aider les autres… Quoi de mieux que celle-là. » Elle avait haussé les épaules, comme s’il s’agissait d’une évidence.

La serveuse était de retour, déposant devant eux les verres de vin, leur laissant encore un peu de temps pour faire leur choix concernant leur plat. Relevant le regard vers lui, souriant en coin, elle réorienta la conversation. « Et toi, alors ? A quel moment décide-t-on de devenir… « Docteur Love », c’est ça ? Oui, j’ai appris à lire un profil entre temps et cette mention m’a laissée… Sur ma faim ! »
 

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(#) Ven 9 Déc - 20:08

YES... OR YES ? DO YOU WANT IT ? w/ @Isadora Tugwood x Lancelot Blake  

Est-ce qu’elle avait bien dis qu’elle voulait un tuto complet de A à Z pour comment mettre un homme dans son lit ? Un sourire amusé éclaira ton visage alors que tu ne la quittais pas des yeux. Elle était surprenante. Et tu t’en amusas. « Très juste. Mais tu sais ce qu’on dit. Il n’y a rien de mieux de passer de la théorie à la pratique pour apprendre plus vite. » Est-ce que tu filtrais avec elle ? C’était le cas. Et tu affichas un sourire en coin. « Je serai plus que ravis d’être ton cobaye. » Ouai. Tu étais ce genre de personnes. Franche. Qui ne tournait pas autour du pot. Mais qui glissait ça sous le ton de l’humour. La séduction était lancée. Isadora te surpris quand elle te demanda de choisir sa boisson. C’était rare les femmes ou les hommes qui te demandaient ça. Rare voir jamais si tu te devais être honnête avec toi-même. Les gens aimaient leur routine et ne prenait pas le goût du risque. Ce qui n’était sans doute pas le cas de la charmante femme qui était en face de toi. Elle prenait des risques même si la c’était qu’une question de boisson. Et ça te plaisait. Elle était différente des autres dates que tu avais eu. Un point de plus pour elle. Le choix de la boisson avait été cornélien. Tu ne voulais pas forcément te lancer dans un cocktail ou d’une classique bière. T’avais finalement opté pour le vin. Et il semblerait que tu avais choisi la bonne solution vu ses paroles. Un sourire s’étira alors que tu croisas tes bras sur la table en attendant que la serveuse revienne avec votre commande. « Une amatrice de vin ? Tu mérites encore plus de goûter à ce vin français. » Rare était les femmes qui s’y intéresserait ou en buvaient. Et tu étais content qu’elle en boive. Une femme qui buvait du vin avait ce petit quelque chose qui éveilla tes sens. Un détail futile pour certain mais toi donnait encore plus de charme à la jeune femme. Elle avait tu ne sais quoi de plus que tu n’avais pas encore connu chez les autres dates que tu avais eu. Sans doute le goût du renouveau ou bien était le fait qu’elle était foncée tête baissé dans le plan de sa copine de l’embarqué sur les sites internet. Tu ne pouvais pas mettre un nom dessus pour le moment. Juste que tu remerciais le destin ou sa copine du coup de te l’avoir mis sur ta route. Tu appréciais sa compagnie même si ça ne faisait pas longtemps que le rendez-vous avait commencé. Tu avais un bon pressentiment. Et tu te fiais toujours à ton instinct.

Naturellement, la conversation tourna sur la journée qu’ils venaient de passer. Soit la sienne. De ce qu’elle t’avait dis elle travaillait comme infirmière aux urgences. Un métier que tu trouvais vraiment humble vu que ce n’était pas un métier facile. Et vu les paroles qu’elle te disait, ça te le confirmait. Bosser dans ce domaine de travail il fallait être passionné et ne pas compter ses heures. Souvent avec ton ami Aaron qui travaillait comme chirurgien au même hôpital d’Isadora, vous avez eu ce genre de conversation. Sur son boulot. Sur l’univers médical. Tu le touchais d’une certaine façon vu que tu étais thérapeute conjugal mais c’était différent. Toi tu touchais le moral. Eux c’était physique et l’humain. Un débat que tu aimais bien avoir qui te passionnait. Et Isadora te le donnait. Tu l’écoutais passionné dans son monologue sur le pourquoi elle avait choisi ce métier et non un autre. « Est-ce qu’on peut dire que tu es marié à ton boulot ? » Aaron te le disait. S’il n’avait pas eu ce mariage arrangé il serait marié à son boulot. « C’est très altruiste le métier que tu fais et très courageux je trouve. Encore plus aux urgences. Penser aux autres avant soi-même et savoir garder son calme selon la situation ce n’est pas donné à tout le monde. » Tu étais honnête. Il fallait vraiment être passionné pour travailler aux urgences. Ce qui n’était pas ton cas. « Je n’aurai pas pu être infirmier même si je pense que j’aurai bien porté bien la blouse blanche j’imagine. » Glisser de l’humour dans un sujet sérieux ça faisait partis de ton charme. Mais tu étais sérieux. Toi tu avais besoin d’un cadre calme d’où le fait que tu t’étais tourné sur la psychologie. Même si ça finissait en règlement de compte à la fin entre les époux, tu étais content d’aider et participer à ça d’une certaine façon. Et ça payait très bien en plus fallait pas oublier ce détail. « L’hôpital de Klamath Falls ne sait pas la chance qu’ils ont de t’avoir comme infirmière. » Tu connaissais peu de monde qui travaillaient à l’hôpital mais les meilleurs selon toi. Et non parce que l’un d’eux était un de très proche amis et que la dernière était séduisante comme jamais. Tu étais réaliste.

La serveuse arriva qui te firent rompre ton regard avec Isadora. Un remerciement avant qu’elle repart pour un moment. Une de tes mains glissa vers le verre qui avait un liquide rougeâtre à l’intérieur. Le mot Doctor Love te fit sourire. Encore plus quand elle t’avoua vouloir en connaitre plus sur ta profession. « Si tu veux tout savoir, le producteur est mon meilleur ami et je n’ai pas pu lui refuser ça. Je ne pensais pas prendre goût, la télé et moi ça fait deux mais j’ai vraiment apprécié être devant la caméra. Et pouvoir aussi donner des conseils aux gens. Car il n’y a rien de plus beau que l’amour non ? » Tu attrapas ton verre pour faire tourner le liquide à l’intérieur. « Je vais te confesser quelque chose. » Tu te penchas vers elle en jetant un coup d’œil à gauche et à droite comme pour miner que tu ne voulais que personne entente ce que tu allais lui dire. « On ne dirait pas comme ça mais je suis un romantique dans l’âme. J’ai été baigné dedans. Mes parents sont le couple parfait malgré qu’ils ont du affronter le pire obstacle de la vie : la naissance de nous les quadruplés. Et d’avoir aussi fait un cinquième enfant. » Avant de te reculer à ta confession. A cette pensée, le visage de tes jumeaux s’interposait dans ton esprit. Mais tu les effaças vite certains pour te concentrer sur le visage d’Isadora qui était beaucoup plus agréable que ceux de ta famille. « Certainement pour ça quand je me suis loupé complètement en fac de droit que je voulais donner ça au monde. Et je suis parti dans la psychologie. Je soigne réparé les couples. Je reste persuadé qu’un couple c’est comme une assiette. Même explosé en milles morceaux tu peux la recoller avec une glue extra forte. » Tu disais souvent cette comparaison à tes clients. Certains même tu avais été jusqu’à éclater une assiette pour leur montrer ta théorie. Heureusement que c’était une assiette et non un miroir d’ailleurs. Superstitieux tu l’étais. « Pour ça que j’ai fini comme thérapeute conjugale. J’ai ouvert mon propre cabinet à Klamath Falls depuis cinq ans et que je sauve à ma façon les couples. » Tu souris avant de lever ton verre face à Isadora. « On trinque à notre soirée ? A l’inconnu ? » Le liquide flotta dans ton verre et tu n’avais qu’une hâte le boire. Les verres se touchèrent et tu le portas ensuite à tes lèvres. Il était exquis. « Est-ce que tu aimes ? » Tu fais référence au choix du vin. Tu reposas ton verre ensuite après avoir bu une nouvelle gorgée et attrapa la carte des plats.


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(#) Mar 27 Déc - 0:22



Yes or Yes ? Do you want it ?
Don't wanna be stressed, I'd rather have sex

Elle se sentait… Partagée. Une partie d’elle se sentait sotte, idiote, complètement à côté de la plaque. L’autre, elle, lui dictait de poursuivre cette attitude qui se voulait très naturelle, qui la définissait plus qu’elle n’aurait aimé l’être en réalité. Isadora laissait ses yeux clairs rencontrer ceux de cet étranger qu’elle apprenait pourtant à connaître un peu plus à chaque seconde, lui donnant l’illusion qu’ils partageaient même un passé commun. Et il répondait à ces quelques provocations qu’elle lui adressait à demi-mots, la forçant à se mordiller la lèvre inférieure alors même qu’il évoquait un passage à la pratique après les enseignements théoriques. Voulait-il dire qu’il l’envisageait pleinement, lui ? Je serai plus que ravi d’être ton cobaye. Oh merde. Si ça, ça ne voulait pas dire qu’il était prêt à l’attendre, languissant, dans des draps, ça voulait dire quoi ? En réponse directe, elle se laissa aller à un nouveau fard trahissant cette gêne nouvelle, cette inhabitude qui était la sienne. Il débordait d’assurance quand elle tâtonnait encore dans les gestes et les mots à avoir, ne cherchant pourtant pas à se cacher derrière un genre qui ne serait pas elle.

Préférant ne pas répondre, laissant ses yeux glisser sur son environnement proche, elle fut plus que ravie de voir la serveuse arriver et lancer à Lancelot un petit défi qu’il sut relever avec brio. Une amatrice de vin ? « Une amatrice de bonnes choses, tout simplement. » Elle avait souri à nouveau, ne réalisant après coup que ça pouvait avoir une connotation plus tendancieuse qu’elle ne l’aurait voulu. [i}Fais comme si de rien n’était, Isa…[/i] Le même sourire plaqué sur les lèvres, elle espéra presque que la conversation change vite, chose qui se fit quand il l’interrogea sur sa journée. Ses réponses auraient pu durer des heures tant elle était passionnée par son travail mais elle alla à l’essentiel, n’appréciant que peu parler d’elle. Est-ce qu’on peut dire que tu es mariée à ton boulot ? Elle grimaça. « Touché. » car c’était bien ça, le problème initial dans son manque de rencontre : elle ne comptait pas ses heures, elle se battait pour en faire toujours plus et ne s’accordait que bien trop peu de temps libre. Altruiste, oui. Trop, peut-être, la plupart de ses proches voyant en cette qualité un cruel défaut. Haussant les épaules avec la gêne qui accompagnait sa modestie, elle sourit de plus belle face à ces compliments, ne sachant trop comment y répondre ou même comment les accepter. J’aurais bien porté la blouse blanche. « Oh, ça… Ca peut peut-être s’arranger… » Au besoin, elle pouvait bien passer à la blanchisserie et faire un petit emprunt, n’est-ce pas ?

Elle rougit de plus belle quand il souligna la chance de la clinique de l’avoir parmi son personnel. « Je… Merci. » Il la regardait avec cet air qui la poussait à ne pouvoir rien dire d’autre. Les fossettes qu’il avait et son regard doucement plissé semblait lire son âme. Fort heureusement, alors même qu’elle se sentait défaillir dans ses propres convictions sur cette soirée, la serveuse vint une nouvelle fois à son secours, déposant devant eux les verres, le silence tombant doucement. Et alors, elle réorienta la conversation sur lui, sur cette appellation qu’elle avait lu sur son profil Tinder, comme une insistance sur son rôle de thérapeute conjugal pourtant déjà mentionné. Mais alors, pour le coup, elle ne put imaginer ce que cela cachait. Producteur. Elle cilla, le laissant dire sans réellement comprendre au départ. La télé ? Wait… What ?! Beaucoup d’informations défilaient. Romantique. Quadruplés… Elle ouvrit les lèvres mais ne sut pas même par où commencer. Et le pire ? Elle n’osait pas même l’interrompre dans ses longs discours, captivée et tentant de raccrocher les wagons par elle-même, en vain.

On trinque ? Cillant à nouveau, elle attrapa maladroitement son verre avant de lui accorder ses dires. « Et au grain de folie qui nous a amené ici ! » Faisant tinter son verre contre le sien, il lui fallut plonger ses lèvres dans le vin français pour essayer de procéder à un reboot de ses pensées tumultueuses. C’était un délice, la robe rubis apportant à son palais des tanins légers et de légères notes d’agrumes. Si elle aimait ? « J’ai surtout bien peur de ne plus pouvoir boire rien d’autre, après ça… » Elle rit doucement, buvant une autre gorgée avant de reposer le contenant sur la table, fronçant légèrement ses sourcils délicats. « Mais… Je crois que je vais avoir besoin que tu rembobines. La télévision ? Tu as un rôle à la télévision ? Mais… Attends, l’émission Doctor Love ? Mes collègues en ont déjà parlé je… C’est toi ? » Elle n’habitait pas Baker Street mais méritait la reconnaissance de Sherlock Holmes pour cette déduction, non ? « Et tu… Il y en a trois autres comme toi ? Enfin, j’veux dire, tu as parlé de quadruplés… » Mon dieu, mais si elle ne passait pas pour la reine des idiotes auparavant, c’était désormais chose actée…
 

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